Comme tous ceux qui, pieusement sont morts au service de l’éducation, tu as droit que sur ta tombe tes disciples viennent et prient.»
Tu as entièrement raison Cheikh d’avoir lancé cette opportune exhortation à tes collègues de l’école algérienne. C’est un juste sentiment qui trouvera, je n’en doute pas, des oreilles attentives pour le perpétuer au sein d’une communauté de sages qui existe naturellement pour s’attacher profondément à l’éducation des générations, à la sagesse, à l’éthique, à la vertu…
Vois-tu, Cheikh, je rentre directement dans le vif du sujet…, mais ne dois-je pas te présenter préalablement aux jeunes pour qu’ils sachent d’abord qui tu es, pardon, qui tu étais il y a dix années de cela? En effet, il fallait commencer par te présenter, dans toute ta grandeur, ta simplicité, ta générosité, ton humilité.
Ainsi, je peux leur dire… Que l’on soit à El-Khemis, ou à Miliana ou à Cherchell, ou à Aïn-Defla, Theniet-El-Had, Ténès et El Asnam, aujourd’hui Chlef, ou partout ailleurs dans les autres villes et villages se situant à proximité de l’ancienne wilaya, et que l’on évoque le sujet de l’Education nationale en prononçant le mot «Cheikh», on est quasiment sûr que tous comprennent qu’il s’agit bel et bien de Cheikh Yahi, cet infatigable pilier de l’enseignement, cet humaniste invétéré qui n’a vécu que pour un idéal, celui d’être utile.
Qui était-il professionnellement?
Oui, un homme charismatique qui avait foi en lui-même et qui s’imposait à être le changement qu’il voulait voir dans son milieu…, un homme qui donnait énormément de son savoir et de son temps, mais qui, également, recevait profusément en termes de satisfaction du fait de la réussite de ses disciples.
«Cheikh Yahi, un grand esprit, disparu il y a 10 ans déjà.», s’exclament ceux qui l’ont bien connu et approché! Alors, aujourd’hui, à l’occasion de cet anniversaire historique pour sa famille, ses amis et surtout ses élèves, il est opportun de le convier en ces moments propices pour ne pas douter de l’avoir aimé. Parce qu’il est vrai que lors de cet hommage, à titre posthume, on peut aborder, avec tout notre amour pour cet Homme qui a été une puissante leçon d’humanisme, une bonne partie de ce qu’il était dans sa vie et ses actions pour le remémorer, en le présentant aux jeunes, sans fards et «sans reproches», afin d’appuyer nos déclarations et nos écrits… Une sorte de preuve évidente d’une présence soutenue, tout au long d’une période, en d’autres termes, d’une existence effective et concrète sur la scène éducative, sociale et même politique que traversent des courants multiples et qu’agitent des événements que nul ne peut éviter, tant que le destin, chez nous, est synonyme de dogme qui se conjugue au même temps que la providence.
Continuons sur sa présentation, et abordons sa vie professionnelle.
Il prendra son premier poste à 21 ans
Le 30 mai 1928 est né à Hadjout, Mohamed Yahi. Il entre en 1945 à l’École normale de Bouzaréah et en sort en 1949, major de sa promotion. Du talent dès son jeune âge, n’est-ce pas?
Pour son premier poste, à vingt et un (21) ans, le jeune instituteur est affecté au groupe scolaire Jules Ferry à Affreville, aujourd’hui Khemis-Miliana. En 1958, nommé professeur des écoles au collège d’enseignement général Victor Hugo, il s’adonne inlassablement à son métier d’enseignant.
Beau-frère du chahid Mustapha Liassine (dont le père, Ahmed, fut également instituteur à Affreville), il milita discrètement pour l’indépendance, gardant le contact avec certains de ses élèves partis au maquis, transportant du courrier secret et des armes soigneusement dissimulées dans son Aronde avant de les cacher dans la cave de son immeuble dont il était le seul résident algérien au milieu d’enseignants français
En 1962, Mohamed Yahi, connu sous le nom de «Cheikh», est nommé maire de la ville. L’été de cette même année, grâce à sa vision éclairée et son esprit fédérateur, il réussit à organiser avec peu d’enseignants et encore moins de moyens, la première rentrée scolaire de l’Algérie indépendante. C’était une gageure en ce temps-là…
Toujours actif, ce pédagogue s’implique dans la formation et l’encadrement des jeunes scouts musulmans d’Algérie.
Infatigable, il préside aussi le comité de wilaya du Croissant-Rouge algérien, le conseil d’administration de l’hôpital de Khemis-Miliana et occupe le poste de vice-président de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale, (Mgen)
Passionné de football, déjà à l’époque de la Bouzaréah, Cheikh Yahi met également son énergie au service de l’équipe locale de football, le SCAF, qu’il présidera de nombreuses années.
En 1965, nommé inspecteur de l’enseignement, il exercera cette fonction avec abnégation jusqu’en 1988.
Pendant ces longues années, il initie et dirige l’institut mixte de technologie de l’Education nationale à Khemis-Miliana. Ses élèves gardent le souvenir d’un homme au charisme exceptionnel, sévère et exigeant, mais bienveillant et attentif. Celles et ceux qu’il a formés se remémorent la phrase qu’il aimait tant répéter: «Nous avons semé du bon grain, Plut à Dieu que la récolte soit bonne…». Pour lui, le métier d’éducateur était plus qu’une passion, un véritable sacerdoce.
Il exercera ses fonctions avec abnégation
Féministe et soucieux de la nécessaire présence d’éducatrices dans le corps enseignant algérien, Cheikh Yahi convainc personnellement les familles de Cherchell, Gouraya, Miliana, Chlef, Ténès, Theniet El Had, qui craignaient d’inscrire leurs filles en internat, de le faire, en se portant garant de leur protection et de leur scolarité.
En 1969, Il réalisa durant les vacances de printemps, du 1er au 10 avril, un voyage inaugural d’études et accompagna les normaliennes et normaliens de la wilaya d’El Asnam, promotion 4eme année dans une tournée historique: Djelfa, Ghardaïa, Ouargla, Hassi Messaoud, Tougourt, El Oued, Biskra, Batna, Timgad, Constantine, Annaba, Djidjeli, Béjaïa, Alger.
Ceux qui ne connaissaient que son côté sévère de directeur, étaient enchantés de découvrir son côté jovial et artiste lorsqu’à chaque fête de fin d’année il prenait le micro pour reprendre quelques passages de Bouadjadj «Ya saheb el Ghamama» ou encore «Azzizaliya Sidi Rssoul Allah»…
Cheikh Yahi nous a quittés le 1er janvier 2009. Nous commémorons avec beaucoup d’émotion le 10ème anniversaire de sa disparition et reprenons la phrase qu’il prononçait à chaque disparition d’un éducateur: «Comme tous ceux qui, pieusement sont morts au service de l’éducation, tu as droit que sur ta tombe tes disciples viennent et prient.»
Cheikh Yahi donc, exclusivement connu sous ce pseudonyme, que lui a bien choisi la vox populi dans son univers de l’éducation – tant le terme «Cheikh» a de la valeur dans notre culture – en le vénérant bien sûr, pour de considérables initiatives que nul autre n’aurait pu accomplir, était profondément convaincu de la mission ô combien noble qu’il effectuait avec détermination, mais surtout avec amour. En effet, parce qu’ardemment convaincu de la noblesse de l’éducation des enfants, il s’était engagé dans un combat au quotidien, sur le terrain de la réalité, bravant tous les obstacles et luttant inlassablement pour la promotion d’une école au diapason des exigences de notre pays…
«On ne devient homme qu’en se surpassant» (Aristote)
Le Cheikh Yahi, ce forcené du travail. Il ne pouvait ne pas voir un jour ce tableau noir de notre enfance, ce morceau de craie qui avait une odeur particulière, ces tables bien alignées et leurs encriers bien astiqués, ces cahiers de classe bien rangés et, pour couronner le tout dans ce climat d’émulation, ces meilleurs résultats qui le faisaient vibrer de tout son être.
C’est ainsi, qu’il y a des gens qui sont nés pour se distinguer dans le sacrifice… et Cheikh Yahi en faisait partie, avec «son syndrome» du culte de la perfection. D’ailleurs, c’est pour cela que pris dans l’engrenage du rendement positif, les termes repos, vacances, détente, relâche, farniente, congés et arrêt de travail, ou je ne sais quel autre terme parmi ceux qu’il rebutait, n’étaient pas dans son logiciel.
Des belles actions avec Cheikh Yahi, il y en a eu tellement. Il les composait et les vivait en acteur principal, souvent sans s’en rendre compte, ni même espérer qu’un jour elles lui seraient comptées parmi les performances inoubliables que d’autres n’ont pu présenter au profit d’une société comme la nôtre qui, aujourd’hui particulièrement, a tellement besoin de ces valeurs d’exemples.
Oui, Cheikh Yahi – j’y reviens, parce que je l’ai bien connu – a été un bourreau de travail, spécialement dans le métier d’éducateur qu’il chérissait au-delà de ses limites. Et c’est là, que je reconnaissais chez lui, «le reflet d’une qualité innée, intérieure, ou la quête d’une compréhension philosophique ou littéraire de l’harmonie, de la raison et de la vérité», comme disait l’architecte britannique John Pawson.
Voilà des hommes qu’il faudrait célébrer en érigeant à leur gloire ce qui doit leur convenir en termes de reconnaissance. Ainsi, s’il y a des distinctions à distribuer – et il doit y en avoir au profit de ce genre de cadres laborieux – ne pourrait-il pas en bénéficier notre Cheikh Yahi, à titre posthume, lui qui s’est exténué dans l’encadrement, la formation, l’éducation et la mobilisation d’une foule d’élèves et d’étudiants devenus, aujourd’hui, de grands et meilleurs cadres dirigeants dans les structures étatiques et le secteur privé en Algérie?
Mais en attendant, le Tout-Puissant, lui réserve sans aucun doute, parce que Reconnaissant et Miséricordieux, sa place parmi ses élus, ceux qui leur prédit le Firdaous pour avoir été de bons croyants, en privilégiant l’oeuvre utile dans la plénitude du travail bien fait et dans la dignité. «Dis: «Agissez! Dieu va apprécier vos actions, ainsi que Son Prophète et les Croyants. Vous ferez ensuite retour à celui qui connaît si bien toute chose, invisible ou apparente. Alors Il vous informera de toutes vos oeuvres» Coran, Sourate 9, verset 105.
Oui, en attendant demain où, à l’heure des bilans que nous espérons honnêtes et sincères, il aura sa place – une bonne place – dans les annales de l’Education nationale qui saura reconnaître les siens, ces combattants du progrès, de la réussite et du bonheur de l’élève et de ses parents, en somme, le bonheur de tout un pays. Et là, Cheikh Yahi demeurera à jamais le symbole d’une époque, d’une génération d’instituteurs, de professeurs, d’inspecteurs et de directeurs – il a occupé toutes ces fonctions – qui ont brillé par leur passion de l’école, par leur dévouement aux besoins des élèves et par leurs espoirs quant au devenir de cette Algérie qui remplissait leur coeur.
Ainsi, pour mon dernier mot, je te dis: Cheikh Yahi, dors en paix, tu as fait ton devoir, tu as occupé convenablement ta mission d’éducateur généreux, attentif et zélé dans un monde qui n’arrêtera pas de louer tes mérites et de célébrer ton appartenance à cette race d’Hommes qui n’ont de cesse de se rassembler autour de grands idéaux.
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Le Gabon ne saurait devenir la 11e province du Maroc. Il ne sera pas non plus le Polisario en Afrique subsaharienne», peut-on lire sur le site du journal Matin d’Afrique.
Le roi du Maroc se trouve au Gabon pour y passer les fêtes de fin d’année. Le président de ce pays est quant à lui au Maroc où il poursuit sa convalescence. Une situation plutôt cocasse il faut le reconnaître. Elle intrigue. Les médias s’interrogent et vont même jusqu’à y voir une mise sous tutelle marocaine. La genèse de cette affaire remonte à l’hospitalisation du président gabonais à Riyadh, à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Ali Bongo qui devait poursuivre sa rééducation à Londres, en Angleterre s’est finalement retrouvé au Maroc. Et c’est sur insistance du souverain marocain qu’il a été transféré à sa clinique privée à Rabat. Une démarche qui serait revêtue d’arrière-pensées qui n’auraient pour autre dessein que de mettre la main sur les richesses du Gabon. «Depuis lors, c’est Mohammed VI qui est devenu le pater familias des Bongo et régent du Gabon. C’est lui qui détermine l’agenda de Ali Bongo et décide de qui il doit recevoir. De fait, sa démarche procède d’une volonté de contrôler le Gabon, ses richesses et ses terres arables», constate le média Matin d’Afrique dans un éditorial consacré à cette affaire. De là à y voir une similitude avec le Sahara occidental il n’y avait qu’un obstacle à sauter. L’éditorialiste du Matin d’Afrique l’a franchi allégrement. Ecoutons-le: «Mohammed VI et son Maroc veulent gérer le Gabon comme le Polisario, qui a pourtant proclamé, en 1976, une République arabe sahraouie démocratique (Rads) et qui réclame l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour régler le conflit né au moment du départ des colons espagnols», écrit Jonas Moulenda. Et de lancer un conseil au monarque chérifien. «Quelles que soient ses accointances avec Ali Bongo, le roi Mohammed VI doit respecter la souveraineté du Gabon et de son peuple. Celui-ci a clairement affiché sa volonté de rupture lors de l’élection présidentielle du 27 août 2016. Ce choix n’est pas négociable!» a-t-il ajouté. Pour le journaliste d’investigation gabonais il est clair que cette affaire met en exergue la préservation des intérêts et du trône marocain. «Mohammed VI veut continuer de faire main basse sur l’économie gabonaise. Son pays, à travers ses holdings, est présent dans tous les pans de l’économie: banque, télécommunications, transport, mines, etc. L’or exploité à Minkebé, à Ndjolé ou à Mimongo, par exemple, profitent à la famille royale», assène Jonas Moulenda. Il y aurait donc anguille sous roche. Une casserole de plus pour l’héritier de Hassan II dont le pays est secoué par des revendications qui n’ont pas encore trouvé de réponse au point d’avoir instauré l’état de siège à El Hoceima épicentre de la contestation dans la région du Rif. Cette ville rebelle a été quadrillée en juillet 2017. Des check-points avaient été installés sur tous les axes routiers qui y mènent empêchant toute personne désirant se déplacer d’une bourgade à une autre. Signe d’une révolte qui couve comme un volcan alors que le récent assassinat des deux jeunes touristes scandinaves a démontré que le Maroc est un véritable terreau pour les bandes sanguinaires de Daesh. C’est dans un tel contexte que cette affaire a éclaboussé le trône marocain. Les préoccupations de son peuple peuvent attendre…
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Près de huit ans après une guerre dévastatrice, la Syrie doit panser ses plaies béantes et réunir les conditions indispensables à sa reconstruction.
Avec l’entrée en lice des puissances occidentales dans le conflit syrien, en 2011, le président Bachar al-Assad était devenu à son corps défendant une cible privilégiée des états-majors et des officines, tant des diplomaties occidentales que des groupes extrémistes soutenus par certaines parties régionales. Voué aux gémonies, il se trouvait alors sous la menace d’une condamnation urbi et orbi pour de prétendus «crimes de guerre», alors que les villes syriennes bombardées sans relâche subissaient le sort de Dresde au temps de la seconde guerre mondiale.
Au plus fort de la tourmente, l’homme a démontré qu’il sait tenir le cap et n’a cure des rodomontades de chancelleries plus obsédées par l’appât de l’or noir que par les exigences, toutes relatives, des droits de l’homme. Ni les commentaires invraisemblables d’un dirigeant du Quai d’Orsay, il est vrai très proche d’Israël ni les tentatives d’intimidations d’autres dirigeants de la région moyen-orientale n’ont réussi à l’ébranler et encore moins à le faire renoncer alors que nombreux étaient ceux qui «exigeaient son départ», notamment dans les rounds de «pourparlers» organisés à Genève par l’émissaire onusien Staffan de Mistura avec les représentants des groupes extrémistes rebelles.
Près de huit ans après une guerre dévastatrice, la Syrie doit panser ses plaies béantes et réunir les conditions indispensables à sa reconstruction. Pour le président syrien, plus que jamais en phase de retour en grâce dans la région, au point d’exacerber la hantise et la colère de l’Etat hébreu qui aura tout fait pour son anéantissement, il n’y a plus d’obstacle à sa réintégration au sein de la Ligue arabe dont il avait été injustement expulsé. Baghdad tente la réconciliation avec le Qatar, Le Caire affiche sa disponibilité et des tractations ont lieu pour une présence syrienne au sommet économique de Beyrouth que la Ligue arabe organise les 19 et 20 janvier 2019, trois mois à peine avant son prochain sommet. Les premiers signes sont là, édifiants, avec le retour des Emirats arabes unis, dont l’ambassade a été rouverte jeudi dernier et d’autres pays du Golfe soucieux de voir Damas «réfréner les ambitions de l’Iran et de la Turquie» dans la région. Chacun lorgne vers les investissements que requiert la reconstruction du pays évaluée à plus de 400 milliards de dollars. La guerre s’était complexifiée avec l’implication de puissances étrangères et régionales, ainsi que d’une multitude de groupes terroristes dont celui d’al Qaïda (Al Nosra) et le bilan suffit à en indiquer la dramaturgie: plus de 360 000 morts,
5 millions de réfugiés et un effritement du socle national syrien. Qui plus est, en 2012, le président américain Barack Obama affirmait à qui voulait l’entendre que «les jours d’Assad sont comptés» tandis que ses alliés occidentaux et arabes se frottaient les mains en rivalisant de charme auprès des groupes extrémistes censés incarner l’opposition.
Dès l’entrée en lice de la Russie, en octobre 2015, les forces armées syriennes sont reparties à la conquête des territoires perdus, aussi bien au profit de Daesh, que des groupes comme Al Nosra, baptisée selon les étapes, Fateh al Cham et autres. Moments ultimes comme lors de la bataille de la Ghouta, non loin de Damas, à Alep, Homs, Deir Ezzor ou Idlib, le chemin a été long mais sans cesse victorieux, de sorte qu’il n’y a aucun doute pour que l’Armée arabe syrienne parvienne à libérer le dernier tiers du territoire encore sous domination extrémiste et/ou étrangère, surtout que la population kurde et les FDS-YPG engagés aux côtés des Etats-Unis contre Daesh viennent d’appeler le gouvernement syrien à leur secours pour parer à une intervention militaire turque imminente.
Ceux qui ont été surpris par la décision, le 19 décembre dernier, du président Donald Trump de retirer les 2000 soldats encore présents au nord-est de la Syrie, en particulier ses principaux alliés occidentaux, n’ont pas encore compris que la donne a changé du tout au tout et que la Maison-Blanche n’a fait qu’anticiper les évènements. En témoigne le déploiement, depuis quarante-huit heures, de l’armée syrienne à Manbij. C’est la preuve que le président Bachar al Assad est en passe de restaurer pleinement son pouvoir aussi bien sur le plan militaire que diplomatique, sans même avoir à reprendre par la force une région pétrolière de la plus haute importance pour la Syrie, dés lors qu’il y est appelé, avec supplique, par toute la population kurde.
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Face aux agissements «qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable», l’ANP dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain, n’a qu’une seule réponse: appliquer la loi dans toute sa rigueur.
vigoureuse. Percutante. La réponse donnée, hier, par le ministère de la Défense (MDN) à des individus «aigris et sans envergure» qui ne sont «mus (que) par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises», sonne comme un réquisitoire implacable à l’encontre du général à la retraite Ali Ghediri, l’auteur de trois articles de presse dont un appel au chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, lui demandant de prendre «ses responsabilités historiques» face à ce qu’il a qualifié de «grave situation» du pays.
La réaction du ministère de la Défense se veut une réplique aussi à tous ces militaires à la retraite qui font abstraction de toute considération à l’obligation de réserve à laquelle ils sont astreints. Nul n’est censé ignorer la loi. Surtout pas un militaire. De surcroît si ce dernier occupe ou a occupé des postes de responsabilités. Et à celui qui feint de connaître la législation, le glaive de la loi sera brandi.
C’est là le message véhément du MDN. Une mise en garde à ceux qui à l’approche de la présidentielle «s’arrogent le droit de parler en nom de l’institution militaire». Le général Gaïd Salah et ses hommes considèrent que «ces bavards» cherchent à «s’affubler d’une crédibilité» auprès de l’opinion publique, qu’ils n’ont pas. Mais pas seulement. Pour le MDN, ces «individus» n’ont agi que sur «instructions». Qui instruit donc ces militaires à la retraite à s’essayer à la politique «avec comme seul attribut l’esprit revanchard»? Le MDN semble connaître les commanditaires, mais préfèrent taire leur identité. Il choisit les paraboles pour les citer en affirmant à titre d’exemple que «ces individus (…) ont rejoint des cercles occultes (…) ont été, a priori, instruits de s’adresser au Haut Commandement de l’ANP» ou encore que leur discours «incohérent (…) leur est, vraisemblablement, dicté par leurs mentors». Le MDN s’il préfère recourir au qualificatif «mentors» pour parler de ceux qui sont tapis dans l’ombre, ne se privera, cependant pas d’évoquer des objectifs malintentionnés de ces individus en raison de leur «acharnement contre l’institution qui les a vus grandir».
Et autant le département du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah n’a aucun doute sur les intentions de ces individus dont «le discours alarmiste et malintentionné» n’a pour seul but qu’«assouvir des ambitions personnelles démesurées», autant il considère plus regrettable «que ces faits sont l’oeuvre de certains militaires à la retraite qui, après avoir servi longtemps dans les rangs de l’ANP, rejoignent des cercles occultes». Mais la déception ne signifie pas l’impunité pour l’Armée. Nullement.
Car ces «narcissiques malades», «sans aucun scrupule» qui ont perdu «le sens de la mesure» en se lançant «dans des affabulations débridées» sur la position de l’ANP vis-à-vis de l’élection présidentielle, ont commis une «grave dérive». Impardonnable aux yeux de l’institution commandée par le général de corps d’armée Gaïd Salah qui s’interroge d’ailleurs comment «ces gens-là (…) se permettent, sans respect de toute forme d’éthique et de déontologie, de s’ériger en donneurs de leçons».
Et à ces donneurs de leçons, l’Armée, dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain, respectueux de l’ordre constitutionnel, face aux agissements «qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable», n’a qu’une seule réponse: appliquer la loi dans toute sa rigueur.
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Le groupe national des hydrocarbures Sonatrach a procédé, dimanche à Alger, à la signature de deux (2) accords avec deux entreprises nationales, ayant pour objet la réalisation d’un projet de développement des champs gaziers de la périphérie de Gassi-Touil, qui compte un ensemble de 47 puits.
Ainsi, ces deux contrats d’engineering project construction (EPC) portant sur le développement de ces champs ont été signés distinctement avec la société Cosider Canalisation d’une part et l’Entreprise nationale de grands travaux pétroliers (ENGTP), filiale de Sonatrach.
La périphérie de Gassi-Touil, située à 150 km au Sud-Est de Hassi Messaoud, comporte six (6) champs gaziers avec un total de 47 puits et une production d’environ 12,3 millions de mètres cubes par jour (MMSm3/j).
Ainsi, le premier accord, liant le groupe pétrolier à la société Cosider canalisation, a été paraphé par le Directeur central engineering et projet management auprès de Sonatrach, M. Faiz Zane et le P-dg de Cosider canalisation, M. Fethi Zerouali.
L’accord porte sur la réalisation d’un réseau de collecte pour le raccordement et la mise en production de 25 puits vers le centre de traitement existant au niveau de Rhourde Nouss (Illizi). Son apport total en production de gaz sera de 7 MMSm3/jour, a précisé M. Zane lors de la cérémonie de signature.
D’un montant contractuel de prés de 21 milliards de DA, ce premier contrat devrait être livré en décembre 2020 et comprendra la fourniture par Cosider canalisation des études d’ingénierie de détail, la construction et le montage sur site et les essais et la mise en service.
L’ouvrage à réaliser selon les termes du contrats qui lie les deux sociétés comprendra notamment, outre le réseau de collecte, des installations de surface aux puits, 6 manifolds sur champs et 5 jonctions, un poste de sectionnement ainsi qu’un nouveau système Scada, a expliqué M. Zane.
Quant au second accord, signé par M. Zane d’une part et le P-dg de l’ENGPT, M. Messaoud Mokhnache d’autre part, il porte sur la réalisation d’un réseau de collecte pour le raccordement et la mise en production de 22 puits vers le centre de traitement de gaz existant au niveau de Gassi -Touil. Son apport total de production sera de 5,3 MMSm3/j.
D’un montant contractuel de plus de 32 milliards de DA, le deuxième contrat sera achevé également en décembre 2020,
Il est également prévu, à travers les termes de ce contrat en EPC, que l’ENGTP fournisse des études d’ingénierie de détail, la construction et le montage sur site et les essais et la mise en service, et ce, en plus de réaliser des installations de surface aux puits, 4 manifolds sur champs et extension de 2 manifolds déjà existants ainsi que l’extension du système Scada existant, a détaillé le même responsable.
Sonatrach mise sur les entreprises nationales pour augmenter le taux d’intégration
Par ailleurs, il est à noter que le choix porté par Sonatrach sur des entreprises nationales pour la réalisation de ces réseaux de collecte, découle de sa volonté d’atteindre un taux d’intégration de l’ordre de 55% tel que prévu par la Stratégie de la compagnie à l’horizon 2030 (SH2030).
Pour rappel, Sonatrach avait également signé en décembre 2017, des accords avec l’ENGTP, GCB, ENAC, Infratelle et Cosider canalisation pour la réalisation d’un réseau de collecte d’une longueur cumulée de 330 km, pour le raccordement de 50 puits producteurs sur les 154 existants du champ gazier de Tinhert (Illizi).
A l’issue de la cérémonie de signature, le P-dg de Sonatrach, M. Abdelmoumen Ould Kaddour a expliqué à la presse que ce projet visait également » l’optimisation des installations déjà existantes de la compagnie », notant qu’ainsi les investissements de la compagnie devraient être « moins lourds ».
« Nous utilisons les usines déjà existantes, nous ne réalisons que le réseau de collecte pour acheminer le gaz collecté vers Rhourde Nouss et vers Gassi-touil », a expliqué M. Ould Kaddour à la presse.
Revenant sur les réalisations de la compagnie le long de l’année 2018, le P-dg de Sonatrach a évoqué la stratégie SH2030 d’où découle l’option de faire de la compagnie » une entreprise gazière », et ce, outre le développement de la pétrochimie et la signature de certains contrats.
» Nous avons beaucoup transformé l’entreprise et nous sommes devenus beaucoup plus dynamiques. Les relations que nous avions avec les partenaires n’étaient pas les meilleures, maintenant les partenaires étrangers veulent travailler avec nous », a noté le P-dg du groupe en prévoyant des partenariats plus intenses en 2019.
Concernant l’exploration en Offshore, M. Ould Kaddour a rappelé la signature de contrats faite en octobre dernier avec ENI (Zone d’intérêt Est sur une superficie de 14.965 km2) et Total (Zone d’intérêt Ouest sur une superficie 9.336 km2), estimant que le premier forage se fera dans les six (6) prochains mois.
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L’option réveillon varie d’un âge à un autre, d’une famille à une autre et d’une région à une autre. Pour certains c’est une occasion de réunion familiale, pour d’autres c’est une journée de détente ordinaire, ou de repos dans une ambiance de fête, de quoi passer d’un revers de main – le temps d’une soirée – les souvenirs de toute une année avec ses joies et ses peines et accueillir le nouvel an avec bonne augure.
Les jeunes, quant à eux, préfèrent « tirer » le nouvel an en groupe. L’occasion de s’éclater en bonne ambiance et accueillir 2019 avec des vœux et de l’espoir. C’est dire que chacun le célèbre à sa manière ou selon ses moyens. Une chose, certes commune, c’est que la fête y est, ne serait-ce qu’autour d’un dîner (ou déjeuner) digne des petites cérémonies.
Côté officiel, on balance plutôt pour la fête de Yennayer. Fête ancestrale coïncidant avec le 12 janvier du calendrier universel. Alors que toutes les familles ont un seul plan de veillée : célébrer le jour de l’an amazigh en apothéose.
Le président de l’APC Alger-centre dévoile à Nour Mokadem, de la chaine 3, les préparatifs pour cette occasion. Plus de détails dans ce reportage.
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ADRAR – Diverses activités touristiques sont organisées dans la wilaya déléguée de Timimoune,(220 km Nord d’Adrar) pour la relance du tourisme dans le Gourara, coïncidant avec les fêtes de fin d’année.
Mettant à profit cet événement, la fédération algérienne des sports féminins (FASF) a lancé sa seconde édition initiée dans la région avec la participation de plus de 200 femmes représentant 21 wilayas du pays.
Les activités prévues pour cette manifestation, visant la promotion des sports féminins notamment de la femme au foyer et la prospection de nouvelles capacités sportives féminines, consistent en des compétitions d’athlétisme, aérobic et tennis de table, a indiqué la présidente de la FASF, Dounia Hadjab.
Cette manifestation sera mise à profit par les participantes pour découvrir les potentialités touristiques que recèle la région du Gourara, riches en oasis, cachet architectural traditionnelle, dunes de sables et l’hospitalité qu’incarne de la population de l’Oasis rouge, a souligné Mme Hadjab.
La chambre d’artisanat et des métiers (CAM) de la wilaya d’Adrar organise, en coordination avec la direction du tourisme et de l’artisanat, le salon national « Gourara » de l’artisanat regroupant des exposants venus de 12 wilayas du pays.
Cet événement qui a pour cadre un espace public en plein air de la ville de Timimoune constitue une vitrine des produits et articles d’artisanat étalés à la satisfaction des visiteurs et touristes en affluence dans la région venus célébrer les fêtes de fin d’année dans la région, a indiqué le directeur de la CAM, Moussaoui Abderrahmane.
Les visiteurs ont également à apprécier les articles d’artisanat, notamment des effets vestimentaires du tissage traditionnel, de la poterie et de la vannerie, et se procurer de divers modèles de souvenirs marquant leur séjour et passage dans le Gourara.
Le wali délégué de Timimoune, Mabrouk Aoune, a assuré que toutes les mesures organisationnelles ont été prises en coordination avec les services concernés pour assurer un séjour et vacances agréables des visiteurs dans la région.
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BORDJ BOU ARRERIDJ – Les éléments de la brigade criminelle du service de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Bordj Bou Arreridj ont procédé au démantèlement d’un réseau international, spécialisé dans le trafic de véhicules, a-t-on appris lundi auprès de ce corps de sécurité.
Cette opération s’est soldée par l’arrestation de 52 personnes dont sept (7) de nationalité étrangère, après une enquête déclenchée suite à une correspondance du président de l’assemblée populaire communale (P/APC) de la ville de Bordj Bou Arreridj soulignant « un dossier suspect » d’un véhicule immatriculé dans la wilaya de Relizane, selon la même source.
Les investigations lancées ont permis de déceler des falsifications des dossiers de véhicules de différentes marques, introduits sur le territoire national frauduleusement par le biais de la contrebande internationale de véhicules et mis en circulation après la falsification des différents documents administratifs nécessaires.
Sur le trente (30) individus de ce réseau, présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Bordj Bou Arreridj, six (6) ont été placés sous mandat de dépôt tandis qu’une citation directe a été signifiée pour les 24 autres impliqués dans cette affaire, ont affirmé les responsables de la sûreté de wilaya.
Dix (10) véhicules aux dossiers de base falsifiés ont été récupérés dans le cadre de cette affaire et six (6) autres identifiés sont actuellement recherchés, conclue la même source.
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ORAN – Près de 10.000 enfants ont assisté aux spectacles proposés par le Théâtre régional d’Oran (TRO), dans le cadre de la manifestation « Les vacances au théâtre », a-t-on appris lundi à la clôture de l’événement.
« Ces journées artistiques qui se tiennent à chaque période de vacances scolaires ont été marquées par une affluence record dans la nouvelle édition qui a affiché complet à la majorité des séances », a précisé à l’APS le directeur du TRO, Mourad Senouci. L’intérêt croissant observé depuis l’ouverture de la manifestation, le 21 décembre dernier, a incité les organisateurs à prolonger l’édition de deux journées supplémentaires.
« Cette initiative a permis d’accueillir un maximum d’enfants et parents qui étaient nombreux à faire le déplacement de différentes communes d’Oran et de wilayas voisines », a expliqué M. Senouci. L’assistance a eu droit à plusieurs spectacles, à l’instar du numéro de marionnettes « Pinocchio », adapté et mis en scène par Kada Bensmicha, et d’autres pièces jouées par des troupes locales et de Chlef.
Cet événement est, en outre, perçu comme un excellent test pour les préparatifs de l’édition de mars prochain qui aura, quant à elle, une dimension nationale, a indiqué M. Senouci. Plusieurs mesures sont d’ores et déjà prises en vue de la bonne organisation du prochain rendez-vous, dont « la possibilité pour le public de réserver ses places un mois à l’avance, lui épargnant ainsi les longues files d’attente à l’entrée », a-t-il fait savoir.
Et d’observer que le succès de cette édition constitue « un bel indicateur du fait que le TRO conforte sa position parmi les adresses les plus attractives du circuit touristique de la capitale de l’Ouest du pays ». La satisfaction du public, notamment l’enfance et la jeunesse, encourage également les responsables du TRO à investir davantage dans la production de nouvelles oeuvres dédiées à cette catégorie.
La prochaine création est à ce titre déjà programmée, le TRO ayant fixé son choix sur l’adaptation du texte « Qum qum, mared el-koutoub » du jeune auteur algérien Youcef Baaloudj, qui sera mis en scène par Ahmed Khoudi. Cette oeuvre a valu à son auteur le prix du meilleur texte pour enfants de l’année 2018, décerné par l’Instance arabe du théâtre (Sharjah/Emirats arabes unis), rappelle-t-on.
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ORAN – Le service œuvrant pour le rétablissement des liens familiaux relevant du Croissant rouge algérien (CRA) d’Oran a réussi la première expérience de rétablir le contact entre des migrants clandestins, des étrangers pour la plupart, et leurs proches, a-t-on appris de la coordination régionale de ce service.
Parmi 20 demandes de recherche lancées par ce service humanitaire en 2018, 19 personnes de nationalités africaines ont retrouvé leurs familles, après avoir été sauvées de noyade suite au naufrage de leur embarcation près des côtes oranaises en avril dernier.
La coordinatrice régionale, Dergam Houaria Inès, a expliqué que ce service a permis à ces rescapés de contacter leurs proches résidant en Afrique ou à l’étranger ainsi qu’à leurs amis de différents pays.
Divers moyens de communication (PC dotés de connexion Internet) et des téléphones ont été mis à leur disposition, à titre gracieux, pour donner de leurs nouvelles, a-t-elle précisé.
Ces rescapés sont restés en contact avec les leurs durant quatre mois jusqu’à leur rapatriement vers leurs pays. Il s’agit de la première expérience menée par le service de rétablissement des liens familiaux d’Oran.
« Cette expérience a été couronnée de succès et nous avons reçu les félicitations et les remerciements de ces familles saluant le travail effectué n de ces rescapés », a affirmé la même responsable.
Par ailleurs, ce même service a reçu d’Oran deux demandes de recherche de deux personnes ayant émigré clandestinement vers l’Europe. Ces deux migrants ont, entre-temps, rassuré leurs familles et donné de leurs nouvelles.
Le même service a également accueilli des personnes non résidantes à Oran à la recherche de leurs enfants qui ont émigré par la mer clandestinement.
Les familles concernées ont été orientées vers les comités du CRA de leurs wilayas respectives qui disposent de service de rétablissement des liens familiaux similaires.
La coordinatrice régionale a assuré que ce service « œuvre à rétablir les contacts rompus entre les membres de la famille suite à un conflit d’ordre social, à une catastrophe naturelle ou à l’émigration clandestine ».
Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, le service concerné oeuvre à organiser des « Portes ouvertes » pour sensibiliser les jeunes sur les risques de ce fléau.
Diverses activités se tiennent au boulevard de l’ALN (Front de mer) au centre-ville d’Oran, dans les maisons de jeunes ou dans les différents établissements universitaires.
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NAAMA – Les services de la sûreté de wilaya de Nâama ont saisi 264 kilos de kif traité durant l’année 2018 et arrêté une soixantaine d’individus, a-t-on indiqué lundi auprès de cette instance sécuritaire.
Au moins 67 individus ont été arrêtés pour trafic et détention de cette quantité de drogue, selon un bilan de la cellule de communication et relations publiques de la sûreté de wilaya.
Les mêmes services ont également saisi une quantité de 4.467 comprimés de psychotropes et 6.600 bouteilles de spiritueux, selon la même source.
Par ailleurs, dans le cadre de leur mission, les policiers ont réussi, durant cette même période, à traiter 942 affaires impliquant 1.240 individus dont 202 ont été déférés devant le juge.
Les affaires concernent, entre autres, le trafic de drogue, les vols et larcins, les coups et blessures volontaires, la violence verbale contre des adultes, le port d’armes blanches prohibées, les atteintes à l’ordre public et les agressions, entre autres.
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ALGER – Le CS Constantine a validé ce lundi en déplacement son billet pour les 1/8es de finale de la Coupe d’Algérie de football en disposant de l’IB Lakhdaria (1-0).
Le CSC a dû attendre la 78e minute de jeu pour venir à bout de l’accrocheuse formation de l’IBL, en marquant l’unique but de la partie grâce à reprise de la tête de son attaquant Mohamed Amine Abid.
L’IB Lakhdaria (division nationale amateur) a échoué à poursuivre son aventure en Dame Coupe quatre jours après sa retentissante qualification aux dépens de la JS Saoura aux TAB.
Le match USM Khenchela – NA Husseïn-Dey est en cours actuellement dans sa période de prolongation (1-1).
Le dernier match au programme ce lundi mettra aux prises l’USM Alger à domicile face au détenteur du trophée l’USM Bel-Abbès .
Six clubs de l’élite ont été éliminés jusque-là de l’épreuve populaire : l’AS Aïn M’lila, la JS Saoura, la JS Kabylie, l’Olympique de Médéa, le DRB Tadjenanet, et le MO Béjaia.
Les 16es de finale qui ont débuté vendredi se poursuivront mardi avec le déroulement du match CR Village-Moussa – MC Alger (15h00), alors que la rencontre Amel Boussaâda – ES Sétif est reportée à une date ultérieure.
Lundi 31 décembre:
IB Lakhdaria – CS Constantine 0-1
USM Khenchela – NA Husseïn-Dey (en cours)
Déjà joués :
CR Bouguirat – CRB Kaïs 1-1 Bouguirat qualifié aux t.a.b: 4-2
SA Mohammadia – ARB Ghriss 1-0
USM Annaba – MB Bazer Sakhra 3-0
RA Aïn Defla – MC Oran 1-2
AS Aïn M’lila – JSM Béjaïa 1-2 (a.p)
CABB Arreridj – WA Tlemcen 0-0 CABBA qualifié aux t.a.b: 6-5
US Remchi – NC Magra 0-3
USM El Harrach – MO Béjaïa 1-0 (a.p)
CA Batna – CR Belouizdad 0-1
USB Douala – Paradou AC 0-2
Reste à jouer:
Lundi :
A Alger (Omar-Hamadi) : USM Alger – USM Bel-Abbès (18h00)
Mardi:
A Jijel (Rouibeh-Hocine): CR Village-Moussa – MC Alger (15h00)
A Ouargla : MB Rouissat – CRB Aïn Oussara (14h00)
Reporté à une date ultérieure :
A Boussaâda : Amel Boussaâda – ES Sétif.
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ALGER – Le NA Husseïn-Dey a poinçonné ce lundi son billet pour les 1/8es finale de la Coupe d’Algérie de football en déplacement face à l’USM Khenchela (1-1, aux t.a.b : 7-6).
Le NAHD a ouvert le score peu avant la pause par l’entremise du défenseur Walid Allati (40e, s.p), avant que les visiteurs ne remettent les pendules à l’heure dans le temps additionnel (90e+4) par Walid Benmessaoud.
Durant la période de la prolongation, aucune des deux équipes n’est parvenue à prendre le dessus. Il a fallu recourir à la séance fatidique des tirs au but pour les départager, qui a finalement souri aux Algérois dans la deuxième série (7-6).
Un peu plus tôt dans la journée, le CS Constantine est allé arracher sa qualification chez l’IB Lakhdaria (division nationale amateur). L’unique réalisation de la partie a été l’œuvre de l’attaquant Mohamed Amine Abid sur une reprise de la tête (78e).
Le dernier match au programme ce lundi l’USM Alger au stade Omar-Hamadi face au détenteur du trophée l’USM Bel-Abbès (17h00). Six clubs de l’élite ont été éliminés jusque-là de l’épreuve populaire : l’AS Aïn M’lila, la JS Saoura, la JS Kabylie, l’Olympique de Médéa, le DRB Tadjenanet, et le MO Béjaia.
Les 16es de finale qui ont débuté vendredi se poursuivront mardi avec le déroulement de deux matchs : MB Rouissat – CRB Aïn Oussara (14h00) et CR Village-Moussa – MC Alger (15h00), alors que la dernière rencontre Amel Boussaâda – ES Sétif est reportée à une date ultérieure.
Lundi 31 décembre :
IB Lakhdaria – CS Constantine 0-1
USM Khenchela – NA Husseïn-Dey 1-1 le NAHD qualifié aux t.a.b : 7-6
Déjà joués :
CR Bouguirat – CRB Kaïs 1-1 Bouguirat qualifié aux t.a.b: 4-2
SA Mohammadia – ARB Ghriss 1-0
USM Annaba – MB Bazer Sakhra 3-0
RA Aïn Defla – MC Oran 1-2
AS Aïn M’lila – JSM Béjaïa 1-2 (a.p)
CABB Arreridj – WA Tlemcen 0-0
CABBA qualifié aux t.a.b: 6-5
US Remchi – NC Magra 0-3
USM El-Harrach – MO Béjaïa 1-0 (a.p)
CA Batna – CR Belouizdad 0-1
USB Douala – Paradou AC 0-2
Reste à jouer / Lundi :
À Alger (Omar-Hamadi) : USM Alger – USM Bel-Abbès (17h00)
Mardi 1er janvier :
À Jijel (Rouibeh-Hocine) : CR Village-Moussa – MC Alger (15h00)
À Ouargla : MB Rouissat – CRB Aïn Oussara (14h00)
Reporté à une date ultérieure :
À Boussaâda : Amel Boussaâda – ES Sétif.
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ORAN – La peine capitale pour l’assassin de la petite Selsabile (K.A) et son complice (C.M), prononcée il y a trois mois par le tribunal criminel de première instance d’Oran, a été confirmée, lundi, par le tribunal d’appel, lors d’un procès où l’accusé principal a modifié ses déclarations.
Le procès en appel, ouvert lundi, a vu l’accusé principal, K.A, donner une autre version des faits qui se sont déroulés le 18 août 2018 à Haï Yasmine.
Contrairement à sa première déposition lors du premier procès le 29 septembre dernier, K.A a nié avoir attenté à la pudeur l’enfant, indiquant qu’il avait tué Selsabile « accidentellement », en voulant la faire taire lorsqu’elle avait tenté d’ameuter les voisins.
En outre, l’accusé a également affirmé avoir déplacé, seul, le corps de la petite fille, sans l’aide de son complice C.M. Ce dernier a réfuté en bloc les accusations portées contre lui, affirmant être la victime d’une machination ourdie par tous, même par les témoins.
Après délibérations, le tribunal d’appel a prononcé la peine capitale contre les deux accusés, condamnés par ailleurs à verser solidairement 3 millions DA à chacun des deux parents de la victime pour le préjudice subi.
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ALGER – L’ambassadeur de Palestine à Alger, Louaï Aissa a salué, lundi, le soutien »inconditionnel » de l’Algérie à la question palestinienne.
Lors de l’audience que lui a accordée le ministre des Relations avec le parlement, Mahdjoub Bedda, l’ambassadeur de Palestine a « présenté ses remerciements à l’Algérie, peuple et gouvernement, et passé en revue la situation en Palestine« , saluant « le soutien inconditionnel de l’Algérie à la question palestinienne », a indiqué un communiqué du ministère des Relations avec le parlement.
A cette occasion, M. Aissa s’est félicité « des relations de fraternité qui lient les deux peuples frères et leurs dirigeants ».
De son côté, M. Bedda a réitéré « les sentiments d’attachement, de dévouement et de fidélité à tous les Palestiniens », considérant que la question palestinienne est « une question algérienne ».
Dans ce cadre, le ministre a mis l’accent sur « l’impératif de l’union et de la cohésion entre tous les peuples arabes et musulmans pour le triomphe de cette question cruciale à laquelle le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika accorde toute l’attention », rappelant « l’aspect historique et l’expérience de la révolution algérienne ».
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Le ministre de l’Energie et des Mines a affirmé, hier, que l’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre du jour. Du moins pour le moment. Le premier responsable du secteur a, toutefois, remis les pendules à l’heure en s’adressant au P-dg du groupe Sonelgaz, pour souligner que la définition des prix de l’électricité ne relève pas des prérogatives de Sonelgaz. «C’est l’Etat qui décide, il ne faut pas renverser les rôles», a lancé Mustapha Guitouni à l’égard du P-dg de Sonelgaz.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Mohamed Arkab, P-dg du groupe Sonelgaz, a récemment déclaré que la tarification actuelle de l’électricité et du gaz ne permet pas au groupe de réaliser ses investissements. Selon lui, la révision de la tarification de l’électricité et du gaz est inévitable. Une solution, disait-il, qui permettrait au groupe de trouver des sources de financement. La sortie médiatique de M. Arkab ne semble pas être du goût du ministre de l’Energie et des Mines. Mustapha Guitouni le lui avait fait savoir hier à l’occasion de la cérémonie du lancement du guide des distributeurs par le groupe Sonelgaz. Appelé à lire son allocution à cette occasion, le ministre de l’Energie et des Mines a saisi la tribune pour rappeler que le P-dg de sonelgaz s’est «plaint» récemment des prix de revient de la société.
Or, explique M. Guitouni, «ce n’est pas à Sonelgaz de définir la politique des prix de l’électricité». «Vous pouvez faire une proposition de prix et transmettre vos doléances à l’Etat et dire que vous vendez à perte et qu’il vous faut de l’argent pour réaliser vos investissements, et c’est l’Etat qui décide, il ne faut pas renverser les rôles, c’est l’Etat qui met la main à la poche et qui donne», a lancé le premier responsable de l’énergie et des mines. D’ailleurs, il a invité la presse à puiser ses informations auprès de la Commission de régulation et de l’électricité et du gaz, (Creg). «C’est elle qui a l’officiel», dit-il. Guitouni estime qu’il n’est pas normal que tous les Algériens puissent bénéficier de la tranche sociale de 125 kW, qui doit plutôt aller uniquement vers les nécessiteux.
Une nouvelle politique de subvention est à l’étude, pour désigner, entre autres, quels sont les ménages qui doivent réellement bénéficier de la tranche de 125 kW, a-t-il indiqué. C’est pourquoi, rassure-t-il, pour l’instant, rien n’a été décidé et il n’est pas question de réviser les prix de l’électricité. «Mais ça peut venir», prévient-il. Selon Guitouni, «il faudrait étudier le problème doucement et ne pas se précipiter».
S. A
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La wilaya d’El-Bayadh a battu le record dans les accidents de la route durant cette année. Beaucoup d’usagers de la route se plaignent de l’état piteux des routes dans la wilaya d’El-Bayadh, qui sont parfois les principales causes des accidents.
Ce week-end donc, un autre accident mortel a été enregistré par la Protection civile. II s’agit du conducteur d’un véhicule léger, un trentenaire, qui a trouvé la mort dans le renversement de son véhicule qui, après un long dérapage, finit par faire plusieurs tonneaux.
Ce énième drame s’est produit à une trentaine de kilomètres au sud de Brézina, sur la RN111 reliant cette dernière à celle de Metlili-Chaâmba (Ghardaïa). La dépouille mortelle a été évacuée par la Protection civile vers la morgue de l’hôpital de Brézina. Une enquête a été aussitôt ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de l’accident.
B. Henine
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L’affaire a débuté lorsqu’un jeune homme de 25 ans est allé déposer une plainte à la brigade de gendarmerie pour agression de la part d’un individu demeurant dans un quartier de l’est de la ville de Khemis Miliana.
Dans l’intention d’interpeller le prétendu agresseur, une patrouille est lancée en compagnie du plaignant. Le soi-disant agresseur a vite été localisé et interpellé.
Ce dernier interrogé a révélé que le faux plaignant voulait, en fait, acquérir une certaine quantité de psychotropes pour les revendre. Questionné au sujet de la drogue qu’il voulait vendre, l’individu a révélé qu’il s’approvisionnait chez une autre personne. Le revendeur en question est alors identifié et interpellé à son tour. Une perquisition au domicile du revendeur a permis de mettre au jour une quantité de 600 comprimés psychotropes de différentes variétés, qui ont été saisis ainsi qu’un paquet contenant 400 g de kif en plaques.
La poursuite des investigations, selon des sources dignes de foi, a permis de saisir le véhicule qui était utilisé pour se livrer à ce trafic, et d’identifier le grossiste qui approvisionnait les dealers de la région et qui demeure en fuite. Les trois incriminés ont été déférés au parquet de Khemis Miliana et placés en détention provisoire.
Karim O.
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Les différents services dépendant de la Sûreté de wilaya de Blida ont traité, durant l’année en cours, 5 363 affaires et arrêté 6 717 personnes dont 1 155 ont été placées sous mandat de dépôt.
Ce sont les affaires inhérentes aux atteintes des personnes qui ont connu le plus grand nombre de cas traités avec 2 641 personnes arrêtées dont 193 ont été écrouées et 2 297 ont bénéficié du contrôle judiciaire.
Les affaires d’homicide volontaire sont au nombre de quatre impliquant 11 personnes dont 8 ont été placées sous mandat de dépôt et 3 sous contrôle judiciaire.
Par ailleurs, 12 affaires de tentatives de meurtre ont été solutionnées et 17 personnes ont été appréhendées dont 15 écrouées.
Les coups et blessures volontaires inquiètent à Blida puisque les policiers ont traité 1671 affaires avec 2 033 personnes arrêtées dont 147 ont été emprisonnées. Un phénomène récurrent qui continue à inquiéter les citoyens.
Pour les atteintes aux biens des personnes, il a été également constaté un nombre important d’affaires et l’arrestation de 1 453 personnes dont 326 ont été placées sous mandat de dépôt. Durant l’année 2018, les policiers ont traité également les affaires liées au vol qualifié avec 242 affaires et l’arrestation de 406 personnes.
Par ailleurs, 15 affaires de kidnapping ont été solutionnées et ont vu l’implication de 24 personnes dont 17 ont été écrouées et 6 placées sous contrôle judiciaire.
Enfin, la création de lieu de débauche n’est pas en reste dans les affaires traitées par la police avec 11 cas impliquant 28 personnes.
Tout comme l’atteinte à la pudeur avec 29 personnes écrouées et 17 mises sous contrôle judiciaire.
M. B.
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L’année s’achève sur un bilan positif pour le champ littéraire, aidé par un dynamisme remarqué de l’édition algérienne qui s’est distinguée en 2018 par une production prolifique d’œuvres d’auteurs confirmés et l’émergence de jeunes plumes. Faisant presque fonction de rentrée littéraire, le Sila (Salon international du livre d’Alger) aura été, comme chaque année, l’occasion de découvrir les nouvelles publications des éditeurs locaux qui proposaient les dernières œuvres d’écrivains connus et de journalistes lancés dans l’écriture romanesque depuis quelques années. Les romanciers Mohamed Magani et Mustapha Bouchareb auront été les premiers à donner le top-départ des publications en cette année avec la sortie, respectivement, de L’année miraculeuse et La fatwa, tous deux chez Chihab, suivis de Khalil, dernier ouvrage de l’écrivain à succès Yasmina Khadra.
A partir du mois de septembre, plusieurs autres œuvres paraîtront : Le naufrage de la lune de Amira-Géhanne Khalfallah, Nulle autre voix de Maïssa Bey, Les yeux de Mansour de Ryad Girod, Le peintre dévorant la femme de Kamel Daoud, Sentiments irradiés de Djamel Mati, Aïzer, un enfant de la guerre de Mohamed Sari, ou encore Les couffins de l’équinoxe d’Ameziane Ferhani, parmi d’autres. Des journalistes et chroniqueurs de presse, également écrivains depuis quelques années, ont signé leur retour en 2018 avec des romans et des recueils de nouvelles très remarqués à l’image de Mustapha Benfodhil avec son roman Body Writing, Amari Chawki qui a publié Balak, ou encore Lezhari Labter qui revient avec Laghouat, ville assassinée et un ouvrage collectif, Hiziya, mon amour, coordonné par ses soins et rassemblant les textes de plusieurs écrivains et poètes autour du souvenir de Hiziya, un personnage immortalisé par la poésie de Benguitoun. D’autres grands noms de la littérature algérienne d’expression arabe sont aussi revenus au-devant de la scène en 2018 comme Amin Zaoui avec El-Khillan, Abdelwahab Aïssaoui qui a signé El diwan el isbarti, ou encore Saïd Khatibi avec son roman Hatab Sarajevo : une cuvée 2018 des plus riches, à laquelle s’ajouteront de nouveaux venus sur la scène littéraire d’expression arabe comme Smaïl Mehnana, Ali Meghazi, ou encore Lounis Benali.
Comme les précédentes années, l’événement littéraire le plus marquant en 2018 reste le Salon international du livre d’Alger (Sila) qui a drainé, en novembre, un public très nombreux pour sa 23e édition qui a accueilli un millier d’éditeurs dont 271 maisons algériennes. Des salons nationaux du livre ont été organisés à Tizi-Ouzou, Tlemcen, Oran, Ouargla, Skikda ou encore Batna, entre autres villes qui ont également vu la naissance, pour certaines d’entre elles, de clubs de lecture et cafés littéraires créés à l’initiative de particuliers ou d’institutions culturelles. La tenue des premières «Rencontres annuelles Méditerranée-Afrique des jeunes écrivains» avec la participation d’une quarantaine d’écrivaines et le lancement d’un nouveau prix littéraire, «Prix Yamina Mechakra», du nom de l’écrivaine et psychiatre Yamina Mechakra (1949-2013), qui devait être décerné à la fin de l’année par un jury exclusivement féminin, ont également marqué l’année 2018 qui s’achève avec l’attribution de plusieurs prix littéraires.
Dans sa sixième édition, le prix littéraire Mohamed Dib a été attribué cette année aux auteurs Mohamed Saâdoune pour son roman la défaite, à Smaïl Yabrir pour Maoula el haïra, et à Sami Messaoudene pour Enza.
L’écrivaine algérienne Aïcha Kassoul a remporté cette année le prix «Escale littéraire» pour son roman La Colombe de Kant, alors que le roman 1994 de Adlene Meddi avait reçu le prix «Transfuge» du meilleur polar francophone de l’année 2018, une année qui aussi vu la distinction du roman Zabor ou les psaumes de Kamel Daoud qui a reçu le Prix Méditerranée du Centre méditerranéen de littérature.
Le Grand prix Assia Djebar dans sa 4e édition a été, quant à lui, attribué aux écrivains Nahed Boukhalfa pour sa fiction en arabe Sirène, destination d’un homme optimiste, Ryad Girod pour Les yeux de Mansour (français) et M’henni Khalifi pour son roman en tamazight Imehbal (Les fous).
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