La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a réitéré samedi à Alger son engagement à consacrer le dialogue et la concertation avec l’ensemble des acteurs et partenaire sociaux pour la résolution des problèmes posés et la préservation de la stabilité du secteur.
La consécration de la culture du dialogue avec tous acteurs « est à même de créer un climat de confiance et de sérénité, surtout avec les voix qui s’élèvent, une nouvelle fois, pour hypothéquer la stabilité du secteur et de la scolarité des élèves », a indiqué Mme Benghabrit lors d’une réunion avec les directeurs de l’Education nationale des wilayas et les représentants des partenaires sociaux.
Rappelant « les efforts et les investissements mobilisés par l’Etat pour garantir la stabilité », la ministre a affirmé que ces efforts « n’ont jamais cessé d’inclure le secteur en dépit de la conjoncture difficile et de la situation financière particulière » du pays.
Aussi, a-t-elle appelé « à faire montre de vigilance et de sens de responsabilité et à déployer davantage d’efforts au service du pays et des élèves pour la concrétisation des principes sous-tendant la stratégie du secteur à savoir, l’équité, la qualité et la transparence, et ce, afin de préserver la stabilité du pays ».
A une question sur les menaces de certains syndicats de déclencher un mouvement de contestation durant le deuxième trimestre de l’année scolaire, la première responsable du secteur a répondu que la relation du ministère avec les syndicats était « sereine » et « continuait à l’être », estimant que la menace d’engager des actions de protestation était « un manquement » à cette relation.
Rappelantles procédures réglementaires dans le cas d’une telle situation, la ministre a fait savoir qu’une réunion était prévue jeudi dernier avec l’Union national des travailleurs de l’éducation et de la formation (UNPEF) mais que cette dernière a proposé son report, affirmant sa disposition au dialogue, d’autant, a-t-elle ajouté, que « les préoccupations des enseignants et des employés sont au cœur des priorités du secteur ».
Par ailleurs, la ministre a fait état de la régularisation, en collaboration avec la Direction générale de le Fonction publique, de 119.468 dossiers relatifs aux personnels du secteur, relevant, dans ce sens, « des dysfonctionnements » en matière de traitement de dossiers au niveau de 22 directions wilayales de l’Education ou d’autres services concernés.
Concernant « les cas en instance », la ministre de l’Education a précisé que les dossiers seront étudiés « au cas par cas et tranchés en temps opportun ». Sur un autre registre, la ministre a plaidé pour « l’adoption des moyens de gestion modernes à travers la numérisation qui garantit la transparence et la célérité et permet la traçabilité des opérations réalisées au niveau local ».
Mme Benghabrit a estimé que les rencontres périodiques tenues par le ministère avec les personnels du secteur et les sessions de formation organisées à leur profit dans différents domaines sont à même de permettre « une amélioration des choses ».
A ce propos, elle a rappelé que le secteur « s’attelait à l’élaboration de références de compétences professionnelles pour les différentes catégories de personnels », soulignant « la finalisation d’une ébauche de projet relatif à la référence des compétences professionnelles pour le grade d’inspecteur de l’Education nationale ».
Abordant les résultats scolaires durant le premier trimestre, la ministre a fait état d’une « hausse de 86% pour le cycle primaire, de 66% pour le cycle moyen et de 63% pour le cycle secondaire à l’issu de la publication des résultats par la majorité des établissements sur la plateforme numérique ».
Concernant le dossier de recrutement, Mme Benghabrit a évoqué l’autorisation donnée par la Direction générale de le Fonction publique pour poursuivre l’exploitation, durant l’année 2019, de la liste provisoire du concours de recrutement des enseignants des deux cycles, à savoir moyen et secondaire de 2017, affirmant que « la rencontre d’aujourd’hui doit définir la carte scolaire et les besoins du secteur ».
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La sécurisation des régions frontalières est tributaire de la réalisation d’une série d’infrastructures de base, a affirmé samedi dans la daïra frontalière de Tin-Zaouatine (500 km Sud de Tamanrasset) le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui.
« La sécurisation des zones frontalières est tributaire de la réalisation d’une série d’infrastructures de base nécessaires dans le cadre de la stratégie de l’Étatvisant le développement des régions frontalières et la prise en charge des attentes de la population« , a affirmé M. Bedoui lors du lancement de la seconde tranche de 207 km du projet de la route nationale reliant Tin-Zaouatine et Silet, dans le cadre d’une visite de travail de trois jours dans la wilaya de Tamanrasset.
Accompagné d’une délégation ministérielle composée des ministres des Travaux Publics et des Transports et du Commerce, MM. Abdelghani Zaâlane et Said Djellab, et le Secrétaire général du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Saïd Harbane, le ministre de l’intérieur a, sur site, mis l’accent sur le développement des compétences des cadres exerçant dans le secteur des travaux publics et des transports, à la faveur de mutations à travers différentes régions du pays pour acquérir davantage d’expériences dans le domaine.
M. Bedoui a, en outre, insisté sur le respect des normes d’utilisation du ciment dans les projets d’infrastructures dans les régions sahariennes pour répondre aux standards techniques requis à même d’assurer la durabilité des structures.
Les travaux de réalisation de la seconde tranche du projet de la RN reliant Tin-Zaouatine et Silet ont été confiés à cinq entreprises publiques de réalisation, sachant que la première tranche, longue de 367 km, est en cours de réalisation, a-t-on expliqué à la délégation ministérielle.
Dansla même collectivité, M. Bedoui a procédé à l’inauguration d’un groupe scolaire de catégorie « B », composé de six salles de cours, d’un bloc administratif et d’un logement de fonction, et la pose de la première pierre d’un projet de réalisation d’une cantine scolaire, ainsi que l’inauguration d’un poste avancé de la Protection civile.
La délégation ministérielle s’est également enquise à Tin-Zaouatine, du chantier, à un stade d’avancement de 75%, d’un lycée de catégorie « A » d’une capacité de 600 places pédagogiques, doté d’un internat de 200 lits, avant de procéder à l’inauguration d’un centre de formation et d’enseignement professionnels de 250 places, doté d’un internat de 60 lits, et d’inspecter une piscine de proximité couverte, livrée en juillet 2018.
Le ministre de l’Intérieur a saisi l’opportunité pour annoncer l’inscription d’un projet d’établissement d’enseignement moyen dans cette région. La délégation a également présidé une cérémonie de remise de deux ambulances tout terrain au profit de l’établissement public de santé de proximité de Tin-Zaouatine, avant de donner le coup d’envoi d’une action de solidarité financée sur budget de l’État et ciblant 981 familles nomades.
L’opérationconsiste en des denrées alimentaires de première nécessité, des médicaments, des articles de literie et des tentes, acheminées à bord de sept (7) camions.
La délégation ministérielle a tenu, au terme de sa visite dans la commune de Tin-Zaouatine, une rencontre avec les représentants de la société civile, au cours de laquelle ont été exposées une séries de préoccupations de la population locale, parmi lesquelles le renforcement du réseau d’eau potable, l’accélération de la réalisation de l’hôpital 60 lits, la réalisation d’un collège d’enseignement moyen au village de Tawenghart, et l’accroissement du quota de logements sociaux de la collectivités de Tin-Zaouatine.
Elle devra se rendre cet-après midi dans la circonscription administrative d’In-Guezzam, où elle inspectera et inaugurera des projets et installations socio-économiques.
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Le prestataire de services VFS Global, chargé de la collecte des dossiers de demandes de visas pour la France dans la circonscription consulaire d’Alger, a annoncé vendredi de nouvelles mesures concernant le renouvellement des visas court séjour.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, VFS Global indique «Nous informons notre aimable clientèle que vous pouvez prendre un rendez-vous Court Séjour – Renouvellement de visa, si vous avez un Visa Schengen (émis) valide ou expiré depuis moins de deux ans. La période des deux ans est calculée à partir de la date d’expiration du visa jusqu’à la date de prise du rendez-vous»
Pour expliquer cette mesure, le prestataire donne un exemple :
Date d’expiration du visa « 5 décembre 2016 »
Prise de rendez-vous le 6 décembre 2018 : n’est pas considéré comme un renouvellement de visa
Prise de rendez-vous le 4 décembre 2018 : est considéré comme un renouvellement de visa
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La saison d’hiver devra connaître un cumul de précipitations « proche de la normale à au-dessus de la normale » sur le nord du pays, depuis les régions du littoral jusqu’aux hauts plateaux de l’Ouest, selon les prévisions saisonnières du Centre climatologique national (CCN).
Selon les données fournies à l’APS par le directeur du CCN, Salah Sahabi Abed, pour « les précipitations, le cumul saisonnier devra être normale à au-dessus de la normale sur l’ensemble des régions du littoral algérien jusqu’aux hauts plateaux à l’ouest avec 85% de chance ».
Pour les températures, « la moyenne saisonnière sera à 80% de probabilité normale à au-dessus de la normale c’est à dire normale à plus chaude que la normale climatologique habituellement observée », a-t-il indiqué.
Il a noté, à ce propos que, globalement, « les prévisions saisonnières donnent des tendances moyennes pour la vigueur de la saison et dans certains cas, les fluctuations sub-saisonnières peuvent dominer ».
Dans le même cadre, M. Sahabi a indiqué avoir représenté, fin novembre dernier en Egypte, l’Office national de la météorologie (ONM) à un forum régional sous l’égide de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’objectif étant d' »arrêter avec les experts de différents centres climatiques spécialisés une prévision consensuelle des températures et des précipitations pour la saison globale hivernale décembre-janvier-février ».
Il s’agit, également, d' »évaluer les prévisions établies des saisons précédentes », a-t-il ajouté.
Cette rencontre a réuni des experts du climat relevant de l’OMM, et aussi de la France, la Russie, l’Allemagne, la Serbie, l’Italie et l’Espagne, ainsi que des services hydrométéorologiques nationaux et instituts de recherche de la région méditerranéenne.
Cette prédiction est « basée sur la production des modèles climatiques dynamiques et statistiques ainsi que les caractéristiques climatiques des téléconnexions atmosphériques (anomalies climatiques reliées entre elles sur de grandes distances, typiquement des milliers de kilomètres, ndlr), connues à grande échelle », a précisé M. Sahabi.
Selon le responsable du CCN, au terme de leurs travaux, les experts ont conclu que pour cette année, les prévisions penchent sur des « conditions d’instabilité et donc de pluviosité importante sur le sud de l’Europe et les régions côtières de l’Afrique du nord, à l’instar du nord de l’Algérie ».
Il a expliqué, à cet égard, que « l’analyse des différentes sources de prévisibilité (activité solaire, la couverture neigeuse, l’étendue de glace de mer, El Nino) sur la base des relevés en mois de novembre 2018 montre une tendance probable à un déplacement vers le sud des systèmes de basses pressions pour l’hiver 2018/2019 qui seront associés à des perturbations génératrices de pluies et de conditions humides ».
Il relevé, à ce propos, que « cela pourrait conduire par conséquent à une augmentation des précipitations sur le bassin méditerranéen ».
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Le général de Corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire, effectuera, du 6 au 9 janvier 2019, une visite de travail et d’inspection à la 2ème Région militaire à Oran, indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
Lors de cette visite, le général de Corps d’armée « supervisera l’exécution d’un exercice tactique avec munitions réelles. Il tiendra également des réunions d’orientation avec les cadres et les personnels des unités de la 2ème Région militaire », précise le communiqué.
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Six personnes ont trouvé la mort et 56 autres ont été blessées dans des accidents de la route survenus ces dernières 48 heures à travers le territoire national, selon un bilan de la Protection civile rendu public samedi.
L’accident qui a provoqué le plus de victimes s’est produit dans la wilaya de Saida, où une personne est décédée et 4 autres ont été blessées suite au renversement d’un véhicule léger sur la RN 92, dans la commune de Youb, précise la même source.
Par ailleurs, 3 personnes sont décédées à Constantine suite à l’inhalation de gaz monoxyde de carbone: 2 à la nouvelle ville Ali Mendjeli, dans la commune d’El Khroub, un homme âgé de 30 ans et une femme enceinte de 29 ans, et un autre homme âgé de 33 ans à la cité Karabssi, dans la commune d’Ouled Rahmoun.
Vingt-quatre autres personnes incommodées par le monoxyde de carbone émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains ont été secourues et ont reçu sur place les soins de première urgence, prodigués par les unités de la Protection civile: 3 dans la wilaya de Naâma, 4 à Tissemsilt, 4 à Blida, 3 à Setif, 4 à Constantine et 6 à Bouira.
Les victimes ont été ensuite évacuées dans un état « satisfaisant » vers les établissements de santé, indiquent les services de la Protection civile.
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Selon le magazine Forbes, l’Algérie se classe à la 114e place au monde et à la 17e place en Afrique parmi les meilleurs pays africains pour faire des affaires en 2019.
Très loin de l’île Maurice qui occupe le podium, de l’Afrique du Sud (59e place à l’échelle mondiale) et qui occupe la 2e marche du podium à l’échelle continentale, devant le Maroc (62e mondial), les Seychelles, la Tunisie, le Botswana, le Rwanda, le Kenya et le Ghana, l’Égypte (95e à l’échelle mondiale) ferme le Top 10 africain. Ainsi, l’Algérie est reléguée au bas du tableau à l’échelle mondiale dans ce classement qui évalue 161 pays en se basant sur 15 critères, dont le droit de propriété, l’innovation, les taxes, la corruption, la liberté, la bureaucratie, la protection des investisseurs, la disponibilité de la main-d’œuvre, les infrastructures, la taille du marché et la qualité de vie.
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La compagnie de navigation aérienne Air Algérie va lancer, au plus tard au mois de mars prochain, trois dessertes vers Douala, la métropole économique du Cameroun.
Les trois vols sont programmés pour le moment lundi, mercredi et vendredi en nocturne (2h du matin). Quant aux dessertes vers l’aéroport de Libreville (Gabon), eux aussi prévus à la même période, ils sont programmés mardi, jeudi et samedi en nocturne (2h du matin). Hier, une source proche du dossier a indiqué qu’une mission composée de cadres d’Air Algérie s’attelle à régler les détails techniques, liés notamment à la prise en charge des équipages lors de l’atterrissage et leur hébergement, mais aussi le stationnement des appareils et leur ravitaillement en kérosène. En revanche, le problème lié aux couloirs aériens que devront emprunter les Boeing 737-800 a définitivement été réglé.
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Les élections sénatoriales à Boumerdès, remportées par le candidat du RND, Farid Gharbi, ont révélé au grand jour la profonde crise que vit la fédération locale du FFS.
Les militants du parti ont été surpris par le maigre résultat obtenu par leur candidat, Belkacem Benameur. Ce dernier a eu 30 voix, alors que son parti dispose de 46 élus dans la wilaya. Autrement dit, 16 élus “indisciplinés” ont voté pour un autre candidat que celui de leur parti. Étrangement, ce nombre est le même que celui obtenu par l’unique adversaire de Benameur aux primaires tenues par le parti, début décembre.
À cette histoire de “trahison” s’ajoute une vive tension au sein du parti sur le remplacement au poste de vice-président de l’APW, qu’occupait Khaled Mokrani, décédé des suites il y a quelques jours.
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Le Maroc vient d’augmenter l’allocation touristique à un peu plus de 4 100 euros, soit l’équivalent de 45 000 dirhams, alors qu’elle était de 3 500 euros.
Pour les Tunisiens, elle est l’équivalent de 3 000 euros par an, la même pour les Sénégalais, alors qu’elle ne décolle pas de l’humiliant seuil de 15 000 DA, soit 115 euros approximativement, pour l’Algérien. Ce dernier est renvoyé au marché parallèle des devises pour pouvoir se permettre des vacances ou un séjour décent à l’étranger. L’information de l’augmentation de l’allocation touristique au Maroc a été d’ailleurs relayée même par les chaînes d’information internationales.
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Les modalités de délivrance de l’autorisation de circulation de certaines marchandises dans la zone terrestre du rayon des douanes algériennes ont été fixées par un décret exécutif publié au Journal officiel n°72. Ce texte détermine les modalités d’application de l’article 220 du code des douanes et entre aussi dans le cadre de la lutte contre la contrebande. L’article 220 du code des douanes stipule que le ministre des Finances désigne par arrêté les marchandises qui ne peuvent circuler dans la zone terrestre du rayon des douanes sans être accompagnées d’une autorisation écrite de l’administration des douanes et/ou de l’administration fiscale suivant le cas. L’article 221 du code des douanes précise que les marchandises soumises à autorisation de circuler provenant de l’intérieur du territoire douanier qui pénètrent dans la zone terrestre du rayon des douanes doivent être conduites au bureau de douane le plus proche pour y être déclarées. Le décret exécutif publié au Journal officiel n°72 du 5 décembre 2018 indique, dans son article 3, que la circulation de certaines marchandises dans la zone terrestre du rayon des douanes est soumise à une autorisation de circuler, délivrée dans un délai maximum de 48 heures après la date du dépôt du dossier de demande de l’autorisation de circuler par le transporteur de ces marchandises, auprès des services de délivrance. Selon ce décret l’autorisation de circuler est un document établi par les services des douanes ou de l’administration fiscale pour accompagner la circulation de certaines marchandises dans la zone terrestre du rayon des douanes, dont la forme et les conditions de délivrance sont définies par l’article 223 du code des douanes. Les autorisations de circuler et les documents réglementaires pouvant en tenir lieu, doivent indiquer la destination des marchandises, la route à parcourir, le délai dans lequel le transport doit être effectué et, éventuellement, l’endroit du dépôt d’où seront enlevées les marchandises ainsi que la date et l’heure de cet enlèvement. Les déclarations en douane peuvent tenir lieu d’autorisation de circuler, sous réserve qu’elles reprennent les indications prévues pour l’autorisation de circuler. À la demande du transporteur, les mentions manquantes sur ces déclarations, par rapport à celles prévues par l’autorisation de circuler, peuvent y être portées par les services des douanes les ayant délivrées. “Le transporteur ayant des antécédents en matière de non-respect de destination des marchandises, ne bénéficie plus d’autorisation de circuler”, souligne le texte, qui ajoute que l’autorisation de circuler peut être délivrée au commerçant installé hors des wilayas frontalières terrestres et exerçant l’activité d’approvisionnement de ces wilayas, sous réserve d’y disposer de dépôt déclaré aux services compétents et dûment constaté. Par ailleurs, le décret définit trois cas de dispense de l’autorisation de circulation de marchandises. Le premier cas concerne la circulation de marchandises réalisée à l’intérieur même des agglomérations du lieu d’enlèvement des marchandises, à l’exception des déplacements effectués dans les localités situées à proximité immédiate de la frontière terrestre, sachant que ces localités sont celles situées dans un rayon allant jusqu’à quinze (15) km, à vol d’oiseau, à partir de la frontière terrestre, dont les listes sont fixées par arrêté des walis territorialement compétents. Le deuxième cas de dispense est celui de la circulation des marchandises réalisée dans la zone terrestre du rayon des douanes située le long de la frontière maritime du territoire douanier et non mitoyenne à la frontière terrestre. Sont aussi dispensées les marchandises dont les quantités n’excèdent pas les tolérances fixées par un arrêté. Aussi, lorsque les marchandises soumises à l’autorisation de circuler sont transportées par les nomades, les quantités dispensées sont fixées au double des tolérances accordées aux autres transporteurs.
M. R.
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“La dérive totalitaire donne lieu à des offres de service burlesques ou à des agitations”, écrit le RCD dans une allusion aux initiatives du MSP et de TAJ.
S’il ne joue pas les Cassandre, le RCD prédit des lendemains difficiles pour le pays à la lumière de la situation économique dont les marqueurs — notamment la baisse tendancielle des réserves de changes — exposent et préparent le pays à des “désordres inévitables”, mais également au regard de la situation politique marquée par l’opacité, la volonté du régime à reconduire le statu quo, les “règlements de compte” et les velléités d’organisation d’une élection en “vase clos”, à travers l’exclusion du peuple. Dans un communiqué qui a sanctionné les travaux de la réunion du secrétariat national tenue hier à Alger, le RCD suggère que dans ce brouillamini, la récente réponse du chef d’état-major de l’armée aux généraux à la retraite, dont Ali Ghediri qui s’est exprimé dans les colonnes d’El Watan, n’est pas de nature à rassurer sur la “neutralité de l’armée”. “La dérive totalitaire, qui consiste à priver le peuple algérien d’un débat sur les programmes politiques, donne lieu à des offres de services burlesques ou à des agitations tendant tour à tour à reporter le scrutin d’avril 2019, à organiser des conférences d’entente ou à prêter l’intention au chef d’État d’un désir subit de démocratisation…”, écrit le RCD dans une allusion aux initiatives du MSP et de TAJ, perçues comme des entreprises de diversion et qui, visiblement, sont vouées à l’échec. “Dans ces stratégies de diversion visant à organiser une élection en vase clos, avec ou sans la reconduction de Bouteflika, les réactions sélectives du chef de l’état-major de l’Armée nationale populaire ne travaillent pas à rassurer les citoyens sur la neutralité de l’armée vis-à-vis de tous les acteurs politiques”, estime le parti de Mohcine Belabbas. “La tradition, toute algérienne, d’interpeller le commandement de l’armée dans des situations d’impasse ou de crise est le produit de notre histoire bloquée. Rompre avec ce syndrome de Stockholm, c’est d’abord laisser le soin au pouvoir exécutif de se charger de ces sollicitations s’il le juge nécessaire”, dit-il. Le RCD ne manque pas d’observer ce qui s’apparente à un parti pris de la “grande muette”, difficilement contenu. “On ne peut passer sous silence les propos d’acteurs non institutionnels, invoquer ‘courtoisement’ la neutralité de l’armée vis-à-vis des autres et recourir au rappel à l’ordre, voire à l’invective, les préoccupations exprimées par certains. La dernière sortie du chef d’état-major indique tout sauf une attitude de neutralité républicaine”, tranche le RCD. Selon lui, “les relais médiatiques, qui exploitent cette réaction ciblant une option précise, ne peuvent relever du hasard dans un système qui traque le moindre écart sur les réseaux sociaux”. “Autant l’interpellation adressée à un officier supérieur à la retraite surprend par sa célérité et sa fermeté, autant le silence qui a accompagné un autre officier proche du cercle présidentiel interpelle”, souligne-t-il, avant de rappeler l’épisode de 2004 qui avait vu les “garanties” de l’armée, pour un scrutin libre et transparent, désavouées par les résultats issus des urnes. “En 2004, le chef d’état-major avait solennellement et publiquement assuré que l’armée n’avait pas de candidat, avant d’être démenti par une fraude dénoncée par tous les observateurs puis démis de ses fonctions. Depuis, l’institution militaire peine à donner crédit à ses déclarations récurrentes promettant sa neutralité dans les compétitions politiques.”
Appel à la vigilance
C’est parce que le régime a décidé, à travers l’anesthésie des vitalités du pays, de se maintenir que le RCD n’exclut pas des provocations d’ici à la tenue du prochain scrutin. “Devant l’état de délabrement des institutions du pays, la dévastation des corps politiques et la destruction des espaces d’intermédiation, l’organisation d’une présidentielle avec ses lièvres et son bourrage systématique des urnes ne suffit plus à assurer la reconduction du système politique. Ce sinistre scénario est désormais clair. Il faut anesthésier les vitalités qui demeurent actives dans le tissu social et exclure violemment le peuple de la consultation (…)”, écrit le RCD.
Le secrétariat national du Rassemblement “exprime sa plus vive préoccupation face à la reconduction de la confiscation de la souveraineté du peuple dans des phases historiques où les systèmes les plus fermés s’essaient à la transparence des opérations électorales”. “Ce rendez-vous constitutionnel donne lieu à des règlements de comptes entre factions toutes mues par le contrôle de la rente et la perpétuation du système des privilèges. Une fois de plus, le RCD appelle au discernement et invite les citoyens à la vigilance dans une séquence politique où des provocations et une désinformation propagandiste tentent de remonter le temps pour relancer un régime condamné par son bilan et l’évolution des mœurs politiques”, met en garde le parti.
Par ailleurs, le RCD n’hésite pas à tirer à boulets rouges sur certains partis qui ont dû recourir, lors des sénatoriales, à des alliances contre nature, notamment en Kabylie, accentuant ainsi la pollution politique. “Dans nos fiefs traditionnels, le scrutin sénatorial du 29 décembre a démontré que nous pouvons être un véritable segment de recomposition au moment où des forces politiques s’abîment dans des alliances non assumées et que l’argent sale et l’administration se relaient pour dégrader davantage un climat politique et social déjà préoccupant.”
Karim Kebir
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Hormis les caméras d’astreinte installées par la DGSN au niveau de la capitale et des autres villes du pays, les caméras de surveillance déployées, jusqu’ici, opéraient sous le contrôle de l’Armée dans le cadre de la lutte antiterroriste.
La lutte antiterroriste, la montée de la criminalité et de la délinquance, la violence dans les stades et la maîtrise de la voie publique pour fluidifier la circulation automobile et lutter contre les accidents de la circulation à Alger ont été au programme de la visite, mercredi soir, du directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le colonel Mustapha El-Habiri, au service central de la télésurveillance de la Sûreté d’Alger où il s’était enquis des différentes missions assignées à cette structure. Dicté par l’urgence et ayant constaté un déploiement accru des effectifs, le patron de la DGSN a voulu donner un coup d’accélérateur au projet d’installation dans la capitale de 5 000 autres caméras de surveillance pour assurer un meilleur maillage sécuritaire d’Alger, de sa banlieue, des nouvelles cités et autres agglomérations émergentes, de la nouvelle aérogare et de la grande mosquée d’Alger. Avec seulement 1 000 caméras installées dans le cadre de l’astreinte pour sécuriser les infrastructures névralgiques, comme la Présidence de la République, le Palais du gouvernement, les ministères et les chancelleries étrangères basées à Alger, la DGSN s’était retrouvée devant la nécessité de se doter de ces nouveaux outils et bien d’autres technologies pour produire de l’information et du renseignement, à même d’alimenter en continu les différents centres opérationnels en données pour rationaliser le déploiement de ses troupes, d’une part, et anticiper l’intervention, d’autre part. “Ces outils de télésurveillance permettront de renforcer la lutte contre la criminalité, la délinquance et le banditisme dans la capitale. Les premières caméras de télésurveillance dans le centre-ville ont permis de réduire considérablement les actes de vols et de criminalité. Il est temps de généraliser ce processus pour mieux fédérer nos troupes”, a indiqué une source proche de la DGSN. En ce sens, lors de sa visite aux différents départements qui composent le service central de la télésurveillance d’Alger, M. El-Habiri a eu droit à des démonstrations de la part des cadres en charge de la gestion dudit service ainsi que sur l’utilisation des technologies de pointe pour faire face aux différentes formes de criminalité. Pour le moment, hormis les 1 000 caméras d’astreinte installées par la DGSN au niveau de la capitale et des autres villes, les caméras de surveillance déployées, jusqu’ici, opéraient sous le contrôle de l’Armée dans le cadre de la lutte antiterroriste, et ce, depuis les attentats de 2007. Autre casse-tête auquel cette institution fait face à longueur de journée, le flux automobile, les embouteillages et le vol de véhicules. Avec un parc automobile de 1 600 000 véhicules, soit 26,07% de la totalité du parc national automobile (PNA), le Grand-Alger étouffe, au quotidien sous les embouteillages qui compliquent davantage la tâche aux forces de l’ordre. En ce sens, M. El-Habiri a exhorté ses états-majors à penser à des palliatifs, et ce, en attendant l’installation de nouvelles caméras de surveillance et des feux multicolores qui soulageraient à bien des égards les 13 SSP (service de la sécurité publique) de la capitale. Ainsi, le patron de la DGSN, qui s’était rendu par ailleurs au centre de commandement et de contrôle de la Sûreté nationale, a décliné une feuille de route pour les cadres et les personnels, appelés à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Selon notre source, ce centre collecte toutes les données sécuritaires filmées par les caméras de surveillance installées à Alger, à Oran et à Blida. Composé de huit structures, ce centre abrite, entre autres, une salle de gestion du système de surveillance, une salle pour les caméras hors système (l’aéroport, le port et les stades) et une salle pour les grands évènements.
FARID BELGACEM
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Depuis le début des vacances d’hiver, des enfants, plus nombreux que d’habitude, passent leurs journées non pas à s’amuser, à aller dans les lieux de détente et de loisirs, mais sur les trottoirs de la ville d’Oran.
Agés souvent de 8 à 14 ans, des gamins de milieux modestes vendent le long des grands boulevards, dans les rues du centre-ville, aux abords des marchés, des babioles en tout genre. Sur un carton, Redouane, 10 ans, a posé quelques paquets de mouchoirs en papier, d’où il les a eus, on ne sait pas. Mais ce ne sont pas ses parents qui l’ont envoyé les vendre, dira-t-il. D’autres, à peine plus grands, se faufilent entre les véhicules, à un feu rouge et vendent des ballons. Aux abords des marchés plus classiques, des enfants vendent du pain maison, des feuilles de rouguague faites par la mère. Ceux-là ont été mobilisés par la famille pour arrondir les fins de mois. Nos jeunes, ceux qui vendent des mouchoirs, des ballons, ou encore des kits mains libres pour portables, font plus dans la débrouille, histoire de s’acheter des Adidas, à manger ou autres choses que les parents ne pourront pas forcément leur assurer. Mais qu’ils soient envoyés ou utilisés par les parents ou non, c’est un signe de la situation difficile dans la société, et de pratiques qui se répandent.
La crise, les augmentations des prix, font que les écarts entre la population s’agrandissent et créent des phénomènes de ce genre.
F. Moulay
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Contrairement à la 4G qui s’est développée à une cadence plutôt au ralenti, la nouvelle génération de la téléphonie et l’internet mobiles – la 5G – devrait permettre aux Algériens de se mettre rapidement au diapason.
Les essais menés à Oran vers la mi-novembre dernière par la filiale d’Algérie Télécom, Mobilis, et son partenaire Huawei ont été très convaincants avec un débit de transmission de données de 1,8 Giga/seconde. D’autres essais sont prévus dans d’autres wilayas dans les toutes prochaines semaines.
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Sous le slogan «Mettre votre casque, c’est sauver votre vie», une campagne de sensibilisation dans le domaine de la sécurité routière a été initiée par la Gendarmerie nationale dans le territoire de la wilaya.
Un communiqué rendu public fait état que «conformément à la volonté des autorités visant à réduire les accidents de la route et à poursuivre les résultats de la prévention obtenus sur le terrain par les unités de la gendarmerie de Tipasa, et au vu des tragiques accidents de la route ayant fait des victimes, une campagne de sensibilisation aux risques générés par la moto a été lancée».
Le communiqué nous apprend également que cette catégorie de conducteurs a payé le prix fort en 2018, soit 264 morts et 1 212 blessés, un taux de 12,30% du nombre total d’accidents de l’année 2018 au niveau national. Rappelons les tragiques statistiques de ces types d’accidents de la route, qui ont eu lieu dans la wilaya de Tipasa.
Ainsi, à la fin de l’année 2018, une famille qui roulait sur le tronçon de l’université de Koléa fut victime du comportement insensé et irresponsable d’un jeune motard, qui cabrait sa grosse moto près du giratoire, non loin du stade de Koléa.
Cette folle manipulation a effrayé la conductrice du véhicule, qui a perdu le contrôle du véhicule pour aller heurter violemment le parapet, placé en contrebas. Ce tragique accident a causé le décès de la conductrice, des traumatismes à l’époux et à leur jeune fille qui revenait de l’université.
Plus loin, à l’entrée est de Cherchell, en pleine nuit, un groupe de jeunes motards, en provenance de Koléa, ont heurté le parapet d’un autre giratoire, mal situé, qui a mené l’un des motards directement contre la glissière de béton. Cela a eu pour conséquence un grave traumatisme crânien à l’un des motards, un étudiant, qui a perdu l’usage des membres inférieurs avec l’altération de la parole et des mouvements.
Pour les années précédentes, les statistiques communiquées sont effarantes : selon l’un de ces bilans, 722 accidents de la circulation enregistrés en 2015 ont généré 594 dégâts corporels dont 73 mortels. Ces accidents, qui ont fait, par ailleurs, 1 193 blessés, sont dus à des conduites dangereuses, au non-respect du code de la route, à des vitesses excessives et à des dépassements dangereux. Les autres raisons ayant provoqué ces accidents, sont l’état des routes, l’environnement, notamment les chaussées glissantes et à l’état des véhicules.
Ainsi, pour toutes ces raisons, la Gendarmerie nationale a été amenée à recourir à l’utilisation des véhicules de surveillance spécifiques, autos et motos, aux radars et aux technologies sophistiquées pour traquer les chauffards. Quant au bilan des accidents de la circulation communiqué au titre de l’année 2017, il est de 1 743 accidents de la circulation ayant provoqué 1 672 blessés et 20 décès et induisant près de 2 793 interventions de la Protection civile.
Houari Larbi
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Contre toute attente, le nouveau directeur des travaux publics a surpris, mercredi dernier, tout le monde en affirmant que la pénétrante autoroutière Jijel/El Eulma sera achevée en 2022 alors que son ministre, lors de sa visite à Jijel en juillet dernier, a annoncé que ce mégaprojet sera réceptionné fin 2019.
Signe de l’incohérence de certains responsables chargés de la gestion des affaires des citoyens. Lors de la 4e émission ordinaire de l’assemblée polaire de wilaya, les membres de ladite assemblée ont passé en revue le dossier travaux publics qui a un lien direct avec le quotidien des citoyens dans une wilaya au relief montagneux qui représente 82% de l’ensemble de sa superficie.
ils ont soulevé les problèmes notamment ayant trait aux projets relatifs à l’entretien et la réhabilitation des routes, des chemins de wilaya et communaux et qui sont touchés par le gel, citant entre autres le chemin de wilaya 41 reliant la commune de Sidi Maârouf à celle de Ouled-Rabah, sur une distance de 22 km pour un montant de 65 milliards de centimes, le chemin de wilaya 135 c reliant Djemaâ Beni-Hebibi à Bordj-Thar en passant par tessebilane, sur une distance de 15 km pour un montant de 30 milliards de centimes.
Un membre de l’assemblée populaire de wilaya a demandé la réhabilitation du chemin de wilaya 137A reliant la commune de Texenna à Erraguene en passant par Selma vu son impact sur le désenclavement de ces régions fortement touchées par l’exode des années 90 et son important rôle pour la promotion du tourisme en direction des populations de la wilaya de Sétif.
Il convient de rappeler que les projets de trois trémies de Baba-Arroudj et Bab-Sour à Jijel qui sont susceptibles de désengorger la circulation routière au chef-lieu de la wilaya durant la saison estivale et celle de Taher ont été touchés par le gel.
Répondant aux questions des élus, le wali Far Bachir a mis en avant les efforts consentis par les pouvoirs publics dans ce secteur qui a englouti d’importantes enveloppes financières, a-t-il ajouté.
A cet effet, le chef de l’exécutif a affirmé que ses services sont en train de prendre en charge l’entretien de 400 kilomètres de routes dont 165 secondaires, 62 kilomètres de chemins de wilaya et 70 km de chemins communaux, soulignant que les pouvoirs publics ont mobilisé 100 milliards de centimes pour le traitement des glissements de terrain sur une distance de 36 km des routes nationales 77 et 43 en vue de rendre la fluidité du trafic routier surtout en été avec son flux d’estivants.
Il a, par ailleurs, mis en place une commission composée des services de la direction des travaux publics, de membres de l’Apw et de ses services pour voir les priorités en matière d’entretien des routes et chemins communaux, en précisant que le taux d’avancement de la pénétrante autoroutière Jijel/El Eulma est de 40 %.
B. M. C.
Grève des transporteurs de voyageurs d’El Ancer
Les transporteurs de voyageurs de la daïra d’el Ancer dans la wilaya de Jijel ont entamé, hier, une grève en signe de protestation contre l’augmentation du tarif des droits de stationnement au niveau de la station de cette commune située à une quarantaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya, a-t-on appris auprès d’une source sûre. La même source a ajouté que ces transporteurs desservant les lignes reliant cette commune à de nombreuses destinations, dont entre autres Jijel, Kheiri Oued Adjoul, Bourroui Belhadef, Djemaâ Beni Hebibi et el Milia, jugent que le nouveau prix de droit de stationnement de 150 da par jour est exorbitant, contestant ainsi cette nouvelle augmentation dans cette station dépourvue de certaines commodités. Ce mouvement de protestation a lourdement pénalisé les voyageurs notamment les fonctionnaires qui étaient contraints de se rabattre sur les taxis clandestins pour rejoindre leurs lieux de travail, a souligné la même source qui a révélé que les transporteurs grévistes semblent décidés de poursuivre leur mouvement de protestation en vue de revoir ce tarif des droits de stationnement.
B. M. C.
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La 5e édition du Salon national de l’agriculture à Aïn Defla, wilaya agricole par excellence, se tiendra au niveau du complexe sportif le 8 janvier prochain et ce, pendant 3 journées consécutives.
Selon les organisateurs, à savoir la Direction des services agricoles et la Chambre de l’agriculture, cette manifestation est conçue pour être un espace d’échanges d’expériences, d’informations sur les innovations en matière de techniques et de moyens à vulgariser qui introduiront un savoir-faire pour améliorer la production, augmenter les rendements dans le but d’assurer au pays l’autosuffisance alimentaire d’une part, et de produire des excédents à exporter qui ne manqueront pas d’infléchir la courbe des importations, d’autre part.
Toujours selon ces sources, 38 exposants dans différents domaines venant de nombreuses wilayas du pays, s’inscrivent dans le processus de production en amont tels que les semenciers, l’investisseur dans les équipements et la mécanisation, les spécialistes du conditionnement, l’emballage, les banquiers telle la Badr qui accompagnent les producteurs avec les différents dispositifs mis en place, les assureurs tels que les fournisseurs, la CRMA (Coopérative de mutualité agricole)
En aval, s’inscrivent les fournisseurs de produits de protection de la production végétale ou animale, les investisseurs dans le domaine de la transformation tels que Giplait avec son importante unité de Arrib ou celle de Wanis de Bir Ould-Khelifa.
A ces intervenants viennent s’ajouter les intervenants institutionnels tels que l’Institut technique des grandes cultures (ITGC) de Khemis Miliana, la Direction de la pêche, l’INRAA (Institut national de la recherche agricole et agronomique), l’ITMC de Zéralda, la CCLS de Khemis Miliana, l’Université de Khemis Miliana et autre Itaf (Institut des techniques de l’arboriculture fruitière).
Karim O.
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En pleine polémique gesticulatoire sur les choix faits par les autorités concernant la restauration de la Casbah, nous avons choisi d’aller à la rencontre de ceux qui la vivent au quotidien. Habitants, artisans qui y travaillent … Il est sans doute temps et même intéressant qu’ils aient voix au chapitre concernant le devenir d’el-Mahroussa. S’attardant peu sur la polémique, ces derniers se préoccupent surtout de considérations immédiates et concrètes.
Nedjma Merabet – Alger (Le Soir) – La majorité des personnes approchées à la Casbah, lorsqu’on aborde la question de sa restauration, ont le souci de rappeler que plusieurs fois, on a entrepris de reloger les habitants de bâtisses précaires, dans le cadre de sa restauration. Malheureusement, ils regrettent le non-aboutissement de ces initiatives. En effet, à chaque fois, de nouveaux squatteurs occupent les lieux vidés, sans intervention des autorités. La méthode à adopter semble être bien compliquée, ce que des spécialistes confirment. Un vieil homme, au regard perçant et au visage doux, pense même qu’il y a eu, à certains moments, des complicités au niveau de la mairie, évoquant un ancien maire de la Casbah. Il ne peut détacher ses yeux du paysage qui s’offre à nous, et demande de regarder attentivement : un lycée (Abdelkader), un collège, une polyclinique médicale (Lallahoum), des habitations, et, au milieu, des tas d’ordures amoncelées çà et là. Dans une cour intérieure, au pied d’un immeuble, une benne à ordures et des camions-poubelles sont parqués sous les fenêtres des habitants, qui subissent de plein fouet les odeurs nauséabondes et les risques microbiens.
Un jeune homme, dont la famille a perdu sa maison, se souvient de l’absence des autorités lorsque la bâtisse de leurs voisins s’était écroulée, entraînant la leur. Il se souvient avec une chaleureuse nostalgie comment les femmes repeignaient les murs à la chaux, plusieurs fois par an, et regrette la disparition de cette pratique pourtant primordiale pour l’entretien d’un bâti si délicat. «Sans doute ont-ils rénové le système d’évacuation des eaux usées, mais ce n’est pas assez, il faut réhabiliter les puits des maisons pour une bonne évacuation des eaux et une protection efficace de ce lieu fragile et délicat», nous disent deux hommes d’un certain âge, croisés au café de Hamid. Un vieux monsieur, qui était matelassier, à présent à la retraite, raconte comment, après le tremblement de terre qui avait détruit la Casbah à l’époque ottomane, on avait élaboré un matériau antisismique fait de terre et de jaune d’œuf ! A vrai dire, il exprime le souci de connaître et faire connaître précisément l’histoire, mais aussi les prouesses techniques nées dans ce lieu.
Un artisan dinandier insiste sur la nécessité de confier la rénovation de la Casbah à des spécialistes. A défaut d’Algériens, l’important est de confier cette tâche à des personnes qui auront le sincère souci de préserver minutieusement ce joyau de la Méditerranée et maîtrisent les techniques, matériaux, et l’esprit de cette citadelle des temps anciens.
Un peu plus haut, on voit un modeste souci d’entretien. Çà et là, le souci d’embellir, de nettoyer, un minuscule petit salon de thé, curieux, aux mille couleurs et à l’aspect aussi chaleureux que kitch. Un habitant a décoré l’entrée de son immeuble de pierres incrustées, de faïence artisanale et de portraits de Momo, El Anka, Ali la Pointe, Dahmane El Harrachi… Une étincelle d’espoir et de résistance dans ce petit musée à ciel ouvert dont la restauration semble poser de bien lourds problèmes techniques aussi bien que sociaux. Les artisans ont une vision bien particulière de ce qui devrait être fait pour sauvegarder tout le patrimoine matériel et immatériel que constitue la Casbah.
Un artisan maroquinier a des positions très strictes concernant la vieille médina. Pour lui, la Casbah a besoin de «ses gens», de «ceux qui la connaissent bien», et c’est aussi le cas de l’activité de l’artisanat, composante indissociable de la vie de la Casbah. Or, il regrette l’absence d’organisation viable. Selon lui, l’expérience des écoles de formation pour artisans a été tentée sans succès, car l’apprenti artisan doit «vivre le métier» et non consacrer quelques heures par semaine à un apprentissage qui finit par devenir ennuyeux et sans contenu. Il préconise que l’Etat permette aux maîtres-artisans de louer des locaux pour y instaurer des ateliers qui pourraient accueillir des apprentis, qui viendraient «y vivre leur métier». Ainsi, il pense qu’il est primordial de maintenir la tradition de la transmission du savoir artisan par ce type de fonctionnement, pour éviter une disparition définitive, qui ne saurait tarder, selon lui. De plus, il ne considère pas le centre d’artisanat «dans lequel des délégations étrangères viennent faire leurs courses» comme étant une solution viable à long terme, ni même à la hauteur du patrimoine ancestral de l’artisanat algérois. Partant des histoires et légendes que les habitants de la Casbah adorent raconter aux visiteurs, ils expriment ainsi l’essence de ce lieu mythique dans l’espoir de faire toucher du doigt la façon dont on devrait la considérer dans un contexte de grands travaux de réaménagement de toute la ville d’Alger.
Un excentrique qui garde l’œil sur la marchandise de son ami qui vend de vieux objets à même le sol, à proximité du marché, n’a pour unique souci que de faire découvrir aux visiteurs et aux curieux toutes les légendes de la Casbah qu’il connaît : Lella khdaouj el aâmiya, N’fissa ou encore les anecdotes de la Bataille d’Alger, etc. Cela ressemblerait presque à une sorte d’écosystème fragile et précieux, qu’il faut traiter avec la plus grande délicatesse et le plus méticuleux savoir-faire.
Sans s’en inquiéter outre mesure, puisqu’ils se sont résignés à voir leur vieille ville tomber en ruine sous leurs yeux, dans le fond, la plupart des personnes accostées sont tristement persuadées qu’une bonne partie de la Casbah sera encore détruite. Le fils du matelassier évoqué plus haut, qui a continué le métier de son père, nous dit que de la place des Martyrs et jusqu’à «Zoudj aâyoune», tout sera détruit pour y implanter des hôtels de luxe.
N. M.
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Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a annoncé que des cas sporadiques de rougeole sont encore notifiés dans certaines wilayas. Le département de Mokhtar Hasbellaoui, qui s’apprête à mettre en place un nouveau calendrier vaccinal, appelle les parents au respect du calendrier national de vaccination.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – L’apparition de cas de rougeole inquiète encore une fois. Mais pas de quoi s’alarmer. Le ministère de la Santé, qui a annoncé dans un communiqué l’apparition de nouveaux cas de cette maladie, assure que «toutes les mesures pour pallier l’apparition de ces cas sporadiques ont été prises dans le cadre du plan national de surveillance au cas par cas de la rougeole».
Le ministère de la Santé rappelle, cependant, que la rougeole peut entraîner de graves complications pouvant mener au décès chez les enfants non vaccinés et les adultes. La vaccination, dit-il, est la seule protection contre la rougeole. Et pour éliminer la transmission de cette maladie, il faut atteindre un taux de couverture vaccinale d’au moins 95% chez les nourrissons.
«A ce titre, le ministère de la Santé insiste sur la nécessité de vacciner les enfants contre la rougeole conformément au calendrier national de vaccination, la première prise de ROR (rougeole, oreillon, rubéole), à l’âge de 11 mois et la 2e prise à l’âge de 18 mois», a expliqué ce département dans un communiqué. Le ministère de la Santé a annoncé qu’il procédera, à partir de cette année, à la numérisation des vaccins pour enfants afin de suivre le calendrier de vaccination et pouvoir rappeler les parents qui hésiteraient à vacciner leurs enfants.
Ainsi, le département de la prévention au ministère de la Santé a indiqué que les mamans seront désormais convoquées par des messages sms pour vacciner leurs enfants. Cette opération concernera, dans un premier temps, 11 wilayas pilotes avant sa généralisation aux 48 wilayas. Le calendrier national de vaccination a également connu des modifications. Un nouveau calendrier va entrer en vigueur à partir de ce premier trimestre.
Ce dernier connaîtra la modification d’un nouveau vaccin qui était le tétravalent, connu ensuite sous le nom de pentavalent. Un vaccin qui a fait beaucoup parler de lui en 2015, lorsqu’il a été introduit, et où des décès post-vaccinatison de nourrissons ont été enregistrés. S’en est suivi, par la suite, un effet de psychose chez les parents dont beaucoup ont refusé et refusent encore de vacciner leurs enfants. D’où l’apparition des cas de rougeole encore aujourd’hui. Dans le nouveau calendrier, le pentavalent sera remplacé par l’exavalent, un vaccin à six valences. L’enfant recevra une seule injection dorénavant au lieu de six. «C’est une avancée importante dans le carnet de vaccination qui assure le confort de l’enfant», a déjà déclaré le directeur de la prévention au ministère de la Santé qui a rappelé qu’il faut un taux de couverture de plus de 90% pour assurer l’élimination de transmission d’un certain nombre d’agents pathogènes.
Pour rappel, au courant de l’année 2017 et devant l’appréhension des parents face à la vaccination, le pays a connu une épidémie importante de rougeole. 21 000 cas de rougeole et 16 décès ont été enregistrés en 2018. Le ministère de la Santé a procédé à la mise en place d’un plan stratégique pour l’élimination de la rougeole à travers le renforcement de la vaccination en milieu scolaire pour arrêter la transmission de ces virus. Mais cette campagne a été perturbée et le taux de couverture enregistré était de 45%.
Toutefois, le ministère de la Santé compte mener une offensive au courant de cette année pour la réussite du plan national de vaccination.
S. A.
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