Le gouvernement envisage de modifier à nouveau le projet de loi de financescomplémentaire 2018. Selon nos informations,un changement pourraitnotamment toucher la TVA, qui seraappliquée aux automobiles assembléesen Algérie.
Dans la première et la deuxième mouturedu PLF2018 , le gouvernementpropose d’introduire la TVA à tauxréduit (9 %) sur les véhicules fabriquéspar les constructeurs installés enAlgérie.Son argument : « Les objectifs tracés parles pouvoirs publics en faveur desindustries de montage automobile ayantété atteints, particulièrement avecl’émergence de la sous-traitance dans cedomaine, leurs efforts en termes d’incitationsfiscales seront orientés vers d’autresindustries de montage qui ont encorebesoin des aides publiques sous toutesleurs formes.
« Dans la mouture du PLF2018, quidevait être présenté avant-hier jeudi auConseil des ministres pour validation, avant d’être reporté en raison du décès de la mère de Mourad Medelci, le gouvernement aurait décidé de rétablir la TVA àtaux normal, c’est-à-dire 19 %, sur les voitures « made in Algeria ». Les constructeurs ayant des usines de montage de véhicules ont bénéficié d’une batterie d’exonérations fiscales et parafiscales dont la TVA, pour une période de cinq ans. Dans son exposé des motifs du PLF2018, le gouvernement explique que cette TVA « ne pouvant être imputée sur celle applicable au titre des opérations de vente, du fait de l’exonération de la TVA du produit fini, constitue unecharge déductible du résultat de l’entreprise ».
Si cette TVA ne sera pas supportée directement par les consommateurs, son instauration pourrait conduire à une hausse des prix des véhicules neufs, dans un contexte marqué par la baisse des prix des voitures fabriquées en Algérie. Les constructeurs vont simplement la répercuter totalement ou en partie sur le produit fini, à moins que le gouvernement ne les oblige à ne pas toucher aux prix.
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Par R. L.
Said Boudour, journaliste et militant de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, bureau d’Oran, et membre du syndicat des éditeurs de la presse électronique SAEPE, a été arrêté, vendredi soir, indique un communiqué de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme. «A 19h25, aujourd’hui, vendredi, Said Boudour qui sortait du bureau de la LADDH, de la Place des Victoires Oran, pour se rendre chez lui pour le ftour’ a été appréhendé par une demi-douzaine d’éléments en civil et embarqué dans une voiture banalisée», indique le communiqué de la Ligue.Selon les rédacteurs du communiqué, « jeudi soir, alors qu’il était au centre-ville pour prendre un thé, des éléments en civil se sont présentés, en son domicile sis Sidi Maârouf, vers le coup d’une heure du matin, pour annoncer à son père que Said Boudour devait se présenter, demain matin, au Commissariat central pour affaire le concernant mais ils n’ont pas laissé de convocation écrite.
Le lendemain, vendredi, les mêmes éléments se présentent une nouvelle fois, au domicile des parents cette fois-ci munis d’une convocation». Dans ce même communiqué, le bureau d’Oran exprime son inquiétude par rapport à cette arrestation «d’autant qu’il survient juste après l’affaire de la saisie de la cocaïne, au port d’Oran, car Said Boudour a été le premier journaliste à avoir écrit sur le sujet, dans Algérie Part et JCA (Journaliste citoyen d’Algérie) en arabe». Cela «a-t-il un lien avec l’affaire dite du port d’Oran ?» s’interroge la ligue dans son communiqué. De son côté le site d’Algérie Part a, aussi, annoncé l’arrestation du journaliste collaborateur du site, Saïd Boudour et un «lanceur d’alerte», par la police, à Oran et transférés pour être entendus à Alger. De même source, on apprendra que l’arrestation serait en relation avec l’affaire de saisie de cocaïne au port d’Oran.
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Abdelmoumène Ould Kaddour a accepté, durant une discussion à bâtons rompus que nous avons eue avec lui mardi dernier, de répondre à nos questions. Sans complexe. A celle relative «au conseil » donné par un spécialiste étranger à Sonatrach de ne pas acheter la raffinerie italienne, il répond avec son sourire habituel « j’ai 25 années d’études ( ) et on vient aujourd’hui me dire de ne pas acheter Augusta ! Mais de quoi se mêlent les étrangers ?» Dans cet article-interview, il parlera de la stratégie HS 2030. Il évoquera aussi, non sans amertume, « l’affaire BRC » et son incarcération à la prison militaire de Blida. « Une affaire scabreuse !» dit-il.
«Abdou » comme il aime être appelé, a, avant toute chose, tenu à nous faire visiter « le 9ème étage» de l’immeuble-siège de Sonatrach (Hydra). C’est un étage nouvellement aménagé en « open-space » où des cadres nationaux et étrangers planchent sur de nombreux dossiers. Ould Kaddour veut décloisonner la structuration et l’organisation du groupe qu’il dirige depuis le 20 mars 2017. « A mon arrivée à Sonatrach, j’ai été choqué par le cloisonnement entre les services, les bureaux, les cadres, personne ne parlait à personne » rappelle-t-il. Pourquoi les cadres de Sonatrach se donnent-ils le dos ? lui demandons-nous. « C’est peut-être une conséquence des scandales qui ont secoué le secteur, mais je pense surtout que c’est une culture en Algérie, quand on détient une information, ou un savoir-faire, on veut les garder pour soi-même » nous dit-il. Il a tenu à nous expliquer les raisons qui l’ont poussé à entreprendre des réaménagements dans la disposition des bureaux et services de Sonatrach. Bras droit toujours retenu par une attelle, air détendu, yeux rieurs, le patron de Sonatrach semble prendre à cœur la mise en œuvre des décisions de décloisonnement du groupe.
Démarche inscrite clairement dans la stratégie SH 2030 qu’il tient à présenter à tous les personnels du groupe « là où ils activent ». Il estime qu’« il faut mettre un terme à ce nivellement par le bas qui bloque les initiatives et empêche le dialogue, la communication, l’échange ( ) ».
Le PDG nous ramène dans son bureau. Il avait à ses côtés un de ses proches collaborateurs et un de ses cadres, Fethi Arabi, chef du projet Stratégie SH 2030. « On veut changer le fonctionnement de Sonatrach » dit-il en s’asseyant. Ould Kaddour semble bien connaître le secteur pour l’avoir « pratiqué » pendant de longues années ici et ailleurs. Comment avez-vous vécu les événements de l’affaire BRC ? lui demandons-nous. « J’ai passé deux ans de prison à Blida, chez les militaires, j’ai été condamné officiellement à 30 mois de prison ferme, mais avant de les terminer, on est venu me dire tu sors, j’ai refusé, j’ai demandé pourquoi vous m’avez mis en prison et pourquoi vous voulez que je sorte aujourd’hui ?, » relate-t-il. Il nous rappelle qu’en prison, il avait ouvert une école d’initiation à la langue française « et aussi à la langue arabe » (rires). « L’école existait mais était fermée, j’ai embêté les responsables pour qu’on me permette de l’ouvrir et de donner des cours aux appelés » dit-il.
«L’affaire BRC étaitpour casser Khelil»
Détournements ? Malversations ? De quoi avez-vous été accusé précisément ? interrogeons-nous encore. « D’espionnage ! » répond-il sur un ton ferme. Ould Kaddour a été jugé en 2007. Il était depuis 2002 PDG de la société Brown and Root Condor (BRC), dans laquelle l’Algérie est actionnaire avec l’américain KBR, une filiale d’Haliburton. Incarcéré à la prison militaire de Blida, Ould Kaddour s’en sortira ainsi avant de purger toute sa peine. « On m’a sorti de prison comme on m’a fait entrer, sans aucun papier, sans aucun dossier » lâche-t-il. BRC « que nous avons créée » était, dit-il, « une entreprise performante, de niveau mondial, elle réalisait des projets complexes dans les délais et dans les coûts, elle employait 2.000 ingénieurs et techniciens algériens, en majorité des jeunes, on travaillait dans un cadre super sophistiqué, on avait déjà l’open-space ( )». Il note que BRC avait construit le centre de criminologie de Bouchouaoui, le siège du ministère de l’Energie, les hôpitaux d’Oran et de Constantine, le centre d’expertise et des grands brûlés de Aïn Naadja ( ). « On traitait de gros projets, qui dit gros projets, dit grosses sommes d’argent, on nous en voulait, les tentations , » dit-il sans jamais se départir de son sourire. « J’ai été jugé pour espionnage alors que BRC avait construit le siège de l’état-major de l’armée ! N’est-ce pas contradictoire ? » interroge-t-il. L’affaire BRC est pour lui, « une affaire compliquée, scabreuse ». Ould Kaddour reste convaincu qu’«elle a été diligentée pour casser Chakib Khelil ». Qui lui en voulait et pourquoi ? lui demandons-nous. « Chakib Khelil n’a jamais accepté que le DRS s’implique dans la gestion des entreprises affiliées à Sonatrach encore moins dans son ministère » affirme-t-il. Il regrette que BRC ait été fermée en mettant dehors 2.000 compétences algériennes. « C’est un véritable gâchis ! » déplore-t-il. « Abdou » refuse de continuer de parler sur ce sujet. « Je ne veux plus en parler » dit-il en se levant de sa chaise. Pendant quelques secondes, l’amertume lui avait fait éclipser le sourire.
«Le départ de nos cadres nous fragilise»
On enchaîne sur les 10.000 ou 16.000 cadres qui ont quitté Sonatrach depuis les quatre dernières années. « Il y a eu des retraites anticipées, mais beaucoup d’entre eux ont quitté pour aller travailler ailleurs, en général à l’étranger » précise-t-il. « Le départ de nos cadres vers les multinationales nous fragilise, on ne peut plus se permettre une telle hémorragie » avoue-t-il. Le PDG regrette « des défaillances dans le système du travail, le manque de motivation, de perspectives ( ) ». Il nous explique que « les cadres ont été remplacés mais avec beaucoup de peine et de difficultés, ceux qui ont été recrutés ne sont pas expérimentés, on doit investir dans leur formation, ça prend du temps, pour récolter le fruit de cet investissement, ça prend des années ». Fethi Arabi ne manque pas de noter que « Sonatrach a mis au point dans sa nouvelle stratégie, des parcours de carrières, des programmes de développement des compétences, des systèmes de récompense des performances, des formations (cadres et formateurs), le e-learning… ». Ould Kaddour rebondit et affirme qu’« il faut tout revoir dans le fonctionnement et l’organisation de Sonatrach ». Le premier constat qu’il dit avoir fait dès son arrivée, « celui de la bureaucratie, dans le bureau qu’on m’a donné, il n’y avait que des parapheurs, par le fait du cloisonnement, les têtes pensantes étaient coupées, aucune explication logique à cela si ce n’est comme je l’ai dit au début, la théorie du nivellement par le bas ». Il a trouvé « bizarre que personne ne se demande pourquoi Sonatrach n’a-t-elle pas de présence importante à l’international ou par exemple ne fait pas de raffinage ». Il s’exclame « Sonatrach a importé de 2011 à ce jour plus de 16 milliards de dollars de produits raffinés, on achète pour deux milliards de dollars par an de carburants, jusqu’à quand ! ». Mais pourquoi l’Algérie préfère-t-elle exporter son pétrole brut pour le racheter raffiné ? « Peut-être qu’avant, il n’y avait pas eu de responsables qui avaient le courage de prendre la décision de raffiner en Algérie » pense-t-il. Aujourd’hui, il dit vouloir « inverser l’équation le plus rapidement possible». La question sur l’achat de la raffinerie italienne Augusta est évidente. « Même des étrangers vous ont recommandé de ne pas l’acheter » lui avions dit. « J’ai passé 25 ans à étudier, je suis diplômé en génie chimique de l’école nationale polytechnique d’Alger, j’ai fait MIT (Massachussets Institut of Technology), Harvard University ( ), avec toutes les écoles que j’ai fréquentées, on vient me dire aujourd’hui n’achetez-pas ! De quoi se mêlent les étrangers ? ( ) On est des professionnels ! » dit-il.
« Ne manquait à Sonatrach que de préparer à manger ! »
Ould kaddour explique à propos de la procédure d’acquisition d’Augusta qu’« on était sur une compétition, ce n’est pas le gré à gré, c’est un processus concurrentiel, on s’est dit que pour construire une raffinerie neuve, il faut 5 milliards de dollars et ça nous prendra 5 années, on a refusé de faire des calculs d’épicier ». Ould Kaddour se laisse dire « oui je confirme, le prix d’acquisition d’Augusta est 700 millions de dollars ». Il souligne que « dans notre stratégie SH 2030, nous avons intégré le processing, nous avons commencé à raffiner en février 2018 ( ), on ne doit plus vendre nos matières premières et notre gaz sans valeur ajoutée, avec le contrat que nous avons signé avec Total, on va produire des dérivés à Arzew ( ). » Acquise en mars 2018 auprès de l’américain Exxon Mobil, Augusta deviendra la propriété de Sonatrach en 2019. « On est en phase de transition, en pleine procédure de cession » dit le PDG. Il croit fermement que « Sontrach doit absolument revenir à ses métiers de base, oil and gas (pétrole et gaz) » dit-il avec un parfait accent américain (anglais ?). Il arbore un large sourire en rappelant que Sonatrach avait « un certain temps, voulu se lancer dans le catering, je prépare à manger ?!? J’avais tout fait dans le pétrole et le gaz, ne manquait à Sonatrach que de préparer à manger ! » continue-t-il de s’exclamer. Sonatrach va-t-elle garder la compagnie aérienne Tassili ? « J’en ai hérité » répond-il simplement. « Je voudrais que Sonatrach se concentre sur ses métiers de base qui sont la recherche, l’exploration, l’exploitation, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures, c’est comme ça qu’on peut faire du business » pense-t-il. Qu’est-ce que vous appelez business ? « Sonatrach doit rebondir, faire d’autres découvertes, avoir plus de production, de productivité, vendre des produits raffinés, faire tout pour que Sonatrach se positionne dans le top des 5 premières compagnies mondiales » dit-il. « Surtout, il faut qu’on s’organise bien, parce que l’organisation que nous avons n’est pas très efficace, on n’avait pas de stratégie jusqu’à mars 2017 où nous avons commencé à élaborer la stratégie SH 2030, on n’avait pas de système d’information, et c’est ce que nous allons mettre en œuvre sur les dix ans à venir ». Il appellera deux de ses cadres pour présenter le projet SAP de « l’information instantanée » qui mettra en réseau l’ensemble du groupe Sonatrach pour faire circuler toutes les données « en temps réel». Il note « on a tout repris à zéro ». Il veut que dans les zones du sud « où il y a des hydrocarbures, on forme les jeunes pour les métiers de Sonatrach, il ne faut plus qu’on recrute des locaux comme chauffeur ou gardien ». In Salah sera doté, dit-il, « très prochainement d’un centre de formation, il faut former ».
« L’idéal est de rapprocher le plus possible le prix du gasoil de celui de l’essence »
Quid des réserves de l’Algérie en pétrole et en gaz ? « On est loin de ce que nous devions découvrir » répond le PDG. « Notre pays a beaucoup de ressources qui ne sont pas exploitées, il y a beaucoup de travail à faire, on est très loin d’avoir exploité toutes nos richesses » assure-t-il. Et le gaz de schiste ? « Nous sommes la 3ème réserve mondiale, ce sont des professionnels qui en ont fait l’évaluation » affirme-t-il. Il a promis aux jeunes d’In Salah de les emmener avec lui « en Argentine, au Canada, aux Etats-Unis pour leur montrer que le gaz de schiste, ce n’est pas un poison ». Il soutient en effet, « oui, la balle est dans leur camp, ils doivent choisir entre eux, ceux qui devront partir pour que l’ensemble du processus d’exploitation du gaz de schiste leur soit expliqué, on doit le faire, le plus tôt possible serait le mieux. » Les énergies renouvelables sont-elles une alternative à portée de main ? « On y est », répond-il mais « ce n’est pas une solution facile, elle est très coûteuse, il faut du temps ». Il fait savoir qu’en juillet prochain, « on va inaugurer une centrale de 10 MW à Bir Arbaâ Nour, au sud-est de Hassi Messaoud, on investit » A l’horizon 2030, « on aura 1,6 gigawatt de solaire, » promet-il. « On pense qu’à terme, on va solariser tous nos champs, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça prendra le temps qu’il faut, » précise-t-il.
Qu’apportera de nouveau la loi sur les hydrocarbures une fois révisée ? « Elle va nous ramener des investisseurs, depuis la dernière loi, plus personne ne vient » affirme-t-il. La règle 51/49 ? « Ce n’est pas un problème pour les étrangers, l’essentiel pour eux est que le partage des gains soit équitable » dit-il. Il affirme encore « si on veut développer de nouvelles réserves, on a besoin d’experts et de technologies». Sonatrach consacre dans sa stratégie SH 2030, un large volet sur l’hygiène, la sécurité et l’environnement (HSE). « La stratégie n’apporte pas vraiment quelque chose de nouveau, « HSE », ce sont des fondamentaux qu’on ne doit pas négocier » estime Ould kaddour. Il est question pour Sonatrach de réduire l’achat du gasoil, carburant polluant par excellence. « C’est sûr qu’on y pense, on doit rapprocher le prix du gasoil le plus près de celui de l’essence, ce serait l’idéal, » estime le PDG. Le code des douanes complique-t-il les choses à Sonatrach ? « Je n’ai pas de problème avec le code des douanes, mais avec la bureaucratie, le concept de l’importation temporaire nous pose des problèmes auprès des douanes » explique Abdou Ould Kaddour.
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par G.O.
«Nous faisons appel à des entreprises nationales publiques et privées pour réaliser nos projets, l’objectif principal est d’atteindre un taux d’intégration de 50% ,» nous dit Hammoudi Bouhaddouda, conseiller du P-DG de Sonatrach chargé de la préparation d’une rencontre prévue à cet effet, les 24 et 25 juin prochains, au CIC, Club des Pins.Sonatrach présentera sa stratégie de développement 2030 «premier du genre » mais aussi son plan 2018-2022 précisément « le volet technique et le volume des travaux et des équipements dont elle a besoin.» Bouhaddouda fait savoir que « ce sont plus de 100 entreprises publiques économiques (EPE) et privées qui sont invitées par Sonatrach.» Le conseiller du P-DG estime que «nous voulons que les entreprises algériennes puissent se préparer pour réaliser ce dont a besoin Sonatrach.» Pour pouvoir atteindre un taux d’intégration de 50%, dans les produits réalisés, «nous devons revoir nos cahiers des charges pour qu’on puisse savoir comment confier nos travaux à des entreprises algériennes, » nous indique Bouhaddouda. « Le taux de 50% englobe, aussi, la main-d’œuvre que nous voulons qu’elle soit algérienne, Sonatrach a la ferme intention et a pris la décision d’atteindre cet objectif, c’est pour cela qu’on a aussi invité des recteurs d’universités et des centres professionnels, » rebondit le P-DG qui assure en dernier «on y croit ! » Lors de cette rencontre, Sonatrach signera entre autres , 4 importants contrats avec Cosider, Alfapipe, Infratel et GTP. « D’ici à la fin de l’année, nous allons signer une dizaine de contrats de projets pour augmenter nos capacités de production, » nous fait savoir le P-DG.
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par Moncef Wafi
L’université algérienne va mal, et c’est là un doux euphémisme qui cache maladroitement son état général de déliquescence, reconnu et admis par tous les observateurs avertis. Loin des discours lénifiants, les différents classements mondiaux en la matière donnent une piètre image de nos universités. En parcourant le classement du «Center for World University Ranking» des 1.000 meilleures universités au monde pour 2018 / 2019, on y constate l’absence des établissements algériens. Loin d’être une surprise, cette hiérarchie ne fait que confirmer les précédents exercices et si les organismes diffèrent, l’absence des Algériens reste une constante. Même si l’essence même de ces classements est d’ordre commercial comme le suggère le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), on ne peut pas décemment leur reprocher de mal noter nos universités. De là à penser qu’il existe un complot contre le pays ! Il ne fait aucun doute que le niveau de nos universités laisse à désirer, et c’est le moins qu’on puisse dire. Pire, l’Algérie n’arrive même pas à rivaliser sur les plans arabe et africain, reléguée qu’elle est dans les profondeurs des tableaux. Le constat peut paraître amer, dur, mais il est en adéquation avec la triste réalité des politiques hasardeuses engagées dans le secteur de l’éducation en général.Le dernier rapport de l’Unesco sur le classement des systèmes éducatifs à travers le monde, selon la qualité de l’enseignement et des programmes au primaire, a encore du mal à passer parmi les professionnels de l’éducation partagés entre le constat du fait accompli et le refus de cautionner un classement qui met l’Algérie derrière des pays arabes ruinés par la guerre civile à l’image de la Libye, la Syrie ou encore le Yémen. Si certains trouvent encore matière à chipoter, si ce classement est biaisé quelque part, il n’y a pourtant aucune fierté à se considérer meilleur que des pays au bord de l’implosion. Telle une lapalissade, l’université algérienne continue de briller par son absence dans le classement des universités mondiales. Le constat n’est pas celui d’hier mais la résultante d’années de tâtonnement, de mauvaise gestion et d’errements académiques. Conscient de la mauvaise image que donnent nos temples du savoir, le gouvernement, à travers Tahar Hadjar, avait promis de prendre des «mesures pratiques en vue d’améliorer la visibilité des universités algériennes pour qu’elles soient mieux classées au niveau international». Mais force est de constater que les actions gouvernementales sont toujours au stade des bonnes volontés à distribuer lors des discours solennels.
Alors que les universités du monde cherchent à rivaliser pour mieux se replacer, l’université algérienne fait encore la guerre au plagiat scientifique devenu, à force, une marque déposée et certains universitaires ont en fait un fonds de commerce juteux au même titre que les voyages d’études à l’étranger. L’Etat, comme à ses habitudes, avait privilégié le côté répressif en menaçant de prison les «plagieurs» qu’ils soient étudiants, encadreurs ou administratifs et en mettant en place des logiciels «mouchards» qui détectent le plagiat. Des mesures théoriques tant on sait que certains noms restent toujours au-dessus des lois et règles du pays. Un constat qui creuse un peu plus le fossé entre la réalité et la vision idyllique qu’ont nos responsables de l’université algérienne. Le 19 mai dernier, Bouteflika estimait que l’Algérie doit «s’enorgueillir» du niveau atteint par l’université algérienne, pour preuve les nombreux postes qu’occupent nos étudiants diplômés dans les pays occidentaux
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Après la victoire des Bleus contre l’Italie vendredi soir (3-1), Antoine Griezmann a brièvement évoqué son avenir en zone mixte. Convoité par le FC Barcelone depuis de longues semaines, l’attaquant de l’équipe de France et de l’Atletico Madrid a confirmé qu’il aimerait que la question de son avenir soit réglée avant le début de la Coupe du monde. «Oui je désire ça, ce sera fait», a simplement lâché le buteur des Colchoneros. Le club blaugrana devra donc rapidement conclure l’affaire s’il souhaite réellement recruter Griezmann.
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Le Premier ministre a rappelé que «si en 1988 la bataille était de pouvoir approvisionner le marché local, la bataille en 2018 est de conquérir des marchés à l’extérieur».
L’acte d’exporter exige le double préalable d’une production suffisante en quantité et convaincante en qualité. Mais encore faut-il disposer de réseaux efficients et de marchés préexistants. Les opérateurs économiques algériens qui satisfont aux préalables de la quantité et la qualité, ont également la chance quasi «naturelle» d’avoir un vaste réseau, étendu aux quatre coins du monde et des niches intéressantes qui ne demandent qu’à être exploités. Le Premier ministre qui a présidé la cérémonie «Trophée Export 2017», a mis en exergue cet aspect du métier d’exportateur, comme pour relever qu’entre 2003, année du lancement du trophée par le World Trade Center Algiers et aujourd’hui, du chemin a été fait. Pour nombre de filières industrielles, on en est donc à voir comment faire pour s’assurer une place sur le marché international. A ce propos, le Premier ministre relèvera dans son intervention l’apport important de la communauté algérienne établie à l’étranger «qui peut être un relais pour la promotion des produits algériens».
Plus encore, Ahmed Ouyahia élargit le spectre des opportunités pour les exportateurs nationaux en y mettant la communauté des anciens de l’Algérie à l’étranger, autrement dit, les pieds-noirs qui eux aussi, à en croire le chef de l’Exécutif, «peuvent ouvrir des portes pour approcher des marchés extérieurs». Affirmant s’appuyer sur son expérience de diplomate pour avancer ces arguments, le Premier ministre ouvre là une piste, encore jamais explorée par aucun autre officiel avant lui. L’appel du pied à la communauté française qui a quitté l’Algérie en 1962, pourrait être assimilée à une volonté d’ouvrir une nouvelle page, avec en prime, un partenariat susceptible d’être fécond à l’international pour l’économie du pays. Mais pareil processus exigera certainement quelques «arrangements» juridico-historiques et suscitera à n’en pas douter une féroce résistance de la part de certains milieux à l’intérieur de la classe politique nationale.
Il est évident que beaucoup de personnages politiques ne trouveront pas innocent le propos du Premier ministre sur l’apport des pieds-noirs à l’économie nationale en matière de stimulation des exportations. Il reste, cependant, que dans la bouche de Ahmed Ouyahia, le recours aux anciens colons n’est qu’une opportunité à saisir parmi d’autres, à l’image du rôle central du World Trade Center Algérie qui, à ces yeux, «n’est pas beaucoup utilisé».
Cette «audace» dans le discours du Premier ministre peut être interprétée par ailleurs, comme une volonté affirmée de booster les exportations, mais également une alerte, annonçant l’impératif de réussir le saut de l’exportation, aujourd’hui et maintenant. Cette seconde option revient en filigrane dans le discours du Premier ministre qui a délivré un message clair aux patrons algériens. D’abord, en leur signifiant que sa présence parmi eux illustrait l’intérêt qu’accorde le chef de l’Etat à la diversification des exportations hors hydrocarbures, ensuite en soulignant, à leur adresse, que le gouvernement sera «à vos côtés pour vous accompagner dans la promotion des capacités exportatrices nationales». Un accompagnement qui saura faire la différence entre les opérateurs. «Celui qui exporte un produit 100% algérien bénéficiera du soutien le plus important, celui qui fait de l’intégration bénéficiera d’un soutien à la hauteur de son taux d’intégration, celui qui fait du simple façonnage, aura accès à un bénéfice qui reflète le niveau de sa prévalue», a expliqué Ahmed Ouyahia. Un aperçu de ce que sera la stratégie de l’exportation qui verra le jour à la fin de l’année. Le Premier ministre a rappelé que «si en 1988 la bataille était de pouvoir approvisionner le marché local, la bataille en 2018 est de conquérir des marchés à l’extérieur». C’est dire que l’Algérie a su retenir les leçons, mais il reste que l’on soit aujourd’hui devant un défi, que le Premier ministre estime largement à la portée de l’Algérie. «Quand je parle des perspectives prometteuses, j’ai tendance dans mes convictions personnelles à comparer mon pays à un géant qui ne met en valeur qu’une infime partie de ses capacités et c’est le besoin qui est en train de réveiller ce géant», a défendu le Premier ministre.
Pas encore totalement réveillé, le «géant» de Ouyahia est «nourri» par la crise financière qui devient, de fait, une réelle opportunité d’imposer le made in Algeria à l’étranger. «Les mesures de sauvegarde de l’économie nationale nous permettent de faire durer au maximum les réserves de changes du pays, mais offrent également le marché national aux opérateurs économiques nationaux pour gagner des parts à domicile et pour être plus forts à l’extérieur», a-t-il souligné, histoire de relever que cette démarche est un «deuxième apport des pouvoirs publics à l’égard du monde économique algérien en termes de soutien, après tous les soutiens mis en place et qui commencent à donner leurs fruits».
Ouyahia a dépeint un tableau assez flatteur des capacités du pays à relever le défi de l’exportation. «Il y a quelques années nous avons commencé à sortir avec des produits agroalimentaires, suivis de produits électroménagers, nous en sommes aujourd’hui au ciment, nous y serons bientôt à la sidérurgie et d’autres produits, c’est important, mais il y a une grande part dans cette bataille qui est la vôtre», a insisté à juste titre, le Premier ministre.
Par Saïd BOUCETTA
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Une jeune Palestinienne de 21 ans a été tuée par balle, vendredi, par des soldats israéliens près de la frontière entre la bande de Ghaza et les territoires occupés par Israël, a indiqué un responsable des services de santé de l’enclave.
Ce décès porte à 123 le nombre de Palestiniens tués par des soldats israéliens depuis le début d’un mouvement de protestation à Ghaza le 30 mars, a indiqué Achraf Al-Qodra, le porte-parole du ministère ghazaoui de la Santé.
Razan Al-Najjar a été touchée à la poitrine à l’Est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza, a déclaré M. Qodra. Elle travaillait, selon lui, comme bénévole pour le ministère et portait un uniforme blanc de personnel de santé.
La bande de Ghaza et ses environs ont connu mardi le plus grand degré de violence sioniste depuis l’agression de 2014 dans l’enclave. Ce regain de tension est intervenu en outre après plusieurs semaines d’agression.
Des dizaines de milliers de Palestiniens de Ghaza, territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, ont débuté le 30 mars un mouvement de protestation près de la frontière pour revendiquer le « droit au retour » des réfugiés palestiniens. Le mouvement dénonce aussi le blocus imposé à Ghaza par Israël.
Depuis mardi, le secteur de la frontière a connu des manifestations de Palestiniens, mais de moindre ampleur que ces dernières semaines. L’armée israélienne est en butte aux accusations d’usage excessif de la force et à des demandes d’enquête indépendante réclamée par l’ONU ou l’Union européenne.
Autorité palestinienne : «l’assassinat de l’infirmière Razan Al-Najar prouve que les Palestiniens ont besoin d’une protection»
Le ministère de l’Information palestinien a dénoncé vivement l’assassinat par les forces d’occupation israéliennes de la jeune infirmière palestinienne, Razan Ashraf Al-Najar, en service à Ghaza, soulignant que «cet acte fait partie d’une nouvelle série du terrorisme israélien qui s’acharne contre le personnel médical, paramédical, les journalistes et autres cibles avec préméditation et exécution de sang-froid».
Le ministère a souligné, dans un communiqué cité par l’agence Wafa, que «l’assassinat vendredi de l’infirmière Razan Ashraf Najar avec une balle d’un sniper israélien et le ciblage des ambulances, ainsi que le meurtre des deux journalistes, Yasser Murtaji et Ahmad Abu Hussein lors des marches pacifiques du retour, organisées à Ghaza, prouvent encore une fois à l’opinion internationale que notre peuple a besoin d’une protection».
Le ministère palestinien de l’Information a réclamé, à cet effet, l’intervention de la communauté internationale pour mettre un terme aux agressions de l’occupation israélienne, qui viole, souligne-t-il, «toutes les conventions et lois internationales».
Le ministère a lancé un appel «urgent» à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONG Médecins sans frontières (MSF) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à dénoncer de tels crimes, à exiger la poursuite des personnes impliquées devant la justice internationale et à contraindre l’occupant israélien à respecter les traités internationaux régissant les zones de conflit.
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Brahimi dans tous ses états
Cette réaction négative des fans des Verts n’a pas du tout plu aux joueurs, à l’image de Yacine Brahimi qui s’est dirigé vers le flambeau pour montrer son mécontentement après l’égalisation capverdienne à la 14’. Calmé par ses camarades, Brahimi n’a pas décoléré mais a gardé son sang froid pour rester motiver. Ce qui lui a permis de délivrer une passe décisive à son camarade Bounedjah.
Il a été pris à partie
Yacine Brahimi a montré tout légitiment une réaction d’énervement, notamment lorsque le public a commencé de manière pas du tout justifiée à siffler les Verts. Il faut dire que le comportement d’une partie de ce public d’hier a déstabilisé les joueurs, vexés et énervés par cette réaction négative des fans, sensés encourager leur équipe. Brahimi s’est attiré la foudre de certains pseudo-supporteurs qui ont commencé à siffler le joueur du FC Porto de manière provocatrice.
Les joueurs sévèrement grondés
Les coéquipiers de Riyad Mahrez, ont été grondés. En fin de rencontre, les fans de l’EN, déçus du rendement de leur équipe et surtout de la défaite concédée au 5-Juillet, se sont dirigés vers les joueurs du côté du Virage sud pour leur montrer leur colère et leur mécontentement.
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Trois (3) bombes de confection artisanale ont été découvertes et détruites vendredi à Jijel par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique samedi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste, et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’ANP a découvert et détruit, à El-Milia dans la wilaya de Jijel/5e RM, le 1er juin 2018, trois (03) bombes de confection artisanale, des outils et des produits chimiques utilisés dans la fabrication d’explosifs, dont (50) litres d’acide nitrique », précise la même source.
Dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, des détachements de l’ANP et de la Gendarmerie nationale « ont intercepté, à Tlemcen/2e RM, (66) kilogrammes de kif traité, tandis qu’un détachement de l’Armée Nationale Populaire a saisi, à EL-Oued/4e RM, (815) kilogrammes de tabacs destinés à la contrebande ».
Par ailleurs, des Garde-côtes « ont mis en échec à El-Ghazaouet et Oran des tentatives d’émigration clandestine de (26) personnes qui étaient à bord d’embarcations de confection artisanale, alors que (21) immigrants clandestins ont été appréhendés par des détachements combinés de l’Armée Nationale Populaire à Tlemcen et In-Salah », ajoute le communiqué.
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18.000 agents de la Protection civile, contre 15.000 en 2017, pour la protection des baigneurs.
Comme chaque été, la Direction générale de la Protection civile (Dgpc) mettra en place un dispositif opérationnel destiné à la surveillance des plages autorisées à la baignade, afin d’assurer la sécurité des estivants, et cela du 1er juin au 30 septembre de 9h00 à 19h00. Ainsi, «sur les 608 plages que compte le littoral du pays, 210 ont été interdites à la baignade pour diverses causes, essentiellement, la pollution et les risques particuliers, contre 398 autorisées à la baignade» indique la Dgpc.
Afin d’assurer la quiétude des estivants, un dispositif imposant composé de pas moins de 18.000 agents professionnels et saisonniers, contre 15.000 en 2017, sera mis en place au cours de la saison estivale 2018. Ces moyens préventifs auront pour mission d’appliquer ce dispositif opérationnel destiné à la surveillance des 398 plages autorisées à la baignade.
Il a été indiqué également que ce dispositif sera pourvu cette année en moyens matériels supplémentaires, dont des embarcations pneumatiques d’intervention, ainsi que les matériels collectifs et individuels.
Cependant, la Dgpc n’a pas manqué de faire appel à plus de vigilance, «en évitant, notamment, de fréquenter les plages interdites à la baignade, le respect des horaires de surveillance des plages, ne pas s’éloigner de la zone de baignade autorisée, de surveiller attentivement les enfants, ne pas se baigner après une longue exposition aux rayons de soleil et éviter de nager après les repas».
Les statistiques des cinq dernières années indiquent en effet que la principale cause des noyades reste toujours, la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance.
La Dgpc informe qu’il a été enregistré au cours de l’année 2017, le sauvetage de 53.812 personnes d’une mort certaine sur les 80.333 interventions opérées.
Le communiqué de la Dgpc mentionne le décès de 128 personnes dont 53 au niveau des plages surveillées et 75 dans les plages interdites à la baignade.
Depuis le 7 mai écoulé, une campagne de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la mer et la baignade, a été lancée afin, d’inculquer aux citoyens la culture de la prévention du risque de noyade au niveau des plages, notamment les plages interdites.
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1 poulet coupé en morceaux, 2 gros oignons pelés et coupés en fines lamelles, 6 grosses carottes pelées et coupées en fines lamelles, une grosse poignée de raisins secs, ½ c. à c. de ras el hanout, ½ c. à c. de curcuma, 1 pointe de gingembre, 1 pointe de safran, 1 pointe de cannelle, 3 c. à s. de miel liquide, sel et poivre, quelques brins de coriandre finement ciselés, huile d’olive
Dans un tajine profond ou une marmite sur feu fort et à découvert, faire revenir pendant 10 minutes les oignons, les morceaux de poulet et les carottes avec un généreux filet d’huile d’olive. Ajouter ensuite les épices et la coriandre. Recouvrir d’eau à hauteur, fermer, baisser le feu et laisser tout simplement mijoter pendant environ 30 minutes tout en surveillant de temps en temps. Ajouter les raisins secs et le miel, rectifier l’assaisonnement si besoin et laisser cuire encore une dizaine de minutes. Lorsque la sauce est onctueuse et toujours généreuse, arrêter la cuisson et servir.
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Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a condamné vivement samedi le veto brandi par les Etats Unis contre le projet de résolution présenté vendredi par le Koweït au Conseil de sécurité devant mettre en place un mécanisme international de protection des palestiniens contre les tueries israéliennes.
« Le recours de l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Healy au veto pour empêcher une résolution prévoyant la protection du peuple palestinien est une autre erreur morale pour les Etats Unis d’Amérique. Elle reflète à travers ce refus son aveuglement politique, son mépris envers la communauté internationale ayant condamné les tueries commises par l’occupant israélien et un soutien direct apporté au colonisateur « , a déclaré Al Maliki dans un communiqué, cité par l’agence Wafa.
Le chef de la diplomatie palestinien a félicité à cette occasion le Koweït pour son rôle au sein du Conseil de sécurité et salué tous les pays membres qui ont exprimé leur soutien et condamnation des crimes d’Israël, la puissance occupante, tout en soutenant la protection du peuple palestinien.
Al Maliki a ajouté que « malgré les blocages au Conseil de sécurité portant atteinte à son rôle dans le maintien de la sécurité et de la paix dans le monde, la direction palestinienne continuera sa quête de trouver des moyens pour protéger le peuple palestinien et sa terre », soulignant que « contrecarrer le Conseil de sécurité et l’usage du veto, contre le projet de résolution du Koweït, vise à accorder de l’immunité à Israël, à renforcer la politique de l’impunité et à encourager les criminels de guerre israéliens, y compris celui qui a été tué de sang-froid vendredi l’ambulancière, Razan al-Najar, qui effectuait son devoir humanitaire noble ».
Il a souligné que la diplomatie palestinienne déploiera tous ses efforts pour que « les criminels israéliens soient punis » et « rendre justice au peuple palestinien ».
Le ministre des Affaires étrangères palestinien a conclu sa déclaration en soulignant que « la justesse de la cause palestinienne, la résistance de notre peuple et ses sacrifices et le soutien de la communauté internationale en respect avec les principes du droit international, permettront à notre peuple d’atteindre ses objectifs par la fin de l’occupation, l’indépendance de l’Etat palestinien et le retour des refugiés selon la résolution 194 ».
Les Etats-Unis ont opposé vendredi soir leur veto au projet de résolution présenté par le Koweït, membre non-permanent, au Conseil de sécurité des Nations unies et demandant la protection des Palestiniens.
Le Koweït, qui avait préparé son projet de résolution il y a deux semaines, avait réclamé initialement une mission de protection internationale pour les Palestiniens, après les tueries commises par les forces d’occupation israéliennes dans la bande de Ghaza.
Après le refus de la France et de la Grande Bretagne, la version finale du texte du Koweït a appelé à « considérer des mesures garantissant la sécurité et la protection » des palestiniens et réclamant que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres présente un rapport sur un « mécanisme de protection international ».
Depuis mars dernier, plus de 122 palestiniens ont été tués et 13 000 autres ont été blessés par des tirs à balles réelles par les forces de l’occupant israélien dans la bande de Ghaza, lors de manifestations pacifiques organisées pour réclamer la levée du blocus imposé à l’enclave et le droit de retour des réfugiés palestiniens spoliés de leur terre en 1948 après la création de l’entité sioniste.
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La production pétrolière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) est tombée, au terme du mois de mai, à son plus bas niveau depuis avril 2017.
Pour le compte de mai, l’Opep a extrait 32 millions de barils de pétrole par jour, soit une chute de 70.000 barils par jour par rapport au mois dernier où la production avait également chuté de 70.000 barils par jour. La plus forte baisse a été enregistrée au Nigéria où la production a chuté de 1,94 million de b/j en avril à 1,85 million de b/j, notamment en raison de la fermeture non planifiée du terminal d’exportation de Forcados, pour des pipelines défaillants.
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Une feuille de route a été mise en place pour rationaliser la consommation d’électricité dans les communes, notamment l’éclairage public, a indiqué samedi à Alger une cadre du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
Intervenant lors d’une rencontre nationale sur le thème «Les collectivités locales au cœur de la transition énergétique : opportunités et défis », Mme Nahla Kheddache, chef de projet énergies renouvelables au ministère de l’Intérieur, a précisé que cette feuille de route comprenait plusieurs axes, dont le remplacement graduel des lampes classiques, utilisées dans l’éclairage public, par des lampes LED, considérées comme moins énergivores.
Cela se fera, a-t-elle expliqué, dans le cadre d’un programme pilote qui est en cours de finalisation. Il concernera dans un premier temps 31 communes, avant d’être élargi aux différentes régions du pays.
Elle a, dans ce contexte, relevé que le remplacement de 60% des lampes classiques par des lampes LED permettra de réduire le coût annuel de l’éclairage public de 8,4 milliards de dinars actuellement, à 5,6 milliards de dinars.
La feuille de route, élaborée en collaboration avec le ministère de l’Energie, ambitionne également de développer l’utilisation de l’énergie solaire au niveau des communes, notamment en ce qui concerne l’éclairage public et l’alimentation électrique des structures publiques comme les écoles, les mosquées et autres établissements.
Un programme d’éclairage public autonome, étalé sur une durée de trois ans, a été introduit dans cette feuille de route, permettant une réduction de la consommation d’électricité de 61 MW/an, soit un gain équivalent à 277 millions de dinars, a-t-elle ajouté.
Mme Kheddache a, par ailleurs, indiqué qu’une instruction a été adressée, au cours de cette année, aux quatorze wilayas côtières pour l’utilisation, durant la saison estivale, des panneaux photovoltaïques pour l’éclairage notamment des parkings des plages, espaces balnéaires et autres espaces de détente.
Pour sa part, le Président-directeur général de la Société algérienne de la distribution de l’électricité et du gaz, Mourad Adjal, a indiqué que 8% de la consommation nationale en électricité revenaient aux communes.
L’éclairage public, qui représente plus de 70% de la consommation des communes en électricité, occupe la première place des infrastructures et établissements énergivores tant au niveau local que national, a-t-il précisé.
Selon lui, la consommation annuelle de l’électricité de wilayas comme Alger ou Oran, équivaut la production d’une centrale électrique de 130 MW.
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Jeudi 31 mai, 14 ème jour de Ramadan, un soleil éclatant inonde la ville d’Oran, de nombreux oranais et oranaises s’empressent de faire leurs dernières courses afin de concocter un délicieux repas pour rompre le jeûne une fois le soleil couché.
Malheureusement, beaucoup d’autres n’ont pas cette chance. Et c’est ainsi que de nombreuses bonnes âmes se dévouent afin d’offrir un repas complet au plus démunis. Parmi ceux-là, il y a la troupe des scouts musulmans d’Oran qui organisent, et cela en partenariat avec Coca-Cola Algérie, une opération nommée « Meidate Errahmane ». Reportage.
Première étape, la région de Gdyel, à quelques kilomètres d’Oran. Dans une école, des jeunes gens préparent tout au long de la journée des repas. Leurs destinataires: une soixantaine de familles de la commune. Au menu du jour, la fameuse Hrira, une des spécialités locales incontournables durant le Ramadan, une salade composée, et du tajine ezzitoune. Mais comment ces repas finiront dans les foyers concernés de Gdyel? par un moyen très écologique: le vélo! des jeunes scouts de la wilaya d’Oran arpentent les rues de Gdyel pour distribuer les repas en vélo aux différentes familles de cette ville. Voilà une excellente idée pour concilier protection de l’environnement et bienfaisance!
Ensuite, le rendez-vous est pris aux abords de la ville, car les automobilistes ne sont pas en reste. En effet, l’opération de solidarité inclut aussi les retardataires et cela pour éviter les excès de vitesse et les accidents de la route à l’approche du moment de l’Iftar. Alors, des boîtes contenant de quoi rompre le jeûne sont distribuées au niveau du rond-point « El Bahia » à l’entrée d’Oran.
Dernière étape de notre escapade oranaise, le restaurant Errahma de la commune de Oued Tlélat. A l’arrivée, tout le monde s’active, il est 19h20, et l’adhan du Maghreb retentira dans une heure environ. De jeunes scouts s’affairent à répartir la « chamia » (la version oranaise du Kalb elouz, NDLR) dans des assiettes et à les placer sur chaque table du restaurant. À la cuisine, une employée de Coca-cola de la ville aide le reste de l’équipe des scouts à régler les derniers préparatifs. C’est dans cette ambiance chaleureuse que les gens de la commune arrivent.
D’autres employés de l’entreprise américaine se joignent à la fête et terminent de servir les hriras, tajines zitounes, salades, et autres plats de riz au poisson sur les différentes tables avec les scouts musulmans. Ce iftar sera bien entendu arrosé de boissons de la firme internationale qui sponsorise l’opération.
La mosquée toute proche annonce l’Iftar, il est temps de passer à table, sauf pour une partie des scouts qui attendront que tout le monde soit bien servi pour manger. À la fin du repas, il est l’heure du nettoyage, et tout le monde met la main à la pâte dans la joie et la bonne humeur.
Cette opération se prolongera tout au long du mois de Ramadan. Pour les scouts musulmans, il s’agit là d’une occasion pour eux de rappeler le sens du partage de ce mois sacré. Pour la marque Coca-cola, c’est aussi cette idée de partage qui l’a poussé à participer à cette opération, en espérant inspirer d’autres à aider les plus démunis, et cela que ce soit durant ce mois sacré, ou tout au long de l’année.
Yasmine D.
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Le bilan fait état aussi de l’arrestation de neuf éléments de soutien.
C’est l’un des bilans mensuels des plus importants qu’aura enregistré l’Armée nationale populaire en ce mois de mai 2018. Ce qui est frappant, c’est le nombre de terroristes qui ont accepté de déposer les armes après avoir été convaincus par l’ANP que le temps de la rébellion est révolu et qu’il n’y a plus de place pour le terrorisme en Algérie. Parmi ces repentis, beaucoup avaient pris les armes depuis quelques années, alors que d’autres depuis bien longtemps. Les deux principales régions qui ont été le théâtre de ces redditions sont Jijel et notamment Tamanrasset.
Le bilan du ministère de la Défense nationale fait état, en effet, du désarmement de 17 terroristes entre ces deux wilayas dont une famille complète à Jijel. C’est un véritable travail de professionnels, d’experts et d’expérimentés qui a été accompli par l’ANP qui, malgré cet exploit et ce mérite se garde bien de crier victoire en poursuivant sa mission avec dévouement et engagement. Outre les 17 terroristes qui se sont rendus après des pourparlers, le MDN enregistre l’arrestation de quatre autres terroristes, alors que deux ont été abattus dans deux opérations distinctes. La même source fait état également de la découverte d’un corps d’un terroriste lors d’une opération de ratissage. Le bilan fait état aussi de l’arrestation de neuf éléments de soutien.
Lors de leurs multiples interventions et les opérations incessantes, les forces de l’ANP ont récupéré un important lot d’armement, notamment au Sud dont 33 Kalachnikov, des Seminov, des RPG 7 et autres armes lourdes, mais aussi des quantités de munitions.
A cela s’ajoute également la curieuse découverte de dynamite et 700 kg de produits explosifs avec 30 détonateurs. C’est dire que certains irréductibles comptent toujours faire parler d’eux. Fort heureusement qu’ils sont sous les yeux bienveillants de l’Armée nationale populaire qui agit et intervient sans répit pour préserver une paix chèrement payée. La lutte antiterroriste est pour l’ANP un fait vécu au quotidien et c’est chaque jour que des résultats sont établis. L’ANP aura réussi 13 ans après la promulgation du processus de paix portant sur la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale prônée par le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika à ramener des égarés à la raison malgré tout ce qui se prépare autour du pays en provenance de la Libye, du Mali et de la Tunisie. Des pays qui vivent dans une instabilité totale, aussi bien sur le plan politique que sécuritaire.
Les efforts de l’Algérie pour ramener les partis en conflit dans ces pays à s’asseoir autour de la même table pour des négociations ont donné des résultats, même si l’Algérie a été à chaque fois poignardée dans le dos. Elle réussira quand même grâce à la vigilance de ses troupes et leur expérience avérée à garder le pays au-delà du danger et des risques. Ses frontières sont bien préservées autant que son territoire.
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Les préparations salées ont fait, ces derniers temps, leur apparition sur les tables du « f’tour » du ramadhan. Ces mets très consommés tout le long de l’année, ont réussi à se « tailler » une place de choix dans les menus « spécial ramadhan » au grand plaisir des familles oranaises.
Ces salés, présentés sous forme de minis-chaussons de différentes formes et garnis de plusieurs ingrédients, sont très prisés que ce soit au moment de la rupture du jeûne, au « s’hour » ou lors des soirées familiales. Ils sont servis aux côtés des gâteaux traditionnels, de la chamia et des zlabia, des boissons chaudes ou fraîches.
Devant cette nouvelle tendance oranaise, Houaria, une retraitée, rappelle que ces salés ne sont pas des plats modernes. « Ces mets ont toujours fait partie de l’art culinaire oranais. Ils sont désignés par le nom de ‘ftira’, farcis de viande hachée, d’oignon, d’ail et d’un peu de graisse », se souvient-elle.
Aujourd’hui encore, cette septuagénaire prépare encore des « ftirate » à son grand plaisir et celui des siens. « Même mes petits enfants en raffolent », avoue-t-elle en souriant.
Avec cet engouement, les salés rivalisent sérieusement, aujourd’hui, avec la traditionnelle « Maakouda », des rondelles de purée de pomme de terre, mélangée à l’ail, au persil et aux œufs que l’on fait frire à l’huile. « Maakouda » accompagnait jadis l’incontournable bol ou assiette de la « Hrira ».
Si les nutritionnistes et autres praticiens recommandent de réduire la consommation des aliments et plats sucrés durant le ramadhan, les ménagères oranaises ont trouvé la bonne astuce en « décorant » la table du « ftour » d’une variété de petits salés comme les vol-au-vent, les soufflets à la viande hachée ou au fromage et les petites quiches d’épinards recouvertes de fromage râpé et autres délices.
Pour varier et diversifier ces préparations, la femme oranaise s’inspire des recettes proposées dans des sites Web spécialisés ou par des chaines de télévision avec des présentatrices-vedettes comme Choumeissa, Mme Rezki, Samira et autres.
Un commerce prolifique
Cette nouvelle vague culinaire déferlant sur les cuisines et les tables oranaises et l’engouement enregistré pour ces petits « amuses gueules » ont contraint les vendeuses de « Matloua », « M’ssemen » , « Trid » et « Baghrir » à se mettre au goût du jour et à proposer, durant le ramadhan, des petits plats fait maison, cédés entre 10 et 30 DA la pièce en fonction de la farce utilisée.
Dans ce contexte, Djamila, cuisinière diplômée du centre de formation professionnel, confie : « je reçois quotidiennement des demandes de femmes travailleuses ou au foyer pour leur préparer des salés aux compositions aussi diverses que variées ». Elle fait constater que ces salés sont » très demandés particulièrement en période de ramadhan ».
Les commerces proposant des salés sont également très fréquentés en cette période du mois sacré. Aux côtés des différents genres de « Zlabia » et de « Chamia », on propose également à une clientèle avertie des minis-pizzas, des salés et des barquettes fourrées à la viande hachée, au thon ou au saumon. Leur prix atteint parfois les 100 Da la pièce. Ne dit-on pas « quand on a faim, on ne compte pas ? ».
Actuellement à la Chambre de l’artisanat et des métiers de la wilaya d’Oran, on envisage sérieusement d’inclure la préparation des salés dans la nomenclature des activités artisanales eu égard au grand nombre d’artisans spécialistes dans ce créneau.
Une commission du ministère du Tourisme et de l’Artisanat s’attelle à mettre à jour cette nomenclature datant de plusieurs décennies. L’objectif est de permettre à ces préparateurs de disposer d’une carte d’artisan leur permettant d’exercer cette activité dans un cadre légal et organisé, indique-t-on à la CAM.
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