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Par Arezki SLIMANI
Les Algériens ont peur. Non seulement pour leur poche, mais aussi pour leur santé. Ils sont en droit de demander des explications et d’avoir des réponses.
Le mystère de la viande «bleuâtre» reste entier et le risque de la reproduction du même scénario cette année, n’est pas à écarter. Les citoyens, qui n’ont pas oublié le cadeau empoisonné des fêtes de l’Aïd El Adha, des deux dernières années, sont en droit de connaître ce qu’il y a dans leur assiette. Raison pour laquelle, la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) a appelé le ministre de l’Agriculture, Abdelkader Bouazghi, à communiquer à l’opinion publique les résultats des enquêtes et des analyses effectuées l’année dernière sur la viande des moutons de l’Aïd. Une viande, faut-il le rappeler, dans des milliers de foyers, qui s’est putréfiée, quelques heures seulement après l’abattage. Une commission d’enquête sur cette situation a été mise en place suite aux plaintes enregistrées, mais aucun résultat concret n’a été publié. De ce fait, la FAC insiste auprès du ministère de l’Agriculture pour qu’il communique à la population les résultats. Mais pas seulement.
La FAC a émis également une série de recommandations aux pouvoirs publics, aux éleveurs ainsi qu’aux consommateurs afin d’éviter que le scénario des deux dernières années se reproduise. Entre autres recommandations, la fédération demande au ministère d’intensifier le contrôle auprès de l’ensemble des vétérinaires. Quant aux éleveurs, la FAC propose la mise en place d’un encadrement particulier permettant d’interdire la vente libre des médicaments destinés aux animaux ainsi que les aliments composés. En matière d’hygiène, un contrôle rigoureux dans les espaces d’élevage ou de vente du bétail, est préconisé par la FAC qui a également insisté sur l’importance de faire analyser l’eau et notamment les aliments du bétail. La Fédération algérienne des consommateurs demande que les éleveurs remettent un bon d’achat aux consommateurs afin de garantir la traçabilité de la viande, notamment dans le cas d’une nouvelle putréfaction.
Ce que l’on n’espère pas. Car voir la carcasse de son mouton devenir bleue alors que l’on ne peut s’offrir qu’une fois par an de la viande, c’est plus qu’un drame pour les familles algériennes. Ces dernières, victimes d’une grande supercherie, ont laissé dans l’affaire entre 40 000 et 80 000 DA chacune et n’ont eu que leurs yeux pour pleurer. Aujourd’hui et à moins d’un mois de la fête de l’Aïd, aucune explication claire n’a été avancée sur la nature de la contamination de la viande bleue qui s’est produite ces dernières années. De même qu’aucune assurance n’a été donnée sur l’absence de risque d’une nouvelle putréfaction de la viande.
Ce qui fait enfler la rumeur et encourage le retour en force des supputations sur l’alimentation des moutons: hormones de croissance, additifs alimentaires ou peut-être une nouvelle mixture toxique inconnue. Les Algériens ont peur non seulement pour leur poche mais aussi pour leur santé. Ils sont en droit de demander et d’avoir des réponses sur le phénomène «bleu», inédit dans les annales de l’Aïd en Algérie.
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Le chef d’état-major des forces armées iraniennes a averti hier les Etats-Unis que Téhéran riposterait avec «force» à une poursuite des menaces américaines contre les intérêts de l’Iran.»Ils recevront une riposte forte et ferme (…) aux endroits où ils se trouvent et contre leurs intérêts dans la région et à travers le monde», a prévenu le général Mohammad Bagheri, selon l’agence de presse officielle Irna. «Les idées futiles et inutiles du président américain ne seront jamais réalisées», a-t-il affirmé. Le ton est monté entre Téhéran et Washington depuis un avertissement dimanche du président Hassan Rohani à son homologue américain Donald Trump, lui conseillant de «ne pas tirer les moustaches du tigre» et assurant qu’un conflit avec l’Iran serait la «mère de toutes les guerres». M. Trump a répondu dans un tweet en majuscules: «NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ETATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L’HISTOIRE EN ONT CONNUES AUPARAVANT». Le général Bagheri a indiqué que l’Iran n’avait «jamais provoqué la guerre» et qu’il «cherche la paix et la stabilité dans la région». Mais, a-t-il ajouté: «Tous les complots visant le peuple iranien seront étouffés à la naissance et les ennemis recevront une leçon inoubliable».
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Dés la matinée, les futurs étudiants commençaient à affluer en masse sur les lieux, histoire de s’enquérir des renseignements nécessaires pour faire le bon choix des spécialités.
L’enthousiasme des nouveaux bacheliers, était au rendez-vous hier, à la faculté des sciences et des technologies de Bab Ezzouar, lors de la journée portes ouvertes pour les inscriptions à l’université. Dès la matinée, les futurs étudiants commençaient à affluer en masse sur les lieux, histoire de s’enquérir des renseignements nécessaires pour faire le bon choix de spécialité.
La particularité de cet événement cette année, «est que son organisation s’est faite sous une forme différente», a indiqué le recteur de l’Usthb, Saïdi Mohamed. Cette nouvelle organisation, explique-t-il, consiste en la répartition de six poules, lesquelles, chacune représente un domaine particulier. «Celles-ci sont constituées de doctorants, car plus communicants et plus aptes à donner de façon détaillée les informations indispensables», a-t-il précisé. Par ailleurs, Saïdi Mohamed a indiqué que l’objectif de cette journée est de donner des renseignements inhérents aux résultats de l’orientation de l’année dernière. Ainsi, ils auront une idée sur les filières auxquelles ils peuvent accéder ou pas. Il a fait savoir qu’à cet effet, huit stands représentant entre autres les spécialités liées à l’électronique, l’informatique, la géologie, la biologie…ont été mis à disposition des concernés. A ce titre, il a fait mention de quelque 35 offres de formation en licence, ainsi que de 105 offres concernant les masters.
Aussi, Saidi Mohamed n’a pas manqué de saluer la forte affluence des nouveaux bacheliers, observée en début de matinée; «cela est bon signe, dans la mesure où ça veut dire que l’étudiant a développé une conscience par rapport à ça», conclut-il.
De leur côté, les étudiants rencontrés sur place, et qui étaient pour la plupart, accompagnés de leurs parents, ont affiché leur empressement quant à choisir leurs branches. C’est le cas de Leïla, qui a avoué qu’au début, elle était un peu perdue, et ne savait que faire comme choix. «Je ne vous cache pas qu’il y a quelques jours, je ne savais pas quoi choisir, mais grâce aux renseignements que j’ai eu aujourd’hui, j’ai pu me repérer», a-t-elle soutenu, ajoutant: «J’ai hâte de m’inscrire et commencer ma vie estudiantine».
Toutefois, l’entrain de certains bacheliers a vite été endigué. Et pour cause, ces derniers ont indiqué que même avec des mentions très bien, les moyennes minimales pour l’accès à certaines spécialités ont été augmentées par rapport à l’année dernière. «C’est la désillusion pour nous», a affirmé une dame d’un certain âge, qui a accompagné sa fille pour l’aider dans ses choix de spécialité. «Il faut dire que son choix est finalement très restreint», regrette-t-elle en exprimant sa surprise quant à la moyenne exigée pour certaines filières. Notre interlocutrice a par ailleurs tenu à soulever que cela fait partie des causes qui font qu’un nouveau bachelier est démotivé avant même son entrée à la fac. «J’ai déjà vécu ça avec mon autre fille et je ne veux pas que la deuxième ait à subir le même sort», a-t-elle déploré. Selon elle, au vu de cette situation «après, il ne faut pas s’étonner de l’échec des étudiants à l’université», a-t-elle ajouté.
Une autre bachelière Sabrina, a fait elle aussi part de sa déception quant aux moyennes beaucoup trop élevées pour quelques branches. Et pourtant, cette dernière a décroché son bac science avec un 16,5 de moyenne. «Je pensais que j’avais l’annotation nécessaire pour accéder à l’ENA, mais on me dit que la moyenne minimale exigée doit en fait atteindre 17/20», dit-elle avec une note d’amertume.
Pour des cas similaires à celui de Sabrina, Gaci Zoubir enseignant chercheur à l’Usthb et responsable de l’orientation a expliqué que son rôle consiste aussi à aider les bacheliers n’ayant pas obtenu la moyenne nécessaire pour intégrer telle ou telle branche. A titre d’exemple, «si un étudiant me dit vouloir travailler dans le domaine pétrolier, je lui conseille de s’orienter vers la géophysique» si ce dernier, n’a pas la note nécessaire, j’essaie de lui trouver une spécialité débouchant sur le même domaine.
Par ailleurs, la journée portes ouvertes a été organisée au niveau du village universitaire, situé dans l’enceinte de l’université Houari Boumediene.
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Pour fêter le 10.000 eme follower de son compte Twitter, son excellence l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt a rencontré 15 twittos algériens lors d’une réception organisée au sein de la résidence de France à El Biar (Alger).
Durant la célébration, les 15 derniers followers conviés pour l’occasion ont pu échanger en toute simplicité avec l’ambassadeur, ainsi qu’avec des personnalités faisant partie du paysage médiatique algérien.
Surplombant la baie d’Alger, le jardin fleuri de la résidence de France offre une magnifique vue sur la partie Est de la capitale algérienne, ce qui n’a pas manqué de charmer les personnes présentes qui ont fait le plein de photos et de « selfies » devant le panorama sublime qui s’offrait à eux.
L’ambassade de France a remercié les fans algériens de son compte Twitter, et leur donne rendez-vous au prochaine cap: les 20.000 followers!
Une rencontre amicale avec les 15 derniers abonnés, en espérant fêter prochainement le cap des 20.000 ! pic.twitter.com/fiXj7WprJx
— Xavier Driencourt (@XMDriencourt) 24 juillet 2018
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La milice islamiste des shebab a annoncé lundi avoir mené une attaquecontre une base militaire située à environ50 kilomètres de la ville portuaire de Kismayo, dans le sud de la Somalie, etavoir tué 27 soldats.
« Nous avonsd’abord lancé une attaque à la voiture piégéepuis avons pénétré (dans la basemilitaire). Nous avons tué 27 soldats etpris le contrôle de la base. Certains soldats ont fui dans la jungle », a déclaré leporte-parole des opérations militaires desshebab.
Aucun commentaire n’a été faitpar le gouvernement.La milice islamiste, liée à El-Qaïda, esten lutte pour renverser le gouvernementcentral somalien et mettre en place unÉtat fondé sur la charia, la loi islamique.Chassés de la capitale Mogadiscio en 2011, les shebab ont perdu depuis la plupart des villes du pays mais restent trèsprésents autour de la capitale. Ils avaient mené une attaque contre la même base militaire au mois de juin, faisant sept blessés.
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Ils revendiquent que soient relogés les occupants des bidonvilles se trouvant à Draâ Ben Khedda pour lancer le projet des 500 logements Aadl dans cette ville.
Les retards qu’accusent les différents projets de construction de logements poussent les souscripteurs à investir la rue pour exprimer leurs appréhensions que ces retards s’éternisent. Surtout quand des assurances suffisantes et convaincantes ne leur sont pas données par les responsables concernés. C’est ainsi que les souscripteurs du projet Aadl 2013 de la wilaya de Tizi Ouzou viennent de lancer un appel pour la tenue d’une marche le 28 juillet prochain dans la ville de Tizi Ouzou afin d’attirer l’attention des responsables, au plus haut niveau, quant à la non-satisfaction de leurs revendications maintes fois exprimées. Ainsi, les protestataires appellent les autorités concernées pour qu’elles usent de leurs prérogatives afin de permettre le lancement de tous les projets Aadl 2013 de la wilaya de Tizi Ouzou avant la fin 2018. Les concernés évoquent aussi le problème des litiges sur les terrains destinés à la construction des logements Aadl-2013 ainsi que le cas de 2 300 logements «bloqués par les habitants d’Azazga». Les souscripteurs des logements Aadl 2013 demandent aussi à ce que les autorités récupèrent le pôle d’Irdjen «qui a été déjà destiné à la réalisation des 2 300 logements». Ils revendiquent que soient relogés les occupants des bidonvilles se trouvant à Draâ Ben Khedda pour lancer le projet des 500 logements Aadl dans cette ville située à 11 kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya.
Toujours dans le même sillage, il est demandé l’accélération des études des sols par les bureaux d’études ainsi que l’ouverture des choix de sites pour tous les souscripteurs en septembre 2018 «comme promis». Par ailleurs, les souscripteurs Aadl, qui vont marcher à Tizi Ouzou le 28 juillet prochain, exigent le respect de l’ordre chronologique des souscripteurs et leurs résidences ainsi qu’une meilleure qualité des matériaux: «Dalle de sol, faïence…» et le respect du cahier des charges tel que stipulé sur le Journal officiel. Les concernés exigent, en outre, que soient rendus publics les chiffres officiels des souscripteurs Aadl-2013 pour chaque daïra de la wilaya de Tizi Ouzou et pour les souscripteurs Aadl 2001-2002 de la même wilaya ainsi que la liste des souscripteurs Aadl-2001 avec leurs résidences et dates d’inscription au programme Aadl-2001-2002. «Le renforcement des chantiers par la main-d’oeuvre et le respect des délais de réalisation ainsi que l’intervention et la visite d’urgence du ministère de l’Habitat et le ministre de l’Intérieur dans la wilaya de Tizi Ouzou», sont enfin les derniers points contenus dans la plate-forme de revendication des souscripteurs en question.
Notons que ces derniers jours, les actions initiées par des souscripteurs à des logements de différents types sont devenus fréquentes. Il y a trois semaines, les souscripteurs au projet des 100 logements-LPA de Draâ Ben Khedda ont observé un sit-in de protestation devant la direction de l’Office de promotion et de gestion immobilière (Opgi) de Tizi Ouzou. Cette action de protestation a été motivée par l’arrêt des travaux du projet en question suite à la défaillance de l’entrepreneur qui avait en charge le chantier. Depuis des mois donc, le projet en question est à l’arrêt. C’est ce qui a poussé les souscripteurs à réagir. Le directeur de l’Opgi a reçu une délégation de souscripteurs et s’est engagé personnellement à suivre ce dossier et à fournir tous les efforts nécessaires pour que les travaux du projet soient relancés afin que les travaux soient achevés avant décembre 2018. Ce qui a encouragé les souscripteurs du projet 100 logements LPA à surseoir à toutes les actions de protestation envisagées.
Par Aomar MOHELLEBI
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Par Madjid BERKANE
Tous les chantiers inscrits dans les secteurs de l’habitat, l’industrie, la jeunesse et des sports, le tourisme, seront parachevés.
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire Nouredine Bedoui, a réaffirmé, hier, lors de sa rencontre avec la société civile, que l’Etat va poursuivre, sans relâche, ses efforts visant au développement.. «L’Etat ne ménagera aucun effort pour parfaire les chantiers de développement lancés dans les différents secteurs», assure-t-il. «Toutefois l’Etat ne pourra aller nulle part en solo.
L’adhésion de la société à ses programmes, à sa stratégie, à ses défis, est plus que jamais nécessaire désormais», nuance Bedoui. Avant d’expliquer que «l’Etat a besoin à ce que la question de l’emploi soit relevée ensemble. L’Etat a besoin aussi que l’investissement soit le défi aussi bien de l’Etat que de la société», ajoute-t-il, soulignant que l’introduction de la démocratie participative est la voie que l’Etat a prévue pour coordonner les idées entre l’Etat et la société. S’attardant auparavant, en visitant le chantier des 1200 logements publics locatifs dans la localité de Boukhres, sur le logement, Nouredine Bedoui a affirmé que l’Etat va concrétiser tous les projets de logements inscrits dans le programme du président de la République. «Les projets de logements inscrits dans le programme du président de la République iront tous à leur terme», s’est-il engagé. «L’Etat a prévu toutes les enveloppes financières pour tenir cet engagement. La cadence des travaux de réalisation est repartie de plus belle d’ailleurs», a signifié en outre le ministre, ajoutant que le président de la République suit en personne le dossier du logement. «La distribution du programme aura lieu en fonction des dates nationales et religieuses», souligne-t-il, indiquant qu’un quota important sera livré à l’occasion du 20-Août et du 1er-Novembre prochains.
Le ministre a été, pour rappel, vivement sollicité, avant-hier, par les habitants de plusieurs communes de la wilaya concernant la question du logement et particulièrement dans sa formule habitat rural. Nouredine Bedoui a insisté par ailleurs auprès des responsables en charge du secteur de l’habitat, à l’échelle de la wilaya, quant à la nécessité d’impliquer les jeunes dans la création des espaces commerciaux, des espaces de détente et de distraction pour les familles à même les projets réalisés. La démarche doit être toutefois accompagnée, fera remarquer le ministre, d’un cahier des charges. Saisissant par ailleurs l’occasion de l’inauguration d’un centre CPI dans la localité de Lahssasna, Nouredine Bedoui a indiqué que le recouvrement des impôts sur le foncier au niveau des APC est faible et souffre de la mauvaise gestion. La méthode actuelle de recouvrement des impôts doit être remodelée de fond en comble. Le ministre a fait savoir à ce sujet qu’un contrôleur financier sera affecté au niveau des APC par le ministère des Finances, et ce, pour bien gérer la question des impôts.
L’objectif de cette démarche, selon Bedoui, est d’asseoir une nouvelle politique de gestion des collectivités locales, basée sur la transparence et la lutte contre la corruption et la bureaucratie. Interrogé sur la question de savoir si cette démarche sous-entend un nouveau Code de la fiscalité, le ministre a indiqué que ce(la) ne sera pas un code à part, mais un chapitre dans le nouveau Code communal. Au sujet du nouveau Code communal et de la wilaya, Nouredine Bedoui a mentionné que le projet en question est prêt à hauteur de 90%. «Sa promulgation est ainsi imminente»,a-t-il laissé entendre sur la création de la police municipale, Bedoui a fait savoir que son département a remis le projet au gouvernement.
Ce dernier travaille dessus et il est fort probable qu’il sera prêt au début de 2019. Questionné sur l’avancement du projet et visitant ensuite l’usine de montage de véhicules Suzuki, sise dans la zone d’activité de la wilaya, l’hôte de la ville de Saïda a profité de l’occasion pour appeler les investisseurs installés dans les wilayas du Nord à s’intéresser à l’investissement dans les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud. «L’Etat a prévu des avantages très intéressants», a-t-il indiqué. La mise sur pied de l’usine Suzuki est un exemple réussi pour le ministre. Le nombre d’emplois créés est très encourageant, concernant la politique de recrutement. L’usine Suzuki produit actuellement 4 460 unités par an. Se rendant par ailleurs à une unité de production de lait pasteurisé du Groupe Giplait, le ministre de l’Intérieur a critiqué sévèrement l’anarchie caractérisant cette filière. Pour Bedoui, l’argent que met l’Etat pour le développement de cette filière est pour l’heure sans résultats.
Le ministre de l’Intérieur a plaidé dans ce sens la redynamisation des commissions de suivi des investissements dans la filière existant par le passé. Le directeur de l’unité de Giplait a souligné de son côté que beaucoup d’éleveurs ne tiennent pas leurs engagements. «Sur 800.000 éleveurs, près de la moitié oriente son lait à d’autres fins», a-t-il expliqué. Inaugurant ensuite une piscine semi-olympique au niveau du chef-lieu de la wilaya, Bedoui a rappelé que le président de la République a pris la décision de doter toutes les communes du Sud algérien en piscines semi-olympiques.
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Par Mohamed TOUATI
Les tensions irano-américaines qui sont montées d’un cran n’ont paradoxalement pas provoqué d’envolée spectaculaire des cours de l’or noir.
Le président des Etats-Unis Donald Trump, qui fait des pieds et des mains pour faire baisser des prix du pétrole qu’il juge trop élevés, risque cependant de produire l’effet inverse. Les cours de l’or noir qui s’affichaient à la hausse, hier, sur fond de menaces d’une violence inégalée du président américain contre Téhéran, ne semblaient toutefois pas trop influencés par les propos guerriers qu’il a tenus contre la République islamique d’Iran. «Ne menacez plus jamais les Etats-Unis ou vous allez subir des conséquences telles que peu au cours de l’histoire en ont connues auparavant», avait-il écrit dimanche sur Twitter dans un message adressé directement au président iranien Hassan Rohani avant d’en rajouter une couche: «Nous ne sommes plus un pays qui supporte vos paroles démentes de violence et de mort. Faites attention.» Cette animosité sans bornes que voue le successeur de Barack Obama au régime de Téhéran intervient après un discours sans concessions prononcé par son homologue iranien contre la première puissance mondiale. Des propos qui ne sont qu’une réplique aux récurrentes menaces du locataire de la Maison-Blanche qui a promis de rétablir les sanctions contre l’Iran, mettre ses exportations pétrolières sous embargo, après avoir rompu l’accord sur le nucléaire iranien.
Le dirigeant iranien a de nouveau averti que son pays pourrait fermer le détroit stratégique d’Ormuz, qui contrôle le Golfe: couloir maritime de plus d’un tiers du pétrole mondial. «Nous sommes le garant de la sécurité de ce détroit depuis toujours, ne jouez pas avec la queue du lion, vous le regretterez», a-t-il prévenu. Passage obligé par où transitent 40% du pétrole mondial, la manipulation de ce verrou géopolitique provoquerait une flambée des prix du pétrole sans précédent. Elle pourrait atteindre instantanément des dizaines de dollars selon certaines prévisions. On n’en est pas encore là certes, les Iraniens ont entre leurs mains cette arme redoutable. Ils ne resteront pas les bras croisés contre les menaces d’embargo dont est ciblé leur pétrole. Une mesure de rétorsion envisagée par les Américains, avec à la clé une hypothétique attaque militaire dont le scénario est probablement en train de s’écrire. Cette contre-offensive verbale iranienne, tout comme les propos belliqueux du chef de la Maison-Blanche qui n’ont eu pour effet que de doper les cours de l’or noir lundi, semblaient avoir plus d’effet hier. Vers 15h20, heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s’échangeait à 73,77 dollars sur l’Intercontinental Exchange de Londres, en hausse de 71 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques, le baril de «light sweet crude» pour la même échéance, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, se négociait à 68, 89 dollars, enregistrant un gain d’un dollar. Les craintes d’une envolée des prix sont désormais avérées et il est fort possible qu’elle soit déclenchée par la dégradation des relations irano-américaines.
«L’Iran est la clé du marché du pétrole pour les prochains mois», a indiqué Stephen Brennock, analyste chez PVM. Toute déclaration émanant d’un camp ou d’un autre pèsera dans la balance. «A court et moyen terme, l’impact de la guerre commerciale et le constat du fait que le président Trump et son administration sont vraiment prêts à en découdre sur ce sujet commencent à pénétrer les consciences des courtiers et investisseurs dans le pétrole et les autres marchés financiers», explique Greg McKenna, d’AxiTrader. Le baril flambera-t-il? Les cours de l’or noir peuvent envisager un retour assez proche des 80 dollars, prédisent les spécialistes. Les prix du pétrole devraient continuer à évoluer sur une courbe ascendante, stimulés par les menaces américaines persistantes qui pèsent sur Téhéran, que cela soit au niveau du durcissement des sanctions sur le plan économique ou de celui plus «dévastateur» d’une agression militaire. Cela dépendra de l’humeur de Trump…
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Par Sofiane M.
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelkader Benmessaoud, qui a effectué une visite de travail, hier, à Oran, s’est déclaré «très surpris par la haute qualité des nouveaux établissements touristiques, réalisés dans la wilaya, qui sont conformes aux référentiels et aux normes internationales».Le ministre, qui n’a pas caché sa satisfaction, lors d’une conférence de presse improvisée, lors de sa visite à l’hôtel Liberté Express’, a estimé que la concrétisation de ces investissements prouve, une fois de plus, que l’accompagnement public des investisseurs, dans ce secteur, a «produit l’effet recherché et espéré». Abdelkader Benmessaoud a affirmé, par ailleurs, que des progrès ont été réalisés en matière de formation du personnel touristique tout en ajoutant que l’Etat n’a ménagé aucun effort pour hausser le niveau de maîtrise des compétences du personnel hôtelier et touristique. «La formation du personnel est obligatoire pour tous les opérateurs en tourisme qui bénéficient, il importe de le dire, d’exonération fiscale et autres avantages», a déclaré le ministre. A une question sur les tarifs jugés «excessifs» et appliqués par la quasi-totalité des établissements touristiques, le ministre a soutenu que ces prix résultent de l’offre et la demande tout en ajoutant que des conventions «historiques» ont été conclues, cette année, pour la réduction des prix du tourisme local. «Nous avons réduit de 50% le coût d’un séjour dans le Sahara pour les touristes algériens. Des conventions ont été paraphées avec Air Algérie, Tassili Airlines, UGTA, etc.», précise le ministre.
Liberté Hôtel Express’, un investissement qui force l’admiration par sa perfection
Le Complexe Liberté Hôtel’ qui prend forme dans la zone des sièges de l’USTO a été la plus importante étape de la visite du ministre du Tourisme à Oran. Le ministre s’est longuement attardé dans cette «étape» de son périple pour visiter scrupuleusement au détail les nouvelles annexes de l’hôtel Liberté’. Il a inauguré l’hôtel Liberté Express’, un établissement hôtelier 4 étoiles, abritant 50 chambres et 4 suites, en plus de 2 salles polyvalentes, 4 salles de séminaires et 1 restaurant avec cuisine internationale. Il s’est rendu ensuite à l’appart-hôtel Liberté Express’, un bâtiment de 14 étages avec 59 appartements de type F2 et F3.
Le propriétaire de Liberté Hôtel’, Affane Mohamed, a révélé lors de cette visite le lancement incessamment des travaux pour la réalisation d’un centre de loisirs composé d’une piscine semi-olympique, un fitness et un SPA hommes et femmes, des ateliers de dance, un espace de détente 800 m² plus un parking de 2.400 m². Le projet devrait être opérationnel en août 2019. Le futur centre de loisirs et de détente sera baptisé au nom du défunt Affane Mimoun’, directeur de l’ex CREPS d’Aïn El Turck et champion d’Afrique de natation dans les années 70-80, ravi aux siens en mars dernier. Le propriétaire de Liberté Hôtel’ a tracé une stratégie, à long terme, pour rendre ses établissements hôteliers plus attractifs, non seulement pour sa clientèle habituelle d’hommes d’affaires et de visiteurs étrangers, mais aussi pour les enfants de la ville.
«Il faut penser aux loisirs et au bien-être de notre clientèle. On compte faire profiter la population locale de notre offre de loisirs. Il y aura des offres d’abonnement pour la clientèle externe, dans notre futur centre de loisirs. Une garderie sera, aussi, ouverte pour permettre à la gent féminine de profiter, pleinement, des activités sportives et artistiques», confie le propriétaire de Liberté Hôtel’. Cet investisseur annonce, également, la prochaine réception d’un hôtel 4 étoiles de 90 chambres, dans la localité de Bethioua. Cet établissement hôtelier baptisé Energy Hôtel’ devrait ouvrir ses portes, en août 2019.
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Par Ghania Oukazi
En levant la main sur la création de l’emploi, l’Etat a décidé aussi de ne plus réaliser les infrastructures socioculturelles qui accompagnent les quartiers d’habitations nouvellement réalisés.La déclaration est en évidence de Noureddine Bedoui. Il l’a faite hier lors de son inauguration de trois pôles d’habitations dans la commune de Saïda. Il tiendra en premier, à noter que tous les programmes de réalisation de logements, toutes formules confondues, devront être achevés au plus tard le premier trimestre 2019. «Les demandeurs de logement de la wilaya de Saïda doivent savoir qu’ils l’auront au mois d’août, au plus tard au premier trimestre 2019,» a promis le ministre. Il assure que les programmes en question «doivent suivre une bonne dynamique, l’Etat leur accorde les financements nécessaires, ces programmes doivent être tous achevés dans les délais qui leur ont été impartis». Il avoue que «dans certaines communes du sud de la wilaya de Saïda, les programmes connaissent des retards, ces communes manquent de logements, nous allons déployer des efforts pour les accompagner et permettre à leurs populations d’acquérir leur logement notamment rural».
Il faut dire que lors de son déplacement lundi à trois de ces communes (Ain Skhouna, Ouled Brahim et Hssassna), le ministre a été durement interpellé par les populations au sujet de l’emploi et du logement. Cris, écarts de langage et gesticulations nerveuses ont marqué sa rencontre avec des populations en colère. Et c’est pour les calmer et les rassurer que Bedoui a tenu hier à évoquer les difficultés des communes du sud de la wilaya «pour la résolution desquelles l’Etat déploiera de grands efforts.»
Précisant qu’il est l’envoyé spécial du président de la République, le ministre promettra qu’un nombre important de programmes de logements seront distribués le 1er novembre prochain. Il recommandera aux autorités locales de «se diriger vers les investisseurs privés pour qu’ils aménagent au profit des jeunes, des espaces socioculturels au niveau des lots de logements déjà réalisés (espaces commerciaux, piscine, centres culturels .» A cet effet, il chargera les PAPC d’«élaborer des cahiers des charges» et leur dira-t-il «proposez-les aux investisseurs.»
Lors de sa visite à une laiterie GIPLAIT, le ministre déplorera le fait que «seuls 441 producteurs de lait sur les 800 que compte la wilaya de Saïda, remettent leur lait aux laiteries, alors qu’ils sont tous soutenus par l’Etat, de l’achat de la vache jusqu’à la production de lait». Il interpellera le responsable de la production de lait de GIPLAIT sur cette question pour lui dire «il y a alors dysfonctionnement !» Le responsable lui répond «il y a des producteurs qui refusent de vendre parce qu’ils disent qu’il est péché de vendre le lait de vache.» Etonné, le ministre lui dit «il faut que l’Etat arrête de les aider, de les subventionner». Il note que «la décision du gouvernement de diminuer le plus possible de l’importation du lait en poudre, oblige à ce que la collecte du lait auprès des producteurs soit conséquente, il faut faire tout pour y arriver et convaincre les producteurs réticents».
Le MICLAT s’est dirigé en fin de matinée vers l’usine de montage automobile de l’entrepreneur privé Tahkout. Tout autant qu’au niveau des autres points de visite, il sera accueilli sous les sons des vovozelas, du karkabou, du galal, saxo et barouds. «C’est un acquis pour la wilaya de Saïda pour ce qui est de la création de l’emploi,» dira-t-il à propos de cet atelier de montage qui ressemble à celui érigé à Oued-Tlelat. C’est un simple hangar où s’activent de jeunes agents à monter les pièces ramenées des pays créateurs des véhicules. Après l’avoir activé à la fin 2017, employant aujourd’hui 418 personnes, Tahkout compte produire pour cette année dans cet atelier, 4 460 véhicules. Il a fait savoir au ministre que ses prix sont très compétitifs comparés, bien sûr, à ceux pratiqués par les autres concessionnaires. Il compte ainsi casser les prix dès que le montage «tournera à fond.» Pour le ministre, cette activité privée est «un bon exemple de partenariat avec l’étranger.» Il ne manquera pas d’appeler les créateurs d’emploi à «recruter les universitaires et les jeunes diplômés des centres de la formation professionnelle.»
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41 personnes ont perdu la vie et 1.941 autres ont été blesséesdans des accidents de lacirculation survenus du 15 au21 juillet dans plusieursrégions du pays, a indiquéhier un bilan établi par lesservices de la Protectioncivile.
La wilaya de Sétif déplore lebilan le plus lourd avec ledécès de 3 personnes, alors que 73 autres ont été blessées,suite à 59 accidents dela route.Par ailleurs et durant la même période, les secours de laProtection civile sontintervenuspour l’évacuation de9.780 malades vers les structuressanitaires et effectué 5.317 opérations d’assistanceaux personnes en danger et opérations diverses.
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Par Saïd BOUCETTA
Abderezzak Makri réussira-t-il à entraîner le reste de la classe politique dans un scénario à la turque, qui a ouvert à Erdogan les portes de la Présidence de son pays?
Le président du MSP, enchaîne les rendez-vous politiques. A force de rencontres avec tout ce qui compte sur la scène nationale, Abderezzak Makri se taille un costume d’homme de dialogue, voire de consensus. C’est en tout cas, ce qu’il aspire à réaliser, à travers son initiative qui l’a fait voyager du siège de Talaïou El Houriate à celui du FLN, en passant par le FFS. Celui qui revendique l’héritage de Mahfoud Nahnah, tout en affichant une admiration sans limite pour le Turc Tayyip Erdogan, ne compte certainement pas s’arrêter en si bon chemin. Sur son agenda, Makri a coché le RND et d’autres formations, ainsi que pas mal de noms de personnalités nationales. L’homme voit visiblement grand et la conférence de presse commune qu’il a coanimée avec Djamel Ould Abbès, lui confère un statut de «partenaire» du parti présidentiel et le pousse certainement à «déployer» son ambition, à voir plus loin que son actuel horizon.
Après des débuts «poussifs», une mise en route quelque peu retardée par des commentaires pas très «élogieux» sur son initiative, voilà que son projet reçoit une sorte de «quitus» d’un grand parti, en ce sens qu’il a consenti à déléguer son secrétaire général pour prendre langue. Il n’est pas aisé, en effet, de se voir accepté à la table de Djamel Ould Abbès pour évoquer un sujet aussi «sensible» qui n’en est pas un pour le FLN qui considère le processus électoral légal comme seule option à toute ambition partisane de parvenir au pouvoir. C’est dire que si le second personnage du FLN a écouté le président du MSP, ce n’est certainement pas pour enterrer son initiative, mais au contraire, pour trouver un point commun entre les deux approches, du FLN et du MSP. La discussion engagée entre les responsables des deux partis est en soi un gage de reconnaissance de l’effort de «réflexion» des dirigeants du parti islamiste. Plus que cela, le vieux parti donne un nouvel élan au projet de «consensus», mais pose tout de même quelques conditions essentielles.
Il reste que désormais, l’initiative du MSP, même si elle n’est pas encore «recevable», est tout de même frappée du sceau de «sérieux», puisque écoutée par le secrétaire général de la première formation politique du pays, dont le président n’est autre que le chef de l’Etat. De fait, la démarche de Makri est appelée à s’imposer comme une «offre» sensée, mais certainement pas dans sa mouture originelle. Les empreintes du FLN, du RND, du FFS et d’autres formations en «lifteront» les bords, avec au final, l’objectif d’un véritable consensus politique national autour de la gestion de l’après-présidentielle 2019. Un voeu partagé par tous, mais il n’est pas dit qu’il se réalise, à voir les approches souvent contradictoires des projets des uns et des autres.
En tout état de cause, il est évident, à travers l’activisme dont il fait montre ces derniers jours, que Abderezzak Makri passe pour être le «nouvel animateur» d’une scène nationale, laquelle, il y a quelques semaines, ronronnait. L’un des mérites du projet du MSP est d’avoir «réveillé» une classe partisane anesthésiée par un dialogue de sourds entre les différents acteurs, au point que la proximité d’un rendez-vous électoral majeur ne semblait pas constituer une priorité pour nombre de partis. Le réveil, favorisé par l’entrée en scène du FLN, faut-il le souligner, replace la question de la présidentielle au centre des débats, en ce sens que l’initiative du MSP y fait ouvertement référence.
La grande question que se posent les observateurs est de savoir si Abderezzak Makri réussira à entraîner le reste de la classe politique dans un scénario à la turque, où l’ensemble des forces en présence s’était entendu sur quelques grands principes de base permettant à Recep Tayyip Erdogan de prendre les destinées de la Turquie, pour en faire une puissance économique régionale, mais pas du tout exemplaire en termes de libertés démocratiques.
Le rêve de Makri pourrait se fracasser face à une réalité algérienne très différente de celle de la Turquie. Même si le leader du MSP croit y trouver quelques similitudes en affirmant que son parti a été spolié lors de l’élection présidentielle de 1995, comme cela était arrivé à l’AKP d’Erdogan, la comparaison ne tient pas la route, mais Makri y tient. Il se rêve Erdogan.
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Par Ikram GHIOUA
On assiste à une véritable dislocation des groupes terroristes complices également des trafiquants de drogue et les contrebandiers.
Les redditions se poursuivent sur un rythme accéléré au sud du pays. En effet, quatre autres terroristes ont déposé les armes, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale, adressé à notre rédaction en début de soirée de lundi dernier, soulignant dans ce contexte «dans le cadre de la lutte antiterroriste et dans la dynamique des efforts de qualité fournis par les Forces de l’Armée nationale populaire, visant à faire régner la sécurité et la quiétude dans l’ensemble du territoire national, quatre terroristes se sont rendus, lundi aux autorités militaires à Tamanrasset au niveau de la 6ème Région militaire». Le MDN précise qu’il s’agit de Ghedir Ahmed Youcef, dit Abou Moatassim Billah, ayant rallié les groupes terroristes en 2015, Belmessaoud Salim Ben Abdelmalek, dit Abou Malek, ayant rallié les groupes terroristes en 2015, Ghedir Mabrouk dit Abou Fares, ayant rallié les groupes terroristes en 2015 et Bouchoul Ismaïl, dit Abou Mouad, ayant rallié les groupes terroristes en 2016. Selon toujours la même source «les terroristes étaient en possession d’un fusil automatique de type FAL, de trois pistolets- mitrailleurs de type Kalachnikov et de huit chargeurs garnis de munitions». Depuis le début du mois de juillet le nombre de terroristes ayant déposé les armes s’élève à 17.
Ces résultats de l’Armée nationale populaire qui réitèrent la ferme détermination de nos Forces armées à venir, définitivement, à bout de ces groupuscules criminels, renseignent également sur l’incapacité des groupes terroristes à poursuivre le chemin dévastateur et criminel dans lequel ils se sont engagés. On assiste à une véritable dislocation des groupes terroristes complices également des trafiquants de drogue et des contrebandiers. Il ne serait pas exagéré de dire que les criminels sont à leur dernier quart d’heure au rythme où vont les choses. Le MDN avait fait état que pas moins de 70 terroristes se sont rendus jusqu’au mois de juin, s’ajoute donc à ce bilan ces 17 autres, soit 87 terroristes. Impressionnant comme résultat. Cela n’est certainement pas le fruit du hasard, puisque l’Armée nationale populaire use de son savoir-faire et son expérience pour convaincre ces terroristes à rompre avec les armes pour reprendre une vie normale.
C’est un signe avant* coureur aussi concernant l’efficacité du dispositif de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, prônée par le président de la République en 2005 et approuvé par la population. Ce processus de paix, malgré les 13 ans passés continue de faire l’actualité dans la lutte antiterroriste. C’est aussi grâce à l’ANP qui a su exploiter cette charte au profit de la paix et la sécurité. Cette même ANP qui affronte de sérieux défis aux frontières suite aux nombreux conflits chez ses voisins. Il va sans dire que le terrorisme venant de ces pays est aussi inquiétant, s’ajoute à cela la lutte contre le crime organisé où il ne s’agit plus de phénomènes internes, mais transnationaux. L’Algérie continue d’affronter seule ces fléaux conjugués à une immigration clandestine effrénée.
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Le secrétaire général du parti du FLN, Djamel Ould Abbès, a,de nouveau, disculpé lefondateur du MSP, le défuntMahfoud Nahnah, de tout »marchandage » politique avecle président de la républiquelorsque ce dernier s’est portécandidat pour la première foisen 1999.
Le chef de file du FLN, qui a reçu hier au siège national de son parti une délégation du MSP conduite par sonprésident, Abderazak Makri, venue présenterson initiative d’un consensus national,est en effet revenu sur le sujet unedeuxième fois après l’avoir déjà évoqué il y a quelques jours déjà.
« Non MahfoudNahnah n’a pas marchandé avec le Président Bouteflika en 1999 » a indiqué Djamel Ould Abbès, qui a tenu, dans une brève allocution avant le début de cette rencontre, à apporter cette clarification. Pour lui, donc, il y a eu juste « un malentendu » sur ses propos. Selon Ould Abbès « Nahnah était une personnalité nationale et j’entretenais une relation d’amitié avec lui. D’ailleurs on s’est rencontré en BosnieHerzegovine et on était ensemble auconseil national de transition ».
C’est a deuxième fois en quelques jours que le secrétaire général du vieux parti intervient sur cette question d’un prétendu « marchandage politique » du défunt Nahnah avec le Président Bouteflika en 1999 qui lui offrait le soutien de son parti en contrepartie del’obtention de nombre de postes ministériels. Des propos attribués à OuldAbbès et rapportés par une partie de la presse nationaleont nécessité une précision et un démenti de ce dernier. Old Abbès, a, par contre, maintenu ses accusations de « marchandage politique » àl’égard de l’ancien premier responsable du RND de l’époque, Tahar Benaibeche en l’occurrence.
Ce qui a d’ailleurs été confirpé par ce parti dans un communiqué rendu public il y a quelques jours. Dans ce communiqué le RND,qui a rappelé son soutien infaillible au Président Bouteflika, a indiqué que c’est justement à cause de cet impair politique que Benbaibeche a été « évincé » de la direction du parti et ce à la veille de l’élection présidentielle de 1999. Tahar Benbaibéche, qui dirige actuellement un parti dénommé Fadjr El Jadid, ne s’est pas dérobé de cette accusation en soutenant, qu’à l’époque, il ne faisait que défendre les intérêts de son parti. Cela dit le MSP, qui fait la promotion de son initiative politique portant sur la nécessité d’un consensus national, a déjà rencontré d’autres partis avant l FLN.
Il a en effet déjà annoncé avoir rencontré le MPA d’Amara Benyounès et Talai El Houriat d’Ali Benflis. Avant-hier Abderazak Makri a été reçu au siège du FFS et, dans le même cadre, il sera chez le RND d’Ahmed Ouyahia le dimanche prochain. L’initiative du MSP tourne donc autour de la nécessité pour l’ensemble de la classe politique de parvenir à un consensus national et ce au regard de la crise politique économique et sociale qui secoue le pays. Il a plaidé pour une période transitoire et un candidat consensuel à la présidentielle de 2019. Une initiative qui nesemble pas avoir de chances de se concrétiser, notent d’ores et déjà de nombreux observateurs.
Par Kamel Hamed
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Par A. El Abci
Près de 300 retraités de l’ANP, selon les estimations des organisateurs, ont tenu, hier, un sit-in sur l’Esplanade du Palais de la Culture Al Khalifa’, au centre ville de Constantine, pour protester contre la «hogra» et le mépris, dont ils se considèrent victimes.Brandissant des banderoles, ils scandaient «rendez-nous nos droits». Des bouchons monstres se sont formés, tout autour, de l’Esplanade, perturbant la circulation sur plusieurs artères qui y donnent accès. Cette quasi paralysie de la circulation a duré pendant deux bonnes heures, c’est-à-dire depuis le début du rassemblement vers 8h jusqu’à un peu plus de 10h. Les éléments de la police étaient quelque peu dépassés, et sur les nerfs, durant tout ce temps, à telle enseigne qu’à un certain moment, ils voulaient disperser les manifestants, ou du moins les faire quitter l’Esplanade et les cantonner dans l’espace plus réduit en face de l’hôtel Cirta’. Là, il y a eu des échauffourées et même des échanges de coups. Le chef de la Coordination de Constantine, son adjoint et près de 15 autres animateurs ont été interpellés, selon un des organisateurs de la manifestation.
De même, signale-t-on, que certains des retraités ont été interceptés à l’entrée de la ville de Constantine et empêchés, ainsi, de rejoindre le rassemblement. Pour rappel, les retraités observent des mouvements de protestation depuis des années et de façon sporadique, réclamant la satisfaction d’une plate-forme de revendication de plusieurs points, dont le membre du conseil de la coordination nationale des retraités de l’ANP, M. Tria, indiquera les plus importants. Il s’agit surtout de l’augmentation des pensions de retraite, l’alignement de ces dernières en raison de la grande différence qui existe entre ceux partis à la retraite avant 2010 et ceux sortis après cette date, qui est presque de 10.000 DA. Mais aussi le paiement, dira-t-il, des congés non réglés de la décennie noire et le paiement des rappels d’une année, qui ont été annulés. «En outre, nous demandons, ajoute-t-il, le traitement, au cas par cas, de la situation des éléments arbitrairement radiés des rangs de l’armée». Sur le plan social, les revendications concernent l’attribution de quotas pour les retraités en question, de logements sociaux comme les autres corps de sécurité, la prise en charge médicale des retraités, anciens militaires, qui ont contracté des maladies pendant leur service en tant qu’actifs. Sans oublier le droit d’être admis dans les hôpitaux militaires et ce, pour une meilleure prise en charge en la matière, estime-t-il.The post Constantine – Les retraités de l’ANP reviennent à la charge: Des échauffourées et une quinzaine d’arrestations appeared first on .