Encore une affaire de pollution qui fait réagir, les riverains et l’ensemble des opérateurs économiques, qui activent dans la zone industrielle, dans la commune de Chetouane. De quoi s’agit-il en fait et qu’est-ce qui a fait réagir le président de l’Association de wilaya des industriels de Tlemcen ? Ce dernier lance un véritable appel de détresse aux autorités concernées et spécialement à ceux qui ont en charge la protection de l’environnement. Dans une correspondance, le président de l’Association des industriels de Tlemcen (AWIT) lance en effet un véritable S.O.S pour la préservation de l’environnement au niveau de la zone industrielle pour le respect tout simplement du cahier de charges, pour un environnement non polluant et ce, dans l’intérêt de tous. Au niveau des dessertes 7 et 8, l’air est à peine respirable et les axes routiers sont recouverts de poussière ,provenant des engins qui s’approvisionnent en béton auprès de deux unités de production de ce matériau de construction.
Il y a là un sérieux problème que les responsables doivent régler, comment peut-on permettre une activité aussi polluante à proximité d’une unité spécialisée dans l’agro-alimentaire et une autre près d’un laboratoire de produits pharmaceutiques ?
Selon certains chefs d’entreprises, il y a un risque sur le plan sanitaire, la poussière du ciment contient de la silice cristalline, qui peut être à l’origine de maladies pulmonaires et parfois de cancers. Cette situation nous rappelle si besoin est le danger, que faisait planer la fumée dégagée par le complexe de Ghazaouet sur la population, il y a quelques années, il a fallu l’intervention de l’Etat pour la pose d’un équipement (filtre) pour atténuer le danger.
Cette situation n’est pas sans conséquences, des unités de production ont fermé pour éviter de porter la responsabilité de leurs travailleurs en cas de graves maladies. Mais que peut-on faire dans ce cas précis, la responsabilité incombe en premier lieu aux pouvoirs publics, car ces unités polluantes ne travaillent pas dans la clandestinité, elles ont été autorisées, ne faut-il pas envisager leur transfert vers des lieux un peu isolés de la population du village de Aïn Defla. Toutes les activités sont utiles pour le développement local, certes, mais il faut faire la part des choses, la protection de l’environnement est l’affaire du 21e siècle à travers le monde et l’Algérie reste un partenaire avec lequel il faut compter. Dès son installation, le wali de Tlemcen s’est intéressé de près (de très près) à ces zones d’activités industrielles, il a même entamé une opération d’assainissement sur des assiettes de terrains et aussi sur la nature des activités dans la zone industrielle.
Face à cet épineux problème, une décision responsable et courageuse s’impose : M. Ali Benaïche est à même de prendre une telle… décision.
M. Zenasni
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La Sonelgaz va procéder à la coupure d’électricité à 11 communes sur un total de 28 qui n’ont pas payé leurs créances, a-t-on appris auprès de cette société. La même source a ajouté que cette opération s’inscrit dans le cadre des actions visant le recouvrement des créances de cette entreprise auprès des clients, soulignant par ailleurs que les communes concernées par cette procédure sont : Jijel, Taher, Chekfa, Settara, Gheballa, Sidi Abdelaziz, El Aouana, Selma, Ouled Rabah, Chahna pour un montant de 19 milliards de centimes. Il y a lieu de souligner que l’éclairage public constitue un vrai gouffre financier pour la trésorerie des communes, ce qui a incité les pouvoirs publics à chercher des alternatives en vue d’atténuer un tant soit peu cette charge sur les finances des communes dont de nombreux responsables ont du mal à se débarrasser de la logique beylik dans la gestion des affaires des citoyens en dépit des efforts consentis par le département de l’intérieur et des collectivités locales et de l’aménagement urbain relatif à la tenue des cycles de formation au profit des présidents des Assemblées populaires communales dont certains d’entre eux n’ont jamais vu une pièce comptable.
Bouhali Mohammed Cherif
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3 425 affaires criminelles et délictuelles attentatoires aux personnes et aux biens ont été enregistrées durant le 1er semestre de l’année 2018, à travers les Sûretés urbaines et de daïra de la wilaya de Mostaganem, a-t-on relevé dans le dernier communiqué dressé par la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Des affaires solutionnées à hauteur de 88,29%, dans lesquelles 3 723 personnes étaient impliquées.
Parmi les inculpés, 447 présumés coupables ont été écroués à l’issue de leur présentation devant les procureurs de la République près des trois tribunaux tandis que 154 prévenus ont été cités à comparaître le jour de l’audience, 84 personnes ont bénéficié d’un non-lieu et 29 personnes demeurent en fuite. Au registre de la lutte contre la toxicomanie, en sus des arrestations de 1 199 individus, les services de Sûreté ont procédé à la saisie de 8,800 kilogrammes de kif traité, 303 cigarettes enroulées de cannabis et 6 234 comprimés psychotropes, détournés de leur destination médicamenteuse. Concernant le commerce illicite des boissons alcoolisées, les services de police ont saisi quelque 11 938 bouteilles de bière et de vin chez 48 revendeurs illégaux dont 15 ont été mis en détention préventive.
Abder Bensadok
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C’est le 5 septembre prochain que les élèves des trois paliers de l’éducation reprennent les cours. La rentrée scolaire se fait depuis quelques années dès les premiers jours de septembre avec comme objectif de faire respecter le nombre de semaines de scolarisation. Un défi difficile à relever. Les 32 semaines requises ne sont que très rarement respectées par des chefs d’établissements pressés d’écourter l’année scolaire.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Le ministère de l’Education rend public le calendrier de la rentrée des classes. La reprise pour les élèves a été fixée au 5 septembre et au 2 septembre pour les enseignants.
Les travailleurs de l’administration centrale rejoindront, quant à eux, leurs postes dès le 19 août prochain, alors que la reprise pour les enseignants et l’administration est prévue le 26 août. Le département de Nouria Benghabrit a donné des instructions afin que la vente des livres soit assurée dès la reprise des élèves et qu’elle soit clôturée avant le 10 octobre.
Le ministère de tutelle a également sommé les gestionnaires des ressources financières relevant du ministère d’exploiter les stocks disponibles de manuels scolaires afin d’assurer la distribution au niveau de l’ensemble des établissements scolaires.
Des directives ayant pour seul objectif d’assurer un début effectif de la rentrée dès les premiers jours et éviter la perte de temps qu’engendre la vente des livres et l’achat des fournitures scolaires. L’objectif du ministère de l’éducation est clair : assurer enfin une année scolaire aux normes.
Les 32 semaines requises ne sont jamais respectées. Et pour cause, l’année scolaire est écourtée en dépit des directives de la tutelle.
Depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Education, Nouria Benghabrit n’a eu de cesse d’expliquer que ce n’est pas le programme national qui est surchargé mais que c’est le nombre de semaines requises pour son exécution qui n’est pas respecté. L’année scolaire en Algérie est en pratique l’une des plus courtes. Très souvent, dès le mois de mai, les chefs d’établissements prennent la décision d’écourter l’année scolaire en violation des instructions ministérielles.
Résultat : l’année scolaire est rétrécie et le programme est exécuté de manière accélérée en étant rarement achevé. Il n’est, assurent les pédagogues, pas plus dense que dans d’autres pays.
La moyenne du nombre d’heures de cours hebdomadaires au sein des pays de l’OCDE est de 23h30 pour l’école primaire et de 26h pour le secondaire, selon une étude de l’organisation internationale. Une moyenne inférieure à celle des établissements algériens, où, pour l’école primaire par exemple, le nombre d’heures d’enseignement est de 27 heures.
Dans plusieurs pays relevant de l’Union européenne, la durée de l’année scolaire varie de 38 à 40 semaines. Un délai suffisant pour mener à bien le programme tracé et auquel espère arriver un jour le ministère de l’Education une fois que l’ensemble de la famille de l’éducation en aura saisi les enjeux.
N. I.
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Cet été, et plus que jamais, Alger renvoie l’image d’une capitale croulant sous les ordures. Image insupportable, honteuse, qui renvoie à l’évidence à des problèmes bien plus profonds qu’on ne pourrait le supposer.
Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Le fait est régulièrement signalé depuis l’ouverture de la saison, la situation visible, odorante, gênante à tout point de vue, et surtout inquiétante en ces temps de canicule où les germes trouvent matière à prolifération. Qui n’a pas remarqué l’amoncellement des ordures dans différents quartiers de la capitale ? Alger, Bir-Mourad-Raïs, Bab-el-Oued, Hussein-Dey… Les Bananiers, Bab-Ezzouar, Bordj-el-Kiffan sur la côte-est, les sachets d’ordures éventrés s’entassent à n’en plus finir, même les coins de rues, s’accumulent au pied des poteaux électriques. Même les zones où le ramassage s’effectuait tout au long de l’année de la manière la plus régulière qui soit sont en souffrance.
Des citoyens alertés ont pris l’initiative de se rendre auprès des services concernés lesquels promettent d’intervenir, mais sans grand succès. D’autres ont pris contact avec des rédactions pour se plaindre de la situation prévalent dans certains marchés, comme celui de Bab-el-Oued, «une infection, un scandale», décrie une dame habituée à y faire ses courses depuis de très longues années. «Il faut se boucher le nez pour entrer dans ce lieu, l’odeur des ordures, de la pourriture, du poisson faisandé est insupportable. Il faut bien s’accrocher pour ne pas glisser sur des fruits pourris ou des sachets gluants qui traînent par terre.»
Aux Bananiers, les habitants regrettent que des tas de gravats résultant de travaux effectués par des riverains n’aient pas été ramassés depuis plus d’une dizaine de jours. A qui incombe la faute ? Quelle explication donner au phénomène ? Citoyens et services chargés du ramassage se renvoient la balle. Dans plusieurs quartiers, les premiers affirment avoir effectué plusieurs déplacements auprès des APC mais en vain. Les démarches ne portent pas leurs fruits. Netcom et Extranet soutiennent le contraire et donnent leur version des faits.
Les deux entreprises déclarent ainsi que la «collecte n’a jamais cessé et qu’elle s’effectue le plus normalement du monde» mais reconnaissent toutefois «qu’il y a beaucoup plus d’ordures qu’auparavant».
Principale raison évoquée : «L’absence de civisme.» Ainsi, nous dit-on, les pratiques de nombreux citoyens ont fait naître «des décharges sauvages auxquelles les services de nettoyage sont dans l’obligation de faire face, et cela se fait le plus souvent au détriment des points officiels, c’est-à-dire les lieux où se situent les poubelles».
Les quartiers de Gué-de-Constantine et de Hussein-Dey sont cités en exemple. Netcom comme Extranet se disent carrément débordées «dans cette période d’été où la consommation en eau, en sodas (et donc les emballages) en fruits augmente (…) cela peut vous paraître comique, mais les écorces de pastèque sont un vrai fléau par exemple, on en trouve partout, y compris sur l’autoroute, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que ce lieu comporte comme ordures et nous sommes obligés de nettoyer encore une fois au détriment des points officiels».
Interrogés au sujet du marché de Bab-el-Oued, les services concernés décrivent une situation dramatique : «Il nous est impossible de pénétrer ce marché durant la journée, aucun camion ne peut garer aux alentours, le nettoyage se fait la nuit, mais la situation est tellement délicate dans ces lieux qu’il en faudrait plus pour venir à bout de l’insalubrité des lieux.» Des sources bien informées rappellent qu’il s’agit d’un marché informel auprès duquel il est bien délicat d’agir.
Pour garder leurs tables, les vendeurs sont prêts à tout. Par crainte d’émeutes, les autorités préfèrent fermer les yeux…
A. C.
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Il y a quelques jours, des jeunes bénévoles ont mené une campagne de nettoyage sur la plage de Sidi Fredj, à l’Ouest d’Alger. Une initiative fort à saluer. Surtout, en ces temps où le manque de civisme chez des estivants n’aide pas à préserver la salubrité du rivage. Sinon, de tout l’environnement. Une telle opération nous fait penser à bien des amis de la nature en Algérie. Soit dit en passant, un nom est sur toutes les lèvres: Amar Adjili, dont les actions contre la pollution et les incivilités, font de lui un infatigable écologiste. Un militant connu et qui jouit du respect de tous. D’autres noms par contre sortent du lot. Oui, et ce sont trois… ambassadeurs accrédités en Algérie, représentants de la Croatie, de l’Afrique du Sud et de la Norvège, qui ont prêté main forte à l’opération de bénévolat de Sidi Fredj.
Ainsi, dans une photo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux, on peut voir les trois hauts diplomates, munis de râteaux et de sacs à ordures, et qui posent sur la plage. Une contribution, aussi symbolique et humble fût-elle passée l’action à leurs yeux, les honore et honore les pays qu’ils représentent. Quant à nos yeux, le geste doit surtout interpeller les consciences et servir de leçon !
F. G.
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Par Walid AÏT SAÏD
Le ministre de l’Énergie, qui reconnaît le retard accumulé, estime toutefois que l’Algérie est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif tracé par le chef de l’État, qui est de 22 000 MW d’énergie renouvelable à l’horizon 2030. Un voeu pieux ou une vraie stratégie?
«On commencera par 100 MW!». C’est avec cette phrase qui a laissé dubitatif plus d’un que le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, a lancé le Forum national de préparation du lancement d’un appel d’offres national de développement des énergies renouvelables par voie de mise aux enchères. Le scepticisme des présents à cet événement qui s’est tenu, hier à l’hôtel El Aurassi d’Alger, s’explique par le retard de plus de trois ans qu’a pris cet appel d’offres, mais surtout par la réduction significative de la taille des projets concernés. En l’espace d’une année, on est passé de 4025 MW à 1300 MW avant de finir par un petit projet de 100 mégawatts. Un aveu d’échec qui remet en cause l’ambitieux projet des 22.000 MW à l’horizon 2030? «L’essentiel est de commencer…», réplique le ministre de l’Énergie non sans assurer que l’Algérie sera au rendez-vous de 2030. «Il n’y a ni manque d’ambition ni remise en cause du plan de développement des énergies renouvelables que le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, a érigé en priorité nationale», souligne-t-il avant de rappeler les raisons du retard. «On devait développer 4025 MW d’un seul coup. Leur coût est estimé entre 8 et 10 milliards de DA. La crise financière est passée par là, on a donc cherché la meilleure solution pour mener à bien le projet des 22.000 MW sans faire mal aux finances du pays», a-t-il expliqué. «On a alors décidé, en impliquant le secteur privé, de se lancer d’abord dans la fabrication des composants des centrales solaires. On ne voulait pas que les devises du pays partent à l’étranger», a-t-il poursuivi. «Grâce à certaines entreprises qui y ont cru, comme Condor et Enie, nous avons commencé à fabriquer des panneaux photovoltaïques «made in bladi». On peut maintenant se lancer dans le développement des ENR», a-t-il soutenu. Guitouni a donc décidé de commencer par le…commencement.
Cela, pour lui, passe par le développement d’une industrie des énergies renouvelables avec un réseau de sous-traitants et des PME locales. «Il faut mettre le pied à l’étrier. C’est un premier appel d’offres qui devra être lancé avant la fin de l’année en cours. Mais d’autres plus gros suivront», assura-t-il en insistant sur les enseignements qui seront tirés de cette première expérience. «Nous lançons un appel à tous les investisseurs privés qui voudront prendre le train en marche. Nous allons leur accorder de grandes facilités, à l’instar du terrain, de l’exonération de certains impôts, de prêts bancaires. Mais surtout l’énergie renouvelable produite, sera directement achetée par la Sonelgaz. Leur production est vendue d’avance», atteste le ministre. Mustapha Guitouni a assuré dans ce sens, que les terrains accordés seront proches des réseaux électriques afin que l’électricité produite soit directement versée dans le réseau national. «Le chef de l’État nous a dicté une stratégie claire que nous suivrons pour être au rendez-vous des 22.000 MW à l’horizon 2030», a-t-il garanti. «En adoptant, en 2011 son programme national de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, et en procédant à sa mise à jour en 2015, l’Algérie a confirmé son choix de valorisation optimale et de diversification de ses ressources énergétiques», met-il en avant.
Il faut rappeler que bon nombre d’ouvrages de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables, ont été réalisés, avant et après l’adoption du programme national, avec la mise en service de la centrale électrique hybride solaire-gaz de Hassi R’mel en mai 2011, suivie de deux autres projets pilotes, à savoir la centrale expérimentale de Ghardaïa de 1,1 MWc et le parc éolien d’Adrar de 10,2 MW. «Aujourd’hui, nous pouvons compter, grâce aux projets réalisés par la société Sktm, filiale de la Sonelgaz, plus de 343 MW de capacité installée en renouvelables, localisée dans les régions des Hauts-Plateaux et du grand sud du pays», précise le ministre de l’Énergie. «Sonatrach compte, pour sa part, lancer des projets pour l’installation d’une capacité solaire d’environ 1,3 GW pour couvrir 80%de ses besoins sur site», a-t-il annoncé. «Les sites connectés au réseau électrique et à un gazoduc ont les meilleures conditions pour accueillir des installations solaires à court terme, avec un gain net estimé d’environ 2 milliards de dollars d’ici 2040», a-t-il conclu avec beaucoup d’ambition. Guitouni et ses 100 MW tiendront-ils le pari de 2030? Wait and see…
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Les Maliens étaient appelés, dimanche, à voter pour le premier tour de la présidentielle. Si le scrutin s’est bien déroulé dans le sud du pays, des incidents ont éclaté dans le centre et le nord du pays.
Les quelque 23.000 bureaux de vote ont commencé le dépouillement des bulletins à partir de 18H00 GMT, les premiers résultats étant attendus dans les 24 heures, les résultats officiels provisoires d’ici au 3 août, avant un éventuel second tour le 12 août.
Plus de huit millions d’électeurs étaient convoqués pour reconduire le président Ibrahim Boubacar Keïta, 73 ans, ou choisir un de ses 23 concurrents, dont le chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, 68 ans, et une seule femme, Djeneba N’Diaye
Le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a qualifié la situation de « satisfaisante », dans un communiqué, « en dépit d’incidents sécuritaires mineurs ou de cas de force majeure liés à la météo ayant empêché la tenue du vote dans quelques endroits très localisés ».
Selon un bandeau déroulant diffusé dans la soirée par la télévision publique ORTM, citant le ministère de la Sécurité intérieure, « les incidents ont empêché le vote dans 105 bureaux » sur plus de 23.000.
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Par Slimane SEBA
L’été déchaîne les passions. Toujours. Et comment pourrait-il en être autrement?
La chaleur estivale, les vacances scolaires, les congés annuels, l’effondrement physique après une année de labeur… Tout concourt pour faire de cette période de l’année, une période d’espérance, de détente, de récupération, de décompression. Des moments privilégiés pour des retrouvailles en famille. Pour se détendre, mais aussi pour une rétrospective de l’année. Des moments clés dans la vie.
C’est aussi un moment redouté, ce moment où il va falloir consulter les offres, apprécier les tarifs, choisir, se décider pour sa destination de vacances.
Il n’y a rien de scandaleux, d’arrogant et encore moins d’antipatriotique d’opter pour des séjours à l’étranger. Des centaines de millions de personnes passent leurs vacances hors des frontières de leurs pays chaque année. C’est un signe d’aisance matérielle ou un sens de l’économie des ressources durant l’année pour les instants magiques d’un voyage à l’étranger.
L’évasion est plus évidente, plus assurée, loin de son pays, de sa ville, de son quartier, échappant au train-train quotidien. Mais cette option n’est pas aussi évidente. Des obstacles? Oui, quelques-uns. Le visa pour les destinations les plus prisées, l’éloignement pour les plus exotiques, les tarifs ou les conditions d’accès pour d’autres, les plus proches.
La dévaluation tant officielle qu’informelle du dinar rend, de prime abord, cet accès aux vacances à l’étranger plus complexe et anéantit les velléités des uns et des autres. Ce qui réduit considérablement le pouvoir d’achat des touristes algériens, devant des tarifs, en devises, qui sont restés, quant à eux, au même niveau quand ils n’ont pas augmenté par rapport aux années précédentes.
La Turquie reste assez inaccessible compte tenu de ses tarifs. Elle ne draine, pour preuve, qu’une centaine de milliers de touristes algériens, à peine 2% des départs à l’étranger. Le Maroc, handicapé par la fermeture des frontières terrestres et limité par les capacités de transport aérien, aurait pu constituer la destination idéale des Algériens pour la qualité de ses prestations et débarrassé, qu’il est, des rumeurs d’accueil discriminatoire et des humeurs changeantes qui affectent la Tunisie, au gré des retours de ses marchés émetteurs traditionnels. Les statistiques d’entrées d’Algériens dans ce pays, la Tunisie, pour cette année nous renseigneront sur le degré de rancoeur vis-à-vis de l’ingratitude supposée des Tunisiens et décriée par un grand nombre d’Algériens.
42% environ des Algériens ont choisi jusqu’à ces dernières années d’aller dans ce pays. Attendons pour voir.
Mais faire le choix d’aller passer ses vacances à l’étranger est une chose et s’en résigner en est une autre. Cette résignation serait la conséquence de l’incapacité de l’offre hôtelière à répondre à la demande nationale. Autant sur le plan quantitatif que qualitatif.
En termes de capacités physiques, l’offre ne dépasserait pas la cinquantaine de milliers de lits. Ce qui est loin de faire face aux besoins des 40 millions des nationaux qui aspirent légitimement aux vacances en bord de mer. Même l’apport de l’hébergement «chez l’habitant», entré comme par effraction dans le paysage touristique ne représenterait que peu de chose.
Les tarifs en rajouteront au désarroi des estivants potentiels. Dans toutes les catégories d’hébergement, ils sont considérés comme trop élevés et constituent un facteur de dissuasion massive.
Quant à la qualité, elle constitue le point focal des appréhensions des candidats aux vacances balnéaires. Environnement, qualité de service, animation…tout est sujet à mécontentement. A quelques exceptions près. Les quelques unités balnéaires dépendant, pour la plupart, du Groupe Hôtellerie, Tourisme Thermalisme, qui tentent, autant que faire se peut, d’assurer dans la mesure de leurs capacités litières, un service aux standards internationaux. Du reste, les efforts déployés en cette saison estivale aux côtes de l’institution ministérielle en charge du tourisme renseignent sur la volonté, sans équivoque, d’aller de l’avant et d’inverser la tendance actuelle des départs en vacances. Bien conscients qu’ils sont, nous semble-t-il, que demain se prépare aujourd’hui.
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Par Kamel BOUDJADI
Ce projet ne se mesure pas à l’argent qu’il a coûté, mais plutôt à la haute considération des femmes du village Ahrik.
L’initiative est unique et grandiose, mais pas étonnante connaissant les capacités de la femme kabyle. Cela s’est passé dans un beau village de Kabylie, situé dans la daïra de Bouzeguène. Les femmes du village Ahrik viennent de terminer les travaux de construction d’une unité de soins qui couvrira les besoins sanitaires des villageois et des citoyens des villages environnants. A la cérémonie d’inauguration qui a été organisée samedi, les villageois ont exprimé toute leur admiration pour le courage des femmes du village Ahrik qui ont réalisé cet exploit unique en son genre. Des représentants des pouvoirs publics ont également marqué par leur présence la cérémonie à l’instar des élus locaux ainsi que du chef de daïra de Bouzeguène. Profitant de cette tribune, ces derniers ont exprimé leur disposition à accompagner la mise en place du personnel et les moyens techniques pour le lancement de ce centre.
Au début, les femmes qui ont lancé l’initiative étaient les seules à croire à la faisabilité sur le terrain. C’était un rêve presque impossible à réaliser pour deux raisons. D’abord, construire un centre de soins par ses propres moyens, alors que certaines communes ne peuvent le faire, relevait du défi. Il aura fallu que les initiatrices usent d’arguments pratiques sur le terrain pour que le nombre de personnes qui y croyaient commence à grandir. Mettre le pied dans le tas était nécessaire pour montrer que les femmes étaient décidées à construire ce centre malgré les difficultés.
Autre raison qui a fait que le projet a eu de la peine à convaincre est que l’initiative soit venue de la gent féminine. Le projet commence à convaincre peu à peu et la catégorie masculine commence enfin à mettre du sien et à encourager les femmes à aller de l’avant. Ce fut un véritable atout pour la réussite. De leur côté, les pouvoirs publics ont décidé d’accompagner ce projet grandiose et unique. L’APW a mis une enveloppe financière symbolique pour ce projet d’un coût global de deux milliards de centimes.
En fait, ce projet ne se mesure pas à l’argent qu’il a coûté, mais plutôt à la haute considération des femmes du village Ahrik. Ces femmes ont réalisé quelque chose d’unique et rare dans le monde. En construisant cette unité de soins, les femmes d’Ahrik ont montré de quoi sont capables les femmes kabyles. La réussite dans ce projet ouvrira la voix à d’autres réalisations allant dans le sens du bien de la communauté, mais pas seulement. La réalisation de ce projet grandiose mettra à mal les arguments de ceux qui continuent de considérer la femme comme un être mineur à vie.Enfin, la réussite des femmes d’Ahrik à construire ce projet est un signe que la société kabyle va toujours bien. Malgré les multiples problèmes sociétaux vécus actuellement, il n’en demeure pas moins que la société garde encore ses repères. Les femmes d’Ahrik viennent de le prouver. Et de quelle manière!
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Par Oran Salim Bey
Plus de cinquante ans après la sortie du film «La bataille d’Alger», le réalisateur Salim Aggar a retrouvé les comédiens, figurants et techniciens qui ont travaillé sur le film.
Le Festival du film arabe d’Oran est le théâtre d’une bataille cinématographique féroce entre une production algérienne et une production française. En effet, la compétition documentaire abritera deux productions sur le thème du film «La bataille d’Alger» réalisé par Gillo Pentecorvo. L’une est algériene l’autre est française. «La bataille d’Alger, un film dans l’histoire» de Malek Bensmaïl qui est produit par la France et «L’histoire du film la bataille d’Alger» de Salim Aggar, qui est produit par l’Algérie.
L’un est financé par l’INA (Institut français des archives) avec le soutien de plusieurs télévisions étrangères: Canal +, télévision suisse, télévision canadienne et la chaîne El Jazeera. Et l’autre est financé uniquement par la télévision algérienne (eptv).
L’un traite des dessous politiques et historiques du film «La bataille d’Alger» et l’autre traite du tournage du film exclusivement sur le plan cinématographique, en donnant notamment la parole à plusieurs comédiens et figurants qui ont travaillé dans le film.
Plus de 50 ans après la sortie du film «La bataille d’Alger» dans les salles en juin 1966, le réalisateur Salim Aggar a retrouvé au bout d’une recherche qui a duré plus d’une année et demie, les comédiens, figurants et techniciens qui ont travaillé sur le film réalisé par Gillo Pentecorvo et produit par Yacef Saâdi.
Dans ce documentaire, truffé d’anecdotes et d’histoires sur le tournage du film, le réalisateur algérien a retrouvé la comédienne qui a joué le rôle de Hassiba Ben Bouali, la jeune comédienne de 17 ans qui a joué la femme du martyr Bouhamidi mais surtout certains figurants importants du film qui avaient parfois à peine 10 ans à l’époque du tournage et que personne ne reconnaîtra aujourd’hui. Au-delà du volet historique important du film, le documentaire s’est intéressé surtout sur l’aspect social, cinématographique et culturel du film et son impact sur une génération qui venait juste de recouvrir l’indépendance. L’auteur de «L’histoire du film La bataille d’Alger», a misé sur le directeur de production Nouredine Brahimi, qui a suivi le tournage du film de la préparation au festival de Venise.
L’autre documentaire «La bataille d’Alger, un film dans l’histoire» de Malek Bensmaïl a inséré une trentaine d’interviews sans utiliser une seule image du film de Pentecorvo, et s’est perdu dans un doc plus long que le film et qui passe des coulisses du tournage vers l’impact du film sur certaines organisations de résistance comme les Blacks Panter et le mouvement palestinien Fath. De plus, le réalisateur Malek Bensmaïl a préféré donner la parole à des analystes anti-Palestiniens et contre-révolutionnaires comme Elie Tenenbaum, un expert anti-bataille d’Alger qui avait rédigé une thèse sur l’influence française sur la doctrine et les pratiques américaines de guerre irrégulière, de 1945 à nos jours, ou encore John Nagl lieutenant-colonel de l’armée américaine expert en contre-insurrection.
Le réalisateur algérien installé en France, Bensmaïl a notamment voulu offrir la vision française du film de Yacef Saâdi allant même jusqu’à diffuser les messages des partisans de l’Algérie française qui s’opposaient à la projection du film de Gillo Pentecorvo en France. En revanche, le réalisateur algérien Salim Aggar a choisi de donner une vision algérienne, plus nationaliste en insérant une dizaine d’interviews, exclusivement algériens avec quelques images du film et qui seront d’un apport important dans la trame de l’histoire surtout pour la qualité artistique du doc. Le film nous plonge avec émotion dans le coeur de l’action avec les comédiens de l’époque. Il s’ouvre et se ferme avec un message pour l’avenir du producteur du film Yacef Saâdi. Mais les coulisses du tournage sont soigneusement racontées par Nouredine Brahimi, le directeur de production du film à l’époque.
Une nouvelle bataille d’Alger s’est installée à Oran entre une production française et une production algérienne. Les deux docs sont en compétition pour le Prix du meilleur documentaire au Festival du film arabe d’Oran.
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La moudjahida Oumdjilali Belhadj, dite Leïla Mekki est une militante anticolonialiste, communiste, nationaliste, féministe et culturelle, elle est morte, dans la nuit du 25 au 26 juillet 2018 à l’âge de 93 ans.
Son mari Mekki Bachir, enseignant et militant communiste lui assurera une éducation politique et culturelle. Au déclenchement de la Guerre de Libération nationale, elle se retrouvait aux avant-postes, dans ce qui était appelé «le maquis rouge». En 1949 elle intègre le parti communiste algérien (PCA), et participe activement à la grève historique des dockers d’Oran, elle s’élève contre la guerre du Vietnam et l’arrestation des syndicalistes.
A la fin de sa vie, elle désirait se rapprocher des jeunes pour leur passer le flambeau. Dans un communiqué, les représentants de l’association Rassemblement actions jeunesse (RAJ) rendent hommage à cette femme qui, selon leurs mots, était «courageuse, engagée, déterminée et qui porte une grande confiance en la jeunesse algérienne afin de relever le défi et de continuer la lutte pacifique pour la construction d’un Etat de droit et de justice sociale».
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Par Aomar MOHELLEBI
C’est l’un des plus grands maîtres de la chanson algérienne en général et kabyle en particulier. Avec Slimane Azem, il constitue le deuxième pilier de la chanson kabyle élaborée et à texte.
Pourtant, cette année, tout le monde semble l’avoir oublié. Cheikh El Hasnaoui, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est pourtant un artiste qu’une infinité de mélomanes continue d’écouter avec le même plaisir qu’il y a cinquante ans. Ses chansons d’amour ou sur l’exil sont immortelles. Le mystère qui entoure le succès inaltérable des chansons de Cheikh El Hasnaoui a connu des tentatives pour être percé par de nombreux chercheurs et universitaires, notamment dans des livres et des essais lui ayant été consacrés. Les générations de chanteurs qui sont venues après se sont toutes inspirées, d’une manière ou d’une autre, de l’oeuvre de Cheikh El Hasnaoui, aussi bien musicale que poétique. Ce mois de juillet, on devait donc commémorer aussi bien l’anniversaire de la naissance que celui du décès de ce maître incontesté. Malheureusement, l’amnésie semble commencer à gagner les esprits puisqu’aucune activité, aussi petite soit-elle, n’a été organisée en ce double anniversaire.
Et ce, pour la première fois depuis le décès de Cheikh El Hasnaoui le 6 juillet 2002 à l’Ile de la Réunion. Cheikh El Hasnaoui a vu le jour également durant ce mois, plus exactement le 23 juillet 1910 au village Taddart Tamokrant dans El Arch Ihesnawen à quelques encablures de la ville de Tizi Ouzou. Le fait que Cheikh El Hasnaoui a chanté beaucoup sur la région d’Ath Douala et sur ses saints tutélaires a fait croire, pendant très longtemps, que cet artiste discret était originaire d’Ath Douala. Mais, il s’est avéré qu’il s’agit d’une rumeur. Ceci dit et compte tenu de la stature de Cheikh El Hasnaoui, on peut dire aujourd’hui qu’il est originaire de toute l’Algérie et même au-delà des frontières du pays. Puisque de l’avis de tous ceux qui ont écrit sur son oeuvre, sa musique revêt un caractère universel. Même si elle est largement basée sur le style populaire algérois appelé le chaâbi, il n’en demeure pas moins que la musique de Cheikh El Hasnaoui a fait l’objet d’innovations et a été enrichie avec de nombreuses autres touches de styles mondiaux divers.
Le vrai nom de Cheikh El Hasnaoui est Mohamed Khelouat. A l’instar de nombreux artistes de l’époque, il a choisi un nom d’artiste pour se lancer sur le chemin sinueux de la chanson. Cheikh El Hasnaoui a eu une vie très difficile dès sa naissance puisqu’à l’âge de deux ans, il se trouve sans père ni mère. Il est élevé par des proches. Il quitte précocement son village natal pour aller vivre et travailler à Alger où il côtoya les artistes chaâbis, dont le Cardinal Cheikh M’hamed El Anka. A partir de là, son chemin est clairement tracé et devient incontournable. C’est la chanson. Il prend la route de l’exil car les souvenirs douloureux de son enfance au village le hantent et deviennent insupportables. Mais l’exil n’est pas vraiment une solution, car Cheikh El Hasnaoui a continué à pleurer son pays l’Algérie, jusqu’à sa mort. Son oeuvre est d’ailleurs basée essentiellement sur les complaintes de l’exil: «El ghorba.» Les plus belles chansons sur l’amour de la patrie et la douleur de l’exil ont été chantées par Cheikh El Hasnaoui dans les deux langues: kabyle et arabe.
En langue arabe, la chanson «Ya noudjoum elil» reste l’une des chansons phares sur l’exil aux côtés de «Yarrayah» de Dahmane El Harrachi et «A Moh a Moh» de Slimane Azem. Parmi les autres chansons composées et chantées par El Hasnaoui sur l’exil on peut aussi citer les célèbres et formidables:
«La Maison Blanche», «Ad ruhegh», «Aqlagh nesbek», «Truhed tedjidh-iyi», «Intas madyas»… L’amour est aussi un thème récurrent chez le mystérieux El Hasnaoui qui a même cassé les tabous en la matière. Contrairement à Slimane Azem, qui n’a chanté qu’une seule chanson d’amour durant toute sa carrière empreinte de pudeur en plus, El Hasnaoui a fait preuve de beaucoup d’audace concernant la manière d’aborder ce thème. En plus de l’importance numérique, El Hasnaoui est allé très loin en abordant la thématique sentimentale. El Hasnaoui a même évoqué ce sujet sous l’angle purement érotique.
Ce qui n’était pas du tout évident à l’époque. Parmi ses meilleures chansons d’amour, on peut citer en kabyle et en arabe: «Ma tevghid anrouh», «Rwah Rwah», «Fadhma», «Bu laâyoun tiberkanin», «Zahia», «Madjitinich waâlach», etc. El Hasnaoui a aussi composé des dizaines de chansons où le thème de l’amour et celui de l’exil se fondent et se confondent. C’est le cas «Truhed tedjid-iyi», «Ayen ur dyusi», «Tenghid-iyi», etc. De nombreux livres ont été écrits sur l’oeuvre de Cheikh El Hasnaoui dont les plus connus sont: «Cheikh El Hasnaoui, chanteur algérien moraliste et libertaire» de Mehenna Mahfoufi ainsi que «El Hasnaoui le maître» de Ajgu Abelqas.
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NABI SALEH (Palestine)- L’héroïne de la résistance palestinienne Ahed al-Tamimi a affirmé lundi qu’elle continuera à se battre contre l’occupation israélienne et aspire à devenir avocate pour poursuivre la lutte devant les tribunaux internationaux pour défendre les droits des palestiniens.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, en Cisjordanie, Ahed al-Tamimi a indiqué qu’elle avait décidé de poursuivre ses études pour devenir avocate afin de défendre la cause palestinienne ainsi que celle des prisonniers politiques palestiniens devant les tribunaux et les cours internationaux.
« J’ai appris beaucoup de choses lors de ma détention, surtout sur les conditions de vie des prisonniers politiques et militants de la cause nationale palestinienne. J’ai vécu la souffrance du peuple palestinien pour lequel je continuerai à lutter jusqu’à la victoire », a-t-il affirmé au lendemain de sa libération après 8 mois de détention pour avoir giflé deux soldats israéliens.
« Ma vie a énormément changé mais je n’ai rien fait de mal que je puisse regretter », a affirmé Ahed al-Tamimi, citée par la presse palestinienne.
L’adolescente âgée aujourd’hui de 17 ans et sa mère qui avait été incarcérée pour avoir filmé la scène ont été libérées dimanche matin.
Elles sont retournées dans leur demeure dans le village de Nabi Saleh en Cisjordanie occupée, où elles ont été accueillies en héroïnes de la cause nationale.
C’est dans la petite cour de la maison familiale que l’adolescente, alors âgée de 16 ans, avait frappé deux soldats en décembre, leur demandant de quitter les lieux. La scène, filmée, a été largement partagée sur internet.
Ahed al-Tamimi devenue une icône de la cause palestinienne s’était déjà fait connaître à l’âge de 14 ans en mordant un soldat de l’entité sioniste pour l’empêcher d’arrêter son petit frère, plaqué au sol et qui avait le bras dans le plâtre.
Le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, qui avait reçu dimanche, Ahed al-Tamimi et sa mère au siège présidentiel à Ramallah, suite à leur libération des prisons israéliennes, avait loué l’héroïsme d’Ahed al-Tamimi.
Il l’avait considérée comme un modèle de la lutte palestinienne pour la liberté et l’indépendance.
Le chef d’Etat palestinien avait souligné en outre que la résistance non-violente incarnée par Ahed al-Tamimi a prouvé à l’opinion internationale que « c’est une arme redoutable et idéale face à la répression de l’occupation israélienne ».
Juste après sa libération, l’adolescente palestinienne avait appelé tous les palestiniens à poursuivre la résistance et la lutte contre l’occupation sioniste.
« De la maison du martyr, j’appelle les palestiniens à la résistance et à poursuivre la lutte jusqu’à la fin de l’occupation. Les femmes palestiniennes prisonnières sont toutes fortes » avait-t-elle déclaré.
Avant sa rencontre avec le chef d’Etat palestinien, elle s’était rendue à la tombe du défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat, à Ramallah pour dépose une gerbe de fleurs.
Depuis de nombreuses années, des associations palestiniennes et internationales, ainsi que les organisations des Nations Unies, dénoncent l’arrestation et l’emprisonnement des enfants palestiniens par l’armée israélienne. Il y a actuellement, selon les autorités palestiniennes, 291 enfants palestiniens détenus dans les prisons palestiniens, alors que le nombre total de militants et politiques palestiniens emprisonnés s’élève à 5900.
Les autorités palestiniennes ont dénoncé à maintes reprises la violation par les forces d’occupations israéliennes des droits des prisonniers politiques palestiniens tandis que la communauté internationale continue à fermer les yeux sur de tels agissements illégaux et des traitements inhumains ».
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ALGER- L’arrêt de travail observé mardi matin par le syndicat national des techniciens de la maintenance des avions (SNTMA) n’a pas perturbé le programme des vols d’Air Algérie, a indiqué à l’APS le directeur de la Division des affaires générales de cette compagnie nationale, Reda Toubal Seghir.
« Suite à l’appel du bureau du syndicat de la maintenance (SNTMA), publié sur sa page Facebook, invitant le personnel affilié à un rassemblement massif le 31 juillet 2018 au niveau de la base de maintenance de l’aéroport Houari Boumediene à partir de 7h00 du matin, un arrêt de travail d’une durée de deux heures a été observé », souligne M. Toubal Seghir Mais selon le même responsable, cet arrêt de travail « n’a nullement affecté le déroulement des activités d’enregistrement et d’embarquement des passagers, ni le départ des vols ».
Il précise ainsi que « contrairement aux informations relayées par certains médias faisant état de paralysie des activités d’Air Algérie au niveau des aéroports, celles-ci se déroulent normalement ».
Pour rappel, le SNTMA avait annoncé lundi dernier de geler la grève prévue à compter du mardi 31 juillet au lendemain de la décision de Justice du gel du préavis de grève.
Pour le secrétaire général de ce syndicat, Ahmed Boutoumi, la décision de la justice concernant l’affaire en référé introduite par la compagnie Air Algérie contre le SNTMA auprès du tribunal de Dar El Beida « n’a aucun fondement juridique mais doit être respectée ».
La compagnie Air Algérie avait déposé deux plaintes contre le syndicat. La première en référé pour non respect du délai juridique du préavis de grève de 21 jours fixé dans la convention collective, et la deuxième auprès de la Chambre sociale.
Un jugement concernant l’affaire en référé avait été prononcé dimanche: Il a été décidé de geler la grève jusqu’à ce que la deuxième affaire introduite par Air Algérie auprès de la Chambre sociale soit tranchée.
S’agissant du respect de l’article 280 de la convention collective, le syndicat a indiqué avoir installé une commission de suivi dans le cadre d’un accord signé le 16 mai 2017 et que des négociations ont été engagées avec la compagnie depuis 6 mois à compter du 31 décembre 2017.
La deuxième affaire introduite par la compagnie Air Algérie auprès de la Chambre sociale près le tribunal de Dar El Beïda sera examinée le 5 août prochain.
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GENEVE- L’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a l’intention d’organiser début septembre à Genève une réunion avec la Russie, l’Iran et la Turquie sur la formation d’un comité constitutionnel pour lequel l’opposition syrienne lui a déjà remis la liste de ses représentants, a annoncé mardi l’ONU.
Ce comité, dont la création avait été annoncée il y a six mois à Sotchi (Russie), doit travailler sur une réforme de la Constitution syrienne.
Un communiqué a indiqué que Staffan de Mistura avait eu mardi « des consultations informelles » à Sotchi, en Russie, avec des représentants iraniens, turcs et russes consacrées à la création de ce comité, qui sera composé de représentants du gouvernement syrien et de l’opposition .
Pour l’émissaire de l’ONU, ce comité, dont la création avait été décidée lors d’un sommet sur la Syrie organisé en janvier à Sotchi, est « un élément clé » vers une résolution du conflit syrien qui a fait plus de 350.000 morts depuis mars 2011.
« L’envoyé spécial a hâte d’organiser au tout début de septembre à Genève des consultations informelles avec l’Iran, la Russie et la Turquie, afin de finaliser le comité constitutionnel », ajoute le communiqué.
En juin, M. de Mistura avait déjà organisé une réunion identique au Palais des Nations, siège de l’ONU à Genève. Mais il n’avait à l’époque reçu qu’une liste de 50 noms du gouvernement. L’opposition ne lui a transmis sa liste de 50 candidats qu’en juillet.
Depuis 2016, Staffan de Mistura a mené neuf cycles de négociations indirectes entre gouvernement syrien et groupes de l’opposition à Genève et à Vienne, sans jamais parvenir à des résultats.
Lors de sa réunion la semaine dernière sur la Syrie, le Conseil de sécurité de l’ONU avait appelé toutes les parties syriennes à « travailler de manière constructive » avec Staffan de Mistura, sur la création du Comité constitutionnel
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ALGER- Les service de la Sûreté d’Alger ont saisi 198 kg de cannabis et 108.148 comprimés psychotropes, et enregistré 14 décès dans des accidents de la route, durant le premier semestre 2018, ont indiqué lundi des responsables de la Sûreté nationale.
Intervenant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan d’activités du premier semestre 2018, le chef de service de la Police judiciaire, le commissaire divisionnaire Sidhom Hassane a fait état de 25.842 affaires enregistrées, dont 20.316 élucidées, outre 9.900 affaires de drogues impliquant 10.934 personnes, la saisie de 198 kg de cannabis, de 108.148 comprimés psychotropes, de 217.25 g de cocaïne, 923.94 g de héroïne, en plus de 96 affaires de vol de véhicules ayant mené à l’arrestation de 155 suspects.
Le responsable a également relevé que les services de la Sûreté ont recensé 2099 affaires d’atteinte aux biens, 3930 affaires d’atteinte aux personnes, en sus de 165 affaires relatives aux délits et infractions contre la famille et les m£urs, 3209 affaires de délits et infractions contre la chose publique et 664 autres liées aux crimes économiques et financiers.
Concernant le port d’armes blanches prohibées, les services ont traité 1780 affaires impliquant 1894 personnes qui ont été traduites devant la justice.
S’agissant des affaires de mineurs en danger , le commissaire divisionnaire, Sidhom Hassane a fait état de 106 garçons et 53 filles mineurs en cas de dangers moral, 4 garçons et 4 filles en état de fuite, 85 garçons et 50 filles remis à leurs familles, 13 garçons et 4 filles placés au niveau du centre de rééducation, outre le placement de 03 garçons et de 02 filles au niveau des centres pour enfance assistée.
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ALGER- Cinquante-quatre (54) personnes ont trouvé la mort et 1.929 autres ont été blessées dans 1.514 accidents de la circulation enregistrés au niveau national durant la période du 22 au 28 juillet, selon un bilan de la Protection civile rendu public mardi.
Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj avec quatre (4) morts et 24 blessés suite à 54 accidents de la route, note la même source.
Par ailleurs, les éléments de la Protection civile ont effectué 3.967 interventions pour procéder à l’extinction de 3.265 incendies urbains, industriels et autres, ajoute la même source.
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TIZI-OUZOU- C’est un flash back émouvant sur une page glorieuse de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), club de football le plus titré d’Algérie, que les amoureux du ballon rond ont apprécié lundi à l’occasion de la projection de l’avant première du film documentaire « 1946/1996 : la Joyeuse Saga des canaris ».
Ce documentaire de 90 mn réalisé par Abdarrazak Larbi Cherif, projeté, en fin d’après-midi à la maison de la culture Mouloud Mammeri devant un public composé notamment d’anciens joueurs et cadres de la JSK, de l’actuel président de ce club Cherif Mellal, de supporters et d’artistes de la région, consacré à 50 ans de gloire des canaris, a été reçu avec des applaudissement par le public.
« 1946/1996 : La Joyeuse Saga des Canaris », est un film consacré à une période où les canaris dominait le football national et africain. Le film qui s’ouvre sur des témoignages et des scènes d’archives de victoires de l’équipe et de liesse des supporter, raconte comment la JSK est né pour faire face a un déni que subissait les footballeurs algériens au sein de l’équipe crée par l’administration coloniale de l’époque à savoir l’Olympique de Tizi-Ouzou (OTO) composée essentiellement de Français.
Née dans ce contexte, le destin de la JSK est tout tracé, celui de porter haut le foot algérien et la voix d’une région révoltée contre le mépris de l’administration coloniale française. Devenu un élément rassembleur de toute une région, c’est naturellement que ce club à endossé à partir des années 1970, la revendication identitaires amazighe, témoignent d’anciens joueurs dans le film en soulignant qu’ils n’avaient « fait que leur devoir ».
Quelques anecdotes justement dosées agrémentent le documentaire construit de témoignages de ceux qui ont fait de la JSK un grand club et d’artistes dont Matoub Lounes et Lounis Ait Menguellet, et d’autres personnalité de la région, d’archives de la Télévision algérienne, de photos, et d’articles de presse.
La projection a été ponctuée d’applaudissements de la part de l’assistance, nostalgique, exprimant ainsi sa reconnaissance à ceux qui ont fait de la JSK un grand club de football et sa satisfaction quant au travail fait par le réalisateur. Ce dernier a eu droit une standing-ovation, a la fin du film, a-t-on constaté.
Lors des débats qui ont suivis la projection des anciens joueurs ont relevé quelques omissions, notamment des noms qui n’ont pas été cité Mouloud Iboud qui a rendu un vibrant hommage au réalisateur pour ce documentaire « réussi » même si il y a « quelques oublis ».
Il a relevé la difficulté de raconter 50 ans de parcours de la JSK « il faudra plusieurs heures pour tout rapporter », a-t-il dit avant de souhaiter que M. Larbi cherif réalise la suite du parcours de ce club (de 1996 à ce jour).
De son côté l’actuel président de la JSK Cherif Mellal a salué le travail du réalisateur qui « nous encourage a fournir tout nos efforts pour continuer à écrire la légende de la JSK. Ce film est pour nous, une occasion éd nous nous ressourcer pour poursuivre le travail de nos ainés et essayer de faire comme eux sinon mieux ».
Rencontré en marge de la projection, Aderrazak Larbi Cherif a indiqué à l’APS, qu’il était « très content de la forte présence et de la réaction du public à son film ». Il a ajouté qu’il a pris acte des observations faites par d’anciens joueurs concernant quelques oublis et compte apporter des correctifs.
Il a aussi exprimé son intention de faire la deuxième partie de la saga de la JSK « pour raconter cette histoire qui continue et que j’espère sera plus flamboyante et plus positive et que la JSK puisse retrouver son niveau d’avant ».
Concernant la diffusion de ce documentaire il a fait savoir qu’il compte entamer des démarches auprès des services compétents pour lui assurer une large audience. « Mon souhait est que ce film soit vu dans toute l’Algérie » a-t-il dit.
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Par Massiva ZEHRAOUI
Dans cet entretien, le président du Sntma, Ahmed Boutoumi, a réagi à la décision de la cour de justice de Dar El Beida, portant sur le gel de son préavis de grève qui devait prendre effet, aujourd’hui même, à 7h du matin. Il s’est également étalé sur les causes qui ont entraîné la grogne des techniciens de la maintenance des avions.
L’Expression: Quelques jours après avoir déposé votre préavis de grève, la justice a ordonné son gel, comment votre syndicat a-t-il pris cette décision?
Ahmed Boutoumi: Comme vous le savez sans doute, la prise d’une telle décision est loin de nous enchanter et nous désole complètement. Et pour cause, celle-ci n’a aucun fondement juridique. Le plus déplorable dans tout ceci, c’est que nous avons religieusement suivi toutes les procédures réglementaires inhérentes aussi bien à la convention collective qu’à la loi de travail dans la création du dossier de préavis de grève que nous avons par la suite et dans les normes, soumis à la direction générale et l’inspection du travail de la wilaya d’Alger. Par ailleurs, nous ne comprenons toujours pas sur quel loi ou texte s’est basée la cour de Dar El Beïda pour se prononcer contre la légalité de notre grève. Quand bien même ce jugement est «légitime», je demande à cette cour de nous donner ce sur quoi elle s’est appuyée avant d’ordonner cette sentence, peut-être serions-nous convaincus.
Que comptez-vous faire à présent?
Eh bien, il est clair que nous ne sommes pas en mesure d’aller contre le sens de la justice, cela n’est aucunement notre but, nous ne sommes pas des hors-la-loi. Ainsi, on est dans l’obligation de respecter cette décision, qui ne nous ravit nullement. Ce que nous avons fait en revanche, c’est de répondre par des arguments pertinents à ceux qui nous ont été présentés par la cour de Dar El Beïda, après avoir décrété l’illégalité de notre grève. Après, cela ne veut pas dire pour autant que nous renonçons à poursuivre notre combat pour arracher nos droits les plus vitaux, et ce, jusqu’au respect des clauses comprises dans la convention collective signée en 1999 par le Sntma et la compagnie aérienne.
Justement, vous ne cessez d’évoquer le fait que la direction d’Air Algérie, depuis la signature de cette convention, n’a fait que contourner les points qui y sont inclus, de quoi s’agit-il au juste?
Pour simplifier les choses, il faut savoir que ladite convention régit les questions relatives au statut de notre corporation, notamment en ce qui concerne le volet salarial. Sur ce point par exemple, il est stipulé que dans la classification du personnel de la compagnie nationale, les mécaniciens de la maintenance occupent le deuxième plus important rôle après les pilotes. Cela est d’ailleurs le cas dans toutes les compagnies aériennes du monde entier. Je tiens à souligner que beaucoup de personnes ne savent pas, que le commandant de bord ne reçoit le signal pour décoller qu’après que les techniciens aient vérifié l’état de l’appareil et donné leur feu vert. Ainsi, c’est une grande responsabilité que nous portons sur les épaules, car la sécurité de centaines de vies humaines dépend en grande partie de nous. Notre problème maintenant, réside entre autres dans une disparité salariale criante. Trouvez-vous normal qu’un steward ou une hôtesse de l’air, à titre d’exemple, perçoive le triple de notre salaire? Et encore, nous sommes lésés par rapport à tout le reste du personnel. C’est sur cette injustice salariale que nous avons notre principale doléance. Tout ce que nous demandons de notre direction générale, c’est de respecter cette clause du contrat.
Air Algérie avait procédé à une large augmentation des salaires qui a touché tout son personnel, jugez-vous avoir été lésés par rapport aux autres?
Je tiens au préalable à insister sur le fait que notre syndicat n’a jamais été contre une quelconque augmentation des salaires concernant le personnel d’Air Algérie dans sa globalité. Par contre, nous avons dénoncé le fait qu’en dépit de notre classification dans la convention locale, là encore notre augmentation à été minime par rapport au reste des employés.
Là encore, nous avons été relégués au dernier plan. Cela dure depuis beaucoup trop longtemps, nous en avons assez des justifications des responsables de la direction. Il n’y a pas si longtemps que ça, ils se plaignaient de la situation financière d’Air Algérie, or, il n’en est rien. Preuve en est, ils ont opéré des augmentations signifiantes pour certains. L’entreprise se porte visiblement très bien, pourquoi alors sommes-nous toujours mis sur la touche? Telle est la question qui nous turlupine!
Prévoyez-vous d’entreprendre d’autres actions?
Tout ce que je peux dire, c’est que malgré la décision de la justice de geler notre préavis de grève, notre résolution à faire aboutir nos revendications n’est pas enrayée pour autant, nous ne renoncerons pas.
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