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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Boumerdes: une production prévisionnelle de 15.000 tonnes de poissons/an en 2020

Thu, 11/22/2018 - 21:23

BOUMERDES – Une production de 15.000 tonnes de poissons/an est attendue à Boumerdes dans le cadre de la mise en exploitation de quelque 32 projets d’investissement en aquaculture, adoptés au titre de la stratégie nationale de développement de l’aquaculture, s’étalant de 2014 à 2020, a-t-on appris jeudi auprès de la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya.

L’entrée en exploitation de ces projets, visant le développement de l’aquaculture en tant qu’alternative à la régression persistante de la production halieutique, est attendue pour le « début de l’année prochaine », a indiqué à l’APS Kadri Cherif.

Ces projets s’ajouteront à six autres dans la filière aquacole, entrés en exploitation ces dernières années, a-t-il précisé.

M.Kadri a signalé l’implantation de ces projets dans une vingtaine de sites, mis à la disposition des investisseurs, au niveau des trois barrages de la wilaya (Keddara Bouzegza, Beni Amrane et El Hamiz), des embouchures des cours d’eau, des grands bassins hydriques, des retenues collinaires (naturelles et artificielles) et du littoral de la région, qui peuvent accueillir, à l’occasion, des cages flottantes ou des opérations d’ensemencement en alevins.

D’autres projets d’investissement similaires sont également prévus au niveau de la zone d’activités spécialisée dans les métiers de la pêche et de l’aquaculture de Zemmouri El Bahri, dés parachèvent de son aménagement et équipement, a-t-il fait savoir.

Parmi ces projets ayant bénéficié du droit de concession depuis 2010, le même responsable a cité les fermes d’élevage de daurade (400 tonnes/an) et de moules (120 tonnes/an) ans des cages flottantes respectivement dans la région de Sghirate, sur le littoral de la ville de Boumerdes, et à Cap Djinet.

La ferme d’élevage aquacole en eau de mer de cap Djinet, entrée progressivement en production, demeure, néanmoins, le plus important projet en la matière à Boumerdes. Selon les objectifs qui lui sont fixés, ce projet devrait produire, une fois achevé, près de 1.500 tonnes/an de daurades et de moules.

Les autres projets d’élevage en cages flottantes « partiellement exploités » sont localisés sur le littoral de Zemmouri El Bahri et le lieu-dit « les Salines » du littoral de Dellys, où des fermes aquacoles sont en réalisation, en vue d’assurer une production moyenne de 200 tonnes de moules/an.

L’autre enjeu futur de la valorisation de la filière aquacole consiste dans son intégration dans la fertilisation des superficies agricoles par l’ensemencement en alevins des plans d’eau destinés à l’irrigation agricole, a souligné M. Kadri.

A ce jour, il a été procédé, à cet effet, au lâchage de près de 100.000 alevins dans des bassins d’irrigation agricole, a-t-il signalé.

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Oran: appel à la labellisation de la « Clémentine-Misserghine »

Thu, 11/22/2018 - 21:22

Le président de la chambre d’agriculture de la wilaya d’Oran a appelé jeudi à la labellisation de la « Clémentine-Misseghine », produit du terroir par excellence.

« Nous allons soumettre dans les tout prochains jours, dans le cadre de la valorisation des produits agricoles, au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, un dossier de la ‘’Clémentine-Misserghine’’, un produit de terroir qui remplit tous les critères pour son éligibilité à sa labellisation », a indiqué à l’APS Hadj Meftah Brachemi, en marge de la « fête de la Clémentine-Misseghine ».

Lors de cette manifestation, la première du genre organisée à la place publique de Misserghine, commune située à l’ouest de la ville d’Oran, il a rappelé la labellisation de trois autres produits ayant un signe distinctif de qualité, à savoir « la figue de Beni- Maouche », la datte « Deglet Nour » et l’olive « la Sigoise ».

Cet agrume porte le nom du père Clément qui a réussi à Misserghine un croisement entre la mandarine et le bigaradier (porte-greffe), a-t-on expliqué de même source.

« Nous devons réhabiliter le verger agricole de manière générale et particulièrement la clémentine de Misserghine », a enchainé le directeur des services agricoles de la wilaya, Tahar Kadi, dans une déclaration à l’APS, tout en déplorant le fait que la superficie agrumicole a régressé ces dernières années notamment avec l’arrachage des vielles plantations (plus d’un siècle) et la remontée des sels.

« Une situation qui nous a incité à planter des agrumes, dans le cadre de la concession avec le concours des investisseurs, dont deux porteurs de fonds et de projets ainsi que des propriétaires de la région depuis plus de trois années », a ajouté le même responsable, assurant que pas moins de 80 hectares ont été plantés pour augmenter la surface agrumicole.

Le secrétaire général de la chambre de l’agriculture d’Oran, Lahouari Zeddam, a, de son coté, mis en avant les potentialités agrumicoles des communes de Misserghine et Boutlélis qui renferment, à elles seules, près de 66 % de la superficie agrumicole de la wilaya (275 ha), ainsi que la qualité des variétés « Clémentine », « Thomson Navel », « Washington Navel », « Double fine », « Sanguine » et « Portugaise », estimant nécessaire la récupération des points d’eau, au nombre de huit situés dans les vergers agrumicoles, qui servaient auparavant aux besoins domestiques des populations rurales et aujourd’hui fermés depuis deux années.

Ces puits pourront servir à l’irrigation pour l’extension des superficies en priorité les agrumes, a-t-il expliqué, déplorant la baisse des superficies, qui est passée de 600 à 275 ha à cause de certains impondérables liés également à l’organisation de la filière agrumicole.

Abdelhakim Tahraoui, un agrumiculteur de père en fils, propriétaire d’une exploitation à Misserghine, a estimé qu’il était temps de valoriser les produits agricoles dont la Clémentine de Misseghine, avec en prime l’élargissement des étendues. « Nous disposons d’un savoir-faire et d’une main d’œuvre jeune, qualifiée et qui peut relever le challenge, celui d’exporter », a-t-il affirmé.

C’est le cas de Salem Hamada, un agrumiculteur qui dispose d’une pépinière au niveau d’une exploitation agricole à Misseghine qui a exposé des produits de qualité distinctifs dont la clémentine, le citron sucré, pamplemousse royale, Mandarine et autres variétés « qui méritent d’être préservées », a-t-on soutenu.

Une quarantaine d’exposants parmi les agrumiculteurs, des institutions de formation spécialisée, à savoir l’institut technique de protection de végétaux (INPV) de Misserghine (Oran), l’institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITFVA) de Mohammadia (Mascara), ainsi que d’autres structures financières (CRMA et BADR) ont pris part à cet évènement.

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Hasbellaoui: de nouveaux équipements médicaux pour Tamanrasset et Béchar en 2019

Thu, 11/22/2018 - 21:21

ALGER – Le ministre de le Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a annoncé jeudi à Alger la dotation des établissements hospitaliers des wilayas de Tamanrasset et de Béchar de nouveaux équipements médicaux en 2019.

Répondant aux préoccupations des députés des deux wilayas concernant le manque en équipements médicaux et en ressources humaines lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale consacrée aux questions orales, M. Hasbellaoui a affirmé que « la wilaya de Tamanrasset, qui dispose de deux scanners seulement au niveau de l’établissement hospitalier du Chef-lieu de la wilaya et de celui de Ain Salah, « bénéficiera en 2019 d’équipements d’un montant de 50 millions de dinars, outre l’acquisition de 10 ambulances, 5 véhicules légers médicalisés (VLM) et 5 véhicules frigorifiques destinés au transport des vaccins et sérums ».

La wilaya sera renforcée également, a-t-il dit, par de nouveaux établissements hospitaliers se trouvant actuellement en cours de réalisation avec une capacité d’accueil de 120 lits à Ain Salah, 60 lits à Ain Guezzam et 60 autres à Tin Zaouatine, outre des polycliniques, un établissement hospitalier spécialisé dans la psychiatrie d’une capacité d’accueil de 120 lits, un appareil d’imagerie à résonance magnétique (IRM) et un autre pour la radiothérapie au profit des cancéreux, en vue de réduire les déplacements des malades vers d’autres wilayas.

Après avoir rappelé les structures dont dispose la wilaya, le ministre a cité les ressources humaines disponibles, à savoir 148 médecins généralistes et 520 agents paramédicaux, annonçant l’ouverture de nouveaux postes d’emploi pour renforcer la wilaya en médecins spécialistes dans le cadre du service civil.

Concernant l’état critique des établissements de santé dans la wilaya de Béchar, notamment en termes de ressources humaines et d’équipements médicaux, M. Hasbellaoui a affirmé qu’en dépit de la garantie d’une formation continue des facultés de médecine depuis l’indépendance à ce jour, 50% des ressources humaines « exercent dans le secteur public, alors que les 50% autres s’orientent vers le secteur privé ou l’étranger ».

Répondant à une question sur le retard accusé dans la réalisation d’un établissement hospitalo-universitaire (CHU) dans la wilaya, annoncé auparavant par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le ministre de la Santé a indiqué que le Gouvernement avait affecté les fonds nécessaires pour la concrétisation de ce projet, ajoutant que les autorités locales procédaient actuellement à l’aménagement du sol deant abriter cette structure et à l’application des mesures administratives idoines pour le lancement des travaux de réalisation de ce pôle destiné à la formation, à la recherche et au traitement.

Dans le cadre de la coopération entre les ministères de la Santé, de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, le ministre a annoncé que trois régions avaient été choisies pour assurer la formation à distance au profit des praticiens des régions sud du pays.

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Ouverture de la 9ème édition du Salon Djurdjura des arts plastiques

Thu, 11/22/2018 - 21:19

TIZI-OUZOU – La 9ème édition du Salon Djurdjura des arts plastiques placée cette année sous le thème « Sur le chemin de tajmaât », s’est ouverte jeudi à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, avec la participation d’une cinquantaine d’artistes de la wilaya.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de l’artiste Denis Martinez, auquel est dédiée cette édition, qui n’a pas caché sa « joie de se retrouver encore une fois en ce lieu (la maison de la culture) » où un grand espace lui a été exclusivement réservé pour exposer ses différentes créations, tableaux et fresques, retraçant son parcours.

Retraçant sa trajectoire à travers ses œuvres qui expriment « la diversité de l’Algérie », l’artiste a plaidé pour « l’émergence de capitales culturelles à travers toutes les wilayas du pays » pour permettre « l’expression de l’algérianité dans sa diversité et le partage entre les artistes et les Algériens ».

Dans son allocution d’ouverture, la directrice locale de la culture, Nabila Goumeziane, a indiqué que le salon demeure « un forum de rencontres et d’échanges entre artistes » et « revêt une importance particulière dans la mesure où il recherche à maintenir une dynamique permanente de création dans le domaine des arts plastiques au niveau de notre wilaya ».

Outre des expositions, ventes-dédicaces, ateliers et plusieurs autres activités, le salon sera ponctué par une table ronde qui sera animée dimanche 25 novembre par les artistes plasticiens, Ouchene Smail, Karim Sergoua et Abdelhalim Kaibeche. Elle sera suivie d’une conférence-débat ayant pour thème « Le rêveur d’impossible : Denis Martinez dans l’aventure du raconte-Arts » qui sera donnée par Hacène Metref et Youcef Merahi.

Des activités destinées à la frange juvénile sont également au programme de cette manifestation, à l’exemple des ateliers de calligraphie, de peinture, de dessin et de lecture qui seront toutes dédiées au thème de Tajmaât et qui seront animées par plusieurs artistes.

Né en 1941 à mers-El Hadjadj, Denis Martinez est l’un des plus importants artistes algériens contemporains. Après une carrière d’enseignants à l’école des Beaux-arts d’Alger de 1963 à 1993, il s’exile en France où il initie plusieurs manifestations culturelles portant sur la culture algérienne. « Culture algérienne, cultures vivantes » en 1995, « Expressions algériennes contemporaines » en 2000 et « Jonctions Djazair » en 2003.

En 2004, il est l’initiateur, avec Hassan Metref et salah Silem, du festival nomade Raconte-Arts qui sillonne depuis, chaque été, un des villages de la wilaya de Tizi-Ouzou. Il se lança également, à la même période, dans une aventure qui l’a amenée à intervenir régulièrement avec des « créations éphémères », en compagnie d’autres artistes, à travers des Tajmaâts de plusieurs villages de la Kabylie.

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Report de plusieurs projets culturels à Béjaïa pour des considérations financières

Thu, 11/22/2018 - 21:18

Le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi a affirmé, jeudi à Alger, que plusieurs projet culturels dans la wilaya de Béjaïa avaient été reportés pour des « considérations financières ».

Le secteur de la culture s’emploie à pallier le manque en infrastructures culturelles dans la wilaya de Béjaïa en y inscrivant plusieurs projets « en cours de réalisation et dont la livraison est prévue pour 2019 », à l’instar de la réhabilitation de l’ancien tribunal de Béjaïa, converti en conservatoire, a indiqué M. Mihoubi lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Mouad Bouchareb et consacrée aux questions orales.

Dans le même contexte, le ministre de la culture a cité d’autres projets réalisés récemment dans cette wilaya, à l’instar de la bibliothèque principale de Béjaïa et le cinéma de Kherrata.

La wilaya de Béjaïa compte 38 monuments historiques et archéologiques, a rappelé le ministre ajoutant que l’ancienne ville avait été classée secteur sauvegardée depuis 2013.

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Problème technique sur nombre de DAB: 90% des clients ont restitué les montants indus

Thu, 11/22/2018 - 21:17

La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du numérique, Houda Imane Feraoun, a indiqué, jeudi, que 90% des clients d’Algérie Poste, ayant retiré des sommes ne leur appartenant pas suite à un problème technique survenu au niveau de nombre Distributeurs automatiques (DAB) les avaient restitué « volontairement ».

« 90% des clients d’Algérie Poste, ayant retiré des sommes ne leur appartenant pas suite à une panne technique au niveau de nombre distributeurs automatiques (DAB) les avaient restitué volontairement et les citoyens qui ne l’ont pas fait ont été contactés par SMS », a précisé la ministre lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, tenue sous la présidence de Mouad Bouchareb.

Affirmant que pour les réfractaires, « ces sommes seront débitées de leurs comptes CCP (Compte courant postal) », elle a affirmé que cette procédure s’inscrit dans le cadre des prérogatives légales de l’entreprise Algérie Poste.

La ministre a assuré que les fonds retirés d’Algérie Poste suite à cette panne technique « ne représentent pas une grande masse monétaire », précisant que le problème technique, qui a duré trois jours, sur certains DAB, à « un dysfonctionnement entre le système de paiement électronique par la carte Edahabia et le système central des comptes CCP, qui a cessé de fonctionner pendant 30 secondes au lieu de 3 secondes, suite à quoi, les opérations de retrait se sont multipliées spontanément, en raison de cette erreur de programmation, a-t-elle dit.

La ministre a affirmé que son secteur s’emploie à éviter la survenue de telles pannes techniques qui affectent souvent les différents systèmes informatiques, et ce, en veillant à « assurer une formation continue aux ingénieurs du secteur », a-t-elle soutenu.

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Turquie : Un arbre vieux de 2 800 ans découvert

Thu, 11/22/2018 - 17:43

Un arbre vieux de 28 siècles, de 56 m de hauteur, a été découvert à Kahramanmaras, province du sud de la Turquie, a rapporté, hier, l’agence de presse turque Anadolu. Il s’agit d’un taxus, conifère de la famille des taxacées, aussi appelé “if”. Découvert dans le quartier de Koklu du district Andirin, l’arbre mesure 56 m de hauteur et 5,4 m d’envergure. Son âge a été estimé à 2800 ans par les experts de la Direction de la protection de la nature et des parcs nationaux de Kahramanmaras. L’arbre a immédiatement été intégré dans un programme de protection pour lequel les universités seront impliquées.

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Présidentielle à Madagascar: Ravalomanana fait volte-face et retire ses plaintes

Thu, 11/22/2018 - 15:31

Un des deux finalistes de la présidentielle à Madagascar, Marc Ravalomanana, a fait volte-face hier, en annonçant, dans un souci d’«apaisement», le retrait des plaintes contre la commission électorale qu’il avait déposées auprès de la justice.
«L’équipe juridique du TIM (parti de Marc Ravalomanana), après examen des procès-verbaux, a constaté des irrégularités et déposé 208 requêtes devant la HCC», la Haute Cour constitutionnelle, a déclaré Hasina Andrianadisaona, avocat représentant Marc Ravalomanana auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
«Mais pour l’apaisement et la souveraineté de Madagascar, le TIM et le candidat Marc Ravalomanana ont décidé de retirer toutes les requêtes», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Antananarivo. L’ancien président (2002-2009) «Marc Ravalomanana approuve les résultats provisoires» du premier tour de la présidentielle «sortis par la Céni», a-t-il encore dit. La veille, l’équipe du candidat avait annoncé avoir déposé plus d’une cinquantaine de requêtes devant la HCC pour «corriger certaines irrégularités» dans les résultats de la présidentielle publiés samedi par la Céni.
Selon ces résultats, l’ancien président Andry Rajoelina arrive en tête avec 39,19% des suffrages, devant son prédécesseur Marc Ravalomanana (35,29%). Un second tour devra départager les deux hommes le 19 décembre, dans la mesure où aucun des 36 candidats n’a obtenu la majorité.  Lundi, Andry Rajoelina avait dénoncé des «manipulations» dans les résultats, estimant que le logiciel de traitement de la Céni était «truqué».
Andry Rajoelina a saisi la HCC, mais a d’ores et déjà annoncé qu’il respecterait sa décision. Après examen des requêtes, la HCC doit publier d’ici le 28 novembre les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle du 7 novembre.
L’organisation régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), qui avait félicité lundi la Céni «pour le travail qu’elle a accompli», avait appelé les acteurs politiques à «faire en sorte que le même climat de paix que celui qui a régné au premier tour de scrutin puisse prévaloir au second tour».
Madagascar, grande île pauvre de l’océan Indien, est coutumière des crises politiques depuis son indépendance de la France en 1960.
En 2001, Marc Ravalomanana avait proclamé sa victoire dès le premier tour de la présidentielle, provoquant une crise de sept mois qui s’était soldée par la mort d’une centaine de personnes. Il avait finalement pris les rênes du pouvoir sans second tour.
Mais en 2009, il avait dû démissionner sous la pression de l’armée, qui avait confié la direction du pays à l’opposant Andry Rajoelina. Ce dernier est resté au pouvoir jusqu’en 2014.

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Libye: Des dizaines de migrants forcés de débarquer d’un cargo

Thu, 11/22/2018 - 15:30

Des dizaines de migrants qui refusaient depuis le 10 novembre de quitter un cargo les ayant secourus au large des côtes libyennes ont été forcés mardi de débarquer dans le port de Misrata (ouest).
Dans un communiqué, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour la Libye, Maria Ribeiro, a regretté «la tournure des évènements à Misrata, où 79 réfugiés et migrants restés à bord d’un cargo ont été forcés de débarquer».
Certains migrants «auraient été blessés lors du débarquement forcé et transférés vers un hôpital public», a-t-elle ajouté.
Les autres ont été conduits à un centre de rétention de la ville, d’après une source de sécurité locale.
«Il est regrettable que les efforts de médiation entrepris n’aient pas abouti à un règlement pacifique», a déploré Mme Ribeiro, en référence à la mobilisation de plusieurs organisations comme le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés.
Plus de 90 migrants, dont des enfants et des nourrissons, ont été secourus le 8 novembre par un navire marchand battant pavillon panaméen, le Nivin.
Depuis leur arrivée à Misrata le 10 novembre, ils ont refusé de quitter le bateau, à l’exception de 14 personnes, dont un bébé de quatre mois, qui ont accepté de débarquer jeudi.
Selon le HCR, les migrants à bord du Nivin sont originaires d’Ethiopie, d’Erythrée, du Soudan du Sud, du Pakistan, du Bangladesh et de Somalie.

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Prix Cheikh-Abdelkrim-Dali: La prochaine édition sera maghrébine

Thu, 11/22/2018 - 15:24

Le jeune interprète de musique andalouse Wahab Bahri est le grand lauréat de la 2e édition du concours de la meilleure interprétation du chant andalou du prix Cheikh-Abdelkrim-Dali qui a mis en compétition neuf finalistes.
Le jury présidé par Smaïn Hini a décerné le 1er prix de ce concours de la chanson à Wahab Bahri pour son interprétation d’une nouba dans le mode  raml, lors d’une cérémonie finale à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh.
Elève de Smaïn Hini qui l’a initié au violon et au chant andalou au sein de l’association El Inchirah d’Alger, Wahab Bahri s’est vu  remettre une attestation de succès en plus d’un accompagnement financier pour l’orchestration et l’enregistrement en studio de son premier CD. le jury a consacré également Athmane Bendaoud et Abdeslam Ghrib Hedi, respectivement  2e et 3e prix pour leurs noubas dans les modes sika et  zidane.

Les six autres candidats aux épreuves finales ont reçu des attestations de participation et des cadeaux honorifiques. S’exprimant à l’issue de l’annonce du palmarès, Wahiba Dali, la présidente de la fondation Abdelkrim-Dali, a rappelé que l’édition 2018 du concours a mis en lice neuf  finalistes, choisis parmi une trentaine  de  candidats.
La prochaine édition, prévue en 2020, a-t-elle ajouté, aura une «dimension  maghrébine» en s’ouvrant aux jeunes interprètes de la  chanson andalouse du Maroc et de la Tunisie.
Présent à la cérémonie, Mohamed Kheznadji, un des illustres interprètes de l’andalou dans sa variante de l’école algéroise çanaâ et compagnon de  route de cheikh Abdelkrim Dali, a été également honoré par la fondation.
Sous la direction de Naguib Kateb, chef d’orchestre de la fondation Abdelkrim-Dali, l’Orchestre maghrébin des musiques andalouses, une fusion des ensembles algérien, tunisien et marocain, a clos la soirée avec un magnifique concert.

Au programme de la soirée de clôture officielle de l’événement figure, mardi soir, un concert mystique, un «spécial madih dini» à l’occasion du Mawlid Ennabaoui Echarif, à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, animé par l’Orchestre maghrébin de musique andalouse, avec la participation de Syrine Ben Moussa de Tunisie, Amine Debbi du Maroc, Radia Nouaceur, Imène Sahir, Manal Gherbi, Anis Benchefra et Naguib Kateb d’Algérie.
Organisé depuis 2016, le prix Cheikh- Abdelkrim-Dali, du nom  d’une grande figure de l’andalou qui a su allier  gharnati  et çanaâ, vise à promouvoir de jeunes talents et enrichir le répertoire de cette musique savante.
La 2e édition du prix Cheikh-Abdelkrim-Dali s’est déroulée du 15 au 20 novembre 2018 au Palais de la culture Moufdi-Zakaria d’Alger et à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, sous le haut patronage du président de la République Abdelaziz Bouteflika et sous l’égide du ministère de la Culture.
Kader B.

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Recette: Cakes noix de coco-amandes

Thu, 11/22/2018 - 15:21

200g de farine, 120g de sucre en poudre, 3 œufs, 1 sachet de levure pâtissière, 20 cl de lait, 10 cl d’huile, 100g de noix de coco, 80g d’amandes hachées 
Battre dans un saladier les œufs et le sucre à l’aide d’un batteur électrique jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter peu à peu la farine tamisée et la levure, bien mélanger, incorporer le lait et l’huile petit à petit en travaillant sans cesse jusqu’à ce que la pâte soit lisse et sans grumeaux, incorporer la noix de coco et les amandes hachées.
Mettre les caissettes de papier à pâtisserie dans les moules à madeleines, verser la préparation et faire cuire au four pendant 45 minutes. Vérifier la cuisson des cakes avec une lame de couteau avant de les sortir du four.

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L’Algérie: pays à haut risque sanitaire

Thu, 11/22/2018 - 15:20

D’après le classement d’International SOS, une société spécialisée dans l’assistance médicale, l’Algérie a été classée dans la catégorie des pays à haut risque sanitaire.

L’Algérie serait également classée parmi les pays à plus haut risque dans le monde, avec le Mali, la Mauritanie, Myanmar, le Soudan, le Nigéria et le Bangladesh.  D’après le classement, ces pays disposent de services médicaux et dentaires basiques mais les soins spécialisés y sont limités: « l’accès aux médicaments sous ordonnance peut être limité et, dans certains cas, les médicaments contrefaits ou mal stockés représentent un problème », informe International SOS. En ajoutant : « Des maladies infectieuses sérieuses telles que la typhoïde, le choléra, la fièvre dengue ou le malaria peuvent représenter une menace ».

Cette catégorie se retrouve juste après la pire catégorie, rouge c’est à dire: « très haut risque », où  se trouvent la Libye, le Niger, l’Erythrée, la Syrie, l’Irak, le Yémen et le Venezuela. Quant au Maroc et à la Tunisie, ces deux pays sont classés dans la catégorie jaune c’est à dire à « risque modéré ».

Pour la catégorie à « bas risque », on retrouvera les pays d’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord, le Japon et la Corée du Sud.

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Recette: Brioche salée

Thu, 11/22/2018 - 15:19

420 g de farine, 2 cuillerées à soupe de levure boulangère, 1 cuillerée à soupe de crème fraîche, 1 cuillerée à café de sel, 30 g de beurre fondu, 30 g de fromage blanc, 2 œufs, 1/2 cuillerée à café de poivre, 25 cl. de lait
Garniture : 1 jaune d’œuf

Délayer la levure boulangère dans le lait tiède pendant 15 minutes. Mettre la farine dans une jatte, creuser un puits au centre, ajouter le sel, les œufs, le beurre fondu, la levure délayée dans le lait, la crème fraîche, le fromage, poivre, malaxer bien pendant 20 minutes jusqu’à obtention d’une pâte molle et souple. Mettre la pâte dans un récipient et la couvrir avec un linge. La placer près d’une source de chaleur pour doubler de volume, pendant 2 heures.
Façonner de cette pâte des petites boules de la taille d’une noix, les disposer dans un moule beurré et fariné, laisser lever une deuxième fois jusqu’à ce que la pâte gonfle et atteint le bord du moule, enduire la pâte au pinceau avec le jaune d’œuf.
Faire cuire dans un four chaud.

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Blocages des investissements de Cevital: Les partis et les associations appelés à s’impliquer

Thu, 11/22/2018 - 15:17

La Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques invite l’ensemble des partis politiques et les acteurs de la société civile à une réunion qui se tiendra ce samedi à Béjaïa et qui verra la participation de la communauté universitaire, de tous les élus et des opérateurs économiques.  

Face à l’acharnement que subit le groupe Cevital, dont plusieurs projets d’investissement sont entravés par des blocages à la fois “arbitraires” et “injustifiés”, les membres de la Coordination des comités de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques préparent la riposte. Pour ce faire, ils lancent un appel solennel à la classe politique et à la société civile de la région de Béjaïa pour engager une réflexion collective sur les actions à entreprendre prochainement, de concert, en vue d’imposer l’application stricte des lois de la République, notamment le respect du droit en matière d’investissements, afin de permettre le déblocage de tous les projets initiés par le premier groupe industriel en Algérie.

En effet, le porte-parole de cette coordination, Mourad Bouzidi, et ses camarades membres des comités de soutien, invitent l’ensemble des partis politiques et les acteurs de la société civile activant dans la région de Kabylie à une réunion qui se tiendra ce samedi 24 novembre, à 9h, au siège du comité de participation de Cevital de Béjaïa. Cette réunion sera élargie, souligne-t-on, aux représentants de la communauté universitaire, à tous les élus, ainsi qu’aux opérateurs économiques.  Selon Mourad Bouzidi, l’objet de cette rencontre-débat est d’échanger à propos de ces blocages et de décider ensemble des éventuelles actions à entreprendre pour “la sauvegarde de Cevital”, principal pourvoyeur d’emplois dans le secteur privé à l’échelle nationale, et pour exiger “l’arrêt immédiat de l’acharnement contre Cevital”, “le déblocage de tous ses projets”, “l’intégration de Béjaïa sur la liste des wilayas où l’activité de trituration de graines oléagineuses est éligible aux avantages accordés à l’investissement”, “l’accostage des bateaux au port de Béjaïa, le débarquement des équipements et la réalisation de l’usine de trituration de graines oléagineuses de Cevital”, “une répartition juste et équilibrée des investissements et de la richesse dans notre pays” et “une gestion transparente et juste de l’économie nationale”, dans le strict respect des lois.

Afin de ratisser large et permettre une large adhésion de la classe politique et de la société civile autour de leur initiative, Mourad Bouzidi et ses camarades ont déjà adressé des invitations à plus de 500 associations régionales et locales, dont des organisations patronales et des ONG des droits de l’Homme, en les conviant à prendre part à la rencontre-débat de ce samedi. “Outre le mouvement associatif de la région, nous sommes en train de prendre attache avec les responsables des différents partis politiques ayant un ancrage historique à Béjaïa, dont le FFS, le RCD, le FLN, le RND, le PT… En tout cas, les portes sont ouvertes à toute organisation ou personnalité qui s’inscrit dans notre démarche qui consiste à défendre les intérêts socioéconomiques de notre région. Autrement dit, nous militons pacifiquement pour exiger le déblocage de tous les projets d’investissement  du groupe Cevital, dont son usine de trituration de graines oléagineuses prévue en dehors de la zone portuaire de Béjaïa”, a expliqué, hier, M. Bouzidi, joint par Liberté.

Pour ce dernier, on ne peut pas rester indifférent face “au diktat de cette main invisible” qui, en s’attaquant à Cevital, risque non seulement de casser la dynamique économique du premier groupe privé du pays, mais aussi d’appauvrir des milliers de familles et mettre en péril l’avenir socioéconomique de toute la région de Kabylie et, au-delà, l’ensemble du pays. C’est pour cela que Mourad Bouzidi et ses pairs insistent sur la nécessité d’impliquer l’ensemble des segments de la société dans ce combat pacifique, mais déterminé. Les animateurs de la coordination estiment que tous les acteurs politiques et associatifs doivent, aujourd’hui plus que jamais, unir leur voix et leurs énergies pour dire “Halte à l’acharnement contre le groupe Cevital !” et “Oui pour le déblocage de tous ses projets d’investissement !” Car il y va, insistent-ils, de l’avenir de milliers de jeunes Algériens qui, par-dessus tout, sont les premières victimes de l’arbitraire qui frappe Cevital.

Kamal Ouhnia

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Rapport de Human Rights Watch sur Bahrein: Des législatives dans un climat de répression généralisée

Thu, 11/22/2018 - 15:13

Depuis 2011, dans le sillage du “Printemps arabe”, le Bahreïn a mené une campagne de répression d’une férocité inouïe contre les leaders chiites de l’opposition, allant jusqu’à les accuser d’intelligence avec le rival iranien.

À la veille des élections parlementaires à Bahreïn, prévues pour samedi, l’ONG Human Rights Watch a publié un rapport dans lequel elle discrédite le scrutin et les autorités bahreïnies qui mènent depuis des mois une chasse sans merci aux opposants, majoritairement chiites. “Les prochaines élections parlementaires à Bahreïn, prévues pour le 24 novembre 2018, se dérouleront dans un environnement politique répressif qui ne favorise pas la tenue d’élections libres”, lit-on sur le site de l’ONG qui explique que “dans le dernier cas de répression de la dissidence pacifique, le 13 novembre 2018, un ancien membre du parlement, Ali Rashed al-Sheeri, a été arrêté pour avoir tweeté au sujet du boycott des élections”. Et d’ajouter qu’“en emprisonnant ou en faisant taire les personnes qui contestent la famille dirigeante et en interdisant tous les partis d’opposition et les organes de presse indépendants, Bahreïn ne parvient pas à créer les conditions nécessaires à des élections libres.”

Selon Lama Fakih, directeur adjoint pour le Moyen-Orient à Human Rights Watch, “Bahreïn devrait libérer immédiatement les prisonniers politiques et revoir ses décisions de fermer les médias indépendants et les groupes d’opposition politiques”. Le Bahreïn, un des alliés de l’Arabie Saoudite, est gouverné par la minorité sunnite qui réprime depuis des décennies une majorité chiite, accusée à tort d’être au service de l’Iran, la privant du droit à l’exercice politique et la minorant sur le plan socioéconomique.

Depuis 2011, dans le sillage du “Printemps arabe”, le Bahreïn a mené une campagne de répression d’une férocité inouïe contre les leaders chiites de l’opposition, allant jusqu’à les accuser d’intelligence avec le rival iranien. Le royaume a maté dans le sang toutes les manifestations populaires et renforcé son dispositif juridique répressif. Ainsi, le 11 juin dernier, le roi Hamad Ben Aissa al-Khalifa a signé un amendement à la loi sur l’exercice des droits politiques qui “interdit à quiconque appartenait à une organisation politique dissoute ou qui avait déjà été condamné à plus de 6 mois d’emprisonnement de se porter candidat à des fonctions politiques”, rappelle HRW. Cette loi empêche de facto les candidats de l’opposition de participer aux prochaines élections.

Cette décision vient en appoint aux précédentes décisions qui ont concouru à la dissolution de plusieurs partis politiques et organisations de la société civile, y compris la Société d’action démocratique nationale (Wa’ad) et de gauche laïque, et la Société islamique nationale al-Wefaq. En 2017, le dernier journal indépendant du pays, al-Wasat, a été fermé de force. Rassurée par ses soutiens locaux et occidentaux qui continuent à lui vendre des armes, la famille royale n’est pas près de lever la chape de plomb sur l’opposition et une société au bord de l’étouffement. “Les alliés de Bahreïn ne devraient pas donner à Bahreïn un laissez-passer gratuit et mener ses activités comme d’habitude tant que des violations massives des droits humains persistent”, a déclaré Fakih.

Lyès Menacer

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Turquie-Syrie : une “arme hydraulique” en suspens

Thu, 11/22/2018 - 15:11

Les relations turco-syriennes ne sont plus au beau fixe depuis un bon nombre d’années. Cependant, les six premiers mois de la “révolution syrienne” voyaient alors le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan tenter d’influer sur le président Bachar al-Assad en l’encourageant à adopter des réformes pour répondre aux demandes populaires auxquelles il faisait face, Ankara rejoindra vite le rang des pays opposés au maintien du chef de l’État au pouvoir. La contribution turque aux évolutions du conflit syrien ne fait aucun doute. Le fait pour la Turquie d’avoir fermé les yeux sur les passages de combattants et militants radicaux depuis son territoire vers la Syrie voisine suppose comme tels une participation et un acquiescement de la part des autorités turques à ces mouvements.

Mais si la détermination turque à en finir avec le pouvoir de Bachar al-Assad a été évidente, tout aussi manifeste est le fait qu’Ankara disposait, dans sa stratégie activement engagée contre le régime syrien, de moyens dépassant les aspects militaires stricto sensu. Parmi ceux-ci, l’arme hydraulique. En effet, la dépendance de la Syrie aux volumes d’eau en provenance de la Turquie est un fait qui a suscité une ample littérature jusqu’ici. De plus, la détermination de la Turquie à en finir avec le pouvoir du président syrien prit, à maintes reprises, une tournure radicale, qui suggérait qu’Ankara ne s’épargnerait aucun effort pour parvenir à ses fins. Comment comprendre dès lors le fait qu’elle ait décidé de s’épargner le recours à ce moyen de pression incarné par l’eau dont la Turquie dispose, surtout au vu de sa potentielle efficacité ?
Dans les faits, agir au travers du robinet de l’eau a une contrainte importante : celui de toucher au domaine de la sécurité humaine.
Ainsi, la combinaison de cet aspect à celui relatif à la sensibilité de beaucoup de pays occidentaux à la “cause kurde” aurait valeur de cocktail explosif pour une Turquie qui, aussi rétive soit-elle devant les aspirations kurdes, souhaite cependant que son image de mastodonte ferme, mais non moins responsable et bienveillante reste préservée à l’adresse du monde.
Cet objectif demeure suffisant en soi pour pousser la Turquie à garder une bonne mesure. Certes, la limitation sur le plan hydraulique n’est pas incompatible avec le déploiement de moyens armés lourds en parallèle, comme on a pu le voir à travers les évolutions en Irak et en Syrie le long de ces dernières années. Les Kurdes de ces deux pays ont ainsi eu à payer le prix de politiques lourdes et déterminées déployées par le voisin turc. Mais c’est là un combat mené sur le terrain politico-stratégique, dans lequel Ankara fait valoir son opposition à une formation armée qu’elle considère comme terroriste (le Parti des travailleurs kurdes, PKK) ainsi qu’à ses affidés.
Tout différent s’avère le propos à partir du moment où l’on traite de la possibilité pour une population faite de civils/innocents de souffrir le martyre du fait de politiques punitives exercées à son encontre. C’est là tout le fond des critiques qui ont visé le pouvoir de Bachar al-Assad depuis 2011.
On comprend qu’il valait mieux pour Recep Tayyip Erdogan d’éviter dès lors de recourir à une arme dont les effets ne manqueraient pas de se retourner franchement contre lui et contre les propos humanistes qu’il s’est souvent plu à manier et à rappeler dans le cas de la Syrie pour justifier son aversion au pouvoir de son voisin.
Car au final, “l’arme hydraulique” demeure d’autant plus efficace que son utilisation est suggérée plutôt que mise en application.
Les potentielles volontés d’utilisation de ce moyen par un pays ou l’autre se heurtent à des considérations d’ordre éthique et humanitaire qui demeurent, pour le meilleur plutôt que pour le pire, relativement dissuasives.
Évidemment, la grande inconnue passe par le fait de savoir combien de temps une telle situation pourra prévaloir, dans un contexte surtout où, outre la volatilité périodique des évolutions régionales, on ne peut que craindre à terme les effets du changement climatique sur l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, et comment celui-ci ne pourra manquer d’ajouter à la région un nouveau facteur de stress qui accroîtra la place prise par le leadership hydraulique dans les évolutions régionales.

Par : Barah MIKAÏL

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Vote électronique à l’ONDA

Thu, 11/22/2018 - 15:09

L’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA) vient de rendre publics les résultats des élections des membres du conseil d’administration. A rappeler que le vote s’est fait électroniquement.

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Une des capitales de la musique arabe: Mossoul chante de nouveau

Thu, 11/22/2018 - 15:08

Pendant des siècles, elle a produit les meilleurs artistes d’Irak et les musiciens arabes venaient de loin pour y jouer: aujourd’hui libérée des jihadistes, qui ont méthodiquement détruit auditoriums et instruments, Mossoul est bien décidée à renouer avec sa tradition musicale.

Défilés de groupes folkloriques et concerts philharmoniques, renaissance de festivals disparus il y a des années et autres fêtes familiales ou nationales: dans ce qui était encore il y a un an et demi la «capitale» irakienne du groupe Etat islamique (EI), toutes les occasions sont bonnes pour chanter, jouer ou écouter de la musique. Sous la férule des jihadistes, les instruments étaient considérés comme diaboliques et Fadhel al-Badri devait cacher son violon. «Je n’aurais jamais pu me balader avec quand je sortais dans Mossoul», alors tenue par le «califat» auto-proclamé, dit à l’AFP ce musicien de 45 ans, au teint hâlé. Un comble pour la ville qui a vu naître Ziriab, l’homme qui introduisit le luth en Andalousie au IXème siècle, et Kazem al-Saher, l’artiste irakien le plus connu du monde arabe, juré dans des télécrochets très regardés.

Musiciens «repentants» Ahmed al-Saher, lui, a dû se prêter à l’humiliante cérémonie de «repentance» organisée par les jihadistes. Comme nombre de musiciens qui n’étaient pas parvenus à s’enfuir de Mossoul, cet Irakien de 33 ans, qui a depuis repris son répertoire classique de folklore local, avait dû promettre par écrit de ne plus jamais jouer. Sa lettre et celles d’autres musiciens «repentis» avaient ensuite été affichées dans les mosquées de la ville. Avant même l’EI, Al-Qaïda et d’autres groupes extrémistes imposaient dans les années 2000 leur vision ultra-rigoriste de l’islam dans de nombreux quartiers de Mossoul. Mais depuis que Bagdad a annoncé en grandes pompes la libération de la ville en juillet 2017, tout cela paraît loin. M. Badri tient désormais son violon fièrement en main dans un café où un public enthousiaste tape des mains et reprend en coeur certains refrains du folklore mossouliote, l’un des plus prisés d’Irak. Au milieu d’hommes et de quelques femmes, toutes générations confondues, Amné al-Hayali, 38 ans, se régale. «Les terroristes n’ont pas réussi à tuer l’amour de l’art des Mossouliotes.

Et même s’ils ont tout détruit, l’art renaît ici», assure celle qui a vite abandonné le voile noir intégral autrefois imposé par les jihadistes aux femmes. «A présent, on chante, alors qu’avec eux on n’a connu que l’obscurité, les décapitations et les coups de fouet», poursuit-elle. Car dès les premiers jours de leur prise de pouvoir à Mossoul, en juin 2014, les jihadistes ont été très clairs sur leurs intentions, abattant la statue qui, devant la gare centrale, célébrait le soufi Mulla Uthmane al-Mawsili, virtuose du «maqam» irakien et figure tutélaire de la ville, avant de détruire des dizaines d’instruments à cordes et à vent arrachés à leurs propriétaires au cours de perquisitions musclées.

«Mossoul est de retour»
Ils ont ensuite démoli l’auditorium de l’université de Mossoul et fermé la faculté des Beaux-Arts, ne laissant ouvert que le département de calligraphie pour garder des scribes, précieux pour l’écriture d’annonces publiques ensuite placardées dans la ville. Quant aux librairies musicales, aux studios d’enregistrement et même aux radios locales, ils ont dû fermer car diffuser et écouter de la musique était considéré comme un «péché». Il n’y a plus aujourd’hui de salles de concert dans la ville où se produisaient jusque dans les années 1970 les plus grandes stars arabes. Les divas Warda al-Jazaïriya ou Sabah y avaient donné des concerts dont parlent encore les habitants. «Il faut absolument que le gouvernement s’intéresse à Mossoul et la soutienne car elle n’a plus ni théâtres, ni cinémas, ni salles de concert», plaide le chef du syndicat local des artistes, Tahssin Haddad. A défaut d’auditoriums et d’autres espaces à l’acoustique appropriée, les cafés invitent régulièrement des groupes et le dernier festival de musique s’est tenu il y a quelques jours dans le stade de l’université. Peu avant, le célèbre musicien irakien Karim Wasfi organisait un concert dans un parc de Mossoul, où l’EI entraînait des enfants-soldats. «Mossoul est de retour», se félicite Amné al-Hayali. «Et son patrimoine culturel aussi».

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Ennio Morricone, et pour quelques notes de plus

Thu, 11/22/2018 - 15:06

La scène, son éducation musicale, la liberté d’inventer et… Sergio Leone, encore et toujours: Ennio Morricone, génie qui révolutionna la musique de films, se livre (un peu) à l’AFP, avant un passage à Paris pour une masterclass à la Cinémathèque jeudi et un concert à Bercy vendredi dans le cadre de ses adieux. A 90 ans, «Il Maestro», ainsi qu’il réclame d’être appelé selon les consignes données de son management, aurait «pourtant voulu aussi évoquer son travail avec d’autres grands réalisateurs», Argento, Bertolucci, De Palma, Malick, Pasolini, Tarantino… Mais l’entretien sera arrêté pile au bout des vingt minutes réglementaires.

Vous vous produisez en concerts depuis peu. Quel plaisir cela vous procure-t-il ?
«Il a fallu que les autres me demandent de le faire pour que je m’y mette. Je n’avais pas réalisé jusqu’alors le besoin qu’avait le public d’établir le contact avec moi, l’envie qu’il avait de découvrir en live mes compositions. J’ai voulu savoir et ça m’a plutôt plu. Au fil des ans, les demandes se sont multipliées pour mon grand plaisir.»

Vous ne dirigez que vos propres compositions. N’avez-vous jamais voulu en profiter pour jouer d’autres ?
«Non, ça ne m’a jamais intéressé. Je ne peux pas connaître aussi bien les compositions des autres, même si je les admire.»

Comment s’est faite votre éducation musicale ?
«Un exemple m’a servi: lorsque j’étais au conservatoire, un étudiant que je connaissais était admiratif, à la limite de l’obsession, de l’oeuvre de Giovanni Pierluigi da Palestrina, un compositeur de la Renaissance. Cette passion ne lui a pas permis d’avancer dans sa propre formation, de grandir en tant que compositeur. J’ai voulu éviter cela. J’ai pourtant étudié tous les courants classiques, du Moyen-âge aux contemporains. Et j’ai bien sûr adoré de nombreuses choses, mais je me suis prémuni de tomber amoureux. Si bien que personne n’a eu une influence particulière sur moi.»

Enfant, vous étiez dans la même école primaire que Sergio Leone. Comment se sont passées vos retrouvailles pour le cinéma ?
«On a été dans la même classe pendant un an, puis on s’est perdus de vue de longues années. Je ne savais pas ce qu’il était devenu. C’est lui qui a retrouvé ma trace en voyant mon nom dans les crédits d’un film dont j’avais fait la musique. Il est venu chez moi et m’a parlé de son projet. C’était “Pour une poignée de dollars.»

Comment fonctionniez-vous ensemble ?
«On parlait beaucoup en amont. Mais si Leone m’expliquait ce qu’allait être son film, il ne me donnait pas de consignes. C’est plutôt moi qui lui disais ce que j’avais en tête, selon ce qu’il me décrivait. Rares sont les fois où il m’a dit “non, je voudrais plutôt ci, plutôt ça”. Après cette première musique, il m’a demandé quelque chose de similaire pour “Et pour quelques dollars de plus”.
J’ai accepté. En revanche pour le troisième film, “Le bon, la brute et le truand”, j’ai refusé. Je lui ai dit: “je ne veux pas qu’on travaille comme ça, je ne veux pas me répéter, laisse moi faire ce que je veux”. Et j’ai eu raison, je crois…»

S’appuyant sur votre musique, que vous lui livriez avant même le tournage, Leone en venait parfois à réécrire certaines scènes…
«C’est arrivé plusieurs fois. Pour la séquence d’ouverture d’Il était une fois dans l’ouest, où l’homme à l’harmonica (Charles Bronson) est attendu par ceux qui veulent l’éliminer, Leone a par exemple modifié ses plans et placements de caméra en fonction de ma musique.»

Vous innoviez beaucoup pour l’époque en incluant des sons inhabituels dans les musiques de films (sifflements, tintements de cloches, guitare électrique). Aviez-vous toute latitude ?
«Ce n’était pas tellement compliqué de convaincre les réalisateurs. Ils savaient que je n’étais pas intéressé par l’écriture de compositions traditionnelles, donc ils venaient vers moi aussi pour cela. Il me plaisait de travailler le son du réel, celui qu’on entend tous les jours.
Ces bruits qui nous entourent ont leur propre musique et pouvaient en devenir une autre avec moi.»

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Boycott de la banane

Thu, 11/22/2018 - 15:05

Une pétition est lancée à travers les réseaux sociaux pour boycotter la banane. En effet, alors même qu’en Europe son prix ne dépasse pas les 0,75 euro, en Algérie ce fruit est proposé à plus de 700 DA le kilo. A rappeler que cinq importateurs se partagent ce marché. Le ministère du Commerce va-t-il les rappeler à l’ordre ?

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