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(B2) Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte l’a confirmé à l’issue du conseil des ministres tenus à La Haye. Les Pays-Bas participeront bien à une opération européenne de surveillance dans le détroit d’Ormuz, pour six mois
La frégate Zs Ms de Ruyer en Méditerranée dans le cadre du groupe maritime de l’OTAN (SNMG2) reprend le chemin des mers du sud dans le cadre d’une initiative française (Crédit : Marine NL)Une frégate de commandement néerlandaise
« La frégate de commandement et de défense aérienne Zr. Ms De Ruyter va partir pour la région du Golfe en janvier » indique le communiqué gouvernemental. Ce qui confirme nos informations publiées il y a quelques jours (lire : L’opération dans le détroit d’Ormuz refait surface. Les Français à la manœuvre). Elle restera jusqu’en juin dans le cadre d’une mission maritime européenne, montée à l’initiative de la France. La frégate néerlandaise sera équipée avec un hélicoptère de transport maritime NG90, et renforcée d’officiers d’état-major supplémentaire à bord, à même de pouvoir assurer le commandement de l’opération.
Mission de surveillance sur trois zones
Cette mission, dénommée EMASOH (European-Led mission Awareness Strait of Hormuz), aura une fonction essentielle de « surveillance » et opérera dans la zone Ouest du golfe d’Oman, dans la zone Est du golfe persique et dans le détroit d’Ormuz. L’objectif est « de renforcer la sécurité » dans une zone où les « tensions ont fortement augmenté ces derniers temps ».
La circulation des navires : un intérêt néerlandais primordial
Pour la ministre néerlandaise de la défense, cette position est en phase avec les intérêts néerlandais, de ses armateurs et de son économie : « Les Pays-Bas sont une plaque tournante de la logistique et un pays commerçant maritime. […] Assurer un passage libre et sûr pour le trafic maritime dans cette zone est donc expressément dans notre intérêt » détaille Ank Bijleveld-Schouten. N’oublions pas en effet qu’une des principales compagnies pétrolières mondiales, Shell, est anglo-néerlandaise.
Une participation confirmée pour Sophia
A noter que La Haye a aussi décidé d’envoyer un navire dans le cadre de l’opération européenne Sophia contre les trafics en Méditerranée (EUNAVFOR Med), si un accord se fait pour la reprise de l’activité navale de l’opération. L’engagement avait été interrompu début 2019 du fait d’un désaccord sur la redistribution des noyés capturés entre les États membres de l’UE.
… et éventuelle à l’opération Takuba
Le gouvernement néerlandais étudie « également l’opportunité et la faisabilité de participer à une mission multinationale au Sahel », alias l’opération Takuba, réunissant des forces spéciales européennes.
(Nicolas Gros-Verheyde)
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Avant sa destruction, en octobre 2016, la « Jungle » de Calais comptait près de dix mille réfugiés, hommes, femmes, enfants venus de tous les continents. Le processus d'évacuation prendra plusieurs mois. Le 23 février 2016, le photographe Philippe Bazin est en résidence de travail dans le nord de la France, sur la route des sans-abri. Il saisit des images de la visite dans le camp de la juge administrative chargée « de la destruction concertée et progressive sur plusieurs semaines de la zone sud du camp. (...)
- Contrebande / France, Frontières, Migrations, Photographie, Police, Violence, Réfugiés, Logement(B2) Ce vendredi (29 novembre), le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a fait ses adieux publics, descendant dans la salle de presse. Occasion de dernières confidences…
On est en 1997. Jean-Claude Juncker est alors Premier ministre du Luxembourg. Il est en déplacement à Paris pour une réunion avec Jacques Delors. Pour une raison logistique, il change d’hôtel au dernier moment, sans le temps de prévenir quiconque. Mais il y a une surprise au bout, ou plutôt deux.
Un appel de Bill Clinton en pleine nuit
En pleine nuit, « il était 2 ou 3 heures du matin, peut-être même plus, Bill Clinton [qui est alors président américain] m’appelle pour me parler d’un problème entre Airbus et Boeing. J’étais très surpris qu’il m’ait trouvé dans cet hôtel car il m’a appelé sur le fixe de l’hôtel alors que même la délégation ne savait pas que j’avais changé d’hôtel. Mais donc le président des États-Unis le savait… » Fin du premier épisode. La suite est tout aussi étonnante.
Un commentaire de Jacques Chirac au matin
« Le lendemain, j’ai été très surpris. Lorsque Jacques Chirac m’accueille sur le perron de l’Elysée, me disant : « la façon dont tu as répondu à Clinton c’est la façon dont les Européens doivent parler aux Américains. » Alors je me suis dis voilà… » témoigne t-il.
Conclusion : les Américains écoutent les Européens, c’est sûr. Mais il n’y a pas qu’eux… Et un Premier ministre, même luxembourgeois, se doit aussi d’être écouté…
(CG, st.)
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Cet article Une habituée du personnel politique français chez Thierry Breton est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Carnet (29.11.2019). Confidentiels (direction du SEAE. Article 42-7. Agenda du COPS). Opérations (Processus de paix. EULEX et KFOR au Kosovo. EUBAM Libya. Détroit d’Ormuz). Défense (Dépenses de défense. Stoltenberg-Macron. Scaf-Tempest rapprochement. Sahel livraison de blindés. Drone AGS. OTAN risque de cohésion. France maintenance hélico. Belgique pétition). Diplomatie (JCPOA Le Drian. UE-ASEAN. Guinée-Bissau). Aides (Afrique-Danemark). Sécurité (Enfants des combattants étrangers. Budget ESA. Centre cyber-sécurité spatiale. Préférence européenne). Pouvoirs (Malte crise gouvernementale. Futur de l’Europe). People (Porte-paroles Jahnz, Caudet, etc.). À lire (Borrell). est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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Cet article L’ambassadeur de l’UE au Bénin déclaré ‘persona non grata’ est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2 – exclusif) Selon l’accord signé entre Londres et les Européens, dans le cadre du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, le Royaume-Uni doit se comporter « de manière constructive et responsable ». Un point rappelé lors de la dernière prolongation fin octobre. Force est de constater aujourd’hui que les Britanniques ne jouent pas (du tout) le jeu…
La non nomination d’un commissaire européen
L’exemple le plus connu est l’absence de désignation d’un commissaire britannique dans la future Commission européenne. Raison invoquée par Boris Johnson : les élections parlementaires qui obligent le gouvernement à s’abstenir de toute nomination internationale. On peut comprendre… Mais cela a obligé à un tour de passe-passe juridico politique avec le lancement d’une simili-procédure en manquement par la Commission européenne contre le Royaume-Uni. Tandis que les 27 ambassadeurs de l’UE s’arrachaient les cheveux pour concocter une décision validant la Commission européenne en ‘oubliant’ le 28e commissaire (britannique).
Le refus d’adopter le budget de deux agences …
Mais deux décisions prises très discrètement ces derniers jours le montrent, la ‘position’ britannique n’est pas ‘fair play’. Le Royaume-Uni a ainsi refusé successivement de valider l’augmentation des budgets de l’agence européenne de défense (EDA), à la mi-novembre, et plus récemment du centre satellitaire de l’UE (SatCen). Lire : Agence européenne de défense. L’augmentation du budget bloquée par le Royaume-Uni) et Augmenter le budget du centre satellitaire de l’UE : c’est ‘No’ dit le Royaume-Uni). Des décisions hautement soupesées et où l’ordre de bloquer toute augmentation a été prise directement à Londres, au ministère de la Défense, comme chez le Premier ministre.
… liées à la sécurité et la défense européenne
Ces deux structures dépendantes du Haut représentant de l’UE, ne sont pas fort grandes. Elles n’en sont pas moins très utiles à l’autonomie européenne de défense : l’une pour expertiser tous les projets de défense en coopération, l’autre pour fournir des produits d’analyse satellitaires aux États membres. C’est peut-être ce qui gêne Londres. Car, en matière budgétaire, on ne peut pas dire que l’impact soit important. L’augmentation prévue représentait respectivement 2,375 millions d’euros pour l’EDA, 1 million d’euros pour le SatCen, au total, tous pays confondus. Ramenée à la quote-part du budget de la Couronne britannique, cela ne dépassait pas 500.000 euros. On ne peut pas dire que cela pouvait mettre en danger le déficit britannique.
Une position pas très loyale…
Cette position constitue, tout d’abord, une infraction caractérisée à l’engagement de ne « pas compromettre le bon fonctionnement de l’Union et de ses institutions » et de « s’abstenir de toute mesure susceptible de mettre en péril la réalisation des objectifs de l’Union » (cf. encadré). L’enjeu électoral a sûrement pesé ; le gouvernement britannique ayant peur de tout sentiment de pouvoir prolonger son appartenance à l’UE.
… contradictoire avec les déclarations britanniques
Mais elle est contradictoire avec la volonté britannique d’affirmer qu’il reste le garant de la sécurité européenne avant comme après le Brexit, voire de signer tout de suite après le Brexit un accord pour continuer à être partie prenante et bénéficier de ces structures européennes, comme l’indique une note du ministère de la Défense britannique parvenue à B2…
(Nicolas Gros-Verheyde)
L’engagement britannique
« Cette nouvelle prorogation ne saurait compromettre le bon fonctionnement de l’Union et de ses institutions. […] Le Royaume-Uni restera un État membre jusqu’à la nouvelle date de retrait, avec tous les droits et obligations qui en découlent […], y compris l’obligation de proposer un candidat en vue de sa nomination comme membre de la Commission. Le Conseil européen rappelle l’engagement du Royaume-Uni d’agir de manière constructive et responsable tout au long de la période de prorogation, conformément au devoir de coopération loyale […]. À cet effet, le Royaume-Uni facilite l’accomplissement par l’Union de sa mission et s’abstient de toute mesure susceptible de mettre en péril la réalisation des objectifs de l’Union, en particulier lorsqu’il participe aux processus décisionnels de l’Union. »
Extraits de la décision européenne prise le 29 octobre 2019 prolongeant le délai du Brexit jusqu’au 31 janvier 2020
Cet article Boris Johnson ne joue pas fair play. Le Royaume-Uni n’est pas un partenaire loyal de l’UE est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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Cet article Le Parlement valide le refus d’étendre l’exonération de TVA aux missions civiles de la PSDC est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) C’est une ritournelle qui survient à chaque accident ou décès : les Français seraient seuls au Sahel. Est-ce vrai ? Quelques informations et quelques pistes de réflexion…
N’en déplaise aux polémistes, il n’y a pas de réponse tranchée, par ‘Oui’ ou ‘Non’, à cette question. Bien sûr proclamer que la France est seule est assez facile. Il revient à dire ‘on est les meilleurs’, pointer du doigt ces ‘ignobles’ Européens et éviter de se poser certaines questions. A l’inverse, dire que les Européens sont bien là réactifs, présents, est peut-être enjoliver la vérité. La réalité est plus complexe. Le devoir du journaliste n’est pas d’asséner un point de vue, c’est de présenter des faits, les analyser au besoin, et éventuellement de tirer des conclusions, mais laissant chacun libre d’avoir une opération.
La réalité : une présence réelle, mais pas suffisante
Premièrement, les Européens sont plutôt là et bien là, en matière de soutien logistique à Barkhane. Deuxièmement, ils assurent le fonctionnement de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali). Enfin ils sont présents dans la Minusma, la force des casques bleus au Mali. Mais il reste un ‘hic’ : la présence au sol. Elle reste pour l’instant lacunaire. Avec une promesse d’amélioration, grâce à l’opération Takuba.
Danemark, Royaume-Uni, Espagnols en soutien logistique primordial à Barkhane
Sans ce soutien, soyons nets : l’opération s’arrêterait en quelques jours. Depuis le début de l’année 2019, 50% du transport intra-théâtre des personnels et du fret est réalisé par les pays alliés et européens : l’Espagne y contribue à hauteur de 15% (missions Mamba et Marfil menées respectivement depuis le Gabon et le Sénégal) (1). Le Royaume-Uni avec ses hélicoptères britanniques Chinook participe également pour près de 15%. Les États-Unis (près de 10%) et l’Allemagne (plus de 6%) contribuent pour le reste, ainsi que le Canada et la Belgique. Lire le détail
Lire aussi :
Une prise en charge d’EUTM Mali
Les Européens ont pris le relais des Français pour assurer la continuité de la mission de formation de l’armée malienne (EUTM Mali), lancée en 2013, avec un certain général François Lecointre (l’actuel chef d’état-major français des armées) à sa tête (lire : Réussites et manques. Bilan des six premiers mois d’EUTM Mali (Lecointre)).
Cela représente environ 600 hommes. Le commandement actuel est autrichien. Ils vont passer le relais aux Portugais début décembre, puis aux Tchèques à l’été (lire : Les Tchèques vont prendre le commandement de la mission EUTM Mali ).
Autant dire qu’on est bien sur une prise de conscience des Européens. Il existe un questionnement sur le renforcement de cette mission, tant dans les formations données que dans la possibilité d’accompagner davantage les troupes sur le terrain. Elle vient d’être entamée (lire : Sahel. Une inquiétude européenne de plus en plus accrue. Faut-il changer le logiciel d’EUTM Mali).
Une présence dans la Minusma
Enfin, les Européens sont présents dans la Minusma. Selon les derniers obtenus par B2, environ 380 Allemands (+ une dizaine d’effectifs pour la police) et environ 250 Suédois servent sous le drapeau des Nations unies. Les Roumains avec 120 militaires et quatre hélicoptères IAR-330 L-RM (version roumaine des SA 330 Puma) apportent un apport précieux notamment pour les évacuations médicales ou l’extraction en cas d’incident. Ils seront rejoints par les Danois. Une section lituanienne est également là (une trentaine d’hommes). Là aussi, il y a un questionnement à avoir, encore plus que pour EUTM Mali, sur l’efficacité de l’opération onusienne.
Un engagement au sol limité
Coté sol, les Européens sont, assez peu là sur le terrain à l’exception notable des Estoniens ; rôle qu’il faut saluer nettement (lire : Les Estoniens sont déjà présents en soutien à Gao). Les Britanniques aussi sont présents, de façon plus arrière, avec leurs hélicoptères. Mais l’arrivée de forces spéciales européennes aux côtés des Français pourrait changer la donne. Ce n’est plus pure prospective. Cela progresse un peu, concrètement. B2 en a eu confirmation. Lire : Plusieurs pays européens s’engagent ou songent à s’engager au Mali (opération Takuba)
Cinq (bonnes ou mauvaises) raisons de ne pas venir
Hurler à la solitude ne sert à rien (si ce n’est se faire plaisir), si on ne comprend pas les réticences de certains Européens à venir s’engager. Plusieurs motifs peuvent expliquer cette faiblesse européenne.
1° L’engagement de combat n’est pas du tout dans l’ADN des pays européens. Il faut le dire nettement. Le prix du sang est plus élevé dans certains pays que dans d’autres. Et peu d’hommes politiques en Europe sont prêts à risquer la vie de leurs soldats de façon délibérée. Lâcheté, égoïsme, sens des responsabilités… on peut gloser. Mais c’est la réalité.
2° Un État ne s’engage pas de telles missions à risque sans un solide intérêt national à défendre. Ou alors est-ce par solidarité. Mais, là encore les politiques du pays doivent s’engager et… obtenir leur assentiment de leur population. L’ancien ministre polonais de la Défense et des Affaires étrangères Radek Sikorki posait concrètement la question : « Avons-nous [en tant que Polonais] des intérêts au Mali ou en Afrique. Non. On n’aurait jamais envoyé nos troupes si on n’était pas ensemble, si on ne croyait pas qu’on était dans une famille. »
3° Il faut obtenir à chaque fois une validation par un gouvernement (en coalition souvent) ou/et du Parlement. Avec, bien souvent, une justification point par point de l’engagement en termes financiers, humains et de stratégie. Un document qui n’existe pas en termes publics pour l’opération Barkhane.
4° Peu d’États sont près à s’engager dans ce type de missions, hors d’un cadre très serré type OTAN. Or ce cadre n’existe pas au Mali (et ne pourrait pas exister). L’idée de partir en coalition ad hoc, sans les Américains (ou l’OTAN) en garde-fous ne plait pas à beaucoup d’Européens. Cela change. Mais lentement
Enfin, dernière raison : il faut laisser aux Européens une part de commandement, d’orientation dans la stratégie. Dire : venez, voici la stratégie, signez et obéissez n’est pas vraiment de nature à entraîner l’adhésion de tous. Nous en avions discuté il y a un an avec le général Lecointre, chef d’état-major des armées. Et la conclusion était assez claire : on peut faire quelque chose à côté de Barkhane, mais laisser les rênes de Barkhane ne serait pas un bon choix. D’où l’idée qui est née d’une équipe de forces spéciales (lire : Tous ensemble, cela ne veut pas dire tous derrière nous (général Lecointre))
D’autres questions gênantes à se poser
Histoire de ne pas tourner en rond dans le débat, il faut aussi commencer à se poser des questions plus gênantes.
Premièrement, est-ce que si les Européens arrivaient en force, doublaient, triplaient le nombre de moyens (soldats, hélicoptères), cela aurait un effet sur le terrain et empêcherait des accidents comme celui de lundi dernier ?
Deuxièmement, est-ce que les Français seraient prêts à partager le commandement de Barkhane, par exemple si 3000 Allemands arrivaient en force (hypothèse très hypothétique) ? Je ne suis pas vraiment sûr que l’opération y gagnerait en efficacité…
Troisièmement, même s’ils ne sont pas présents sur le terrain, le fait que des Européens assurent la présence dans EUTM Mali ou dans la Minusma, n’est-il pas utile fondamentalement ? Les Français seraient-ils en capacité de les remplacer s’ils décidaient de partir ? …
Un problème de stratégie ?
Enfin, il faut bien poser le doigt où cela fait mal : Pourquoi les terroristes normalement détruits, minés ressurgissent avec autant de force ensuite ? Pourquoi avec toute la technologie, nos forces entraînées, nous n’arrivons à vaincre quelques centaines ou milliers de ‘rebelles’ peu entraînés ? N’y a-t-il pas une stratégie à changer ? C’est toute la question de l’asymétrie des forces qui est posée, mais aussi de la difficulté à imposer la paix dans un pays qui n’est pas en capacité de gérer cette paix…
Pourquoi le pouvoir malien se révèle toujours aussi incapable d’assurer son autorité ? Pourquoi laisse-t-on certains pays influencer, notamment sur les écoles coraniques ? Etc. Barkhane doit évoluer, EUTM Mali également, la Minusma doit se remettre en question et le pouvoir malien cesser de s’abriter derrière son petit doigt.
Une question qui intéresse l’Europe politique
Oui ! en effet, la France ne doit pas, seule, se poser ces questions. Ce sont des questions qui intéressent les Européens. Et, au lieu de sempiternelles observations du nombril européen (notamment sur le Brexit), une discussion approfondie, étayée, franche entre les leaders européens lors d’un prochain sommet en décembre serait bien nécessaire.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Opération Barkhane. La France est-elle (vraiment) seule au Sahel ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Le crash lundi soir de deux hélicoptères en opération dans la « zone des trois frontières » (Mali, Niger, Burkina Faso), qui a coûté la vie à treize militaires, pourrait faire évoluer un engagement militaire français qui était déjà menacé d'enlisement. Car rien ne va plus au Sahel. Pour les Africains, c'est la foire d'empoigne : la spirale de la violence ne cesse de gagner du terrain, les stratégies s'empilent, et le sentiment domine que « quelque chose ne fonctionne pas ». Pour les étrangers, fournisseurs de troupes ou d'aide, à la fois déçus et rétifs, c'est la « grosse fatigue ».
- Défense en ligne / Armée, Burkina, Conflits, Défense, France, Insécurité, Mali, Sahel, Sécurité, NigerCet article La commission von der Leyen réunit une nette majorité au Parlement est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Les budgets de défense des alliés de l’OTAN augmentent lentement. 9 pays atteignent les 2% du PiB est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article Carnet (27.11.2019). Confidentiels (Pays tiers PESCO). PESC (Liste noire anti-terroriste. Réunion JCPOA. Droit international humanitaire. Conseil développement). Opérations (Opération Tabuka Belgique). Défense (coopération US-Bulgarie. C-130 unité franco allemande. Indra. Belgique véhicules. France Archange. Satellites MUSIS). Diplomatie (Minorités en Chine. Chypre discussions de Berlin). Aides (Albanie). Sécurité (Espionnage russe et chinois en Tchéquie. Grèce enfants mineurs. Contrôleur protection données). Pouvoirs (Roumanie présidentielle. MinDéf Belgique. Lanceurs d’alerte). People (Cabinet Michel. Porte-parolat Borrell. Cabinet Schinas. P.Moors) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article La discussion sur les rapports PESC et PSDC continue est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.