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Cet article (B2 Pro) Carnet (03.07.2019). Confidentiels (COPS, FAC. PSDC Centrafrique. Commissaires). Opérations (Minusma et UE). Défense (Gestion de crise cyber. GAE prospective. Suède anti-missiles sol-air. Norvège munitions). Diplomatie (Ukraine désengagement. Mauritanie transition. Hong-Kong). Aides (Afrique et Océan indien). Sécurité (task force Europol. OIM). Commission 2019 (Pascu). Parlement 2019 (Votants. Candidats. Présidence. Commissions. EFDD. Berlusconi) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
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Cet article (B2 Pro) Mutti Ursula : une femme de tête à la Commission européenne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Vous le savez peut-être, je suis chercheur associé à la FRS. Dans le cadre d'un séminaire tenu l'autre jour à Paris, à l'occasion du 70ème anniversaire de l'OTAN, on m'a demandé quelques mots sur l'avenir de l'OTAN. J'aurais certes pu reprendre ce que j'ai déjà écrit et qui est assez pessimiste (par exemple ici). Je me suis essayé à quelque chose de plus ouvert, sinon optimiste. Vous avez le résultat ci-dessous, en français (et bien sûr en anglais).
As you may know, I am an associate researcher at the FRS. At a seminar held the other day in Paris, on the occasion of NATO's 70th anniversary, I was asked to write a few words about the future of NATO. I could certainly have taken what I have already written and which is rather pessimistic (for instance here). I tried something more open, if not optimistic. You have the result below, in French (and of course in English)
Après soixante-dix ans, l’Alliance s’interroge sur son avenir. Certes, l’environnement international est marqué par la montée des risques et la fin de l’ordre mondial auquel nous étions habitués. Mais justement, si la montée des risques devrait favoriser l’OTAN, la remise en cause de l‘ordre mondial la touche également. Voici donc l’Alliance soumise à des mouvements contradictoires.
Ce n’est pas faute de vouloir s’adapter : depuis la fin de la Guerre froide en effet, l’Alliance a passé son temps à se transformer, au point d’ériger cette fonction en commandement stratégique à Norfolk. De même, elle a créé au siège une division des défis de sécurité émergents, qui s’occupent des nouvelles questions : terrorisme, sécurité énergétique, cyber, etc… Enfin, la montée des tensions (et la pression américaine, qui avait d’ailleurs précédé l’arrivée de D. Trump au pouvoir) a suscité une prise de conscience, celle d’accroitre les moyens consacrés à la défense : ce fut l’engagement du sommet de Galles, celui des 2% de PIB consacrés au budget de défense. Les alliés européens s’y dirigent doucement.
Insuffisamment aux yeux du nouveau président américain. Voici en fait une course entre l’impatience budgétaire de ce dernier, qui menace ouvertement de quitter l’Alliance, et le « partage du fardeau », ce qui dans son esprit signifie l’achat croissant de matériels américains. Aux dépens de l’Union européenne. Cela soulève un autre problème : l’Alliance doit conjuguer ce défi stratégique à un autre, celui de l’autonomie européenne. En effet, le raidissement américain suscite une prise de conscience chez nombre d’Européens qui pousse certains à promouvoir une défense européenne. Nous voici revenus au tournant des années 2000, lorsqu’on discutait de la non-duplication. Cette montée en puissance permettrait de soutenir l’autonomie stratégique européenne. Il faudrait alors mieux articuler les deux bras armés, Alliance d’un côté, Défense européenne de l’autre. Est-ce seulement possible, surtout si l’autonomie européenne est conçue par certains comme un moyen de résister à la pression américaine, alors que l’Alliance consiste justement à maintenir les Américains dans la sécurité stratégique européenne ? Le premier objectif de l’alliance reste bien de « keep the Americans in », comme le constatait le premier secrétaire général, lord Ismay.
Pour autant, on peut rester optimiste car ces questions se posent finalement depuis des décennies : le thème du partage du fardeau a émergé dans les années 1960 et l question de l’autonomie européenne depuis les années 1990. Quant au président Donald Trump, chacun commence à décoder ses manières de négociation, toujours brutales, portant très haut les enchères, pour finalement arriver à des deals.
Dans ce cas : Nihil nove sub soli.
After seventy years, the Alliance is wondering about its future. Admittedly, the international environment is marked by rising risks and the end of the world order to which we were accustomed. But precisely, if the rise in risks should favour NATO, the questioning of the world order also affects it. So the Alliance is subject to contradictory movements.
It is not for lack of willingness to adapt: since the end of the Cold War, indeed, the Alliance has spent its time transforming itself, to the point of establishing this function as a strategic command in Norfolk. Similarly, it has created at NATO HQ a division for emerging security challenges, which deals with new issues: terrorism, energy security, cyber, etc. Finally, the rise of tensions (together with American pressure, which preceded the arrival of D. Trump in power) has raised the awareness of the necessity to increase the resources devoted to defence: this was the commitment of the Wales’ summit, that of the 2% of GDP devoted to the defence budget. The European allies are moving slowly towards it.
Insufficient in the eyes of the new American president. Here is actually a race between the latter's budgetary impatience, which openly threatens to leave the Alliance, and "burden sharing", which in his mind means the increasing purchase of American equipment. At the expense of the European Union. This raises another problem: the Alliance must combine this strategic challenge with another one, that of European autonomy. Indeed, the American stiffening is raising awareness among many Europeans, which is pushing some to promote a European defence. We are back at the beginning of the 2000s, when we were discussing non-duplication. This increase in power would make it possible to support European strategic autonomy. It would then be necessary to better articulate the two armed arms, Alliance on one side and European Defence on the other. Is this only possible, especially if European autonomy is conceived by some as a means of resisting American pressure, whereas the Alliance consists precisely in keeping Americans in European strategic security? The first objective of the alliance remains to "keep the Americans in", as noted by the first Secretary General, Lord Ismay.
Nevertheless, we can remain optimistic because these questions have finally been raised for decades: the theme of burden sharing emerged in the 1960s and the question of European autonomy since the 1990s. As for President Donald Trump, everyone is beginning to decode his ways of negotiating, always brutal, raising the stakes very high, to finally reach deals.
In this case: Nihil nove sub soli.
Olivier Kempf
Cet article (B2 Pro) Josep Borrell nouveau chef de la diplomatie européenne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Que penser de l'irruption de Facebook dans le domaine des monnaies numériques ? Les législateurs commençaient tout juste à sortir de leur léthargie volontaire, reconnaissant que Facebook était devenu trop grand trop vite pour son propre bien, quand l'entreprise a décidé de redoubler de zèle dans l'application de sa devise « agir vite et casser des choses ». Fini le bon vieux temps où la plate-forme se contentait d'empiéter sur la vie privée et les élections… S'il a une chance de « casser » le système mondial (...)
- Silicon circus / Finance, Internet, Monnaie, Technologie, Commerce internationalCet article (B2 Pro) L’uranium enrichi iranien franchit les limites. Les Européens préoccupés. Les États-Unis tempêtent est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Durant le sommet consacré au Top Chef, dimanche et lundi, le monde ne s’est pas arrêté. Au contraire. B2 a comptabilisé pas moins de cinq évènements qui auraient mérité au moins un coup d’œil. Une journée assez ‘ordinaire’ sur la scène mondiale qui devrait sonner comme un avertissement aux oreilles des Européens. Le monde n’attend plus l’Europe aujourd’hui
tirs lors de l’exercice Tobruq Legacy 19 (crédit : MOD Pologne – archives B2)C’est un paradoxe, plus le tempo mondial s’accélère, plus la conflictualité règne, moins les Européens s’intéressent aux choses du monde et se lamentent sur leur propre sort. Savoir qui sera ‘calife à la place du calife’ est sans doute important. Mais consacrer quelques heures à la situation internationale, à la guerre en Syrie, le conflit en Iran, la situation au large de Chypre, au conflit en Libye, au processus de paix en Afghanistan ne serait pas du luxe.
Dimanche 30 juin : frappe américaine en Syrie
Le US Central Command (ou CentCom) annonce avoir conduit une frappe sur un camp d’entraînement d’al-Qaida en Syrie. Une déclaration qui semble en décalage avec les récentes auto-congratulations du président Donald Trump sur l’éradication de l’État islamique dans le pays en proie à la guerre civile.
Lire : Les forces américaines ciblent un camp d’entraînement de al-Qaida en Syrie
Dimanche 30 juin : le général libyen Haftar menace la Turquie
Alors que le Conseil européen commence à Bruxelles, un drone turc est abattu « sur la piste de la zone militaire de l’aéroport de Mitiga », en Libye, rapporte Franceinfo. Une conséquence directe de l’ordre de Khalifa Haftar à ses troupes de cibler les navires turcs et d’arrêter les ressortissants turcs en Libye alors que les tensions entre la Libye et la Turquie s’aggravent. Le maréchal accuse les autorités turques de soutenir son ennemi, Fayez al-Sarraj. La Turquie avait d’ailleurs, quelques heures avant l’attaque du drone, dénoncé l’arrêt de six de ses ressortissants en Libye. Lesquels ont finalement été relâchés, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères lundi matin (1er juillet). C’est la révélation au grand jour qu’un allié de l’Alliance atlantique est engagé sur le terrain avec hommes et matériels.
Lundi 1er juillet, à l’aube : un missile s’écrase sur le nord de Chypre
Dans les premières heures du matin, un missile « de fabrication russe » s’écrase dans la région de Tashkent, au nord-est de la capitale chypriote de Nicosie – sans toutefois faire de victime – d’après les autorités de la République turque autoproclamée de Chypre-Nord. L’explosion aurait été provoquée par « la défense antiaérienne en Syrie pendant un raid aérien israélien » explique le ministre des Affaires étrangères, Kudret Ozersay, relayé par Le Monde. Le missile comportait « des inscriptions identiques à celles trouvées sur un missile de type S-200 tombé en Turquie en juillet 2018 ». La chute de l’objet coïncide avec un raid israélien près de Damas dans la nuit de dimanche à lundi qui aurait activé les défenses antiaériennes syriennes, lesquelles sont « notamment pourvues de systèmes russes ».
Lundi 1er juillet, à l’aube : attentat à Kaboul
Une voiture piégée conduite par un kamikaze explose dans le centre de la capitale afghane. Bilan : six mort et plus de 65 blessés, la plupart des écoliers. Attaque qui visait ‘un centre logistique et d’ingénierie du ministère de la Défense’, selon les Talibans qui ont revendiqué l’attentat. On est juste quelques heures après que les négociateurs allemands et américains aient annoncé une nouvelle rencontre entre responsables afghans et Talibans dimanche à Doha, au Qatar, comme le relate France 24 avec AFP.
Lundi 1er juillet, 15h : l’Iran sort des clous et pose un ultimatum
L’Iran annonce avoir « dépassé la limite de 300 kg [d’uranium faiblement enrichi] » déclare le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, selon l’agence de presse de la République islamique (IRNA). Téhéran avait déjà averti les Européens (Lire : Instex opérationnel. L’accord sur le nucléaire iranien sauvé : pour combien de temps ?). Il enfonce le clou. Son instance suprême de la sécurité nationale donne « 60 jours aux pays restant favorables à ce pacte (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) pour rendre opérationnels leurs engagements en particulier dans les secteurs pétrolier et bancaire. »
(Coline Traverson st.)
Lire aussi : Face à la situation dans le Golfe, l’Europe atteinte de céphalée stratégique
Cet article Les Européens se chamaillent, le monde continue de tourner est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas est entré dans la danse lundi (1er juillet) dans l’affaire du Sea Watch 3 bloqué près de Lampedusa par les autorités italiennes. Il a dénoncé l’attitude de l’Italie qui refusent d’accueillir le navire et ont arrêté la capitaine Carola Rackete. « Le sauvetage en mer ne doit pas être criminalisé. Sauver des vies humaines est une obligation humanitaire. Il appartient à la justice italienne de clarifier rapidement les allégations » prononcée à l’encontre de la capitaine du navire Sea-Watch arrêté au large de l’île de Lampedusa […] De notre point de vue, seule la libération de Carola Rackete peut être le résultat à l’issue d’une procédure judiciaire. » Au plan européen, « le marchandage sur la distribution des réfugiés est indigne et doit cesser. »
(NGV)
Lire aussi sur le blog : Sea Watch force les eaux territoriales italiennes. Etat de nécessité oblige. L’Europe silencieuse
Cet article La capitaine du Sea Watch 3 arrêtée. Heiko Maas accuse Rome de criminaliser le secours en mer est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Deuxième échec au sommet pour les 28. Une réunion frustrante, mal préparée, où les egos ont été trop nombreux est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.