Des scientifiques chinois ont inventé des batteries flexibles au lithium-soufre, ouvrant la voie à la production d’une génération de dispositifs intelligents flexibles. Les batteries traditionnelles sont produites en versant des électrolytes liquides sur des électrodes solides, alors que la nouvelle approche met des électrolytes dans des couches métalliques ultra-minces afin de créer des réseaux 3D dans des matériaux flexibles comme du tissu. « En procédant ainsi, l’électrolyte ne coulera pas hors des réseaux, qu’importe comment seront tordus ou pliés les matériaux flexibles », a indiqué Zhang Hongzhang, chercheur à l’Institut de la physco-chimie de Dalian relevant de l’Académie des sciences de Chine.
The post Des scientifiques chinois ont inventé la batterie pliable appeared first on .
Le groupe Initiative'12 a tenu sa 5è rencontre d'échanges et de formation des journalistes, ce samedi 02 juin, à la Maison de la société civile à Cotonou. Cette rencontre a été animée par les journalistes Gérard Guèdègbé et Claire Sacrameto. Elle a également connu la présence du président de l'ODEM, de l'Upmb, et de la représentante de la Direction Générale des Médias (DGM).
« Forces et faiblesses des réseaux spécialisés de la presse béninoise », voilà le thème autour duquel les professionnels de médias ont échangé. Le coordonnateur du groupe Patrice Soglo, a déclaré que le but de cette formation est d'avoir dorénavant des journalistes spécialisés pour rendre plus professionnel le secteur. « La réalité pour nous aujourd'hui est que chaque journaliste puisse savoir dans quel canal il évolue. Et penser à la spécialisation, c'est une initiative noble », a déclaré le président de l'Observatoire de la Déontologie et de l'Ethique dans les Médias. Guy Constant Ehoumi souhaite que la grande masse des journalistes comprennent qu'il y a nécessité et que chacun se spécialise.
« Le problème des réseaux spécialisés s'est imposé dans le temps par le mandat que le journaliste a reçu. Nous avons le mandat de facilitateur de la connaissance », a souligné Gérard Guèdègbé, journaliste spécialiste des questions de l'éducation et consultant médias. Pour lui, le journaliste a pour mandat d'informer, d'apporter au public quelqu'une chose de nouveau. Aussi, grâce à la technologie, le public est-t-il devenu interactif et peut donc interpeller le journaliste à tout moment. Ces pressions obligent le journaliste à se spécialiser. « Le seul futur possible est la spécialisation du journaliste », a-t-il affirmé. Malheureusement, les réseaux naissent et disparaissent quelque temps après parce que la plupart de ces réseaux sont créés dans un esprit associatif. Cela devrait être un groupe qui s'entraide et partage. Ce qui manque à nos réseaux, c'est le partenariat, on gagnerait plus si les réseaux arrivaient à mutualiser les membres, a-t-il ajouté.
Pour Claire Sacramento, journaliste spécialiste en santé et environnement, le problème se pose déjà au recrutement. Les patrons de presse ne recrutent pas compte tenu de la spécialité. Au Bénin, il y a très peu d'organe spécialisé ou thématique. La spécialisation s'impose donc. Pour y arriver, selon elle, il faut avoir d'abord la passion pour un domaine donné. L'autre problème est que chacun se mette à créer son propre réseai, alors qu'il faut rassembler les intérêts communs et maximiser les chances de réussir. « Il faut des journalistes qui puissent savoir réellement de quoi ils parlent et cela ne peut être possible grâce à la spécialisation », a-t-elle signalé.
« La spécialisation dans notre secteur est devenue une quête permanente parce que nous, à la DGM, pensons faire en sorte que le secteur des animateurs deviennent des spécialistes pour aboutir à la professionnalisation du secteur », a souligné la représentante de la DGM, Brigitte M. Tchibozo. Elle a annoncé un projet qui va se réaliser bientôt pour permettre la spécialisation des journalistes.
Le président de l'Union des professionnels des médias du Bénin, Franck Kpotchémè, a mentionné les offres d'opportunités et formations existantes pour les journalistes désirant se spécialiser.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Ces précipitations ayant empêché les opérations de plantation à cause de la stagnation des eaux situées dans les zones basses. Les services agricoles de la wilaya font état dans ce cadre de 600 mm de pluviométrie. Une superficie de 1 600 hectares a été déjà réalisée jusqu’à présent, soit 70% de l’objectif prévu, de l’ordre de 2 310 hectares avec une augmentation de 400 ha par rapport à l’exercice 2016/2017, a tenu à préciser le directeur des services agricoles de wilaya, M. Mohamed Kharoubi. Ce dernier a estimé qu’une production avoisinant les 1 386 000 quintaux est attendue à la fin de cet exercice, soit une augmentation de 17% par rapport à l’année passée avec un rendement moyen de 600 quintaux à l’hectare. L’amélioration des rendements de la tomate devra passer nécessairement par le développement de l’irrigation au goutte à goutte et la mécanisation de la filière laquelle commence à se généraliser à l’échelle de la wilaya.
Cette année, les services agricoles de wilaya tablent sur l’irrigation de 1 000 hectares au goutte à goutte contre 150 ha, durant les trois dernières années. Cela a été rendu possible grâce aux dernières mesures prises par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, lors des récentes assises nationales d’Alger consacrant un soutien financier de l’Etat aux producteurs de la tomate industrielle dans le but d’encourager cette culture stratégique. Le directeur des services agricoles, Mohamed Kharoubi, a indiqué que l’utilisation de ce système d’irrigation au goutte à goutte va engendrer certainement des rendements qui dépassent les 500 qx à l’hectare. Pour ce qui est des unités de transformation de la tomate industrielle, le DSA a indiqué que la wilaya compte trois conserveries en plus de huit autres unités implantées dans les wilayas d’El Tarf, Guelma et Skikda. Il est attendu la mise en service cet été de deux nouvelles conserveries à El Tarf et Guelma, a-t-il ajouté. Ce qui permettra de transformer toute la production de la wilaya sans aucune contrainte. Il convient de rappeler que de nouvelles unités de transformation de la tomate sont en cours de réalisation à l’échelle de la wilaya dans le but d’augmenter les capacités de transformation de ce fruit stratégique. Une rencontre de coordination régionale est prévue dans la ville du jujube à la veille du début de la campagne de collecte de la tomate industrielle et qui va regrouper l’association interprofessionnel de la filière, les conserveurs ainsi que l’association des agriculteurs. Ce rendez-vous aura pour objectif de mettre l’accent sur la nécessité d’éviter les chaînes interminables devant les unités de transformation et les pertes de la récolte.
The post Campagne de plantation de la tomate industrielle appeared first on .
Par Yazid Alilat,
Infernal ! C’est le terme le plus courant des utilisateurs des transports urbains dans la capitale, où un trajet Place des Martyrs vers Ain Benian (environ 15 km) dure deux heures. Le plan de transport dans la capitale algérienne a été confié à une nouvelle institution, l’autorité organisatrice des transports urbains, qui est en train de mettre progressivement de l’ordre dans ce dossier pour améliorer la qualité des transports dans l’Algérois.
Krim, président de l’autorité organisatrice des transports urbains et DG de l’entreprise de transports urbains et suburbains d’Alger (ETUSA), a expliqué hier dimanche à la radio nationale que cette autorité «organise tous les transports urbains dans la capitale. Elle a été créée en 2012 suite à la mise en place des nouveaux modes de transport dans la capitale (métro, tram et téléphériques). Le but est de proposer une meilleure offre aux utilisateurs des transports à Alger». Mais cette autorité n’a été mise en place «réellement qu’en 2015», a-t-il précisé. «Nous avons mis en place des bases de données, une cartographie, lancé une étude d’amélioration des plans de déplacements urbains à Alger pour une meilleure organisation des transports dans la capitale». «Nous avons lancé une étude sur le plan de déplacement dans la capitale financée par l’UE», a-t-il ajouté. «L’autorité est là pour fédérer les différents modes de transports à Alger avec le programme des déplacements et des horaires. Quand on descend du métro, on doit trouver un bus ou un tramway». Dans la capitale, «le téléphérique se développe de plus en plus avec le train de banlieue, mais le gros problème c’est le transport privé par bus», insiste M. Krim. L’Etusa dispose, «avec le réseau affrété d’une flotte de 1.000 bus. Et, avec le réseau privé à Alger, on a 6.000 bus et 3.000 opérateurs. Donc chaque opérateur a une moyenne de deux bus». Mais, estime-t-il, «il reste encore des zones très mal desservies, même en dépit de ce nombre de bus ; 6.000 bus c’est peu ! Nous attendons les études des plans de déplacement urbain». Selon M. Krim, le dossier des transports urbains dans la capitale a été ouvert «avec l’apport des experts de l’UE qui nous ont proposé une démarche. On va organiser dans les mois à venir un forum avec les partenaires, dont les opérateurs, les banques, la SNVI, les fabricants de bus pour trouver une solution». Il s’agit, souligne-t-il, d’ «organiser et fédérer tous les transports dans la capitale». «L’étude lancée sur ce dossier sera restituée vers le mois d’octobre».
Il a annoncé par ailleurs qu’il y aura de nouvelles lignes de bus pour le rabattement vers les stations de métro, ou de tramway, et pout desservir d’autres zones comme Ain Benian, Bab El Oued…
Le DG de l’ETUSA a signalé d’autre part que toutes les grandes villes du pays ont un établissement de transports urbains et suburbains, et les entreprises sont en place. Il a également rappelé que l’ETUSA utilise «l’affrètement de bus pour répondre à la demande, et on a affrété des bus pour répondre à la demande à Oran». Cependant, face à la densité du trafic urbain dans la capitale et la difficulté des bus de l’ETUSA à circuler, il estime qu’Alger «n’est pas la ville la plus congestionnée dans le monde ; les études en cours permettent une meilleure visibilité».
Sur le coût du ticket de bus à Alger, il a indiqué que sans la subvention de l’Etat, il serait de 56 DA, alors que le prix moyen (une section) est de 25DA. «Nous sommes subventionnés à 50% et la subvention est de 150 millions de DA», a-t-il révélé. Quant au ticket unique annoncé depuis un certain moment, le DG de l’Etusa a expliqué qu’il faudrait que le système de billetterie soit compatible entre les différents modes de transports et d’opérateurs. La charte d’interopérabilité et de compatibilité sera «bientôt signée».
The post Alger: L’UE au secours du transport urbain appeared first on .
Par Mohamed Mehdi,
«L’Algérien consomme six fois plus (d’électricité) que le Tunisien et six fois plus que le Marocain», a déclaré la semaine dernière le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni. A défaut d’appuyer ses déclarations par des chiffres, le ministre s’est contenté d’une sentence : «C’est parce que nous gaspillons beaucoup et ça, tout le monde le sait». Nous avons quand même essayé d’en savoir davantage. Les résultats sont à des années-lumière des affirmations de M. Guitouni.Pour cela, il a juste suffi de consulter les statistiques de production et de consommation d’énergie que fournissent des organismes internationaux comme la Banque mondiale et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et qui permettent d’établir une comparaison plus précise à ce sujet entre ces trois pays du Maghreb.
Sur le site web de l’AIE, la recherche statistique par pays (les chiffres les plus récents sont de l’année 2015) montre que la consommation d’électricité est de : 1,45 MWh/capita (mégawatheure par habitant) en Algérie, contre 0,89 MWh/capita au Maroc et 1,46 MWh/capita en Tunisie. Donc, d’après l’AIE, la consommation d’électricité de l’Algérien correspond à 1,62 fois celle du Marocain, alors qu’elle est quasiment identique à celle du Tunisien.
Par ailleurs, les données de l’AIE donnent plus de détails sur la production totale d’électricité pour chaque pays, les pertes d’énergie, la consommation finale (égale à la production moins les pertes et l’utilisation énergétique des centrales), ainsi que la consommation par secteurs. En comparant ces données, l’on s’aperçoit aussi que la consommation d’électricité de l’Algérien (résidentiel) n’est pas excessivement plus grande que celle de nos voisins. Ainsi, pour l’année 2015, la consommation finale en Algérie a été de 50.153 GWh dont 34,77% par le secteur de l’industrie, 2% par les transports, 39,2% par le résidentiel, 2,7% par l’agriculture et 21,3% par «autres secteurs».
Au Maroc et en Tunisie nous retrouvons quasiment les mêmes proportions de consommation par secteurs. Ainsi, toujours en 2015, pour une consommation finale d’électricité de 29.939 GWh au Maroc, 36,3% revient au secteur industriel, 1,15% aux transports, 33,6% au secteur résidentiel, 11,9% à l’agriculture et 17% pour le secteur commercial et les services publics (cette donnée est absente dans le cas de l’Algérie). En Tunisie, la consommation finale a été de 15.437 GWh, dont 35,4% pour l’industrie, 0,6% pour les transports, 30,12% pour le secteur résidentiel, 6,78% pour l’agriculture et 27% pour le secteur commercial et les services publics.
Même constat dans les indicateurs de la Banque mondiale
Dans les données de la Banque mondiale, nous retrouvons les mêmes rapports de consommation électrique par habitant dans les trois pays. Dans la rubrique «indicateurs», nous choisissons deux années comparaison (2004 et 2014), pour chacun des trois pays, pour avoir une vision de l’évolution de la consommation sur une décennie.
Ainsi, sur la période 2004-2014, la consommation d’électricité est passée de : 801 à 1356 KWh/hab (+40,9%) en Algérie, de 611 à 901 KWh/hab (32,2%) au Maroc et de 1035 à 1444 KWh/hab (28,3%) en Tunisie.
En comparant les rapports de consommation d’électricité entre ces pays, celle de l’Algérien est 24% et 33% supérieure à celle du Marocain, respectivement en 2004 et 2014. Par contre, comparée à celle du Tunisien, l’Algérien a consommé 22% de moins en 2004 et 6% de moins en 2014.
On constate donc, selon les données de l’AIE et de la Banque mondiale, que la consommation électrique de l’Algérien est très loin du facteur «six» avancé par le ministre de l’Energie. Elle n’atteint même pas un facteur «deux». En attendant d’autres chiffres, l’Algérien consomme donc autant que le Tunisien (si ce n’est légèrement moins) et environ 30% de plus que le Marocain. Rappelons qu’il y a exactement une année, M. Guitouni, alors PDG de Sonelgaz, avait déclaré que «l’Algérien consomme 10 fois plus d’électricité qu’un Européen». A ce rythme des surenchères, l’inflation va toucher aussi le KWh Algérien !
The post L’Algérien ne consomme pas «six fois plus» d’électricité que le Tunisien et le Marocain appeared first on .
Par Abdelkrim Zerzouri,
Depuis le temps qu’on vante les bienfaits du GPLc, ou comme on le surnomme le Sirghaz (rouler au gaz), meilleure solution pour réduire et la pollution et les coûts des carburants, on serait tenté de croire que la conversion des véhicules a touché plus de 90 % du parc auto national. Hélas, il n’en est rien. Depuis environ 17 ans, les autorités algériennes n’arrêtent pas de faire de la pub gratuite en faveur du GPLc sans s’occuper de l’essentiel, l’élargissement du réseau des installateurs des kits GPL à travers le pays. Leur nombre relativement réduit n’a pas permis de répondre à la forte demande exprimée par les automobilistes. On en est arrivé à chercher des connaissances pour conclure la conversion dans un délai réduit, sinon il faut attendre des rendez-vous lointains, dont la durée varie d’une région à une autre, puisque certaines localités n’ont aucun centre d’installation des kits GPL et il leur faut du temps pour arriver à cette conversion, qu’ils iront chercher dans d’autres wilayas. Les automobilistes dans leur grande majorité sont convaincus qu’il faut passer au GPLc, à cause de son prix qui n’a pas connu de hausse et qui reste maintenu à 9 dinars/litre, seulement ils ne trouvent pas où opérer la conversion de leurs véhicules. Il y a tout un monde entre le discours officiel et la réalité du terrain. L’Etat encourage les taxieurs à rouler au Sirghaz, en prenant sur son compte 50 % des charges d’installation des kits GPLc, dont la facture varie entre 6 et 7 millions. On a pensé également à exempter de la vignette auto les propriétaires de véhicules roulant au Sirghaz, en guise de compensation des frais déboursés pour l’installation du kit GPLc. C’est sérieux, on a tout fait pour convertir le maximum de véhicules au GPLc, mais on a occulté deux éléments de base, en l’occurrence l’installateur et le matériel.En sus de penser à approvisionner les centres existants en kits, pourquoi n’a-t-on pas encouragé et facilité l’ouverture de centres d’installation des kits GPLc à travers tout le territoire national ? Franchement incompréhensible. Peut-être qu’on croit que le nombre d’installateurs en activité peut faire l’affaire. Peut-être qu’on a intérêt à garder le monopole entre les mains de quelques centres. Peut-être qu’il y a un problème chez Naftal pour répondre à la demande des investisseurs et la fabrication des kits en nombre suffisant.
En tout cas, il y a un profond dysfonctionnement, pour ne pas dire étranglement, auquel il faut remédier sans plus tarder si on veut réaliser les prévisions sur ce registre, soit l’objectif de convertir 30% du parc automobile à motorisation essence à l’horizon 2030 (60.000 véhicules convertis en 2017). Tous les ministres de l’Energie de ces dernières années ont eu leur mot à dire sur ce sujet, plaidant pour une généralisation graduelle de l’utilisation du Sirghaz, mais tous partent sans donner un sérieux coup de dynamique à l’opération. Pourtant, on aurait à gagner des milliers de postes d’emploi et une réduction de la facture d’importation du gasoil et d’essence qui atteint un milliard de dollars/an. Si on cherchait bien, on trouverait peut-être qu’il y a un blocage pour empêcher le Sirghaz d’aller de l’avant.
The post Sirghaz ne va pas comme sur des roulettes appeared first on .
Par Ali Chabana.
L’économie de l’énergie électrique fait un sujet d’actualité de la Société de distribution Est, direction de Tébessa. Les campagnes d’information se succèdent, ciblant les usagers, particuliers et organismes publics et privés. Ainsi, après le porte-à-porte pour expliquer aux citoyens l’utilité de la maîtrise de la consommation en électricité, emploi d’ampoules économiques, appareils électroménagers mieux adaptés. Donc, les services de la direction de distribution de Tébessa se tournent vers les lieux de culte, comme vecteur pour faire parvenir ce message. Aussi, les imams sont appelés, à leur tour, à s’investir dans cette mission. Le prêche de vendredi est sollicité afin d’inciter les gens à se prémunir du gaspillage d’une énergie produite chèrement. Rationaliser son utilisation à travers un nouveau comportement, une approche économique, au final, ce sera l’usager lui-même le grand bénéficiaire, puisque outre la diminution des fameux délestages, avec la baisse de la tension sur le réseau au moment des pics, notamment en période estivale, et surtout la réduction de la facture de consommation, bête noire de nombreux abonnés à la fin du mois. Consommer moins, payer moins, en changeant tout simplement de comportement.
The post Tébessa: Sensibilisation sur l’économie de l’énergie électrique appeared first on .
par F. H.
Des dysfonctionnements dans l’alimentation en eau potable des communes d’Ath-Laâziz, Ath-Mensour, Ahnif, Chorfa et Oued El-Berdi, à partir du barrage de Tilesdit, ont été signalés. Renseignements pris, il s’agit de perturbations qui ont été observées dans le système de pompage de la station de traitement des eaux du barrage de Tilesdit. Pour mettre fin à cette perturbation, l’installation incessamment de 2 nouvelles pompes a été annoncée.Les habitants des communes concernées supportent péniblement les coupures fâcheuses et irrégulières dans l’alimentation en eau potable, en raison du système de pompage qui manque d’efficacité. Il faut noter que le barrage de Tilesdit, implanté dans la commune de Bechloul à une vingtaine de kilomètres à l’est de Bouira, est doté d’une capacité de stockage de 165 millions de m³. Conçu pour garantir de l’eau potable au profit de 12 communes de la wilaya de Bouira.
The post Bouira: Perturbations dans la distribution d’eau potable appeared first on .
Afin de fournir une feuille de route de développement durable, Sonatrach a dévoilé sa stratégie baptisée SH2030 Leading the Change (Conduire le Changement), qui fait la part belle à l’industrie pétrochimique et à la transformation locale, poursuit la même source.
« L’aval a toujours été négligé en Algérie et cela devient un important problème stratégique », explique le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, à OBG. « Nous importons plus d’un (1) milliard de dollars de carburant par an, ce qui n’a aucun sens. Nous voulons créer de la valeur ajoutée pour notre gaz et la transformation pétrochimique sera le développement le plus important que Sonatrach connaîtra au cours du siècle », avance-t-il dans cet entretien. Afin d’améliorer la situation, la compagnie procède actuellement à une modernisation de la raffinerie de Sidi R’cine (Alger) qui verra sa capacité de transformation passer de 2,8 millions de tonnes à 3,7 millions de tonnes et sa capacité de stockage du carburant augmenter de 73%. De plus, Sonatrach a conclu en mai dernier un accord de 1,5 milliard de dollars avec le groupe français Total pour la construction d’une usine pétrochimique à Arzew, rappelle OBG. Cette unité devra produire 550.000 tonnes/an de polypropylène, avec une partie de la production qui pourra être exportée vers l’Europe, la Turquie et l’Afrique du Nord.Abordant l’acquisition récente de la raffinerie d’Augusta (Italie), d’une capacité de traitement de 10 millions de tonnes/an, OBG souligne que cet achat, qui comprend aussi trois terminaux pétroliers situés à Augusta, Palerme et Naples, « représente la première acquisition de Sonatrach à l’étranger dans le domaine pétrochimique ».
En outre, Sonatrach « se penche de plus en plus vers les possibilités offertes par les énergies renouvelables, voyant dans celles-ci en particulier un moyen de réduire les coûts associés à la production énergétique ».« Nous envisageons d’utiliser l’énergie solaire dans tous nos champs pétroliers et gaziers. Dans la mesure où chaque installation consomme jusqu’à 20% de la production, l’utilisation de l’énergie solaire pour alimenter les opérations est absolument nécessaire », a noté M. Ould Kaddour, ajoutant que d’ici 2030, tous les champs fonctionneront à l’énergie solaire.
Modification de la loi sur les hydrocarbures « Si une hausse des investissements et des projets de diversification devraient soutenir la croissance dans le secteur de l’énergie, les autorités ont également évoqué des modifications à la législation actuelle dans le cadre d’une stratégie visant à attirer une plus grande participation des acteurs internationaux », souligne OBG. « Les acteurs du secteur critiquent depuis longtemps la législation en vigueur, considérée comme dissuasive pour les acteurs internationaux désireux de s’installer dans le pays, affirmant que certaines mesures ne correspondent plus à la réalité des activités du secteur dans un contexte de prix de l’énergie plus bas ». Outre les changements fiscaux, les propositions de réforme du code des hydrocarbures comportent une simplification des procédures bureaucratiques et administratives pour les investissements, ce qui devrait « encourager encore davantage les activités dans les secteurs pétrolier et gazier ». Saïd B.The post Selon Oxford Business Group : Ascension des investissements énergétiques algériens appeared first on .
Suite à la diffusion d’une vidéo jugée offensante envers le président de la république algérienne Abdelaziz Bouteflika, tournée au siège de l’Union Européenne en Belgique, par Leila Haddad, une ancienne correspondante de l’ENTV. John O’Rourk, l’ambassadeur de l’Union Européenne en Algérie, a régi à la convocation qu’il a reçu de la part du ministère algérien des affaires étrangères en Algérie.
A travers un Tweet John O’Rourk déclare avoir informer les autorités algériennes que l’institution qu’il représente ne porte en aucun cas la responsabilité des déclarations des journalistes qui sont accrédités auprès d’elle: « Nous avons souligné aux autorités algériennes que les journalistes accrédités auprès des institutions européennes ne parlent pas au nom des institutions mais en leur propre nom, en ligne avec les principes de liberté d’expression et liberté des médias » écrit l’ambassadeur de l’UE sur son compte twitter.
Le ministère des affaires étrangères, incite les autorités européennes à prendre des mesures contre la journaliste en question.
LDJ. Sarah
The post Vidéo hostile à Bouteflika : l’ambassadeur de l’UE en Algérie convoqué appeared first on .
«La médiation judiciaire évite des procès lents et coûteux et permet aux citoyens de se réapproprier le procès en évitant les aléas de la justice.»
Les praticiens de la médiation des tribunaux de Sidi-Aich, Akbou, Kherrata, Amizour et Béjaïa ont rendu public leur plan d’action pour l’année sociale 2017-2018. Réunis par le bureau de l’association des médiateurs judiciaires de la wilaya de Béjaïa au siège de la cour, ces derniers ont consacré cette opportunité pour débattre du plan d’action articulé sur quatre axes stratégiques devant répondre à un ensemble de besoins dans le but d’atteindre les résultats escomptés. Il s’agit de la médiation sociale, familiale, pénale et conventionnelle. Les participants ont mis en exergue les multiples facettes de la médiation, en particulier, ses différences avec d’autres modes de résolution des conflits. Au chapitre des affaires sociales, les participants se sont appuyés sur la loi du 6 février 1990 relative à la prévention des conflits collectifs du travail.
Dans le domaine de la médiation familiale, ils ont estimé que la priorité doit être donnée au médiateur pour résoudre les litiges avant que les couples ne décident d’aller se séparer devant le juge. Selon l’Office national des statistiques (ONS), 68.000 cas de divorce ont été enregistrés au niveau national par les tribunaux en 2017 et les litiges de tous ordres sur lesquels les juridictions doivent se prononcer pour les régler, ne cessent de croître. Des chiffres effarants et les conclusions de l’enquête de l’ONS, le montrent assez bien. Ainsi, le choix devait revenir aux époux de prendre la décision. Dans cette perspective, les médiateurs interpellent le ministère de la Justice pour revoir la réglementation et procéder à la modification des dispositions des articles 439 et suivants du Code de procédure civile et administrative, qui consacrent la tentative de conciliation par un juge. En matière pénale, le médiateur algérien est exclu du champ d’application pour la confier au procureur de la République, relève-t-on bien que lors d’un séminaire international sur la médiation judiciaire, tenu à Alger les 15 et 16 juin 2009, l’ancien ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, avait déclaré à l’époque: «La médiation judiciaire appliquée actuellement dans le domaine civil sera bientôt élargie au champ pénal.» Cette déclaration n’a pas été suivie d’effet. C’est pourquoi les médiateurs de Béjaïa souhaitent se réapproprier la médiation pénale. Pour ce qui est, enfin du cadre juridique de la médiation conventionnelle, il n’existe pour l’heure, aucune loi organisant son fonctionnement dans notre pays.
Il s’agit avant tout d’un processus «extrajudiciaire» par lequel les parties tentent de parvenir à un accord pour résoudre un différend sans passer par la case «justice».Aujourd’hui, la médiation ne doit plus être restreinte à son champ d’intervention actuel, mais doit s’élargir davantage, soutiennent les participants, relevant la nécessité de revoir le cadre réglementaire pour la porter plus loin afin d’aboutir à une médiation conventionnelle où le médiateur, en tant qu’expert en relation, est choisi en dehors des tribunaux. Aujourd’hui, les freins sont nombreux dans la pratique de la médiation judiciaire: les juges des tribunaux, contraints par la loi, recourent à la médiation mais pas toujours avec conviction, les parties n’assistent pas aux audiences civiles et les avocats craignant d’y perdre leur clientèle, pensent que la médiation leur enlève une partie de leurs prérogatives, sinon leur gagne-pain. La loi, telle qu’elle est conçue, est fermement responsable de la situation actuelle que vit le médiateur judiciaire en Algérie. Les médiateurs judiciaires de la cour, réitèrent leur demande à la chancellerie, pour la révision des dispositions de l’article 994 du Code de procédure civile et administrative, lequel constitue un «FREIN» pour le développement de la médiation judiciaire dans notre pays. Le citoyen algérien doit, en effet, être informé du recours possible à la médiation, avant toute saisine du tribunal.
Au volet formation, il a été relevé plusieurs sessions de formation dispensées par des experts internationaux en médiation de l’UE. Il est attendu la sortie de 15 promotions pour la formation de base et huit promotions pour la formation approfondie. Le président Khimoum nous a déclaré qu’«outre sa rapidité, l’intérêt de la médiation judiciaire évite des procès lents et coûteux et permet aux citoyens de se réapproprier le procès en évitant les aléas de la justice. Ainsi, la médiation civile va demeurer la meilleure manière qui va inculquer la paix dans la société».
The post Constituant un frein au médiateurs juridiques: L’article 994 du Code de procédure décrié appeared first on .
D’aucuns parmi ce groupe politique minoritaire du reste annoncent sans relâche des bouleversements de grande envergure, n’ayant de » nids » que dans leurs rêves, formulant des suggestions politiques, démocratiques et socio-économiques » nouvelles » susceptibles à leurs yeux d’arrêter à mi-chemin le renouveau national , pourtant en campagne saine depuis 1999 avec l’appui et le soutien populaire. On se demande, en discernant tous ces phénomènes, à quelles fins ces fossoyeurs se sont rassemblés et passent tant de temps à amuser la galerie.
Il faut également ajouter que ces derniers comptent parmi eux des gens qui sont historiquement responsables des crises passées, de la situation tragique vécue par les Algériens durant une décennie, de taupes au service de capitales arabes et occidentales et que, du haut de leur mépris, ils osent s’attaquer, toute honte bue, aux acquis de la nation.
Ils ne sont pas là pour dire la vérité aux citoyens. Ils occupent l’actualité politique dans le but de tromper qui veut les entendre. Donc une tribune creuse et hypocrite de la nécessité de » vaincre » le programme politique en vigueur et la démocratie, assortie de fausses promesses qui ne représentent que le préambule rhétorique au projet d’intensification de plan contre la stabilité de l’Algérie. Voilà pourquoi, il est question pour le Pouvoir de répondre à ce groupe dont font partie beaucoup de larbins dont leur » impériale » arrogance est de freiner la démocratie et de polluer le climat social. Et à travers cette arrogance, ils ont interprété la sagesse du Pouvoir face à leurs innombrables et constantes provocations comme un signe de faiblesse.
Une » faiblesse terrible » ; vient de déclarer l’ancien président de l’APN, Abdelaziz Ziari dans un entretien accordé à notre confrère » TSA « . Donnant son avis sur la lettre adressée par quatorze personnalités au président de la République pour lui demander de renoncer à un cinquième mandat, M. Ziari répond : » Généralement, on fait une pétition ou une lettre pour demander à quelqu’un de se présenter. Demander à quelqu’un de ne pas se présenter n’a aucun sens politique.
La politique, c’est aussi les projets de société et un combat d’idées. Là, ça ressemble beaucoup plus à une réaction émotionnelle qu’à une démarche politique. Ce qui importe est de savoir que veut-t-on faire de l’Algérie ? qui est en mesure de faire avancer le pays et nous faire dépasser les crises politiques et financières du moment ? Et puis, que veulent-ils dire ? » Ne vous présentez-pas car si vous vous présentez, vous serez élu. S’il ne s’agissait pas d’un sujet aussi sérieux, je vous dirais que ça devient risible. Cette initiative traduit une faiblesse terrible. Elle traduit ce qu’est devenue la classe politique et ce qu’est devenu l’exercice de la politique en Algérie ». La détérioration de la pratique politico-démocratique en Algérie est arrivée à un tel point qu’elle comporte plus de désirs de paralysie que de la défense de l’intérêt général. Voilà que le mot de la fin circule dans les milieux populaires avertis qui se méfient davantage de ces individus politiciens qui se disent représentatifs de l’opposition, tout ce monde-là, sur un terrain politique illicite, se retrouve chaque jour dans une impasse, n’ayant aucun soutien populaire. Ils vont de défaite en défaite. B. C.The post Abdelaziz Ziari au sujet de l’exercice politique en Algérie : » ça devient risible et traduit une faiblesse terrible « appeared first on .
L’Office national du Hadj et de la Omra (Onpo) a annoncé, hier, que l’opération d’hébergement électronique des Hadjis pour cette saison débutera le lundi 11 juin en cours. «L’hébergement électronique via le site officiel de l’Office débutera le lundi 11 juin 2018», a indiqué l’Office, précisant que «ce service d’information, adopté durant ces deux dernières saisons du Hadj, permet au pèlerin algérien de réserver sa chambre à La Mecque et de choisir ses compagnons du Hadj, en accédant au portail d’hébergement électronique sur le site de l’Office, en vue de choisir les hadjis avec qui il aimerait partager sa chambre et choisir l’une des chambres proposées par le système électronique». Dans le même contexte, l’Office a indiqué que le lancement officiel de l’opération d’acquisition des billets du Hadj est prévu à partir du 10 juin jusqu’au 1er juillet au niveau de toutes les agences d’Air Algérie agrées à cet effet à travers le territoire national.
Le premier vol des Hadjis vers les Lieux saints est prévu le 25 juillet prochain. L’opération sera encadrée par 44 agences de voyages, en sus de deux établissements publics.
Le nombre des pèlerins pour l’année en cours s’élève à 36 000 hadjis dont la moitié sera transportée par Air Algérie, tandis que les compagnies saoudiennes et une compagnie de transport privée prendront en charge l’autre moitié, sur décision de l’Autorité de l’aviation civile saoudienne.
The post Hébergement électronique pour le Hadj : 2018 L’opération lancée la semaine prochaine appeared first on .
«Ces contacts préliminaires seront menés après l’installation du bureau exécutif national.»
Le président du MSP, Abderezzak Makri, vient d’informer du lancement prochain des consultations avec la classe politique en vue de dégager un consensus national autour de la transition politique et économique avant la présidentielle de 2019. Ces consultations seront lancées après l’installation du bureau exécutif national, auquel échoit la tâche d’expliciter et de détailler cette initiative lancée depuis les dernières législatives. A travers le communiqué sanctionnant la deuxième session extraordinaire du conseil consultatif, tenue au début de ce mois à Zéralda, le MSP réaffirme, entre autres, la poursuite des efforts du mouvement tendant à trouver un consensus national autour de la gestion de la prochaine étape ou l’après-avril 2019.
Chef d’un des principaux partis islamistes, qui a rejoint les rangs de l’opposition, après une longue concomitance avec le pouvoir, Makri croit à la bonne étoile des islamistes: «Les partis du courant islamiste sont capables de gouverner le pays et de réaliser une renaissance similaire à celle accomplie en Turquie et en Malaisie», estime Makri. Il a critiqué ce qu’il appelle «la mauvaise gestion gouvernementale des affaires publiques et la dilapidation des ressources du pays qui font courir des risques à l’Algérie sur les plans interne et externe». Il a ajouté: «Les hauts responsables reconnaissent eux-mêmes que la crise qui secoue le pays est beaucoup plus profonde et dangereuse que la fluctuation des cours du baril sur les marchés internationaux.»
A ses yeux, les remises en cause récurrentes des décisions du Premier ministre ne sont qu’un «ballon-sonde» dans la mesure où, poursuit-il, «ceux qui légifèrent, élaborent des politiques et prennent des décisions sont l’Etat et l’ensemble de ses institutions, y compris la Présidence, la chefferie du gouvernement, qui doivent assumer ensemble l’impopularité des décisions prises».
«La deuxième lecture du projet de la loi de finances complémentaire est du ressort du Parlement», dit-il. Par ailleurs, les contacts bilatéraux devraient se faire aussi bien avec les partis de l’opposition que ceux de l’allégeance au pouvoir.
Sur le plan économique, le mouvement appelle aussi le gouvernement à affecter les recettes tirées du raffermissement des cours du pétrole sur les marchés internationaux au développement durable et à l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens. Ce parti met aussi en garde le gouvernement contre «le recours systématique à la pression fiscale étouffant les ménages au lieu de chercher d’autres alternatives économiques à travers tous les secteurs».
La plupart des membres du précédent bureau politique ont été reconduits dans l’actuel bureau exécutif. A ce propos, Makri défend la composante de son bureau politique, qui reflète, d’après lui, «la consécration des mesures de rajeunissement, de compétence, de spécialisation et de combinaison entre le renouveau et la continuité».
Il prétend que toutes les générations y sont représentées. Mis à part le président et ses deux vice-présidents, la totalité des membres appartient à une génération qui a émergé à la direction centrale, après la disparition de Cheikh Nahnah. L’ancienneté dans le militantisme au mouvement et l’expérience politique sont des critères pris en compte dans leur désignation, a-t-il encore justifié. Certains d’entre eux ont été à la tête des bureaux de wilayas où le mouvement a réalisé d’excellents résultats tandis que d’autres avaient prouvé leur compétence lors du mandat précédent, peut-on lire également sur sa page facebook.
A cette occasion, le MSP a salué «les efforts des forces sécuritaires mobilisées aux frontières qui font face au crime organisé et au trafic de drogue», appelant tout un chacun «à la vigilance et à la prudence face aux fléaux qui menacent la société».
The post Des concertations auteur de la présidentielles de 2019 lancées: Le MSP dévoile son initiative appeared first on .
Cinq abris pour terroristes ont été découverts, hier dimanche à Skikda lors d’une opération de fouille et de recherche menée par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP),
a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, suite à une opération de fouille et de recherche menée, le 2 mai 2018 à Skikda, 5 abris pour terroristes contenant 7 obus de mortier de calibre 60 mm, 1 fusil à pompe, 3 bombes de confection artisanale, 110 litres de produit chimiques entrant dans la confection des explosifs, ainsi que 1.131 balles de différents calibres, des outils de détonation, des plaques photovoltaïques, une importante quantité de vivres, de médicaments, de vêtements et divers objets.
The post Skikda: Cinq abris pour terroristes découverts appeared first on .
The post Energie : Le GPL meilleure solution pour réduire les coûts des carburants appeared first on .
La gardien de but, Faouzi Chaouchi, vit des moments difficiles. Son avenir est dans le flou et il ne sait pas sous quelles couleurs va-t-il évoluer la saison prochaine.
Son contrat ayant expiré avec le MC Alger, ses dirigeants ont décidé de ne pas le lui renouveler, lui montrant, de ce fait, la porte de sortie. Chose que l’enfant de Bordj Ménaïl n’attendait certainement pas, surtout que son entraîneur, Bernard Casoni, ainsi que l’homme fort de la direction, Kamel Kaci-Saïd, ne cessait de lui jeter des fleurs, le défendant bec et ongles lorsque les critiques fusaient de partout à son encontre.
A la recherche d’un club preneur, Chaouchi se trouve dans une situation embarrassante, puisqu’il ne fait pas l’unanimité au sein de plusieurs écuries, non pas à cause de ses qualités techniques, mais pour ses sautes d’humeurs.
Le MC Oran, qui a enregistré le départ de Natèche vers la JS Saoura, avait coché le nom de Chaouchi sur son calepin avant que ce dernier ne se mette en discussion avec le président Belhadj Ahmed.
Un accord a même été trouvé, mais il se trouve que «Baba» s’est attiré les critiques de ses proches ainsi que ceux du club qui lui ont demandé de faire l’impasse sur cette transaction, et pister d’autres gardiens. Même chose avec son ancien club, la JS Kabylie.
Après le départ de Boultif vers l’ES Sétif et la libération de Asselah, Chaouchi a été proposé au président Chérif Mellal, surtout que Abdelkader Salhi hésite encore à signer pour la JSK.
Cependant, le boss de la JSK a fermé vite cette porte, indiquant que Chaouchi est indésirable, surtout son «show» à Tizi Ouzou cette saison en championnat. Il se trouve, ainsi donc, à la croisée des chemins, puisqu’il ne trouve toujours pas un club preneur, sachant qu’au vu de son salaire élevé, ce ne sont certainement pas tous les clubs qui peuvent prétendre s’attacher ses services.
Le portier en question devrait, de ce fait, revoir ses exigences salariales à la baisse pour pouvoir signer et préserver, au moins, sa place en sélection nationale. Une place déjà menacée, surtout après sa piètre prestation lors du match amical face au Cap-Vert et ses boulettes à répétition.
Autre issue pour Chaouchi, celle de la piste étrangère. Dans ce sens, nous apprenons que des équipes des pays du Golfe seraient intéressées par son profil et sont entrain de négocier, actuellement, avec son agent pour essayer de trouver un compromis. Chaouchi espère voir sa situation se régler dans les meilleurs délais, histoire de se consacrer pleinement à son travail et retrouver, surtout, son meilleur niveau, lui qui prétend être le gardien titulaire de l’EN lors de la prochaine CAN au Cameroun, au mois de janvier prochain.
The post Non prolongé au MCA et refusé au MCO et à la JSK: Chaouchi à la croisée des chemins appeared first on .
Le Real Madrid, vainqueur de la Ligue des champions pour la troisième fois consécutive, a confirmé sa nette domination dans le classement annuel publié par l’UEFA, devançant dans l’ordre son voisin l’Atletico de Madrid et le Bayern Munich qui est passé devant le Barça. L’UEFA calcule ce classement sur les 5 dernières années. Cela explique donc pourquoi, la «Casa Blanca» est plus que jamais seule au monde. Son plus proche poursuivant n’est autre que son voisin. Après deux finales perdues de Ligue des Champions sur les cinq dernières années, l’Atletico de Madrid a remporté cette fois-ci la Ligue Europa et confirme sa 2e place, déjà acquise l’an passé. Sur la 3e marche du podium, le FC Barcelone cède sa place au Bayern Munich. Le club catalan s’est de nouveau fait éliminer en quart de finale de Ligue des Champions alors que la formation allemande a grimpé en demi-finale cette année.
Cela suffit pour prendre 3 points d’avance sur son homologue. La Juventus Turin est elle 5e de ce classement après ses résultats réguliers dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. 6e l’an passé, le PSG a perdu une place au classement au profit du FC Séville, quart-de-finaliste de Champion’s League, quand la formation française enchaîne deux 8es de finale de suite. C’est la dernière année que les Andalous profitent de leurs trois victoires en Europa League (2014, 2015, 2016). Pour compléter ce top 10, on retrouve Manchester City au 8e rang, qui est suivi par Arsenal. Les Gunners ont réalisé un parcours européen solide en atteignant les demi-finales d’Europa League. Enfin 10e, le Borussia Dortmund a déçu cette saison en Europe. Sorti dès la phase de poules de Ligue des Champions, le BvB a été reversé en Ligue Europa où il a été éliminé en 8es par le RB Slazbourg. Derrière, Manchester United et Chelsea ne sont pas très loin mais ils payent leur irrégularité en coupes d’Europe de ces dernières saisons alors que cette année, ils ont tous les deux été éliminés de la Ligue des Champions en 8es de finale. Les voilà à égalité au 12e rang. Liverpool est lui 10 places derrière à cause de deux saisons vierges de points sur les cinq dernières années, alors qu’il est allé en finale de Ligue des Champions en 2018.
Classement
1. Real Madrid (ESP) 162 000 points
2. Atletico Madrid (ESP) 140 000 points
3. Bayern Munich (ALL) 135 000 points
4. FC Barcelone (ESP) 132 000 points
5. Juventus Turin (ITA) 126 000 points
6. FC Séville (ESP) 123 000 points
7. Paris SG (FRA) 109 000 points
8. Manchester City (ANG) 100 000 points
9. Arsenal (ANG) 93 000 points
10. Borussia Dortmund (ALL) 89 000 points
The post Classement annuel de l’ UEFA: Le Real Madrid toujours en tête appeared first on .
Par Zouhir MEBARKI.
Relève. On dit qu’il «faut de tout pour faire un monde». Cela se vérifie amplement, surtout que les occasions ne manquent pas. Il y a des Algériens (très courageux!) qui lorsqu’ils sont à l’étranger n’hésitent pas à «vendre» leur pays à qui veut. Comme cela vient d’être le cas à Bruxelles où une ancienne employée de l’Entv «congédiée pour son comportement bipolaire» a décidé pour «des considérations purement mercantiles et opportunistes, de vomir sa haine de l’Algérie, ses symboles et ses institutions» comme l’a dénoncé, vendredi dernier, dans un communiqué, notre ambassade en Belgique. Comme quelques autres journalistes algériens qui «se sont faits la main» et appris le métier grâce à leur pays et puis un jour, pour une raison ou une autre, offrent leurs services à l’étranger. Ils sont à Dubai, Londres, Bruxelles ou Paris. Les plus «visibles» d’entre eux, ont une conditionnalité à remplir.
Celle de taper sur l’Algérie, peuple et Etat. Comme cette «bipolaire» de Bruxelles qui a repris une ancienne «lettre ouverte», publiée le 4 février dernier sur un site Web de Fake-News, pour la transformer en vidéo diffusée, jeudi dernier (soit 4 mois après), sur les réseaux sociaux. On sent l’acharnement et la haine à cette seule transformation. Une vidéo postée «porte plus» qu’une lettre écrite même «ouverte». Une vraie «bipolaire» qui relève de la psychiatrie lourde et dont les symptômes s’étalent dans certains de ses écrits comme les femmes, toutes les femmes, qu’elle décrit comme étant des «boîtes à gènes» ne pensant qu’à «la reproduction». Laissons cette femme d’officine (qui a des problèmes même dans son village natal de Bouira) s’attirer encore plus les foudres de son pays et de ses citoyens. Elle n’est, de toutes façons, pas la seule dans ce cas. Face à cette catégorie de harkis «4G», il y a des Algériens qui, eux aussi vivent à l’étranger, font la fierté des 41 millions d’Algériens. Samedi dernier, le COA (Comité olympique algérien) a décerné la médaille de l`Ordre du mérite olympique à Antar Yahia, cet immense joueur de football qui n’est plus à présenter, et à Fériel Sakhi, escrimeuse algérienne de niveau olympique. Après Nourredine Morcelli qui a été décoré de la même distinction en décembre dernier, ce sont, donc maintenant trois athlètes algériens qui ont cette médaille. Nous disions donc que face aux harkis «4G» (4ème génération) nous avons dans notre communauté algérienne vivant à l’étranger de farouches patriotes. L’un d’eux, Antar Yahia l’a encore souligné samedi dernier en marge de la cérémonie. «Je serais toujours au service de mon pays, c’est une certitude» a-t-il tenu à rappeler.
C’est lui qui, en 2009 et suite à son historique but qui qualifia l’Algérie à la Coupe du monde 2010, a déclaré: «L’Algérie, c’est le pays des hommes. Cette qualification, je la dédie aux 1 million et demi de martyrs.» Pour tous les Algériens, Antar Yahia est et restera le héros de Omdourman (ville du Soudan où s’est déroulé le match en question). On peut être né comme lui à Mulhouse (France) et être un vrai patriote algérien quand d’autres, comme la névrosée de Bruxelles, sont nés en Algérie pour devenir des collabos à l’étranger. Quand on vous disait au début qu’il «faut de tout pour faire un monde». Ou pour faire un pays!
The post Antar Yahia et la « bipolaire » de Bruxelles appeared first on .
Principal centre urbain du septentrion, la ville de Parakou offre un intéressant terrain d'étude des rapports complexes entre les différents groupes socioculturels composant le Bénin. L'occupation spatiale du territoire de la ville par ces différents groupes humains fait apparaître de subtiles lignes de failles, lisibles dans les urnes à chaque élection présidentielle. Mais, de façon schématique, quatre grandes zones d'installations humaines composent le damier anthropo-sociologique de la ville.
À l'entrée sud de la ville, on trouve essentiellement les populations tchabès dont la légitimité territoriale se fonde sur la présence du palais royal des Akpaki. Il s'agit du quartier _"Sinanguru"_. Précisons ici que pour des raisons liées à l'histoire, les Tchaabè-Nagots se sentent autochtones dans cette cité fondée au 18è siècle et dont le premier roi fut un Nagot élevé et ennobli dans la cour royale de Nikki, au milieu des princes wassangaris. Cette passerelle historique entre les populations Tchaabè-Nagots et les Baribas reste très perceptible dans les plaisanteries séculaires entre ces deux peuples.
C'est tout le contraire des rapports de méfiance entre les populations fons d'Abomey et les Gouns de Porto-Novo, bien que le roi Toffa ait été élevé dans la cour royale d'Abomey et que son intronisation sur le trône royal de _"Hôgbonou"_ ait été supervisée par un régiment de l'armée du roi Glèlè. Deux histoires similaires aux issues diamétralement opposées.
À Parakou donc, les Tchaabè-Nagots se sentent autant autochtones que les Baribas qui occupent le quartier historique de _"Kpèbié"_ et toute la zone nord de la ville. Ce qui n'est évidemment pas le cas des Fons qui, persécutés depuis la chute du royaume guerrier d'Abomey, s'installent prudemment dans toutes les villes desservies par le chemin de fer, autour de la gare. C'était pour eux, en effet, la meilleure façon de s'assurer le premier train en cas d'explosion de folie xénophobe à leur encontre.
Ainsi, à Parakou, ils occupent tous les quartiers limitrophes de la gare ferroviaire. Quartiers _"Dépôt"_, _"Alagare_", _"Camp Adagbè"_. Le cœur de la ville est occupé par les Dendis, peuple commerçant et citadin venu du Burkina Faso et du Mali, et qui a pris ses quartiers essentiellement dans les grandes villes du nord du Bénin, comme Natitingou, Djougou, Parakou, Kandi et Nikki. Les Dendis occupent à Parakou les deux grands quartiers rivaux autour du marché _"Arzèkè"_. Il s'agit des quartiers chauds et populeux de _"Yèboubèri"_ qui, en dendi, signifie justement _"grand marché"_, et de _"Yarakinnin"_. Ces deux quartiers dendis, étalés de part et d'autre du marché Arzèkè, entretiennent, sur beaucoup de sujets, un rapport de susceptibilité et de rivalité que tous les acteurs politiques de la ville ont à rentabiliser sans scrupule.
Je me rappelle les matchs de football opposant ces deux quartiers et qui finissaient systématiquement dans la bagarre, quel que soit le score, l'arbitre finissant toujours sur une civière d'hôpital pour un penalty non accordé ou un tacle non sanctionné et que les spectateurs étaient toujours les seuls à voir. Je me rappelle aussi l'immense conflit qui opposa ces deux quartiers très musulmans lorsqu'il se fut agi de choisir lequel devait abriter la mosquée centrale de la ville. Yèboubèri remporta cette mise et la frustration fut vive à Yarakinnin qui érigea, peu de temps après, sa propre mosquée. Mais, s'il y avait une chose sur laquelle ces deux quartiers s'entendaient, c'était le rejet viscéral du christianisme. Et jusqu'à mon départ de la ville en 1991, aucune église ne put être érigée sur le territoire de Yarakinnin ou de Yèboubèri, où pratiquement chaque pâté de maisons disposait de son école coranique.
L'islam fut très présent dans mon quotidien. En dehors de la mosquée centrale de la ville, bâtie à quelques encablures de notre maison et dont les appels du muezzin rythmaient mes journées, une autre mosquée, secondaire, fut érigée à deux pas de notre bâtiment. Et en période de Ramadan, les prières quotidiennes de rupture de jeûne transformaient le quartier en zone assiégée. Mais, étant né dedans, je n'avais jamais perçu ces encombrements de voies publiques comme un problème. La chose m'aurait été sans doute plus inconfortable aujourd'hui, mais à l'époque, j'aimais bien le goût puissant de ce jus de citron épicé au gingembre, très prisé pour la rupture du jeûne.
J'aimais le goût aigre de cette bouillie de mil mi-cuite accompagnée d'un gâteau épicé appelé _"massa"_. Sans jamais jeûner, j'avais droit à tous les bonheurs de la rupture de jeûne, parce que tous les soirs, toutes les mamans de notre cour commune faisaient converger vers notre chambre une partie de ce qu'elles ont préparé pour leur rupture de jeûne.
Cette pratique était plus visible encore lors des fêtes de Tabasski où nous recevions, pendant des jours, des gigots entiers de mouton. Mais, je crois que nous devions ces marques d'attention à la personnalité de ma mère qui prenait aussi part, de façon active, à la vie de la communauté. Car, cette générosité de nos voisins du quartier ne se limitait d'ailleurs pas seulement aux célébrations musulmanes. Les retours de chasse qui mobilisaient toute la jeunesse du quartier pendant l'unique saison sèche, se ressentaient toujours chez nous de façon agréable. Les acteurs de ces chasses communautaires appelées _"damara"_ faisaient converger vers nous, les soirs, des morceaux de gibiers de toutes sortes.
Ma mère avait une grande capacité relationnelle et nous savions distinguer de loin l'écho de sa voix quand, de retour du marché, le soir, elle mettait un point d'honneur à distribuer des salutations à gauche et à droite, les légères génuflexions là où il fallait. Je me rappelle encore ces agacements furieux de mon père quand, revenant parfois de la ville avec ma mère, sur sa moto, il devait supporter les salutations que celle-ci lançait de façon interminable. _"Djani-non (mère de Jeanne !), je finirai par te débarquer de la mobylette pour que tu t'occupes mieux de tes salutations"_, finissait-il par exploser.
Je vous l'avais déjà dit, mon père et ma mère étaient deux faces diamétralement opposées d'une médaille. Ma mère, d'un naturel enthousiaste, se faisait _"belle-mère"_ de tout le monde, _"coépouse"_ de tout le monde, _"bru"_ de toute nourrice. Mon père, cérébral et introverti, était réglé comme une horloge dans toutes ses activités et avait le maniement de la lanière facile quand il fallait remettre sur le bon chemin l'un quelconque de ses enfants. Dernier de ses garçons, je n'eus pas à subir la force de sa rigueur autrement que cette sévère correction qu'il m'administra lorsque mon maître d'école du CM1 lui fit parvenir une lettre d'amour que j'avais gribouillée sur un morceau de papier, à l'intention de Mariama qui s'asseyait deux rangées plus loin. Je gardai longtemps une dent contre ce salaud de Bruno qui me dénonça. Mais, cette réaction de mon père, bien que sujet à caution aujourd'hui à la lumière de la dénonciation ambiante du châtiment corporel, me fit pourtant le plus grand bien et relança mes performances académiques qui s'étaient assoupies au cours des mois antérieurs.
Et ce n'est pas le très charismatique _"maître Akpaki"_ que j'eus l'année suivante, au CM2, qui s'en plaindrait. J'étais imprenable sur ses dictées de 7 heures par lesquelles il nous faisait démarrer nos journées, avec sa formule effrayante, _"une faute, un coup"_. Et ces coups qui devenaient particulièrement mémorables en période d'harmattan, m'avaient souvent contraint à faire une photographie mentale des textes de Bernard Dadié avec son sacré _"Climbié"_, des textes de Olympe Bêly-Quenum avec son _"Bossou ligoté par quatre singes"_, et autres textes d'anthologie, compilés dans la collection _"Pages africaines"_.
Mon goût pour la prose vient sans doute de là, de la rigueur de _"maître Akpaki"_ dont les longues cicatrices ethniques sur chaque tempe paraissaient devenir autant de lanières quand il empoignait la chicotte. Cet enseignant eu sur la constitution de mon profil moral et intellectuel, un impact hors de l'imagination.
Les maillons les plus sensibles dans un système éducatif tourné vers la construction d'une nation, ce ne sont ni les professeurs agrégés, ni les titulaires de chaire. Les plus sensibles sont les instituteurs qui reçoivent la motte d'argile pendant qu'elle est encore fraîche, vulnérable et malléable. Lorsqu'ils s'y prennent mal, il est souvent trop tard.
La ville de Parakou, c'est aussi cette importante communauté de ressortissants de la Donga et de l'Atacora-ouest, installés à l'est, dans les zones périphériques derrière le quartier Banikani. Ces populations, courageux travailleurs de la terre, s'y sont installées à cause de la proximité de terres fertiles. Dans ce quartier limitrophe à l'est de la ville, se trouvent également quelques grands noms dynastiques mahis, tels que les _"Gbaguidi"_ et les _"Cakpo-Chichi"_.
L'architecture sociale de la ville en fait un microcosme idéal pour l'expérimentation et la culture du _"vivre-ensemble"_. Yayi, mieux que Kérékou, mobilisa toutes ces composantes ethniques de la ville par des combinaisons qui étaient naturellement en sa faveur. Étant Nagot, il s'adjugeait logiquement l'électorat des quartiers sud, en même temps que celui des quartiers nord, baribas, pour des raisons spécifiques à l'histoire de la ville et dont j'ai parlé plus haut.
L'électorat dendi accompagna le choix des Baribas. Les Fons des quartiers ouest, traditionnellement acquis à Nicéphore Soglo, se portèrent majoritairement sur Yayi à cause de son passé de collaborateur du président Soglo, et en l'absence d'un grand leader fon dans la compétition. La diaspora de la Donga et de l'Atacora-Ouest, en l'absence de Mathieu Kérékou, opta pour celui qui faisait presque l'unanimité dans leurs régions d'origine. Voilà comment la conjoncture fit d'un débutant en politique, le champion d'une ville si complexe et fit de notre meeting électoral de ce samedi, neuvième jour de campagne, un sacre historique dans Parakou.
Nous quittâmes la ville au crépuscule et mîmes le cap sur Tchaourou, le berceau de Yayi. L'étape tant attendue de la campagne...
(✋À demain)
*Tibo*