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Afrique

Le PDG de Sonatrach se confie au « Le Quotidien d’Oran »: L’affaire BRC, le départ des cadres, Augusta…

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:11

Abdelmoumène Ould Kaddour a accepté, durant une discussion à bâtons rompus que nous avons eue avec lui mardi dernier, de répondre à nos questions. Sans complexe. A celle relative «au conseil » donné par un spécialiste étranger à Sonatrach de ne pas acheter la raffinerie italienne, il répond avec son sourire habituel « j’ai 25 années d’études (…) et on vient aujourd’hui me dire de ne pas acheter Augusta ! Mais de quoi se mêlent les étrangers ?» Dans cet article-interview, il parlera de la stratégie HS 2030. Il évoquera aussi, non sans amertume, « l’affaire BRC » et son incarcération à la prison militaire de Blida. « Une affaire scabreuse !» dit-il.

«Abdou » comme il aime être appelé, a, avant toute chose, tenu à nous faire visiter « le 9ème étage» de l’immeuble-siège de Sonatrach (Hydra). C’est un étage nouvellement aménagé en « open-space » où des cadres nationaux et étrangers planchent sur de nombreux dossiers. Ould Kaddour veut décloisonner la structuration et l’organisation du groupe qu’il dirige depuis le 20 mars 2017. « A mon arrivée à Sonatrach, j’ai été choqué par le cloisonnement entre les services, les bureaux, les cadres, personne ne parlait à personne » rappelle-t-il. Pourquoi les cadres de Sonatrach se donnent-ils le dos ? lui demandons-nous. « C’est peut-être une conséquence des scandales qui ont secoué le secteur, mais je pense surtout que c’est une culture en Algérie, quand on détient une information, ou un savoir-faire, on veut les garder pour soi-même » nous dit-il. Il a tenu à nous expliquer les raisons qui l’ont poussé à entreprendre des réaménagements dans la disposition des bureaux et services de Sonatrach. Bras droit toujours retenu par une attelle, air détendu, yeux rieurs, le patron de Sonatrach semble prendre à cœur la mise en œuvre des décisions de décloisonnement du groupe.

Démarche inscrite clairement dans la stratégie SH 2030 qu’il tient à présenter à tous les personnels du groupe « là où ils activent ». Il estime qu’« il faut mettre un terme à ce nivellement par le bas qui bloque les initiatives et empêche le dialogue, la communication, l’échange (…) ».

Le PDG nous ramène dans son bureau. Il avait à ses côtés un de ses proches collaborateurs et un de ses cadres, Fethi Arabi, chef du projet Stratégie SH 2030. « On veut changer le fonctionnement de Sonatrach » dit-il en s’asseyant. Ould Kaddour semble bien connaître le secteur pour l’avoir « pratiqué » pendant de longues années ici et ailleurs. Comment avez-vous vécu les événements de l’affaire BRC ? lui demandons-nous. « J’ai passé deux ans de prison à Blida, chez les militaires, j’ai été condamné officiellement à 30 mois de prison ferme, mais avant de les terminer, on est venu me dire tu sors, j’ai refusé, j’ai demandé pourquoi vous m’avez mis en prison et pourquoi vous voulez que je sorte aujourd’hui ?, » relate-t-il. Il nous rappelle qu’en prison, il avait ouvert une école d’initiation à la langue française « et aussi à la langue arabe » (rires). « L’école existait mais était fermée, j’ai embêté les responsables pour qu’on me permette de l’ouvrir et de donner des cours aux appelés » dit-il.

«L’affaire BRC étaitpour casser Khelil»

Détournements ? Malversations ? De quoi avez-vous été accusé précisément ? interrogeons-nous encore. « D’espionnage ! » répond-il sur un ton ferme. Ould Kaddour a été jugé en 2007. Il était depuis 2002 PDG de la société Brown and Root Condor (BRC), dans laquelle l’Algérie est actionnaire avec l’américain KBR, une filiale d’Haliburton. Incarcéré à la prison militaire de Blida, Ould Kaddour s’en sortira ainsi avant de purger toute sa peine. « On m’a sorti de prison comme on m’a fait entrer, sans aucun papier, sans aucun dossier » lâche-t-il. BRC « que nous avons créée » était, dit-il, « une entreprise performante, de niveau mondial, elle réalisait des projets complexes dans les délais et dans les coûts, elle employait 2.000 ingénieurs et techniciens algériens, en majorité des jeunes, on travaillait dans un cadre super sophistiqué, on avait déjà l’open-space (…)». Il note que BRC avait construit le centre de criminologie de Bouchouaoui, le siège du ministère de l’Energie, les hôpitaux d’Oran et de Constantine, le centre d’expertise et des grands brûlés de Aïn Naadja (…). « On traitait de gros projets, qui dit gros projets, dit grosses sommes d’argent, on nous en voulait, les tentations…, » dit-il sans jamais se départir de son sourire. « J’ai été jugé pour espionnage alors que BRC avait construit le siège de l’état-major de l’armée ! N’est-ce pas contradictoire ? » interroge-t-il. L’affaire BRC est pour lui, « une affaire compliquée, scabreuse ». Ould Kaddour reste convaincu qu’«elle a été diligentée pour casser Chakib Khelil ». Qui lui en voulait et pourquoi ? lui demandons-nous. « Chakib Khelil n’a jamais accepté que le DRS s’implique dans la gestion des entreprises affiliées à Sonatrach encore moins dans son ministère » affirme-t-il. Il regrette que BRC ait été fermée en mettant dehors 2.000 compétences algériennes. « C’est un véritable gâchis ! » déplore-t-il. « Abdou » refuse de continuer de parler sur ce sujet. « Je ne veux plus en parler » dit-il en se levant de sa chaise. Pendant quelques secondes, l’amertume lui avait fait éclipser le sourire.

«Le départ de nos cadres nous fragilise»

On enchaîne sur les 10.000 ou 16.000 cadres qui ont quitté Sonatrach depuis les quatre dernières années. « Il y a eu des retraites anticipées, mais beaucoup d’entre eux ont quitté pour aller travailler ailleurs, en général à l’étranger » précise-t-il. « Le départ de nos cadres vers les multinationales nous fragilise, on ne peut plus se permettre une telle hémorragie » avoue-t-il. Le PDG regrette « des défaillances dans le système du travail, le manque de motivation, de perspectives (…) ». Il nous explique que « les cadres ont été remplacés mais avec beaucoup de peine et de difficultés, ceux qui ont été recrutés ne sont pas expérimentés, on doit investir dans leur formation, ça prend du temps, pour récolter le fruit de cet investissement, ça prend des années… ». Fethi Arabi ne manque pas de noter que « Sonatrach a mis au point dans sa nouvelle stratégie, des parcours de carrières, des programmes de développement des compétences, des systèmes de récompense des performances, des formations (cadres et formateurs), le e-learning… ». Ould Kaddour rebondit et affirme qu’« il faut tout revoir dans le fonctionnement et l’organisation de Sonatrach ». Le premier constat qu’il dit avoir fait dès son arrivée, « celui de la bureaucratie, dans le bureau qu’on m’a donné, il n’y avait que des parapheurs, par le fait du cloisonnement, les têtes pensantes étaient coupées, aucune explication logique à cela si ce n’est comme je l’ai dit au début, la théorie du nivellement par le bas ». Il a trouvé « bizarre que personne ne se demande pourquoi Sonatrach n’a-t-elle pas de présence importante à l’international ou par exemple ne fait pas de raffinage… ». Il s’exclame « Sonatrach a importé de 2011 à ce jour plus de 16 milliards de dollars de produits raffinés, on achète pour deux milliards de dollars par an de carburants, jusqu’à quand ! ». Mais pourquoi l’Algérie préfère-t-elle exporter son pétrole brut pour le racheter raffiné ? « Peut-être qu’avant, il n’y avait pas eu de responsables qui avaient le courage de prendre la décision de raffiner en Algérie » pense-t-il. Aujourd’hui, il dit vouloir « inverser l’équation le plus rapidement possible». La question sur l’achat de la raffinerie italienne Augusta est évidente. « Même des étrangers vous ont recommandé de ne pas l’acheter » lui avions dit. « J’ai passé 25 ans à étudier, je suis diplômé en génie chimique de l’école nationale polytechnique d’Alger, j’ai fait MIT (Massachussets Institut of Technology), Harvard University (…), avec toutes les écoles que j’ai fréquentées, on vient me dire aujourd’hui n’achetez-pas ! De quoi se mêlent les étrangers ? (…) On est des professionnels ! » dit-il.

« Ne manquait à Sonatrach que de préparer à manger ! »

Ould kaddour explique à propos de la procédure d’acquisition d’Augusta qu’« on était sur une compétition, ce n’est pas le gré à gré, c’est un processus concurrentiel, on s’est dit que pour construire une raffinerie neuve, il faut 5 milliards de dollars et ça nous prendra 5 années, on a refusé de faire des calculs d’épicier ». Ould Kaddour se laisse dire « oui je confirme, le prix d’acquisition d’Augusta est 700 millions de dollars ». Il souligne que « dans notre stratégie SH 2030, nous avons intégré le processing, nous avons commencé à raffiner en février 2018 (…), on ne doit plus vendre nos matières premières et notre gaz sans valeur ajoutée, avec le contrat que nous avons signé avec Total, on va produire des dérivés à Arzew (…). » Acquise en mars 2018 auprès de l’américain Exxon Mobil, Augusta deviendra la propriété de Sonatrach en 2019. « On est en phase de transition, en pleine procédure de cession » dit le PDG. Il croit fermement que « Sontrach doit absolument revenir à ses métiers de base, oil and gas (pétrole et gaz) » dit-il avec un parfait accent américain (anglais ?). Il arbore un large sourire en rappelant que Sonatrach avait « un certain temps, voulu se lancer dans le catering, je prépare à manger ?!? J’avais tout fait dans le pétrole et le gaz, ne manquait à Sonatrach que de préparer à manger ! » continue-t-il de s’exclamer. Sonatrach va-t-elle garder la compagnie aérienne Tassili ? « J’en ai hérité… » répond-il simplement. « Je voudrais que Sonatrach se concentre sur ses métiers de base qui sont la recherche, l’exploration, l’exploitation, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures, c’est comme ça qu’on peut faire du business » pense-t-il. Qu’est-ce que vous appelez business ? « Sonatrach doit rebondir, faire d’autres découvertes, avoir plus de production, de productivité, vendre des produits raffinés, faire tout pour que Sonatrach se positionne dans le top des 5 premières compagnies mondiales » dit-il. « Surtout, il faut qu’on s’organise bien, parce que l’organisation que nous avons n’est pas très efficace, on n’avait pas de stratégie jusqu’à mars 2017 où nous avons commencé à élaborer la stratégie SH 2030, on n’avait pas de système d’information, et c’est ce que nous allons mettre en œuvre sur les dix ans à venir ». Il appellera deux de ses cadres pour présenter le projet SAP de « l’information instantanée » qui mettra en réseau l’ensemble du groupe Sonatrach pour faire circuler toutes les données « en temps réel». Il note « on a tout repris à zéro ». Il veut que dans les zones du sud « où il y a des hydrocarbures, on forme les jeunes pour les métiers de Sonatrach, il ne faut plus qu’on recrute des locaux comme chauffeur ou gardien ». In Salah sera doté, dit-il, « très prochainement d’un centre de formation, il faut former ».

« L’idéal est de rapprocher le plus possible le prix du gasoil de celui de l’essence »

Quid des réserves de l’Algérie en pétrole et en gaz ? « On est loin de ce que nous devions découvrir » répond le PDG. « Notre pays a beaucoup de ressources qui ne sont pas exploitées, il y a beaucoup de travail à faire, on est très loin d’avoir exploité toutes nos richesses » assure-t-il. Et le gaz de schiste ? « Nous sommes la 3ème réserve mondiale, ce sont des professionnels qui en ont fait l’évaluation » affirme-t-il. Il a promis aux jeunes d’In Salah de les emmener avec lui « en Argentine, au Canada, aux Etats-Unis pour leur montrer que le gaz de schiste, ce n’est pas un poison ». Il soutient en effet, « oui, la balle est dans leur camp, ils doivent choisir entre eux, ceux qui devront partir pour que l’ensemble du processus d’exploitation du gaz de schiste leur soit expliqué, on doit le faire, le plus tôt possible serait le mieux. » Les énergies renouvelables sont-elles une alternative à portée de main ? « On y est », répond-il mais « ce n’est pas une solution facile, elle est très coûteuse, il faut du temps ». Il fait savoir qu’en juillet prochain, « on va inaugurer une centrale de 10 MW à Bir Arbaâ Nour, au sud-est de Hassi Messaoud, on investit… » A l’horizon 2030, « on aura 1,6 gigawatt de solaire, » promet-il. « On pense qu’à terme, on va solariser tous nos champs, mais ça ne se fait pas du jour au lendemain, ça prendra le temps qu’il faut, » précise-t-il.

Qu’apportera de nouveau la loi sur les hydrocarbures une fois révisée ? « Elle va nous ramener des investisseurs, depuis la dernière loi, plus personne ne vient » affirme-t-il. La règle 51/49 ? « Ce n’est pas un problème pour les étrangers, l’essentiel pour eux est que le partage des gains soit équitable » dit-il. Il affirme encore « si on veut développer de nouvelles réserves, on a besoin d’experts et de technologies». Sonatrach consacre dans sa stratégie SH 2030, un large volet sur l’hygiène, la sécurité et l’environnement (HSE). « La stratégie n’apporte pas vraiment quelque chose de nouveau, « HSE », ce sont des fondamentaux qu’on ne doit pas négocier » estime Ould kaddour. Il est question pour Sonatrach de réduire l’achat du gasoil, carburant polluant par excellence. « C’est sûr qu’on y pense, on doit rapprocher le prix du gasoil le plus près de celui de l’essence, ce serait l’idéal, » estime le PDG. Le code des douanes complique-t-il les choses à Sonatrach ? « Je n’ai pas de problème avec le code des douanes, mais avec la bureaucratie, le concept de l’importation temporaire nous pose des problèmes auprès des douanes » explique Abdou Ould Kaddour.

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Intégration industrielle: Sonatrach réunit les entreprises publiques et privées

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:08

par G.O.

«Nous faisons appel à des entreprises nationales publiques et privées pour réaliser nos projets, l’objectif principal est d’atteindre un taux d’intégration de 50% ,» nous dit Hammoudi Bouhaddouda, conseiller du P-DG de Sonatrach chargé de la préparation d’une rencontre prévue à cet effet, les 24 et 25 juin prochains, au CIC, Club des Pins.

Sonatrach présentera sa stratégie de développement 2030 «premier du genre » mais aussi son plan 2018-2022 précisément « le volet technique et le volume des travaux et des équipements dont elle a besoin.» Bouhaddouda fait savoir que « ce sont plus de 100 entreprises publiques économiques (EPE) et privées qui sont invitées par Sonatrach.» Le conseiller du P-DG estime que «nous voulons que les entreprises algériennes puissent se préparer pour réaliser ce dont a besoin Sonatrach.» Pour pouvoir atteindre un taux d’intégration de 50%, dans les produits réalisés, «nous devons revoir nos cahiers des charges pour qu’on puisse savoir comment confier nos travaux à des entreprises algériennes, » nous indique Bouhaddouda. « Le taux de 50% englobe, aussi, la main-d’œuvre que nous voulons qu’elle soit algérienne, Sonatrach a la ferme intention et a pris la décision d’atteindre cet objectif, c’est pour cela qu’on a aussi invité des recteurs d’universités et des centres professionnels, » rebondit le P-DG qui assure en dernier «on y croit ! » Lors de cette rencontre, Sonatrach signera entre autres , 4 importants contrats avec Cosider, Alfapipe, Infratel et GTP. « D’ici à la fin de l’année, nous allons signer une dizaine de contrats de projets pour augmenter nos capacités de production, » nous fait savoir le P-DG.

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Des classements qui font mal

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 11:04

par Moncef Wafi

L’université algérienne va mal, et c’est là un doux euphémisme qui cache maladroitement son état général de déliquescence, reconnu et admis par tous les observateurs avertis. Loin des discours lénifiants, les différents classements mondiaux en la matière donnent une piètre image de nos universités. En parcourant le classement du «Center for World University Ranking» des 1.000 meilleures universités au monde pour 2018 / 2019, on y constate l’absence des établissements algériens. Loin d’être une surprise, cette hiérarchie ne fait que confirmer les précédents exercices et si les organismes diffèrent, l’absence des Algériens reste une constante. Même si l’essence même de ces classements est d’ordre commercial comme le suggère le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), on ne peut pas décemment leur reprocher de mal noter nos universités. De là à penser qu’il existe un complot contre le pays ! Il ne fait aucun doute que le niveau de nos universités laisse à désirer, et c’est le moins qu’on puisse dire. Pire, l’Algérie n’arrive même pas à rivaliser sur les plans arabe et africain, reléguée qu’elle est dans les profondeurs des tableaux. Le constat peut paraître amer, dur, mais il est en adéquation avec la triste réalité des politiques hasardeuses engagées dans le secteur de l’éducation en général.

Le dernier rapport de l’Unesco sur le classement des systèmes éducatifs à travers le monde, selon la qualité de l’enseignement et des programmes au primaire, a encore du mal à passer parmi les professionnels de l’éducation partagés entre le constat du fait accompli et le refus de cautionner un classement qui met l’Algérie derrière des pays arabes ruinés par la guerre civile à l’image de la Libye, la Syrie ou encore le Yémen. Si certains trouvent encore matière à chipoter, si ce classement est biaisé quelque part, il n’y a pourtant aucune fierté à se considérer meilleur que des pays au bord de l’implosion. Telle une lapalissade, l’université algérienne continue de briller par son absence dans le classement des universités mondiales. Le constat n’est pas celui d’hier mais la résultante d’années de tâtonnement, de mauvaise gestion et d’errements académiques. Conscient de la mauvaise image que donnent nos temples du savoir, le gouvernement, à travers Tahar Hadjar, avait promis de prendre des «mesures pratiques en vue d’améliorer la visibilité des universités algériennes pour qu’elles soient mieux classées au niveau international». Mais force est de constater que les actions gouvernementales sont toujours au stade des bonnes volontés à distribuer lors des discours solennels.

Alors que les universités du monde cherchent à rivaliser pour mieux se replacer, l’université algérienne fait encore la guerre au plagiat scientifique devenu, à force, une marque déposée et certains universitaires ont en fait un fonds de commerce juteux au même titre que les voyages d’études à l’étranger. L’Etat, comme à ses habitudes, avait privilégié le côté répressif en menaçant de prison les «plagieurs» qu’ils soient étudiants, encadreurs ou administratifs et en mettant en place des logiciels «mouchards» qui détectent le plagiat. Des mesures théoriques tant on sait que certains noms restent toujours au-dessus des lois et règles du pays. Un constat qui creuse un peu plus le fossé entre la réalité et la vision idyllique qu’ont nos responsables de l’université algérienne. Le 19 mai dernier, Bouteflika estimait que l’Algérie doit «s’enorgueillir» du niveau atteint par l’université algérienne, pour preuve les nombreux postes qu’occupent nos étudiants diplômés dans les pays occidentaux…

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Atlético Madrid: L’avenir de Griezmann bientôt fixé

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 10:56

Après la victoire des Bleus contre l’Italie vendredi soir (3-1), Antoine Griezmann a brièvement évoqué son avenir en zone mixte. Convoité par le FC Barcelone depuis de longues semaines, l’attaquant de l’équipe de France et de l’Atletico Madrid a confirmé qu’il aimerait que la question de son avenir soit réglée avant le début de la Coupe du monde. «Oui je désire ça, ce sera fait», a simplement lâché le buteur des Colchoneros. Le club blaugrana devra donc rapidement conclure l’affaire s’il souhaite réellement recruter Griezmann.

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Ouyahia incite les patrons algériens à relever le défi de l’exportation : « C’est votre combat »

Algérie 360 - Sun, 06/03/2018 - 10:48

Le Premier ministre a rappelé que «si en 1988 la bataille était de pouvoir approvisionner le marché local, la bataille en 2018 est de conquérir des marchés à l’extérieur».

L’acte d’exporter exige le double préalable d’une production suffisante en quantité et convaincante en qualité. Mais encore faut-il disposer de réseaux efficients et de marchés préexistants. Les opérateurs économiques algériens qui satisfont aux préalables de la quantité et la qualité, ont également la chance quasi «naturelle» d’avoir un vaste réseau, étendu aux quatre coins du monde et des niches intéressantes qui ne demandent qu’à être exploités. Le Premier ministre qui a présidé la cérémonie «Trophée Export 2017», a mis en exergue cet aspect du métier d’exportateur, comme pour relever qu’entre 2003, année du lancement du trophée par le World Trade Center Algiers et aujourd’hui, du chemin a été fait. Pour nombre de filières industrielles, on en est donc à voir comment faire pour s’assurer une place sur le marché international. A ce propos, le Premier ministre relèvera dans son intervention l’apport important de la communauté algérienne établie à l’étranger «qui peut être un relais pour la promotion des produits algériens».

Plus encore, Ahmed Ouyahia élargit le spectre des opportunités pour les exportateurs nationaux en y mettant la communauté des anciens de l’Algérie à l’étranger, autrement dit, les pieds-noirs qui eux aussi, à en croire le chef de l’Exécutif, «peuvent ouvrir des portes pour approcher des marchés extérieurs». Affirmant s’appuyer sur son expérience de diplomate pour avancer ces arguments, le Premier ministre ouvre là une piste, encore jamais explorée par aucun autre officiel avant lui. L’appel du pied à la communauté française qui a quitté l’Algérie en 1962, pourrait être assimilée à une volonté d’ouvrir une nouvelle page, avec en prime, un partenariat susceptible d’être fécond à l’international pour l’économie du pays. Mais pareil processus exigera certainement quelques «arrangements» juridico-historiques et suscitera à n’en pas douter une féroce résistance de la part de certains milieux à l’intérieur de la classe politique nationale.
Il est évident que beaucoup de personnages politiques ne trouveront pas innocent le propos du Premier ministre sur l’apport des pieds-noirs à l’économie nationale en matière de stimulation des exportations. Il reste, cependant, que dans la bouche de Ahmed Ouyahia, le recours aux anciens colons n’est qu’une opportunité à saisir parmi d’autres, à l’image du rôle central du World Trade Center Algérie qui, à ces yeux, «n’est pas beaucoup utilisé».

Cette «audace» dans le discours du Premier ministre peut être interprétée par ailleurs, comme une volonté affirmée de booster les exportations, mais également une alerte, annonçant l’impératif de réussir le saut de l’exportation, aujourd’hui et maintenant. Cette seconde option revient en filigrane dans le discours du Premier ministre qui a délivré un message clair aux patrons algériens. D’abord, en leur signifiant que sa présence parmi eux illustrait l’intérêt qu’accorde le chef de l’Etat à la diversification des exportations hors hydrocarbures, ensuite en soulignant, à leur adresse, que le gouvernement sera «à vos côtés pour vous accompagner dans la promotion des capacités exportatrices nationales». Un accompagnement qui saura faire la différence entre les opérateurs. «Celui qui exporte un produit 100% algérien bénéficiera du soutien le plus important, celui qui fait de l’intégration bénéficiera d’un soutien à la hauteur de son taux d’intégration, celui qui fait du simple façonnage, aura accès à un bénéfice qui reflète le niveau de sa prévalue», a expliqué Ahmed Ouyahia. Un aperçu de ce que sera la stratégie de l’exportation qui verra le jour à la fin de l’année. Le Premier ministre a rappelé que «si en 1988 la bataille était de pouvoir approvisionner le marché local, la bataille en 2018 est de conquérir des marchés à l’extérieur». C’est dire que l’Algérie a su retenir les leçons, mais il reste que l’on soit aujourd’hui devant un défi, que le Premier ministre estime largement à la portée de l’Algérie. «Quand je parle des perspectives prometteuses, j’ai tendance dans mes convictions personnelles à comparer mon pays à un géant qui ne met en valeur qu’une infime partie de ses capacités et c’est le besoin qui est en train de réveiller ce géant», a défendu le Premier ministre.

Pas encore totalement réveillé, le «géant» de Ouyahia est «nourri» par la crise financière qui devient, de fait, une réelle opportunité d’imposer le made in Algeria à l’étranger. «Les mesures de sauvegarde de l’économie nationale nous permettent de faire durer au maximum les réserves de changes du pays, mais offrent également le marché national aux opérateurs économiques nationaux pour gagner des parts à domicile et pour être plus forts à l’extérieur», a-t-il souligné, histoire de relever que cette démarche est un «deuxième apport des pouvoirs publics à l’égard du monde économique algérien en termes de soutien, après tous les soutiens mis en place et qui commencent à donner leurs fruits».

Ouyahia a dépeint un tableau assez flatteur des capacités du pays à relever le défi de l’exportation. «Il y a quelques années nous avons commencé à sortir avec des produits agroalimentaires, suivis de produits électroménagers, nous en sommes aujourd’hui au ciment, nous y serons bientôt à la sidérurgie et d’autres produits, c’est important, mais il y a une grande part dans cette bataille qui est la vôtre», a insisté à juste titre, le Premier ministre.

Par Saïd BOUCETTA 

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Mali : l’ONU appelle au calme après de violents affrontements lors de manifestations à Bamako

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - Sun, 06/03/2018 - 01:16
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré samedi suivre avec préoccupation l’évolution de la situation au Mali et les violents affrontements déclenchés par la tenue de manifestations de l’opposition le même jour dans la capitale Bamako.
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Nous voulons aussi notre Conseil Municipal Enfant à Cotonou

24 Heures au Bénin - Sun, 06/03/2018 - 00:45

Personne n'est épargnée par l'appel des enfants. Notre choix de ce jour porte sur la lettre de Divine qui interpelle ses Coachs (encadreurs) de l'Association Nationale des Conseils d'Enfants du Bénin (ANACEB) à Cotonou. Ceci pour plus d'attention, sans oublier le Maire de sa ville pour l'accélération du processus de mise en place du conseil municipal enfant. La majorité des membres de ce jury, constituée des Coachs (03 sur 05 personnes) a bien compris la leçon avec une promesse ferme d'échanger avec leurs Collègues de Cotonou... Quant aux autres parties : remerciements et appel à plus d'attention. Divine nous a écrit pour avoir comme dans d'autres Communes du Bénin, un Conseil Municipal Enfant à Cotonou... Lisez

REPUBLIQUE DU BENIN

JOURNEE DE L'ENFANT AFRICAIN 2018

*Thème : Aucun enfant laissé pour compte pour le Développement de l'Afrique*

*CAMPAGNE NATIONALE DE PLAIDOYER DES ENFANTS*

Ma lettre de plaidoyer : au Maire de Cotonou et aux responsables de l'ANACEB

*Objet : Nous voulons aussi notre Conseil Municipal Enfant à Cotonou*

Bonjour,
Je remercie l'anaceb pour cette campagne. Surtout le Maire de Cotonou pour son appui à notre équipe de Cotonou.
Comme beaucoup d'autres Communes du Bénin, j'ai eu la chance de participer au forum national des maires enfants du Bénin en février 2018. Je faisais partie des délégués représentant la Ville de Cotonou en tant que Chef de Gouvernement Scolaire. Ce fut de merveilleux moments et je prie Dieu que ça se passe toutes les années.
Cette rencontre nous a permis de nous former et de connaître nos autres amis, les Maires Enfants des autres Communes. Oui ! dans beaucoup d'autres Communes, le conseil des enfants existe avec un Maire Enfant. Mais chez nous à Cotonou, ce n'est pas encore. Parce que les choses n'évoluent pas vite comme nous voulons. Nous sommes membres de l'anaceb avec des ado reporters et des gouvernements scolaires. Mais sans notre conseil, il y a de bonnes choses qu'on perd dans l'anaceb.
C'est pourquoi je viens demander à nos coachs un peu plus d'attention, de travail et je prie le Maire de continuer à nous aider pour que ca se réalise vite.
Merci encore au Maire de Cotonou et tout son conseil et les gens qui travaillent avec lui.

*DEGUENONVO Divine,*
*12 ans, élève en classe de 5e / Chef du Gouvernement Scolaire du CEG HOUEYIHO à Cotonou / Département du Littoral*

Lu et autorisé pour large diffusion

@ANACEB
EMAIL : conseilenfant@gmail.com
Web : www.anaceb.com
www.facebook.com/anacebenin

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Le Budget enfin pourvu: Constat

CRIDEM (Mauritanie) - Sun, 06/03/2018 - 00:00
Le Calame - Après plusieurs mois de vacance, le poste de directeur général du budget vient d’être attribué lors du dernier conseil des...
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Mor Kane Ndiaye : "Pour des questions de bon voisinage, avant d'exploiter il faut s'entendre sur les accords"

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 06/02/2018 - 23:16
DakarActu - Mor Kane Ndiaye : « Pour des questions de bon voisinage, avant d'exploiter il faut s'entendre sur les accords ». De l'avis du...
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Vidéo. Mauritanie: prise de contact du nouvel ambassadeur du Maroc avec la communauté autour d’un ftour

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 06/02/2018 - 22:58
Le360 - Hamid Chabar, nouvel ambassadeur du Maroc en Mauritanie, a organisé vendredi un «ftour» au profit de la communauté marocaine installée...
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Terrorisme routier: 12 morts et 306 blessés en 7 jours en milieu urbain !

Algérie 360 - Sat, 06/02/2018 - 22:54
12 personnes ont trouvé la mort et 306 autres ont été blessées dans 248 accidents de la circulation survenus au niveau des zones urbaines entre le 22 et 28 mai en cours, a indiqué  un bilan des services de la Sûreté nationale. Par rapport aux statistiques de la semaine dernière, le bilan fait état d’une hausse sensible des accidents de la circulation (+8), des blessés (+16) et de décès (+8),  a précisé le communiqué. Le facteur humain demeure la principale cause de ces accidents (94%) outre d’autres facteurs liés à l’état du véhicule et de l’environnement, ajoute la même source. A cet effet, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) appelle les usagers de la route à « faire preuve de prudence et de vigilance, à respecter le code de la route et à éviter l’excès de vitesse, sans oublier de soumettre les véhicules à un contrôle régulier pour préserver les vies humaines et la sécurité des usagers de la route ». La DGSN rappelle également le numéro vert 15-48 et de secours 17 mis à la disposition des citoyens 24h/24h.

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Une nouvelle découverte de pétrole à Bechar !

Algérie 360 - Sat, 06/02/2018 - 22:50
Le Président directeur généra l(PDG) du groupe Sonatrach a  annoncé, le jeudi 31 Mai 2018,  une découverte de pétrole dans la région de Béchar, pouvant être ‘’porteuse de bonnes nouvelles’’, précisant que 5 forage ont été effectués et qu’il appartient de travailler encore plus pour arriver à assurer cette découverte. Ould Kaddour, qui animait un point de presse  au terme de sa visite de terrain à Hassi-Messaoud, a expliqué qu’après 5 forages des gouttes de pétrole ont été découvertes. Cela démontre que cette zone qui peut être « très prospective». La présence de ces gouttes est un bon signe annonciateur de la présence de la ressource pétrolière dans cette zone, selon le PDG de la Sonatrach qui a rappelé qu’au temps  de la présence coloniale les prospections n’étaient pas concluantes.

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Sécurité: accord de coopération entre le Tchad, le Soudan, la Libye et le Niger

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 06/02/2018 - 21:45
RFI - Les trois pays voisins du sud de la Libye sont préoccupés par leur sécurité. Le Niger, le Tchad et Soudan ont signé jeudi 31 mai à...
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Assemblée Nationale: Nos ânons verts

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 06/02/2018 - 21:00
Le Calame - Il y'a quelques mois au Burkina Faso, les députés ont voté une loi demandant la diminution de leurs salaires et indemnités. Les...
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Amical : le Nigeria aux deux visages

Afrik.com - Sat, 06/02/2018 - 20:40
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Mali : plusieurs blessés lors d’une manifestation interdite de l’opposition

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 06/02/2018 - 20:16
Jeune Afrique - Au moins seize personnes ont été blessées samedi à Bamako lors d'une "marche pacifique" de l'opposition, interdite...
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Tunisie : les étudiants mauritaniens, vers une grève de la faim

CRIDEM (Mauritanie) - Sat, 06/02/2018 - 19:30
Alakhbar - Les étudiants mauritaniens en Tunisie ont menacé d’observer une grève de la faim à partir de ce vendredi. Les étudiants...
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Le président Houngbédji lance la formation des jeunes militants Prd dimanche

24 Heures au Bénin - Sat, 06/02/2018 - 19:08

Le président du Parti du renouveau démocratique (Prd), Me Adrien Houngbédji, va procéder au lancement officiel de la formation des jeunes militants du Prd des cinq arrondissements de la ville de Porto-Novo, ce Dimanche 03 Juin 2018.
L'objectif de cette formation est de donner aux jeunes du parti, l'esprit de militantisme et la culture politique pour une participation effective à la vie politique. Il s'agira d'expliquer aux jeunes, l'historique du Prd, ses idéaux et sa vision. Au cours de la formation, le président du parti sera présenté aux jeunes à travers son engagement, sa culture démocratique et son respect pour la chose politique.
Le PRD, seule formation politique du Bénin depuis l'avènement du Renouveau démocratique en 1990, avec son organisation, sa structuration et surtout, le respect des statuts, la tenue régulière des rencontres statutaires, sera exposé de long en large aux jeunes.
De sources proches du parti, cette formation va se dérouler en panels. Le premier sera axé sur l'historique, la vision et l'hymne du parti et sera suivi de débats. Il permettra aux participants de s'approprier les idéaux du Prd. Il sera animé par Dr Falilou Akadiri, Secrétaire Général du Prd et Coordonnateur des activités du parti, conjointement avec les Vice-Présidents Alfred Djidossi et Akim Radji. Le second portera sur le militantisme, l'engagement en politique et la nécessité pour les jeunes d'entrer en politique. Il sera animé par Gratien Ahouanmènou, Vice-Président du Prd et chargé de la formation des militants et des questions électorales. Le troisième panel portera sur le renouvellement des structures verticales du parti, à savoir les cellules, les sections et sous sections. Il sera animé par Emmanuel Zossou, maire de la ville de Porto-Novo, et Eméric Joël Allagbé, tous Vice-Présidents du parti.
Cette formation est ouvert aux jeunes au regard de leur désintéressement à la politique. Les ‘'moins jeunes'', les responsables et les cadres de partis politiques qui désirent compter plus de jeunes dans leurs rangs, peuvent aussi y prendre part.
F. A. A.

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Gaza : une jeune infirmière palestinienne tuée par un tir israélien

Algérie 360 - Sat, 06/02/2018 - 18:50

Une jeune Palestinienne de 21 ans a été tuée par balle, vendredi, par des soldats israéliens près de la frontière entre la bande de Ghaza et les territoires occupés par Israël, a indiqué un responsable des services de santé de l’enclave.

Ce décès porte à 123 le nombre de Palestiniens tués par des soldats israéliens depuis le début d’un mouvement de protestation à Ghaza le 30 mars, a indiqué Achraf Al-Qodra, le porte-parole du ministère ghazaoui de la Santé.

Razan Al-Najjar a été touchée à la poitrine à l’Est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza, a déclaré M. Qodra. Elle travaillait, selon lui, comme bénévole pour le ministère et portait un uniforme blanc de personnel de santé.

La bande de Ghaza et ses environs ont connu mardi le plus grand degré de violence sioniste depuis l’agression de 2014 dans l’enclave. Ce regain de tension est intervenu en outre après plusieurs semaines d’agression.

Des dizaines de milliers de Palestiniens de Ghaza, territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, ont débuté le 30 mars un mouvement de protestation près de la frontière pour revendiquer le « droit au retour » des réfugiés palestiniens. Le mouvement dénonce aussi le blocus imposé à Ghaza par Israël.

Depuis mardi, le secteur de la frontière a connu des manifestations de Palestiniens, mais de moindre ampleur que ces dernières semaines. L’armée israélienne est en butte aux accusations d’usage excessif de la force et à des demandes d’enquête indépendante réclamée par l’ONU ou l’Union européenne.

Autorité palestinienne : «l’assassinat de l’infirmière Razan Al-Najar prouve que les Palestiniens  ont besoin d’une protection»

Le ministère de l’Information palestinien a dénoncé vivement l’assassinat par les forces d’occupation israéliennes de la jeune infirmière palestinienne, Razan Ashraf Al-Najar, en service à Ghaza, soulignant que «cet acte fait partie d’une nouvelle série du terrorisme israélien qui s’acharne contre le personnel médical, paramédical, les journalistes et autres cibles avec préméditation et exécution de sang-froid».

Le ministère a souligné, dans un communiqué cité par l’agence Wafa, que «l’assassinat vendredi de l’infirmière Razan Ashraf Najar avec une balle d’un sniper israélien et le ciblage des ambulances, ainsi que le meurtre des deux journalistes, Yasser Murtaji et Ahmad Abu Hussein lors des marches pacifiques du retour, organisées à Ghaza, prouvent encore une fois à l’opinion internationale que notre peuple a besoin d’une protection».

Le ministère palestinien de l’Information a réclamé, à cet effet, l’intervention de la communauté internationale pour mettre un terme aux agressions de l’occupation israélienne, qui viole, souligne-t-il, «toutes les conventions et lois internationales».

Le ministère a lancé un appel «urgent» à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONG Médecins sans frontières (MSF) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à dénoncer de tels crimes, à exiger la poursuite des personnes impliquées devant la justice internationale et à contraindre l’occupant israélien à respecter les traités internationaux régissant les zones de conflit.

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Algérie 2 – Cap Vert 3 : Joueurs-supporteurs, le clash !

Algérie 360 - Sat, 06/02/2018 - 18:49
Cela va vraiment mal entre les joueurs de l’Equipe nationale et le public du stade du 5-Juillet. Même s’ils n’étaient pas nombreux à faire le déplacement hier pour suivre le match amical contre le Cap-Vert, les supporteurs de l’EN n’ont pas été vraiment à la hauteur en sifflant les Verts. Sans raison valable, le public présent conspuait son équipe et encourageait l’adversaire dans une tentative de déstabiliser la bande à Rabah Madjer.

Brahimi dans tous ses états
Cette réaction négative des fans des Verts n’a pas du tout plu aux joueurs, à l’image de Yacine Brahimi qui s’est dirigé vers le flambeau pour montrer son mécontentement après l’égalisation capverdienne à la 14’.  Calmé par ses camarades, Brahimi n’a pas décoléré mais a gardé son sang froid pour rester motiver. Ce qui lui a permis de délivrer une passe décisive à son camarade Bounedjah.
Il a été pris à partie  
Yacine Brahimi a montré tout légitiment une réaction d’énervement, notamment  lorsque le public a commencé de manière pas du tout justifiée à siffler les Verts. Il faut dire que le comportement d’une partie de ce public d’hier a déstabilisé les joueurs, vexés et énervés par cette réaction négative des fans, sensés encourager leur équipe. Brahimi s’est attiré la foudre de certains pseudo-supporteurs qui ont commencé à siffler le joueur du FC Porto de manière provocatrice.
Les joueurs sévèrement grondés   
Les coéquipiers de Riyad Mahrez, ont été grondés. En fin de rencontre, les fans de l’EN, déçus du rendement de leur équipe et surtout de la défaite concédée au 5-Juillet, se sont dirigés vers les joueurs du côté du Virage sud pour leur montrer leur colère et leur mécontentement.

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