Un séminaire international sur le développement transfrontalier au Sahel a démarré ce mardi 3 juillet 2018, à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou. Initiative de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et le Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest (CSAO) de l'OCDE, la cérémonie d'ouverture a été présidée par le Ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, Barnabé Dassigli.
Ce séminaire qui va durer deux jours (3 et 4 juillet 2018), a pour but de proposer une vision alternative des frontières de la région. Elle met en lumière la contribution cruciale des espaces et populations frontalières au processus d'intégration régionale.
Le Président de la commission Economique et Financière des collectivités territoriales de l'UEMOA El Hadj Malick Diop, a fait savoir que « Cette préoccupation de l'UEMOA a été confortée par les expériences de décentralisation menées dans les pays et qui ont vu l'émergence de nouveaux acteurs de développement que sont les collectivités territoriales à travers lesquelles s'expriment dorénavant les légitimes aspirations des populations à participer aux instances de décisions qui régissent leur quotidien et leur avenir. »
Le Directeur du secrétariat du CSAO, OCDE, Laurent Bossard a signalé que « Le Bénin possède un peu moins de 2 mille kilomètres de frontière terrestre. Et 57 % de son territoire est situé à moins de 130 kilomètres d'une zone frontalière avec le Nigéria, le Niger le Burkina-Faso ou le Togo. »
« A l'intérieur de ces zones à 50 kilomètres d'une frontière vivent près de 70% de la population béninoise. Et pour eux, la frontière n'est pas et ne doit pas être une barrière entre les peuples. Parce la notion forgée pas l'histoire proscrit la notion de barrière entre les peuples », a-t-il précisé.
A le croire, ces espaces frontaliers et transfrontaliers sont au cœur des problématiques de l'intégration régionale ouest africaine.
Pour le Directeur résident suppléant, DDC, Bénoît Meyer Bisch, « Ce séminaire est une bonne opportunité pour partager les résultats de ces appuis entre les acteurs. Il permet aussi d'élargir les horizons et d'écouter les initiatives opérationnelles concrètes dans d'autres espaces transfrontaliers avec des institutions et partenaires multi formes. »
« Nous attendons de séminaire les trois résultats suivants. Il est essentiel que nous puissions échanger afin de renforcer la cohérence de nos interventions, une confirmation de la pertinence de l'approche de planification concertée à l'échelle transfrontalière et à l'issue de ce séminaire, un agenda de travail devrait être disponible et annoncé clairement les collaborations envisagées », a fait savoir M. Meyer Bisch.
Allant dans le même sens que M. Bisch, le ministre de la décentralisation, Barnabé Dassigli a approuvé les objectifs de la rencontre.
Il a expliqué que « Les objectifs assignés à cette rencontre me paraît fonder et pertinent à plus d'un titre. Ils permettent entre autre d'échanger des connaissances et expériences sur la coopération transfrontalière entre les acteurs, institutions et les partenaires de l'Afrique de l'ouest à partir des initiatives portées par le conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA, de dégager les limites rencontrées et de débattre des mécanismes innovants de coopération. »
« Au terme des travaux, les résultats auxquels vous aboutirez permettront entre autre d'envisager les schémas d'aménagement transfrontalier et la détermination des axes de développement des systèmes productifs locaux de notre espace au fin d'impacter nos économies nationales », a-t-il assuré.
Marcel HOUETO
Léon Christian Kpobly, c'est le nom du nouveau chef d'arrondissement de Godomey. Après la suspension, ce lundi 02 juillet 2018, de Germain Cadja Dodo, le maire de la commune d'Abomey-Calavi, Georges Bada, a porté son choix sur ce conseiller pour conduire les affaires dans l'arrondissement. Selon l'article premier de l'arrêté du maire, « le chef de l'arrondissement de Godomey, Germain Cadja Dodo, est suspendu de ses fonctions. Pendant toute la durée de cette suspension, Léon Christian Kpobly, conseiller d'arrondissement de Godomey, assure son intérim et le supplée dans ses fonctions administratives ».
F. A. A.
L'entreprise Sino Hydro a reçu officiellement du ministre de la culture du tourisme et des sports, Oswald Homèky, ce lundi 02 juillet 2018, trois sites pour la construction de complexes sportifs dans chacune des communes d'Aplahoué, Djakotomey et Dogbo. La cérémonie s'est déroulée sur chacun des sites en présence du préfet du Couffo Christophe H. Mègbédji et des maires des communes.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'actions du gouvernement (PAG), ces infrastructures sportives seront réalisées dans un délai de 12 mois pour compter du 18 juillet prochain dans les trois communes. Les complexes sportifs seront construits sur des superficies allant de 06 à 11 hectares.
Le préfet Christophe H. Mègbédji se réjouit de cette initiative qui prend en compte trois communes de son département. Pour lui, cela permettra désormais aux résidents du Couffo de mieux jouer sur de bonnes aires de jeu.
Le chef des ingénieurs et représentant du directeur de Sino Hydro, M. Peng Pan a, au nom de l'entreprise pris l'engagement de terminer dans le délai contractuel les travaux.
Les maires des communes bénéficiaires ont promis au ministre d'accompagner l'entreprise pour la réalisation des ouvrages de bonne qualité.
Les complexes sportifs à réaliser sont composés d'un stade omnisport, d'une aire de jeu de football avec un terrain synthétique, d'une piste d'athlétisme, de huit couloirs, d'une tribune à 3 000 places, des aires de jeu de main, d'une clôture et d'une administration.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La vie d'apprentis mécaniciens, ils l'ont découverte dans un garage sous le châssis d'un véhicule. Leur corps frêle soumis à l'épreuve de la force, doit également s'habituer aux coups de courroie et autres châtiments réguliers que le patron estime si juste de leur administrer, en cas de fautes. Une vie rude que ces mineurs subissent dans l'indifférence totale de leur entourage.
Son nom, c'est Samuel, il a sept ans, et depuis deux ans, il vit dans un garage du quartier Djègan Kpèvi à Porto-Novo. Visage sombre, vieilli par la crasse, ce natif de Yoko, dans la commune de Sakété, a été confié à son oncle, propriétaire du garage, pour apprendre le métier de mécanicien. Réduit à des tâches assez audacieuses pour un enfant de son âge, son corps proteste en silence.
« Je dois remplir deux tonneaux d'eau chaque jour, aidé à transporter de lourdes pièces de véhicules. Entre ces corvées, le patron m'envoie régulièrement faire des achats », explique-t-il, le front bas, la mine triste.
La ration alimentaire quotidienne qui devrait rendre justice aux muscles éprouvés du petit Samuel suffit à peine à le maintenir en vie.
« Le patron me donne 100 francs CFA le matin pour le petit- déjeuner, 50 francs à midi et 100 francs le soir. Je ne mange pas à ma faim, mais je suis habitué », dit-il
Jérôme, un autre apprenti-mécanicien du quartier se reconnaît à travers le petit Samuel. Il avait presque le même âge que lui quand il a quitté ses parents pour le garage.
« J'avais six ans quand j'ai commencé ici. La vie n'est pas rose. On dort à l'intérieur des véhicules à la merci des moustiques et du froid. Le patron nous donne juste de quoi ne pas mourir de faim. Mais en grandissant, ça s'améliore. Aujourd'hui, j'ai seize ans et le métier n'a plus de secret pour moi. D'autres garages m'invitent à leur prêter main forte, quand ils sont débordés. Avec ces jobs, je gagne un peu d'argent maintenant », explique-t-il.
Samuel connaîtra-t-il le sort de son aîné ? En attendant que le destin en décide autrement, il doit pouvoir survivre. Les piqûres de moustique et les conditions d'hygiène dégradantes du garage, sont autant de menaces qui pèsent sur sa santé.
Camille Raoul Fassinou, docteur en droit de l'Homme, révèle d'autres causes de maladies chez ces apprentis mécaniciens.
« La durée de travail trop longue et source de fatigue est la cause de maladies chez ces enfants. La manipulation ou l'utilisation de plusieurs produits toxiques, peuvent également être nocive pour leur santé à court, moyen ou long terme, selon la durée d'exposition », affirme-t-il.
« Ils sont également exposés à des déformations à cause de leur posture au travail ou des charges sous lesquelles ils croupissent tout au long des journées de travail », ajoute l'universitaire.
D'après Victor, le patron de Samuel, peu sensibilisé sur les risques encourus par ses apprentis, il n'y a que la malaria et la malpropreté qui peuvent déteindre sur leur santé.
Victor ignore aussi que le Code pénal béninois en son article 166, interdit le travail des enfants jusqu'à l'âge de 14 ans.
Il reste donc un effort de sensibilisation à faire au Bénin pour soustraire ces enfants des griffes du travail.
Rufin PATINVOH
Le ministre des Sports, Oswald Homeky entame dès ce jour un périple dans le cadre de la promotion du sport au Bénin. Le grand projet annoncé dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG) vient de prendre corps. La construction et la réhabilitation de 21 stades omnisports est l'objectif du périple entamé par le ministre du Tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homéky depuis, ce lundi 2 juillet 2018. Il a procédé ce mardi matin au lancement de la construction et la réhabilitation du stade de Comé. Dans l'après-midi, ce sera le tour de celui de Ouidah.
La remise des sites aux entreprises adjudicataires a débuté, après la phase des appels d'offres, lancé en novembre 2018. Ce qui va consacrer la phase active de ce projet de grande envergure. Il s'agit de quatre lots répartis comme suit : Banikoara, Bembèrèkè, Kouandé, Malanville, Nikki et Tanguiéta dans le Lot 1. Le Lot 2 concerne Abomey, Covè, Ouèssè, Savalou et Toffo. Le Lot 3 comprend Aplahoué, comé, Djakotomey, Dogbo et Grand-Popo et enfin le Lot 4 prend en compte Adjohoun, Avrankou, Kétou, Ouidah et Pobè.
Entre autres apports dont bénéficieront ces stades, il y a la reprise partielle, la réhabilitation ou construction de la clôture, l'aménagement d'une aire de football en gazon synthétique, la construction de deux (02) tribunes de 1500 places. Il sera aussi question de la fourniture de grille anti-hooligan et d'une piste d'athlétisme de 08 couloirs. La construction d'aire de handball en revêtement soif sportif, la construction d'aire de jeu pour basket-ball ainsi qu'un centre de logement des encadreurs et agents d'entretien y seront intégrés. Il y aura aussi la construction d'un château d'eau avec forage d'une capacité de 27 mètres cubes et sur une hauteur de 9m, l'éclairage du stade et l'aménagement parking et espaces verts.
Ce grand projet montre l'engagement du gouvernement à promouvoir le sport au Bénin.
G. A.
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Somalie, Michael Keating, a salué dimanche les réalisations impressionnantes dans les domaines politique, économique et sécuritaire au cours des 12 derniers mois dans ce pays de la Corne de l’Afrique.
Selon M. Keating, ces réalisations ont permis à la Somalie d’éviter une famine imminente, d’augmenter les revenus et les subventions, d’adopter une loi clé et d’établir les relations de travail entre le gouvernement fédéral et les Etats membres. Dans un communiqué, M. Keating a félicité les Somaliens et leur gouvernement à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance de leur pays dimanche, et a fait l’éloge des réformes sur la révision constitutionnelle et le modèle électoral, et la réforme du secteur de la sécurité.
«La route est longue, et les défis ne doivent pas être sous-estimés, notamment la capacité destructrice des extrémistes violents et le risque que les différends politiques et autres saperont les efforts pour obtenir des résultats qui profitent à tous les Somaliens», a-t-il dit à Mogadiscio.
«Mais l’agenda élaboré par le gouvernement est bon et mérite à la fois l’unité nationale et un soutien international opportun», a-t-il ajouté.
Selon lui, l’ONU et les partenaires internationaux travaillent en étroite collaboration avec les dirigeants somaliens pour aider à obtenir des résultats en matière de sécurité, d’emploi et de services afin de renforcer l’Etat de droit, l’inclusivité et la responsabilité.
«Les Nations-Unies célèbrent cet anniversaire en réaffirmant leur solidarité avec tous les Somaliens dans les années à venir», a-t-il dit.
Il a déclaré que l’anniversaire d’indépendance est un grand jour pour tous les Somaliens à travers le monde, en notant que malgré les nombreuses difficultés qu’ils continuent à faire face, les Somaliens peuvent être fiers des progrès accomplis.
«Cette célébration arrive à un moment d’opportunité politique et d’espoir pour un avenir plus pacifique et prospère», a déclaré M. Keating. Il a appelé tous les dirigeants de la Somalie, que ce soit dans le secteur public ou privé, à travailler avec le gouvernement pour obtenir des résultats qui aideront à créer des emplois pour les jeunes.
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En 2017 plus de soixante huit mille de divorces ont été enregistrés en Algérie, avec un pourcentage qui atteint les 20%.
La hausse du nombre de divorce, engendre une forte baisse du taux de mariage.
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La 15e édition du Festival itinérant de Kabylie, Racont’arts, se tiendra du 19 au 26 juillet au village Tiferdoud dans la région d’Aïn El Hammam, à 1 200 mètres d’altitude.
Après Aït Ouabane en 2017, le festival Racont’arts pose bagages dans le village le plus haut de Kabylie qui a également décroché, l’an dernier, le premier prix du concours du village le plus propre. Exemple vivant d’une autogestion et autonomie réussies, Tiferdoud affiche l’identité d’un authentique hameau kabyle, enrichi par des infrastructures et différents services publics modernes, élaborés, financés et réalisés par les habitants eux-mêmes. On retient en effet cette affirmation d’un villageois qui résume parfaitement ce modèle socioéconomique : «Excepté l’électricité et le gaz fourni par l’Etat, tout est fait maison» !
Village autonome pour festival indépendant, c’est donc tout naturellement que les Racontaristes ont choisi de s’y installer pour une semaine dont le programme s’annonce chargé en musiques, en conférences, théâtre, cinéma, arts plastiques et ateliers en tous genres, etc. Venus d’Algérie et de l’étranger, des dizaines d’artistes, auteurs, artisans et intellectuels participeront à cette 15e édition dont le slogan est tiré d’une chanson de Ali Amran Tizi n leryah (Les vents hurlants). Quelque 400 participants afflueront d’Afrique, d’Europe et des deux Amériques vers les cimes du Djurdjura.
Parmi les points forts de cette édition 2018, les organisateurs prévoient une journée d’étude autour de la question des réfugiés co-animée par le Rassemblement action-jeunesse (RAJ) et le Comité inter-mouvements auprès des évacués (Cimade), cet organisme protestant qui milite depuis 1939 pour la solidarité avec les déplacés et les migrants.
Au programme également : les journées cinéphiles où seront projetés des fictions et des documentaires en présence des réalisateurs ; l’incontournable nuit du conte animée par des conteurs africains notamment ; les traditionnelles rencontres avec des auteurs et des éditeurs participants au mini-Salon du livre ; une exposition en plein air d’arts plastiques autour du thème «Identités en tous genres», fruit d’une résidence de création organisée par le CISP (Centre international Maurice Ravel de séjour de Paris), des conférences-débats et une scène musicale hétéroclite sans oublier la rituelle intervention in situ de Denis Martinez sur l’un des murs du village, le carnaval Ayred et la déambulation nocturne…
Parmi les invités de cette année, notons la cinéaste Yasmine Chouikh qui viendra présenter son dernier film Jusqu’à la fin des temps ; la troupe Machahu d’Iferhounene qui jouera la pièce mythique de Mohia Sin nni ; l’humoriste Kahina Bari ; la compagnie portugaise Jardin qui nous offrira un spectacle de fusion entre jazz et fado ; les poètes d’expression kabyle Ben Mohammed et Rezki Rabia ; les chanteurs Cheikh Sidi Bemol, Akli D., Baâziz, Mohsa, Debza, etc.
Organisé par la Ligue des arts cinématographiques et artistiques de Tizi-Ouzou dont Hassen Metref est la cheville ouvrière, accompagné par des dizaines de bénévoles et jeunes activistes culturels, le Festival Racont’arts sillonne la Kabylie depuis 2004 (Ath Yenni, Djemaâ N’Saharidj, Souamaâ, Agoussim, Iguersafene, etc.). La participation active et l’engagement des villageois constituent le point d’orgue de l’événement puisque ce sont eux qui assurent l’hébergement, la sécurité, la restauration et le bon déroulement des différentes activités.
Sarah H.
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Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé, dimanche à Tipasa, que les musées et les sites archéologiques «n’auront plus désormais à recourir au transfert de morceaux de mosaïque à l’étranger pour leur restauration», et ce, «après l’ouverture du premier atelier de conservation et restauration des mosaïques antiques qui dispose d’une expérience algérienne avérée en la matière». S’exprimant à l’ouverture officielle de l’atelier de conservation et de restauration de la mosaïque antique dont le siège sera situé à la villa Angelvy (Tipasa), le ministre a indiqué que «la formation dont ont bénéficié les huit archéologues algériens, avec le soutien de la Fondation américaine, Getty’, leur permettra d’être au service des musées et des sites archéologiques qui nécessitent un traitement d’urgence à ses pièces en mosaïque à travers le pays».
«L’Algérie occupe la deuxième place dans la Méditerranée en termes de réserve en mosaïques à travers les wilayas du pays, notamment à l’est avec une superficie de 4500 m²», a mis en avant M. Mihoubi, estimant que «cet atelier sera ‘‘la clinique privée’’ qui traitera ces réserves».
Dans le même sillage, il a fait savoir que «son département ministériel envisage d’ouvrir un deuxième atelier dans une wilaya de l’Est qui abrite les sites de Djemila et Timgad», ce qui met en exergue, selon le ministre, «l’adhésion» de l’Algérie au programme de conservation du patrimoine matériel et immatériel, citant, à titre d’exemple, le musée de Timgad qui a été rouvert au grand public et aux spécialistes après 25 ans de fermeture».
Pour sa part, le directeur général de l’Office de gestion et d’exploitation des biens culturels (OGEBC), Abdelouahab Zekaghe, a précisé à l’APS que «cette session de formation mise sur l’élaboration d’un cadre juridique à même d’assurer la stabilité professionnelle et de recherche pour les archéologues formés et la restauration des espaces mosaïques conservés aux musées depuis 1930».
Il a indiqué, dans un même contexte, que l’Algérie avait contribué grandement à la redynamisation de cette formation spécialisée en finançant 90% des frais de formation, alors que la fondation américaine Getty a assuré les encadreurs spécialisés et pris en charge des stages à l’étranger.
De son côté, le responsable de l’atelier de préservation et de restauration au niveau de l’ancien musée d’Arles, Patrick Blanc, a indiqué que l’atelier ouvert en Algérie s’inscrivait dans le cadre d’un programme «à dimension méditerranéenne», qui englobe toutes les régions de la Méditerranée qui regorge de mosaïques antiques, ajoutant que l’objectif de la formation dont ont bénéficié les 8 archéologues algériens et ceux venant du Liban et d’Egypte, était «le suivi du développement, de la rénovation et de l’élargissement des musées», de façon à ce que le transfert de la mosaïque soit fait minutieusement, lui garantissant une longue vie.
M. Blanc a salué, en outre, l’atelier, «le premier du genre en Algérie», disant que le ministère de la Culture et ses institutions avait mis à la disposition des chercheurs une base de données importantes et des équipements permettant au groupe de stagiaires de travailler sur les modèles de mosaïques, conformément aux techniques mondialement connues.
Pour sa part, la directrice de la fondation Getty», Mme Feinstein, a indiqué que l’atelier de l’Algérie est «une consécration» du travail mené par l’entreprise qui date de plus de 10 ans dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, se félicitant de la formation dont a bénéficié cette promotion de jeunes en 2016-2017.
De leur côté, les deux chercheurs en Archéologie, l’Algérien Rihan Fethi et la Libanaise Rouba Al-Khouri, ont mis en exergue que les sessions de formations au niveau du musée d’Arles (France) et le travail de terrain sur le site archéologique de la région de Djebil, puis Tipasa, leur avaient permis de connaître les différentes techniques de restauration et de maintenance de la mosaïque antique et d’acquérir les différentes connaissances sur la documentation, la photographie et le nettoyage de ces mosaïques.
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L’Algérie dépend encore des marchés extérieurs pour plusieurs produits. L’Etat recourt aux subventions pour permettre aux ménages d’acquérir certains produits alimentaires.
La sécurité alimentaire est encore un objectif à atteindre pour l’Algérie. «La situation de la sécurité alimentaire en Algérie est marquée encore par beaucoup de fragilités liées notamment à la dépendance aux marchés extérieurs et au recours aux subventions publiques», c’est ce qui est ressorti de l’étude présentée hier à Alger par des chercheurs du Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread).
La directrice de la division agriculture et environnement au Cread, Amel Bouzid, qui a présenté l’étude en question, a indiqué que le taux de couverture de la production locale des besoins du marché algérien sont de 30% seulement pour les céréales, 30% pour le lait, 5% pour les huiles alimentaires et 0% pour le sucre.
«Dans les décennies futures, l’Algérie sera de plus en plus dans l’incapacité de poursuivre dans la même voie et de recourir aux mêmes solutions, car, au-delà des risques liés à la volatilité des prix sur les marchés internationaux, qui constitue une variable externe non maîtrisable, il y aura un risque aggravé lié au changement climatique qui créera davantage de difficultés au secteur agricole domestique pour garantir le maintien des taux de croissance actuels», a averti en outre Amel Bouzid.
Concernant les possibilités d’accès des ménages à l’alimentation, l’étude note que celles-ci ont été renforcées par les politiques menées en vue de favoriser l’emploi et donc les revenus pour les ménages, à travers des investissements massifs dans les grands chantiers d’extension et de modernisation des infrastructures, la promotion de l’habitat, le développement du crédit à l’investissement et le soutien des projets de développement rural dans les communes les plus pauvres et enclavées. Toutefois, des poches de pauvreté subsistent encore tant en milieu urbain qu’en zone rurale, selon l’étude, précisant qu’il y aurait 1 256 165 ménages considérés comme démunis et nécessitant une aide directe, d’après les données collectées dans 40 wilayas.
En outre, l’accès à une alimentation suffisante et saine reste insuffisant pour les titulaires de faibles revenus, vu le prix relativement cher des viandes, des fruits et légumes.
S’agissant du critère de la qualité, la ration alimentaire est déséquilibrée, car la place occupée par les blés est très importante et celle des protéines et des matières grasses encore trop basse, ce qui conduit à la hausse des maladies non transmissibles. L’étude présentée hier s’est intéressée particulièrement, a fait remarquer en outre la directrice, aux facteurs et stratégies pouvant avoir une forte influence sur la disponibilité des aliments, les possibilités d’accès à ces aliments pour l’ensemble des catégories sociales, ses formes d’utilisation ainsi que la durabilité de l’état de sécurité alimentaire.
A ce propos, l’étude souligne que la croissance effective des disponibilités en produits agricoles, par l’accroissement des rendements et l’extension des superficies cultivées, est encore insuffisante notamment pour les produits de base tels que les blés, les légumineuses et le lait, alors que ces déficits structurels constatés ont été comblés par des importations de plus en plus massives. «L’accroissement de la production agricole, même s’il reflète l’effort considérable engagé, reste toujours bien en-deçà d’une demande croissante deux fois plus rapidement durant la même période, sous le double effet de la reprise de la croissance démographique et de l’amélioration des revenus moyens des ménages, d’où le creusement de l’écart entre l’offre et la demande, imposant une hausse continue des volumes des denrées alimentaires importées», note cette étude.
Par Madjid BERKANE
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6 petites bananes, 500 g de pâte sucrée, 40 g de sucre, 20 g de beurre. Pour l’appareil : 250 g de sucre, 50 g d’amandes en poudre, 50 g de beurre, 50 g de crème épaisse, 4 jaunes d’œufs
Dans une poêle, mettez un peu de beurre, 20 g de sucre et 1 cuillère à café d’eau. Lorsque vous aurez un caramel clair, mettez vos bananes épluchées et coupées en 2 dans le sens de la longueur, enveloppez-les bien de caramel et laissez-les s’imprégner 2 min puis réservez et laissez refroidir. Foncez votre pâte dans votre moule puis passez-la 10 min au congélateur. Pendant ce temps, allumez le four à 180°C. (th 6). Disposez harmonieusement vos bananes dans votre fond de tarte (sans trop de jus pour ne pas détremper la pâte) et mettez à cuire. Pour l’appareil. Pendant ce temps, dans une casserole, mettez à fondre le beurre puis ajoutez les 2/3 de sucre, la poudre d’amandes et la crème fraîche. Faites bouillir 2 min puis débarrassez dans un bol et ajoutez les jaunes d’œufs en remuant bien. Lorsque la tarte aura 15 min de cuisson, mettez ce mélange sur les bananes et laissez cuire encore 15 min. Retirez votre tarte du four, mettez le dernier tiers de sucre sur votre tarte et caramélisez-la dans votre four en position gril.
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Une étude américaine a démontré que physiologiquement, le cerveau est programmé pour déclencher la sensation de faim 45 minutes après le réveil,
d’où nos petits-déjeuners maigrichons par manque de faim.
Résultat : à 10h, coup de pompe et fringale qui nous font nous ruer sur la première friandise venue.
Conseil : Se forcer à manger un petit quelque chose de sain le matin et prévoir un fruit et un yaourt comme en-cas.
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