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Près de 40 combattants étrangers pro-régime ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans des frappes sur des positions du régime dans l’est de la Syrie, soit le raid le plus meurtrier depuis février, selon une ONG.
Ces frappes ont visé la ville d’al-Hari, située près de la frontière irakienne, où des milices étrangères se battent au côté du régime de Bachar al-Assad, dans un pays ravagé par une guerre complexe depuis plus de sept ans. «Trente-huit combattants non syriens dépendant des milices loyales au régime ont été tués», a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. L’Observatoire, qui dispose d’un vaste réseau de sources à travers le pays, n’a toutefois pas été en mesure d’identifier l’origine de ces tirs, les plus meurtriers depuis des mois contre les forces du régime d’après l’ONG. Les médias d’Etat syriens ont attribué ces frappes à la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, une affirmation qui a toutefois été démentie par une source au sein de ces forces antijihadistes. Citant une source militaire, l’agence officielle Sana a affirmé que plusieurs personnes avaient été tuées et blessées par des appareils de la coalition américaine, sans fournir de bilan précis. «Il n’y a pas eu de frappes de la part des forces américaines ou de la coalition dans cette zone», a réagi auprès de l’AFP une source de la coalition, indiquant toutefois «être au courant de frappes (…) ayant tué et blessés plusieurs combattants de Kataëb Hezbollah», une milice chiite irakienne patronnée par l’Iran.
Offensives distinctes
Al-Hari est située dans la province orientale de Deir Ezzor, riche en pétrole, où les forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les Etats-Unis, et les forces gouvernementales syriennes, appuyées par la Russie, mènent des offensives distinctes contre le groupe Etat islamique (EI). L’EI a perdu l’essentiel du territoire qu’il contrôlait depuis 2014 en Syrie et en Irak. Mais le groupe ultra-radical reste présent dans des zones désertiques transfrontalières, notamment dans la province de Deir Ezzor. Les forces gouvernementales contrôlent les terres à l’ouest du fleuve Euphrate, qui traverse la province de Deir Ezzor, tandis que les FDS se battent pour expulser l’EI d’une série de villages situés sur la rive est, près de la frontière irakienne. Une ligne dite de «déconfliction» qui longe le fleuve est en place depuis 2017 afin d’empêcher tout affrontement entre prorégime et FDS. La coalition, qui intervient en Syrie depuis 2014 pour combattre l’EI, a néanmoins frappé des forces du régime ces dernières années. Le 24 mai, douze combattants pro-régime ont péri dans un raid aérien contre des positions de l’armée syrienne au sud de Boukamal, une ville reprise à l’EI par le régime en novembre dernier et située à quelques kilomètres de la frontière. L’OSDH et des médias d’Etat syriens avait attribué cette frappe à la coalition, mais le Pentagone avait nié. Le 7 février, la coalition a reconnu avoir tué au moins 100 combattants prorégime, dont cinq Russes selon Moscou, dans la province de Deir Ezzor, en représailles à une attaque contre des positions des FDS. En septembre 2016, des raids contre des positions militaires du régime, également dans l’est, avaient coûté la vie à plus de 60 soldats syriens. La coalition avait alors indiqué avoir pris les forces du régime pour des jihadistes.
«Couloir vital»
Les frappes contre al-Hari interviennent au lendemain de la reprise par les FDS de Dachicha, un village situé dans le nord de la province de Hasakeh. Dachicha représentait un «fief important» de l’EI dans cette province et se trouvait sur un «couloir vital» reliant autrefois les territoires des jihadistes en Syrie et en Irak, selon le directeur de l’OSDH. «Pour la première fois en quatre ans, Dachicha, une ville réputée pour le transit d’armes, de combattants (…) entre l’Irak et la Syrie, n’est plus contrôlée par les terroristes de l’EI», a commenté lundi Brett McGurk, l’envoyé spécial du président américain auprès de la coalition anti-EI. Déclenché en 2011 par la répression par le régime de manifestations pacifiques pro-démocratie, le conflit en Syrie s’est complexifié au fil des ans avec l’implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire morcelé. Il a fait plus de 350.000 morts et jeté à la rue des millions de personnes.
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Nous prîmes finalement la route du Mono vers 13 heures. Nous comptions, conformément au programme initial, faire les six communes du Mono à savoir Comé, Bopa, Grand-Popo, Athiémé, Houéyogbé et Lokossa, avant de remonter vers le Couffo. Sur papier, le maillage du département du Mono était excellent et pratiquement tout le personnel politique en vue s'était rangé en ordre de bataille derrière Yayi. Et cela pouvait se comprendre quand on sait que l'UPD-Gamexu de Jean-Claude Hounkponou fut l'un des partis politiques à l'avant-garde du yayisme, et que par ailleurs, l'IPD de Théophile Nata s'y sentait à domicile, avec des têtes de pont comme Moïse Mensah et Francis da Silva. Le landerneau politique du Mono était, il faut le remarquer, en pleine lutte d'affranchissement vis-à-vis de l'hégémonie du PSD de Bruno Amoussou. Ce délitement du PSD, derrière lequel beaucoup d'analystes politiques de l'époque voyaient la main du Général Mathieu Kérékou, n'avait pour autant pas encore donné à ce département un leader politique d'envergure capable de porter son étendard dans une bataille électorale présidentielle dont on connaît bien la rudesse.
N'empêche ! Le réflexe politique de l'électorat du Mono, qui vota massivement pour Kérékou en 2001, fut de remettre la table en 2006, pour un autre prétendant au fauteuil présidentiel, capable de les aider à consolider leur indépendance vis-à-vis de Bruno Amoussou dont le sobriquet politique, _"Renard de Djakotomey"_, est loin d'être usurpé. Le PSD se rétracta donc progressivement sur ses séants, c'est-à-dire sur son noyau dur qu'est le département du Couffo. Le soutien aux ambitions politiques de Yayi vint d'abord du Mono, avant d'irradier le reste du pays. Je pourrais dire autrement, et à votre grande surprise peut-être, que le Mono fut le vrai berceau du Yayisme. Je ne connais pas de cadres politiques d'envergure, originaire du département du Mono, et qui se soit dressé contre le candidat Yayi. Ma mémoire flanche peut-être, mais je ne m'en souviens pas.
Et notre entrée dans le département en cet après-midi tint largement la promesse des fleurs. Nous fûmes agréablement surpris, dès l'entrée de Guézin, de retrouver cette même effervescence, pour ne pas dire plus, qui caractérisa notre tournée électorale dans le septentrion. Presque toutes les portes des habitations portaient une affichette à l'effigie de notre candidat. Je ne peux dire comment le travail fut organisé sur le terrain pour aboutir à ce résultat. Mais, les discussions auxquelles j'avais pu assister pendant la longue période de tractations politiques indiquaient clairement que le personnel politique du Mono ne votait pas plus pour Yayi que contre Amoussou.
Nos meetings s'enchaînèrent ce dimanche soir-là, plus euphoriques les uns que les autres. Jean-Claude Hounkponou, avec des lieutenants comme Mathurin Nago, un activiste émotif comme Expédit Houessou, des figures jouissant d'une respectabilité comme Aurélien Houessou, l'inusable Robert Dossou qui se signalait quelques fois dans le paysage politique avec son _"Baobab"_ de parti politique, le vieux Moïse Mensah qui se fit souffler le poste de directeur national de campagne, et j'en oublie, mirent le Mono aux couleurs du yayisme.
Je me rappelle avec amusement le meeting de Grand-Popo, avec ce ballet de serviettes au cou. Certains la portaient très court autour du cou. D'autres, moins discrets, la laissaient pendre sur toute la longueur de leur bedaine. Le marché de serviettes devait faire des fortunés ici, pensais-je cyniquement.
Je m'étais souvent rendu à Grand-Popo au cours de ma carrière de journaliste. Et quand plus tard, j'ai eu la grâce de découvrir la ville de Cannes en France, cité balnéaire concentrant yachts extravagants et milliardaires excentriques, je m'étais laissé à penser que si Dieu avait doté un de ces pays européens d'un décor aussi somptueux que Grand-Popo, nous en aurions tellement entendu parler. Notre problème, c'est que nous sommes tellement enfermés dans des cycles de stress ou dans d'interminables conflits négatifs, que nous ne savons plus dire la poésie de nos vies, la beauté de nos plages, le charme de nos monts et vaux, la féerie de nos couchers de soleil. Nous sommes parfois si absorbés par la prochaine méchanceté à faire à un voisin que nous mourons sans vivre.
La transcendance est obligatoire pour être heureux et rendre les autres heureux. GG Vickey, par ses odes éternelles, ne nous a pas fait aimer le lac Ahémé parce qu'il avait moins de problèmes que nous. Pierre Dassabouté, notre Francis Cabrel d'ici, n'a pas mis la mélancolie de sa voix et les notes sèches de sa guitare au service du message silencieux de la chaîne montagneuse de l'Atacora parce qu'il est moins préoccupé que les autres, par ses trois repas quotidiens. Sortons de notre cycle de négativité. Nous nous rendrons alors utiles à notre communauté.
Lokossa était notre dernière étape ce jour, dans le département du Mono. Le stade municipal, retenu pour le meeting, avait fait le plein. La ferveur y était identique à celle réservée au Général Mathieu Kérékou en 2001. À la différence près que le meeting du Général sur ce même stade en 2001, eut lieu dans la nuit. Avec le candidat Yayi, nous démarrâmes le meeting autour de 18 heures. Et ce fut son exigence personnel de boucler cette étape avant la tombée de la nuit. Lokossa, c'était déjà en effet la frontière du département du Couffo, et la paranoïa sécuritaire que suscitait Bruno Amoussou chez notre candidat ne permettait pas de se retrouver si proche du Couffo dans l'obscurité. Et c'était justement là un immense problème, parce que nos têtes de pont dans le Couffo espéraient dur comme fer que Yayi prendrait le chemin de Aplahoué après le meeting de Lokossa.
Bientôt, des coups de fil angoissés se multiplièrent entre Ahmed Akobi, Moïse Mensah et nos responsables départementaux de campagne du Couffo, notamment Daniel Fangbédji, Michel Sogbossi, Maouna Tchiwanou, Jean-Baptiste Dégbey, Barnabé Kpogbèzan. Les insistances, puis supplications des uns ne feront pas ployer les autres. Pour Ahmed Akobi, c'était clair, Yayi ne pouvait pas prendre le risque de s'aventurer sur le territoire de Bruno Amoussou sans toutes les cautions sécuritaires nécessaires. Et il n'avait pas tort. Certains signes d'hostilité flagrante avaient été captés par nos partisans du Couffo dans la matinée de ce dimanche, à Azovè où toutes nos affiches ont été publiquement vandalisées, devant des forces de l'ordre impuissantes.
Par ailleurs, après dix jours de campagne électorale officielle, aucun candidat sérieux n'avait encore pu mettre les pieds dans le Couffo en dehors de son leader, Bruno Amoussou qui avait encore tout son staff de lieutenants avec lui : Kowé Corentin, Bernard Lani Davo, Léandre Houaga, Essou Pascal, Adolphe Dindin, Valentin Agbo, David Gbahoungba, Emmanuel Golou.
Quoique triomphant, le cortège de Yayi s'imposa des limites ce soir-là. Il ne franchira pas les frontières du Couffo durant toute la campagne électorale.
Ah, Bruno Amoussou !...On en parle demain ?
(✋À demain)
*Tibo*
Neuf (09) Nations prennent part du 18 au 24 juin à la Coupe Davis 2018 en Nairobi au Kenya. Le Bénin évolue dans la pool A avec le Nigeria, le Rwanda et le Cameroun. Le pays hôte situé dans la pool "B", à côté de l'Ouganda, du Mozambique, de la Namibie et de l'Algérie.
Pour cette première journée, les joueurs kényans ont entamé brillamment le tournoi. Sheil Kotecha a affronté un adversaire familier, David Oringa, d'Ouganda. Le kenyan a remporté 6-4, 7-6 dans des circonstances difficiles. Boris Aguma a battu Boris Agü en 6-2-6-1 ...
Dans les autres matches simples, l'Algérien Nazim Makhlouf n'a pas fait le poids face à Jean Erasmus, de la Namibie. Il l'a battu deux fois 6-2.
Le Bénin entre en compétition ce mardi où il affrontera le Cameroun.
Au terme des tours préliminaires, les deux meilleures équipes de chaque pool se rencontreront en séries éliminatoires samedi. Les équipes gagnantes vont accéder à la Zone II Afrique.
Paul Tonon
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Bénin Royal hôtel sert de cadre dès, ce mardi 19 juin 2018, à l'atelier sur l'harmonisation des budgets des différentes institutions impliquées dans les élections au Bénin. Organisé par la Commission électorale nationale autonome (Cena), cet atelier qui s'étend sur trois jours permettra aux parties prenantes de discuter de long en large des différents budgets sectoriels.
La Cena n'entend pas rester en marge de la situation économique qui influence l'organisation des élections au Bénin. Ces assises sont initiées "en prélude au nouveau cycle électoral qui démarre en 2019 et aux débats en conférence budgétaire relativement à l'organisation des élections législatives en 2019'', précise un document émanant de la Cena.
L'objectif principal est d'harmoniser les budgets sectoriels des différents ministères et institutions intervenants dans le processus électoral "en vue de la maîtrise du coût des élections en République du Bénin''. Il s'agit des ministères concernés, l'Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, la Haac, le Cos-Lépi, l'Observatoire national des processus électoraux et de la société civile et autres. Plusieurs communications permettront aux participants de comprendre les différentes étapes de l'élaboration des budgets pour les élections au Bénin. La communication inaugurale qui sera présentée par la Cena porte sur "Enjeux et défis de l'harmonisation des budgets des dépenses électorales pour la réduction des coûts des élections au Bénin ". D'autres communications suivront avec notamment celle du ministère des finances et de l'économie relative à "La mobilisation de ressources et financement des élections au Bénin ". Les autres institutions présenteront une communication sur "La méthodologie d'élaboration de leurs budgets respectifs et les rubriques prises en compte dans ces budgets''.
L'atelier se déroule du 19 au 21 juin 2018.
Giscard AMOUSSOU
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La sortie de la première promotion des médecins spécialistes en addictologie est prévue à Constantine en septembre prochain, a fait savoir lundi à Alger la directrice de la prévention et de la communication à l`Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT).
La première promotion de médecins addictologues sortira en septembre prochain à Constantine à l’occasion de l’organisation d’un colloque national sur l’importance de la formation continue des médecins praticiens pour l’amélioration de la prise en charge des toxicomanes, et ce presque deux ans après la création d’une nouvelle spécialité de formation en sciences médicales, à savoir « le Diplôme d’études supérieures en addictologie » au profit des médecins généralistes et de praticiens dans des centres spécialisés à travers le pays, a précisé à l’APS Mme Gueddache Ghania.
Lancée en 2016, cette promotion, première du genre au niveau national, compte une quarantaine d’addictologues spécialisés dans différents types de drogues pour superviser la prises en charge des toxicomanes dans les 40 centres de désintoxication à travers le territoire national, a-t-elle ajouté.
Ces médecins poursuivent actuellement des cours hospitalo-universitaires dans des services spécialisés à Alger et Blida et ils sont encadrés par des médecins algériens et étrangers en vue de renforcer leurs compétences et mettre à leur disposition de nouveaux moyens d’intervention, a indiqué Mme Gueddache.
« La sortie de cette première promotion en cette nouvelle spécialité est le fruit d’un accord interministériel entre les ministères de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière et de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a-t-elle encore ajouté.
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