Les choses sérieuses semblent bientôt débuter dans l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran, voilà déjà un mois. En effet, une source proche du dossier affirme que le juge instructeur de la 9e chambre en charge entamera l’instruction du dossier et ses fonds dès la réception des premières conclusions de l’enquête diligentée par une commission qui s’est déplacée au Brésil pour les besoins de compléments d’informations sur cette scrabbleuse affaire de cocaïne.
Intervenant en pleine période des vacances judiciaires, l’affaire des 701 kg de cocaïne risque d’accuser un léger retard concernant son instruction par le juge de la 9e chambre relevant du pôle judiciaire du centre. Mais, en attendant que les choses sérieuses commencent, suit l’instruction du dossier dans le fond, le «magistrat concerné suit avec beaucoup d’attention le travail qu’effectue la commission rogatoire dépêchée il y a quelques jours au Brésil». Selon des sources, ladite commission composée d’au moins deux personnes aura pour principale mission de recueillir le maximum d’informations auprès des différentes parties se trouvant au Brésil et citées dans le dossier. Le travail de la commission rogatoire est défini, faut-il le noter, par une feuille de route tracée par le juge instructeur. Pour rappel, la chambre d’accusation près la cour d’Alger avait rejeté le pourvoi interjeté par la défense plaidant «l’annulation des poursuites judiciaires contre les mis en cause». Dans cette affaire, six personnes ont été placées sous mandat de dépôt et douze autres convoquées par la justice… Selon des sources, l’affaire de la cocaïne saisie au port d’Oran est loin d’avoir livré tous ses secrets. L’enquête, ouverte, s’est soldée, pour l’instant, par la découverte de quatre affaires imbriquées. C’est ce qu’avait révélé, lors d’une conférence de presse, le ministre de la Justice et garde des sceaux, M.Tayeb Louh Il révèle aussi de nouveaux éléments, en confirmant notamment l’existence d’un réseau international de trafic de drogue «qui veut noyer le pays par cette marchandise dangereuse et prohibée». Selon lui, le principal accusé, en l’occurrence Kamel Chikhi, dit El Bouchi (le boucher), est impliqué dans quatre dossiers judiciaires différents ouverts dans le sillage de l’enquête sur l’affaire des 7 quintaux de la cocaïne saisie au port d’Oran. Selon Tayeb Louh, la justice a délivré aussi des commissions rogatoires internationales. En effet, l’affaire, explique le ministre, ne se limite pas seulement à la cocaïne. Elle s’étend à d’autres délits, dont le blanchiment d’argent, le trafic d’influence et pot-de-vin versés en contrepartie de facilitations. M.Tayeb Louh avait annoncé, dans la foulée, que six suspects dans l’affaire de la cocaïne sont déjà placés en détention provisoire. «Douze autres personnes seront présentées devant le juge aujourd’hui ou demain et elles pourraient être mises en prison», fait-il savoir, précisant «qu’il n’y aura pas d’impunité». Et d’ajouter : «La saisie de certains appareils électroniques, téléphones portables et caméras de surveillance, dans le cadre de l’enquête a révélé l’implication de certaines personnes dans des affaires de corruption», explique-t-il. M.Tayeb Louh assure également que la justice «ira jusqu’au bout dans cette affaire». «Nous avons affaire à un réseau international de trafic de drogue qui sera démasqué dans les prochains jours dans le cadre de l’enquête», indique-t-il. Le ministre affirme également que des commissions rogatoires internationales concerneront tous les pays où a accosté le bateau transporteur de cette importante quantité de cocaïne. Le ministre de la Justice avait justifié, dans la foulée, le transfert du dossier d’Oran au tribunal de Sidi M’hamed d’Alger. Selon lui, les personnes impliquées, le siège de l’entreprise importatrice de la marchandise contenant de la cocaïne se trouve à Alger. «Il était plus judicieux pour un bon fonctionnement de l’enquête de l’affaire à Alger », estime-t-il.The post Affaire des 701 kg de cocaïne : La justice à l’attente des révélations ‘’brésiliennes’’ appeared first on .
La visite du wali a été fortement chahutée et la commune de Takhemaret, à quelque 100 km du chef-lieu de wilaya de Tiaret donnait l’impression qu’elle était sous état de siège, eu égard au très impressionnant cordon sécuritaire et aussi à l’effectif très élevé des services de sécurité tous corps confondus qui se sont répartis sur le territoire de la commune et dont la majorité accompagnait le wali qui était en visite à Takhemaret et dans son agenda la remise des clés de 359 logements sociaux, a-t-on appris auprès de sources généralement bien informées.
En effet, au niveau de l’entrée principale, plus de 30 citoyens munis de pancartes, reflétant le portrait du président de la République, scandaient des slogans hostiles au wali et au président de l’assemblée populaire de la commune. Ces contestataires ont dénoncé le bradage du foncier à travers tout le territoire de la wilaya et plus particulièrement la commune de Takhemaret où une assiette foncière de 7.600 mètres carrés et laquelle abritait durant les années 1970: l’ex-CAPCS et durant la décennie noire, elle a été reconvertie en caserne militaire spécialisée dans la lutte anti-terroriste, a été livrée à un investisseur pour la réalisation d un projet de contrôle technique, un investissement qualifié par ces contestataires comme étant une aberration et une violation des lois de la république tout en rappelant que la superficie exigée dans les normes internationales est de 1.000 mètres carrés. L’un des principaux dénonciateurs de cette aberration a été arrêté par la police et conduit vers le siège du commissariat extra-muros de Takhemaret et il est utile de rappeler que 3 autres ont été arrêtés avant la venue du wali qui a remis à 7 familles symboliquement les clés et très en colère a regagné la commune d’ Ain-Hadid où il devra inaugurer une station d’essence et prendre le repas dans une Zaouia.Takhemaret, pour l’heure connait une forte présence des services de sécurité et lors de la présence du wali, le maire a été hué et ridiculisé et même traité de voleur et sous les huées des contestataires, il a été épargné d’autres insultes suite à la vigilante intervention des services de police. Ce scénario, était attendu selon plusieurs observateurs qui ont revendiqué le détournement du foncier dans la commune de Takhemaret cependant, l’impunité était maîtresse des lieux et a imposé son diktat. Concernant le bradage du foncier dans la wilaya de Tiaret, une caravane composée de plusieurs acteurs de la société civile de la wilaya de Tiaret se préparent pour soumettre une plateforme appuyée par des correspondances et d’authentiques documentations aux services de la présidence de la république .Un 5 juillet très chaud à Takhemaret.The post Climat électrique lors des festivités du 5 juillet à tiaret : Des slogans hostiles au wali à Takhemaret appeared first on .
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Dans la vague des réactions après le rejet par les députés de la 7ème législature de la proposition de loi portant révision de la constitution, le ministre de la justice et de la législation, Sévérin Quenum, considère ce vote comme un pas vers l'idéal démocratique auquel tout le monde aspire. Pour cela, souligne le Garde des sceaux, il faut se féliciter de ce résultat, même s'il apparaît en demi-teinte. « Les députés ont été un peu audacieux dans le travail qui est fait », a-t-il ajouté avant de préciser que le gouvernement n'était pas à la manœuvre. « Le gouvernement n'a pas pris l'initiative de cette loi et par conséquent, il en prend acte et s'il ouvre les portes d'un référendum, la décision sera prise en temps opportun », a déclaré Me Quenum sur Radio Hémicycle.
F. A. A.
« Travailler à la visibilité professionnelle de son talent/activité avec Mivasocial, le Réseau social africain ». C'est le thème de la seconde causerie de Café Médias Plus de ce vendredi 6 juillet 2018. Il était question pour les invités de cette causerie de présenter Mivasocial et ses visions.
Shérif Mensah, Directeur Réseau Togo a expliqué qu'il s'agit d'une plateforme web et réseau social mise sur pieds pour dispatcher toutes les informations sur l'Afrique. Il fait remarquer que Mivasocial œuvre pour la promotion de l'Afrique. « Nous avons longtemps utilisé les plateformes des d'autres, il faut que nous mêmes nous nous lançons dans notre propre plateforme pour la visibilité de l'Afrique d'où sortent des talents qui ne se font pas révéler ». Il ajoute qu'en Afrique, « Nous avons de la création mais la visibilité n'existe pas. Il faut repenser et donner la visibilité à l'Afrique ». Mivasocial est créé, selon son Co-fondateur Jean-Marc Kouevidjin, « en vue de faire connaître au monde les réalités en Afrique ». Pour lui, « il y a beaucoup de choses qui freinent le développement de la jeunesse ». C'est pour cela, qu'« il faut lui donner un outil permettant de l'aider ».
« Créé en 2003, au début, c'était Star 53. Nous avons Mivasocial qui réunit le réseau social de chaque pays africain », rappelle-t-il. « Il faut que nous comprenions que le développement vient de chaque personne ». Pour lui, « en se connectant sur la plateforme, il faut penser à soi et à ce qu'on peut apporter à soi-même et à son pays. On a pensé qu'on peut le faire si les politiques n'y arrivent pas ».
Plusieurs outils sont disponibles pour la cause. « Nous avons développé plus de 40 outils pour l'Afrique », a précisé le Co-fondateur avant d'ajouter : « L'Afrique se développe de façon objective et réelle. Il faut donc qu'on aille ensemble ». Car soutient-il « ensemble, on devient une force qui peut impacter le monde. Le talent africain doit se révéler pour une meilleure visibilité, pour l'avantage de tous ». Nasser Falana, Co-fondateur de Mivasocial, se réjouit de cette opportunité pour faire découvrir Mivasocial. « Avec les journalistes, on peut tout faire. Ensemble on peut mieux faire. Ensemble on peut aller très loin. Nous devons nous aider à y arriver », a-t-il déclaré.
Le Directeur Régional de Mivasocial, Désiré K. Agbanzoumè fait remarquer qu' « Aujourd'hui on ne peut pas véritablement travailler sans une visibilité sur le web ». Mais il ajoute que « avoir de visibilité, c'est avoir du succès grâce à la masse. Il faut du savoir-faire et il faut travailler à cela. C'est pour cela que nous avons développé Mivaweb ». Il ajoute qu' « avoir de la visibilité, c'est soigner son image. C'est de travailler à son référencement. C'est développer sa présence sur les réseaux sociaux. C'est travailler entre vos clients et vous ». Pour lui, « c'est plus d'une vingtaine de programmeurs qui ont réfléchi pour développer une plateforme d'identité pour faire la promotion de l'Afrique ». M. Agbanzoumè explique que « Mivasocial est une plateforme qui partage automatiquement ce qui est posté sur ça. Et plus de 3,5 millions reçoivent automatiquement ce qui est posté ».
Pour Jean-Marc Kouevidjin, « nous ne sommes par une compagnie qui est là pour donner seulement. Il y a certains outils qui sont à accès payants. C'est déjà des ressources ». Selon lui, « 90% sont gratuits mais 10% payants. Ce qui permet non seulement le développement mais aussi de maintenir le cap et gérer les serveurs ».
Jean-Marc Kouevidjin dira que l'autre chose important est que pour celui qui a son site hébergé par Miva, « il ne faut pas forcément qu'il attende un webmaster pour le travail. Nous mettons tout à sa disposition et lui montrons les choses élémentaires lui permettant de mettre à jour un certain nombre de choses. » Selon lui, Mivasocial a plus de 300 serveurs. « Notre objectif, c'est l'Afrique. Vous avez une place dans Miva. Nous avons créé des outils selon le besoin et la demande », précise-t-il. « Nous aimerons voir le logo de Mivasocial sur tous les réseaux partenaires. A long terme, que Miva soit l'Afrique. Simplement, ‘'Miva c'est toi'' », souhaite le Co-fondateur.
Découvrir Café Médias Plus
Café Médias Plus est le tout premier club press du Bénin. Fondé en Mars 2014, il est le fruit de la collaboration entre l'Institut Médias et Développement (Imd) et Kauris d'Afrique, deux organisations des médias et de la culture. Il se veut un lieu d'échange et de partage, de défense de la profession, de réflexion sur l'évolution des métiers de la presse, et le meilleur relais d'information pour ses membres.
A la fois press club et plateforme de services pour les professionnels de l'information, Café Médias Plus est un lieu unique et neutre où chacun peut côtoyer l'autre dans le plus grand respect de son indépendance.
Aujourd'hui, il se révèle être une solide passerelle entre les professionnels de l'information et de la communication et les acteurs politiques, économiques, culturels et sociaux.
Au Bénin, l'information reste moins renseignée puisque chacun y va de son mieux. Dans ce cadre, nous avons trouvé important de fédérer les expériences afin de débattre entre nous des maux qui minent le secteur et les différentes formes de traitement d'informations. A cet effet, il a été mûri au sein d'un comité restreint de professionnels des médias afin de mettre sur pieds un creuset qui réunirait tous les journalistes et consommateurs des médias. Loin d'être un club de discussions entre quelques professionnels des médias, Café Médias Plus constitue une plateforme de diverses activités au profit de la presse béninoise. Le plus connu est la causerie initiée dans ce cadre qui reste l'un des cadres officiels de discussion entre et avec les médias.
Il s'agit d'une rencontre hebdomadaire réunissant des professionnelles des médias autour de deux causeries dont la première relative à la presse et les maux qui minent la corporation. La deuxième causerie reçoit diverses catégories de personnalités du monde politique, économique, culturel, sportif de la société civile ou non afin d'échanger avec la presse sur les questions d'actualité. Cette deuxième causerie permet aux professionnels des médias de mieux cerner le contour de la question et de traiter autrement et avec soin les faits d'actualité.
Café Médias Plus, c'est tous les vendredi à partir de 10h à la Maison des médias, à Cotonou.
Giscard AMOUSSOU
L’ONG Western Sahara Resource Watch (WSRW) a alerté jeudi sur les arrangements apportés par la Commission européenne à l’accord commercial UE-Maroc incluant les territoires occupés du Sahara occidental, indiquant que la Commission tente de tromper des Etats membres au sujet du processus de consultation initié pour se « conformer » à l’arrêt de la Cour européenne de justice (CJUE) de décembre 2016 qui avait rejeté l’inclusion du Sahara occidental dans l’accord d’association UE-Maroc.
« La Commission européenne tente de faire passer un nouvel accord commercial avec le Maroc pour le territoire du Sahara occidental, au mépris de l’arrêt de la Cour de justice de l’UE de 2016 », a tenu à dénoncer l’ONG d’un communiqué diffusé jeudi soir sur son site internet, précisant que les Etats membres devraient voter sur les arrangements commerciaux en question le 11 juillet prochain.
Selon la même source, la Commission européenne avait envoyé, le 11 juin dernier, un projet d’amendement aux protocoles commerciaux UE-Maroc aux Etats membres de l’UE et au Parlement européen pour approbation.
La proposition vise, a précisé le communiqué, à étendre la portée de l’accord commercial UE-Maroc au Sahara occidental occupé, et ce, de manière à contourner l’arrêt de la Cour de justice européenne.
L’arrêt en question datant de décembre 2016 stipulait qu’aucun accord de commerce ou d’association UE-Maroc ne peut être appliqué au Sahara occidental, sauf avec le consentement du peuple du territoire sahraoui, qui revendique, souligne le texte, à ce jour son droit à l’autodétermination comme le prévoient les résolutions et les textes des Nations Unies.
Western Sahara Resource Watch a ajouté que la proposition d’amendement de la Commission était accompagnée d’un document de travail visant à justifier l’inclusion du territoire non autonome du Sahara occidental dans un accord commercial avec le Maroc.
Dans le document en question, la Commission a présenté la proposition comme étant « bénéfique pour les populations locales », sans soutenir cette affirmation par des analyses ou des statistiques, a précisé l’ONG.
Cette mention de « bénéfique pour les populations locales » ne correspond pas aussi aux exigences de l’arrêt de la Cour de justice européenne. Celle-ci avait jugé que la question « des bénéfices n’était pas pertinente » (article 106 du jugement).
Ce qui compte, selon l’arrêt, c’est que le peuple du Sahara occidental consente pleinement à ce qu’un accord européen soit appliqué sur son territoire.
A cet effet, la mention de la Commission d’un « large soutien » en faveur d’un nouvel accord commercial avec le Maroc « est tout à fait incorrecte », a tenu également à dénoncer l’ONG.
Avançant ses arguments, l’Organisation a fait savoir que sur « 94 des 112 organisations que la Commission avait inscrites dans son annexe comme consultées n’ont jamais été invitées à une réunion de consultation et qu’elles n’ont jamais été contactées par la Commission ou ont refusé de rencontrer la Commission ».Dans ce sillage, l’ONG a fait observer qu' »aucune organisation ou individu pro-autodétermination n’avait pris part à l’exercice de consultation », soulignant avec force que ce processus initié par la Commission n’avait jamais été recommandé par la Cour de justice européenne dans son jugement.
== Des Etats européens mal conseillés ==
Concernant les capitales européennes qui ont été « trompées » par la Commission au sujet de ces amendements, l’ONG a cité plus particulièrement le cas de Berlin en s’appuyant sur les déclarations de Niels Annen, ministre allemand des Affaires étrangères prononcées lors d’une audition devant le Bundestag au sujet de cet amendement.
« Le gouvernement fédéral a demandé à plusieurs reprises à la Commission et au service juridique de la Commission de confirmer que l’adaptation de la proposition d’étendre l’accord commercial UE-Maroc au Sahara occidental est conforme aux exigences de la Cour européenne de justice », avait affirmé le chef de la diplomatie allemande.
Cet attachement exprimé par Berlin pour la prise en compte du jugement de la Cour dans l’extension de l’accord au Sahara occidental avait été pourtant exprimé, selon l’ONG aux diplomates et responsables français.
« Dans nos discussions et dans notre communication avec la Commission, nous avons pointé et souligné à plusieurs reprises que le jugement (de la Cour de justice européenne) doit être pris en compte », avait ajouté le chef de la diplomatie allemande réagissant aux questions des parlementaires.
Se référant toujours aux informations reçues de la part de la Commission, le ministre allemand des Affaires étrangères avait déclaré aux parlementaires du Bundestag que « le Polisario avait pris part au processus de consultation, au moins sur le plan technique ».
Commentant ces déclarations, l’ONG a relevé que le gouvernement allemand a été « mal conseillé par la Commission européenne sur la question du consentement ».
Pour l’Organisation, la Commission avait engagé « un processus de consultation a posteriori d’acteurs marocains non représentatifs du peuple du Sahara occidental ».
Formelle sur ce point, Western Sahara Resource a fait savoir aussi que le Front Polisario « n’a jamais participé à une telle consultation », invitant le chef de la diplomatie allemande à demander à la Commission d’obtenir « le consentement du peuple » sahraoui comme l’exige la Cour de justice, au lieu de lancer des consultations avec des acteurs non représentatifs.
Récemment, le ministre délégué, représentant du Front Polisario en Europe, Mohamed Sidati, a exhorté les Etats membres de l’UE et le Parlement européen (PE) à « ne pas cautionner » la proposition d’amendement de l’accord d’association UE-Maroc, présentée par la Commission européenne, affirmant que celle-ci « viole » le droit européen et international.
« Nous sommes bien face à une situation d’illégalité et d’injustice, et nous demandons solennellement aux institutions de l’UE, aux Etats membres du Conseil et aux membres du Parlement, de ne pas cautionner ce type d’amendement qui viole sans équivoque le droit européen et le droit international », a-t-il souligné, dans une déclaration publiée après l’adoption par la Commission européenne de l’accord passé entre l’UE et le Maroc, sous forme d’échange de lettres, sur la modification des Protocoles n 1 et n 4 à leur accord d’association visant à inclure le Sahara occidental.
Regrettant le choix du « passage en force » fait par l’exécutif européen qui a décidé de passer outre les décisions de la CJUE, « en cherchant à gagner du temps et en prolongeant la violation des droits et les souffrances du peuple sahraoui », Mohamed Sidati a averti que le Front Polisario « exercera tous les recours nécessaires devant la CJUE pour faire triompher le respect des droits du peuple sahraoui ».
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Le Parlement algérien prendra part avec ses deux chambres aux réunions de la 27e session annuelle de l’Assemblée parlementaire de l`Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) qui se tiendra du 7 au 11 juillet à Berlin, a indiqué vendredi un communiqué du Conseil de la nation.
Le thème principal de la rencontre s’articulera autour de « l’approbation des engagements de l’OSCE : rôle des parlements », précise le communiqué.
Outre la réunion du comité permanent, l’ordre du jour de la session prévoit également la réunion du bureau, la séance plénière et les réunions des trois commissions relevant de l’Assemblée parlementaire, à savoir les réunions de la commission générale des affaires politiques et de sécurité, de la commission générale des affaires économiques, des sciences technologiques et de l’environnement et de la commission générale de la démocratie, des droits de Homme et des questions humanitaires, indique-t-on de même source.
La délégation parlementaire est composée du président du groupe parlementaire du tiers présidentiel qui conduira la délégation et de deux membres du Conseil de la nation, MM. Zoubir Touafchia et Arbaoui Mohamed, outre deux députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), en l’occurrence Mme Boudaoud Noura et M. Kedadra Saleh.
Le Parlement algérien participe régulièrement aux réunions de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE en qualité de partenaire dans la coopération, conclut le communiqué.
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Le nombre d’apprenants du Saint Livre, notamment chez les jeunes scolarisés, connait une forte augmentation durant la période estivale dans la wilaya d’El Bayadh, les parents veillant à ce que leurs enfants bénéficient d’une éducation religieuse appropriée.
Le nombre de jeunes apprenants du Coran passe du simple au double en cette période estivale, avec 14.000 enfants inscrits pour cet été contre 7.000 élèves scolarisés inscrits tout au long de l’année, a indiqué le chef du service d’enseignement coranique et de la culture islamique à la direction locale des Affaires religieuses et des Wakfs, Baghdadi Miloud.
Cet engouement, explique-t-il, est justifié par la période des vacances scolaires qui permet aux enfants de rejoindre des classes de récitation du Coran et d’apprendre les préceptes du Saint Livre.
Pour le responsable, les parents se font un « devoir » d’inscrire leurs enfants dans les écoles et classes coraniques pour leur inculquer une éducation religieuse, qui permettra « de les prémunir contre les maux sociaux qui gangrènent la société ».
La wilaya d’El Bayadh recense 11 écoles coran iques et 117 classes réservées à l’enseignement coranique fonctionnant à longueur d’année.
Durant l’été, 35 nouvelles classes sont ouvertes pour répondre à la forte demande et l’engouement pour ce genre d’enseignement malgré la chaleur caniculaire sévissant dans la région.
Pour assurer les bonnes conditions de déroulement de ces cycles de formation, la direction locale des Affaires religieuses et des Wakfs a mobilisé 85 enseignants du Coran, dont 35 bénévoles. Chacun d’entre eux s’occupe de plusieurs classes assurant un programme comportant plusieurs axes comme « Tajwid » (psalmodie du Coran), la syntaxe et l’explication des mots, a relevé M. Baghdadi.
— Supports technologiques contre « Louhate » en bois —
Les responsables des écoles et des classes d’enseignement du Coran adoptent deux méthodes en matière de récitation du Saint Livre. L’une moderne recourant à des supports technologiques.
L’autre traditionnelle, très appréciée par les enseignants, s’appuyant sur la dictée, la répétition de la lecture collective des sourates. La transcription des versets se fait sur des « louhate », des ardoises en bois et en utilisant de l’encre « Samgh » ou « Middad ».
L’argile blanche est utilisée pour effacer les ardoises et réécrire de nouveau sur le même support.
La méthode moderne utilisée permet de familiariser les enfants avec des méthodes d’enseignement modernes, telles que le recours à l’informatique et l’utilisation de diverses applications et logiciels. Ce modèle est appliqué notamment par l’école de l’Emir Abdelkader, du chef-lieu de wilaya.
Cheikh Boudia Abderrahmane, imam de mosquée et enseignant du Coran au niveau de cette école-pilote, ouverte dernièrement pour accueillir 160 élèves, a signalé que la méthode moderne se base sur les technologies informatiques, l’écoute collective des sourates et des versets diffusés par haut-parleur, l’apprentissage des règles de « Tajwid » sur CD et la récitation collective.
Il a souligné que cette méthode est très efficace et permet un suivi continu et régulier de l’apprenant.
Face à cet engouement pour l’enseignement du Coran, le chef-lieu de wilaya d’El Bayadh s’est renforcé d’une école-pilote d’enseignement du Saint Livre, qui sera ouverte avant la fin de l’année en cours, a annoncé Baghdadi Miloud. Cette infrastructure dont les travaux ont été achevés, n’attend que son équipement pour accueillir 1.000 apprenants.
Les responsables du secteur des Affaires religieuses ambitionnent de faire de cette école un espace de développement de méthodes d’enseignement de la récitation du Coran et ses préceptes dans la wilaya, afin de mieux préparer les récitants, qui participent, chaque année, aux concours de récitation et du Tajwid du Coran au niveau national et occupent des places honorables.
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Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP), a présidé jeudi soir à Alger, au nom du président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelaziz Bouteflika, une cérémonie d’échange de vœux célébrant le 56e anniversaire de la fête de l’indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale.
La cérémonie a été organisée au Cercle national de l’Armée en l’honneur de hauts cadres de l’ANP, en activité ou à la retraite, et de hauts responsables de l’Etat.
Ont pris part à la cérémonie, qui s’inscrit dans le cadre des grandes traditions de l’ANP visant à valoriser les dates phares de la glorieuse histoire, le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale, Saïd Bouhadja, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, des membres du gouvernement ainsi que des personnalités nationales et des moudjahidine.
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Les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont arrêté 5 individus à Hussein Dey (Alger) pour formation d’une bande de malfaiteurs et falsification de dossiers afin de les déposer au niveau des différentes consulats selon les demandes des clients en vue de bénéficier d’un visa « régulier » et ce en échange d’une importante somme d’argents, a indiqué vendredi un communiqué de ces services.
L’enquête préliminaire avait conclu que ces actes étaient liés à « la formation d’une bande de malfaiteurs afin de commettre des délits relatifs à la falsification de documents officiels, à l’escroquerie, au faux et usage de faux, au chantage avec oblitération des preuves du crime, à la menace à l’arme blanche et à la non-facturation ».
Les mis en causes ont été présentés devant le procureur de la république territorialement compétent afin d’examiner leur dossier, a ajouté le communiqué.
Dans le cadre de cette affaire, il a été procédé à la saisie de « 33 téléphones portables, 3 micro-ordinateurs, une tablette, un appareil photo, une imprimante, 9 passeports biométriques, des sceaux, des cartes mémoires, des CD, un registre de commerce suspicieux et des photocopies de dossiers », a noté la source.
L’affaire s’était déclenchée suite à une plainte déposée par un citoyen se disant victime d’une escroquerie, de faux et usage de faux et de vole de son passeport biométrique puisque la victime était l’ami du mis en cause principal qui lui avait promis de lui procurer un visa en échange de la somme de 50millions Da.
Après quelques jours, tout les mis en causes ont été arrêtés en possession de différents faux documents.
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Le pugiliste algérien Ilyas Abbadi a battu, dans la soirée de jeudi à vendredi au complexe omnisport de Noumérate (sud de Ghardaïa), le malien Teme Cesar, lors d’un combat professionnel dans la catégorie des supers-moyens.
Cette deuxième consécration dans le monde de la boxe professionnelle d’Ilyas Abbadi, 26 ans, a été réalisée en battant son rival le malien Teme Cesar sur arrêt d’arbitre.
L’algérien Abbadi (1,85 m) a scellé le sort de la partie composée de quatre rounds en s’imposant au premier round devant un public acquis par arrêt de l’arbitre en plaçant plusieurs enchaînements qui semblaient ébranler le jeune malien dès le début du combat.
« Ce combat place notre jeune boxeur Abbadi sur la bonne voie, il est très doué et peut redonner un nouveau souffle à la boxe algérienne », a indiqué à l’APS Mohamed Benguesmia ancien champion de boxe et manager général du jeune boxeur Abbadi à l’issu de ce gala de boxe.
De son côté le malien a reconnu la supériorité de Abbadi auquel il souhaite une bonne continuation dans son aventure professionnelle.
Pour le jeune boxeur Abbadi, qui débute sa carrière chez les professionnels, rappelle à l’APS qu’il veut « devenir un champion dans sa catégorie super-moyens’’ pour rehausser la boxe algérienne ».
Dans un autre combat en catégorie léger, l’Algérien Abdelkader Chadi qui participe pour la première fois dans un combat international professionnel UBO , s’est montré expéditif face au Sénégalais Aziz M’Bao Abdoul en remportant la partie au milieu du premier round par abondant avant de recevoir la ceinture de champion.
Suivie par un large public, cette soirée Gala de boxe, intitulée « Soirée de l’indépendance », organisée sous l’égide du ministère de la Jeunesse et des Sports et de la direction de la Jeunesse et des Sports de Ghardaïa, à l’occasion de la célébration du 56e anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, a été également marquée par des combats amateurs destinés, essentiellement, à permettre aux jeunes pugilistes de Boufarik (Blida), d’Alger, Tipaza, de Tizi Ouzou, de Bejaia et de France de s’adapter aux conditions dans lesquelles se déroulent les combats de la boxe professionnelle.
Cet évènement marqué par la présence des icônes de la boxe Algérienne, comme Abdelkader Ouled Makhloufi et Mohamed Bengasmia, est organisé à Ghardaïa dans le but de contribuer au développement de cette discipline sportive dans la région du sud Algérien, ont souligné les organisateurs.
Par ailleurs, dans la catégorie de superléger féminin Fatma Zohra Zouak de Boufarik et Wiam Baghdoud de Tipaz ont fait match nul. Dans la catégorie de 52 kg , Hamid Chougrani de Tiaret a gagné au point son combat devant Soheib Saib de Tipaza. Dans la catégorie (léger) Salem Dali de Tizi Ouzou a gagné son combat aux points devant le français Konaté Siaka. Dans la catégorie (super moyen), Omar Belarbi d’Alger a remporté le combat devant le français Anthony Brard aux points. Dans la catégorie (lourd léger) Mimouh Khelifa de Tizi-ouzou a battu par arrêt d’arbitre au 3éme round son adversaire Rachid Korti de Tipaza.
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Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a déclaré jeudi que les Etats-Unis » appréciaient grandement » leur amitié étroite avec l’Algérie, réaffirmant l’engagement de son pays à promouvoir la coopération bilatérale.
« Au nom du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, je transmets mes félicitations pour l’anniversaire de l’indépendance de l’Algérie », écrit le chef de la diplomatie américaine dans son message de félicitations à l’occasion de la fête de l’indépendance de l’Algérie.
« Les Etats-Unis apprécient grandement leur amitié étroite avec l’Algérie et nos pays ont bénéficié de nos efforts pour faire avancer nos intérêts communs en matière de sécurité, de prospérité et de croissance économique », souligne Pompeo dans sa déclaration publiée par le département d’Etat.
Et d’ajouter « Nous avons hâte d’approfondir davantage notre coopération bilatérale et d’élargir les liens étroits entre les peuples américain et algérien ».
« Alors que vous célébrez cette journée importante, je vous offre mes meilleurs vœux pour l’année prochaine », a-t-il dit.
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Quelque 4,1 millions de Maliens ont besoin d’une aide alimentaire, selon une étude réalisée par un expert indépendant de la Minusma, affirmant que la situation humanitaire dans le pays s’aggrave.
La malnutrition aiguë et sévère devrait passer, selon cette étude citée par des médias maliens, de 162 913 cas à 274 145 au niveau national, tandis que les cas prévus de malnutrition aiguë modérée passeront de 470 000 à 582 000.
Ces chiffres comprennent 11 232 enfants gravement atteints de malnutrition aiguë sévère de moins de 5 ans et 489 238 enfants de 6 à 59 mois souffrant de malnutrition aiguë modérée.
En outre, 45 245 femmes enceintes et en situation d’allaitement souffrent de malnutrition aiguë modérée. « C’est une urgence sur laquelle on ne peut pas fermer les yeux », a indiqué l’expert indépendant qui s’est intéressé à la situation des populations maliennes.
La situation alimentaire s’ajoute à la dégradation de la question des déplacées et réfugiés, manquant de soutien et d’aide alimentaire ainsi que de médicaments.
On compte à ce jour 61 404 personnes déplacées à l’intérieur du Mali et 138 675 personnes réfugiées dans les pays voisins notamment au Niger, en Mauritanie et au Burkina Faso.
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