L’avion d’Iraqi Airways a décollé sans encombre de Machhad en Iran. Mais ses 150 passagers ont bien failli ne jamais arriver à Bagdad, à cause d’une dispute entre pilote et co-pilote, apparemment… pour un plateau-repas!
Médias et réseaux sociaux irakiens se sont immédiatement saisis de l’affaire, avec horreur ou ironie, poussant la compagnie nationale à se fendre d’un communiqué d’explication.
« Ce sont des pilotes ou des chauffeurs de minibus ?« , faisait mine de s’interroger une internaute, en référence à ces conducteurs connus pour rouler à toute allure et qui sont le cauchemar des autres automobilistes.
Une enquête ouverte« Le ministère des Transports a ouvert une enquête avec les deux pilotes qui se sont disputés en vol« , a indiqué Iraqi Airways mercredi soir dans un communiqué qui ne précise pas quand l’incident a eu lieu.
بيان
نعلن أمام الناس عن قيام وزارة النقل بفتح التحقيق مع الطيارين الذين تشاجروا في الجو، وقد صدرت الأوامر سلفاً بإيقافهم عن الطيران، وتم تكليف مفتش عام الوزارة بإتمام الإجراءات الاصولية بحقهم، ولن يكون هناك أي تهاون مع أي طرف، ولن تكون أمامهم اي فرصة للإفلات من العقوبات المشددة pic.twitter.com/fvu29aqwFa
— IRAQI AIRWAYS (@Aliraqiaairways) 26 juillet 2018
La compagnie ne donne pas non plus la raison de la discorde sur ce vol qui avait à son bord 157 passagers ainsi que les membres d’équipage.
Tout ça pour un plateau-repasMais dans une lettre adressée à sa hiérarchie consultée par l’AFP, le co-pilote affirme que, alors que l’avion était en vol, « le ton est monté avec le pilote parce qu’il refusait qu’une hôtesse m’amène un plateau-repas sous prétexte que je ne lui en avais pas demandé l’autorisation« .
Après avoir pris son propre repas, poursuit-il, le pilote « a utilisé un vocabulaire inapproprié » puis l’a « frappé et insulté, ce qui a provoqué la venue d’un membre de la sécurité« .
Les deux hommes ont cependant réussi à faire atterrir l’avion mais une fois l’appareil posé à Bagdad, « le pilote a de nouveau porté coups et insultes« . Face à cela, plaide-t-il, « j’ai dû me défendre« .
Iraqi Airlines indique avoir suspendu les deux hommes et promet qu’ils « ne pourront échapper aux sanctions les plus dures (…) comme l’interdiction de voler à vie« .
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Par A. E. A.
Sous le slogan «Un été sans accidents», le commandement régional de la gendarmerie nationale de Constantine a lancé, hier, une campagne de sensibilisation, qui durera jusqu’au 18 août prochain, dont l’objectif est de réduire le nombre des accidents de la circulation, à travers la sensibilisation des usagers autour de la nécessité de respecter le Code de la route.C’est à l’échangeur de l’Université Constantine «3» «Salah Boubnider», sur le tronçon limitrophe de l’Autoroute Est-Ouest, que le coup d’envoi de cette campagne a été donné. Durant la première heure, pas moins de 200 dépliants ont été distribués et des conseils de prévention dispensés à 400 conducteurs de véhicules, tous types confondus, selon le capitaine Mohamed Hamidou. Notre interlocuteur de poursuivre que « dans ce cadre et en coordination avec des éléments des Scouts musulmans algériens, la protection civile et des Associations en charge de la sécurité routière, nous avons entrepris la sensibilisation des automobilistes usagers de l’autoroute Est-Ouest. Il s’agissait, beaucoup plus, de sensibilisation que de répression ». Sensibilisation au danger que représente la vitesse, la distance nécessaire de sécurité à respecter entre les véhicules, le dépassement interdit, les manœuvres dangereuses, qui peuvent entraîner des drames. Ceci est, particulièrement, valable lors de la saison estivale, qui se distingue par de nombreux déplacements vers les villes côtières comme Skikda, Annaba, Jijel, notamment.
A rappeler que cette campagne de la gendarmerie, qui se poursuivra jusqu’au 18 août, aura pour prochaine station les Quatre chemins’, à l’entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli, le 4 août, alors que le 10 du même mois, ce sera le CW175 tandis que le 16 août cela sera le tour de la RN (RN) n°3, réputée pour ces accidents meurtriers.
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Par Madjid BERKANE
Le sentiment de la honte nous ronge à chaque fois qu’un visiteur étranger se rend dans leur wilaya.
La wilaya de Saïda n’est finalement pas seulement loin de la capitale «Saïda baïda» comme le dit un adage populaire, mais surtout du développement. La pauvreté, l’absence de l’aménagement, la saleté, la poussière, les odeurs nauséabondes…, n’ont pas besoin d’êtres cherchées dans les recoins de cette wilaya, mais juste au chef-lieu de cette dernière. Tout près du siège de la wilaya, du siège de l’APC et des différentes directions exécutives. Une image qui va a contrario de «l’ordre établi» jusque-là en Algérie: le chef-lieu de la wilaya doit être l’arbre qui cache la forêt. S’agit-il là d’une preuve d’honnêteté de la part des responsables de cette wilaya refusant la discrimination entre les localités ou est-ce plutôt un laisser-aller collectif? Les habitants de Saïda ont la réponse et ce sont eux qui payent à présent le prix. Le sentiment de la honte les ronge en effet à chaque fois qu’un visiteur étranger se rend dans leur wilaya.
La double honte
«Contrairement à d’autres habitants d’autres wilayas, nous ressentons à Saïda une double honte à l’arrivée des visiteurs. Celle-ci est due à l’état déplorable de nos quartiers et celle de notre chef-lieu de wilaya», souligne, la mine toute rouge de honte, Nour El Houda, journaliste locale à Saïda. «Le retard est énorme. Tous les responsables qui débarquent dans notre wilaya expriment à leur arrivée de bonnes intentions, mais finssent tous par jeter l’éponge», ajoute-t-elle. «Certains walis préfèrent délibérément laisser les choses en l’état. La technique leur permet de maintenir la paix et s’épargner la colère des habitants de Saïda éternellement mécontents», poursuit Nour El Houda, indiquant que ses écrits trouvent rarement un écho. «Le chef-lieu de la wilaya dispose pourtant de tous les atouts pour être digne de ce nom. Il s’étend sur une plaine, il est entouré de beaucoup de forêts, facilement accessibles et près de quatre wilayas de l’Ouest: Mascara, Sidi Bel Abbès, Oran et Relizane», fera-t-elle observer. Il faut dire à ce propos que l’immobilisme dans cette ville est parlant. En la visitant avant-hier avec le ministre de l’Intérieur, nombre de cités, de placettes publiques, d’artères sont sans éclairage public, sans aménagement et même sans réseaux d’assainissement. Nouredine Bedoui a été interpellé d’ailleurs par plusieurs habitants au sujet de ces insuffisances. «Nous sollicitons les autorités, mais aucun signe de vie de leur côté», a déploré un résident, montrant du doigt au ministre l’éclairage public défaillant de la cité où il habite. La ville de Saïda frappe aussi par l’absence de l’urbanisme. Peu d’immeubles y sont visibles. Les directions de wilayas devant «meubler» un petit peu le chef-lieu de la wilaya sont entassées encore dans un seul immeuble: la cité administrative, en l’occurrence. Les walis de la République ont été pourtant tous instruits à l’effet de délocaliser les directions et leur construire des édifices.
Les structures minuscules
Le procédé est nécessaire pour améliorer le service public. Les autres structures dépendant des secteurs de la culture, de la santé, l’enseignement supérieur, du sport et de la jeunesse sont toutes minuscules et indignes d’un chef-lieu de wilaya. Le changement de leur vocation est une urgence pour changer la mine du centre-ville. Ce propos a été exprimé d’ailleurs par beaucoup de citoyens lors de la rencontre du ministre avec la représentants de la société civile. «Notre wilaya est pauvre. Nous manquons du tout. Le chômage frappe toutes les catégories. Nous avons une crise aiguë du logement. Nous vous demandons de révolutionner les choses monsieur le ministre», s’est emporté un intervenant. «Les routes de Saïda Sont toutes impraticables. C’est pour quand la pénétrante?», a indiqué un autre intervenant. La crise du logement a poussé, pour rappel, plusieurs habitants dans les localités de Sidi Brahem, Lahssassna, Youb, Balloul et dans le chef-lieu de la wilaya à organiser des sit-in lors de la visite du ministre de l’Intérieur. Le quota que les autorités accordent à certaines communes dans la formule de l’habitat rural est, selon les protestataires, très en deçà des besoins exprimés. La formule de l’habitat rural est très prisée dans la wilaya de Saïda, a-t-on appris sur place. Les citoyens veulent tous construire leurs maisons à même leurs fermes et champs agricoles. Le problème de l’emploi a poussé aussi beaucoup de jeunes à interpeller Bedoui lors de sa visite. «Les entreprises se font rares et le secteur public ne crée plus de l’emploi», ont souligné plusieurs jeunes en interpellant le ministre. La wilaya de Saïda dispose, a-t-on appris par ailleurs, de peu de zones d’activités. La seule qui a pu attirer certains investisseurs est celle du chef-lieu de wilaya. La proximité de Saïda des wilayas d’Oran, de Sidi Bel Abbès et de Relizane l’a fortement désavantagée. Le seul secteur qui connaît à présent une certaine dynamique et crée quelques postes d’emploi est celui de l’agriculture. «Les postes d’emploi créés dans ce créneau sont hélas saisonniers», déplore-t-on. Le secteur du tourisme connaît lui aussi une certaine dynamique. Les bains thermaux de la wilaya sont d’une notoriété internationale. Le bain thermal Hamam Rebbi est- fréquenté même par des Anglais et des Américains. Ses vertus curatives sont incontestables. Néanmoins, leur exploitation est encore traditionnelle. Ceci prive de nombreux jeunes de postes d’emploi et les autorités locales de richesse. Le non-développement du tourisme est dû aussi à l’absence des infrastructures hôtelières. La wilaya ne compte en effet que quelques résidences. Le ministre de l’Intérieur, qui a écouté attentivement les représentants de la société civile, a promis de solutionner de nombreux problèmes dans les jours prochains. Néanmoins, le ministre a indiqué qu’une seule main ne peut jamais applaudir. L’Etat ne peut plus être au four et au moulin en même temps. Les investisseurs et les détenteurs de l’argent doivent se montrer et mettre la main à la pâte. «Le défi de l’emploi est très compliqué pour qu’il soit solutionné de façon unilatérale», a fait savoir le ministre.
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Avec une inflation projetée à 1 000 000 % pour cette année, l’économie du pays perd la tête. Mais le gouvernement rejette toujours la faute sur l’opposition et les Etats-Unis.
Explosion sociale ? Ou future libération forcée de l’économie ? Avec une inflation désormais projetée à 1 000 000 % d’ici à fin décembre par le Fonds monétaire international (FMI), tous les scénarios sont possibles au Venezuela où les conditions de vie se détériorent rapidement.Pour faire face à cette hyperinflation, le président Nicolas Maduro a annoncé mercredi 25 juillet que le Venezuela allait bientôt supprimer cinq zéros de sa monnaie, le bolivar. « Le 20 août démarre (…) le plan de redressement économique avec la reconversion monétaire, cinq zéros en moins », a-t-il déclaré.
A l’heure actuelle, le salaire minimum d’un Vénézuélien (1,5 dollar au taux du marché noir, la référence de facto) lui permet à peine d’acheter un poulet d’un kilo. Les finances publiques, elles, sont exsangues. Le Venezuela tire 96 % de ses revenus du brut. Or sa production de pétrole s’est effondrée d’au moins la moitié en un an et demi faute de liquidités pour moderniser les champs pétroliers. Selon l’OPEP, la production de brut a chuté de 3,2 millions de barils par jour en 2008 à 1,5 million en juin.
Un tableau économique catastrophiqueLe panorama économique lugubre du FMI, pour qui tous les voyants sont au rouge, avec une récession de 18 % attendue en 2018, n’étonne pas outre mesure ceux qui vivent ces problèmes au quotidien. On estime que 1,6 million de Vénézuéliens ont émigré depuis 2016 à cause de la débâcle économique qui a fait basculer 87 % de la population dans la pauvreté, selon une étude des principales universités du pays.
Le FMI anticipe une hausse des départs, affectant de plus en plus les pays voisins. La pénurie est généralisée au Venezuela, où les services publics, des soins à l’électricité, en passant par l’eau ou les transports, se sont fortement dégradés.
« La seule façon pour sortir de l’hyperinflation, c’est avec des réformes économiques profondes. C’est de cette manière qu’on y a mis un terme dans tous les autres cas », déclare Henkel Garcia, directeur du cabinet Econometrica, qui rappelle que ces phénomènes ne durent pas éternellement, en donnant l’exemple du Zimbabwe.
Le FMI pointe par ailleurs du doigt la mise en circulation d’un nombre toujours plus grand de billets, ce qui alimente l’hyperinflation. Pour Henkel Garcia, il faut aussi sauver l’industrie vénézuélienne qui fonctionne actuellement à 30 % de sa capacité, mettre un terme au contrôle des changes et des prix, qui donne à l’Etat le monopole des devises. Pour redresser la situation, Econometrica estime qu’il faudrait injecter entre 20 et 30 milliards de dollars par an durant deux ou trois ans.
Le gouvernement inflexiblePourtant, « l’exécutif n’a aucun intérêt à modifier la politique économique », juge un autre cabinet, Ecoanalitica, dans un récent rapport. Face à une telle situation, le président socialiste Maduro, dont la réélection en mai jusqu’en 2025 n’est pas reconnue par une grande partie de la communauté internationale, devra jouer les équilibristes pour éviter de perdre le contrôle.
Travailleurs de la santé, du secteur électrique, retraités, professeurs : les conflits sociaux se multiplient ces dernières semaines pour demander des hausses de salaire et une amélioration des conditions de travail. Ces initiatives sont pour l’heure isolées et l’opposition, dont nombre des dirigeants sont à l’étranger ou en prison, apparaît dépourvue de chef. « Il est probable que seule l’aggravation de la crise entraîne les pressions nécessaires pour déséquilibrer » la coalition actuellement au pouvoir, voire « la remplacer », prévient Ecoanalitica, qui prévoit des changements structurels en 2019.
Récemment, des dirigeants du chavisme, le mouvement aux manettes, ont haussé le ton pour réclamer un virage économique. « Voilà dix-neuf ans que la révolution a eu lieu, nous sommes désormais responsables des bonnes et des mauvaises choses », a lâché Freddy Bernal, collaborateur influent du président.
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Les importations de bière par l’Algérie ont augmenté de 134% entre 2015 et 2017, a déclaré Hamani, président de l’Association des producteurs algériens de Boissons (APAB).
La plus grosse part du marché de la bière revient aux importateurs avec une progression de plus de 5%, entre 2015 et 2017, alors que la part des producteurs locaux a régressé, au vu de leurs unités de production qui fonctionnent à 60% de leurs capacités.
Si l’importation de la bière est plus importante, cela est lié, selon M. Hamani, «essentiellement aux prix pratiqués sur le marché, mais surtout à la composition chimique de cette bière importée». «Ce sont des bières à fort taux alcoolémique, ce qui représente, aussi, un réel danger sur le plan sanitaire», a-t-il ajouté.
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Véritable musée à ciel ouvert, le Vieux Mila, la seule cité millénaire encore habitée, renferme des richesses archéologiques inestimables, qui se dégradent de jour en jour. L’ancienne église où a officié St Augustin, devenue, par la suite, la mosquée Abu al-Muhajir Dinar, est la seule partie réellement protégée de cette cité antique, grâce à son classement de patrimoine national protégé en 2007.
Par Lounes Guermour, Radio Algérie Multimédia
Pour le reste, des maisons qui remontent à plus de 4000 ans, selon des spécialises, tombent en ruines l’une après l’autre, sans parler des habitants qui bétonnent leurs murs.
« Chacun fait ce qu’il veut, personne ne respecte les mesures de sauvegarde et nul ne s’inquiète de ce trésor qui, si les choses ne changent pas, disparaitra dans les années à venir », prévient un journalise de la radio locale de Mila, qui nous a fait visiter les lieux.
« Milo », la plus grande statue au monde sculpté à partir d’une seule pièce de marbre
La pièce maîtresse de ce musée est sans conteste la statue en marbre de « Milo ». Considérée par les spécialités comme la plus grande statue au monde faite à base d’une seule pièce de marbre, cette sculpture représente une forme humaine de près de deux mètres de hauteur, en position assise, au visage et aux membres indéterminés. La tête de cette statue est dans un musée en France.
Découverte en 1880 par des archéologues français, la statue exposée en plein air, a été, selon des témoins, endommagée lors d’un déplacement. Elle traine, aujourd’hui, au milieu d’un jardin, sans présentation, ni notice explicative. Heureusement que notre confrère de radio Mila était là pour nous donner quelques informations sur cette statue qui serait d’origine numide.
Le musée du site de Mila compte également dans sa collection deux sarcophages antiques ornés de sculptures, des fontaines romaines, de la mosaïque et de nombreuses bornes d’épigraphes et d’épitaphes dont la majeure partie provient de fouilles entreprises à l’époque coloniale ou de pièces restituées par des particuliers.
Un mur de 1.200 mètres de longueur qui ceinture la cité antique
De l’époque byzantine, Milo – Mila a un nom pour chaque période historique -, conserve surtout des pans du mur d’enceinte qui la ceinturait sur une longueur de 1.200 mètres. Piqué d’une multitude d’étranges fenêtres larges à l’extérieur et étroites de l’intérieur, visibles à ce jour, et doté de 14 tours de surveillance pouvant atteindre 12 mètres de hauteur. Ce mur reflète on ne peut mieux le statut de citadelle religieuse de Mila à cette époque.
La mosquée Abu al-Muhajir Dinar, la deuxième plus ancienne en Afrique
C’est la deuxième plus ancienne mosquée du continent après celle de Carthage en Tunisie. Baptisée au nom d’Abu al-Muhajir Dinar, un des compagnons du Prophète (QSSSL), cette bâtisse représente, clairement, l’évolution des croyances religieuses en Afrique du Nord et en particulier en Algérie, et ce, depuis l’antiquité jusqu’à la fin de la période coloniale.
D’église romaine dans l’antiquité, cet édifice a été transformé en mosquée, avant de servir d’annexe militaire, voire d’étable durant la colonisation française.
Selon des écrits de l’église romaine, cet édifice a abrité les deux conciles (assemblée des évêques de l’église catholique) tenus à Mila au début du Ve siècle et dont le second a été présidé par St Augustin, en personne. Ce qui n’est pas rien !
La fontaine « Aïn Lebled »
C’est la seule fontaine qui remonte à l’époque romaine et dont l’eau coule toujours avec abondance. La légende dit que « celui qui boira de cette source d’eaux se mariera une deuxième fois ». Les habitant de Mila semblent y croire.
Construite au IIIe siècle par l’empereur Hadrien, la fontaine « Aïn Lebled » était une partie intégrante du forum de Milev, l’autre nom romain de Mila.
Par ses vestiges multiples, elle déroule l’histoire de la présence dans cette région d’Algérie de plusieurs civilisations : Architecture de l’époque romaine (fontaines et tuiles), byzantine (muraille et pierres de taille) et musulmane (demeures ottomanes).
Enfin un « plan de sauvegarde » du Vieux Mila !
Un « Plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé du Vieux Mila » a été approuvé le 14 juillet 2018, par la commission nationale des biens culturels du ministère de la Culture.Ce plan élaboré par la direction de la culture conjointement avec l’association des Amis du Vieux Mila, comprend trois phases : « Diagnostic et mesures d’urgence », « analyse historique et typologique » et « projet préliminaire »
Il constitue un « mécanisme légal et technique » pour la protection de la cité antique du Vieux Mila, qui s’étend sur 38 hectares, et permet « l’inscription future d’une opération de restauration », selon le ministère de la culture.
Espérant que cette fois-ci ça sera la bonne et que ça ne restera pas que sur du papier.
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Les attaques coordonnées menées mercredi par le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (Daech/EI) dans le sud de la Syrie ont fait près de 250 morts, selon un nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’assaut contre plusieurs villages couplés à des attentats suicide ont eu lieu dans la province de Soueida. Les terroristes de l’EI sont présents dans une zone désertique au nord-est de cette région à majorité druze, jusque-là relativement épargnée par le conflit qui ravage la Syrie depuis 2011.
Le bilan n’a fait que monter depuis l’attaque menée mercredi matin, revendiquée des heures plus tard par l’EI. « Il est à présent de 246 morts dont 135 civils », a indiqué le directeur de l’Observatoire, Rami Abdel Rahmane.
Le reste des morts sont des combattants progouvernementaux et des habitants qui avaient pris les armes pour défendre leurs villages.
« Le bilan s’élève, des civils blessés ayant succombé et des personnes portées disparues ayant été retrouvées mortes », a ajouté M. Abdel Rahmane cité par l’AFP.
Au moins 45 terroristes ont été tués dans les combats ayant suivi les attaques.
Les médias officiels syriens ont confirmé les attaques faisant état de morts et de blessés dans la ville de Soueida et les villages voisins, mais n’ont pas donné de bilan.
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Au cours de la visite de travail du chef de l'Etat, Patrice Talon, chez son homologue nigérian Muhammadu Buhari, ce mercredi 25 juillet 2018, les deux hommes d'État ont échangé sur les moyens pour lutter contre la contrebande du riz. Au terme de cette séance, ils se sont mis d'accord sur la mise en place d'un comité conjoint pour la lutte contre le phénomène.
Dans le but de dynamiser la production locale de riz et assurer la sécurité alimentaire et économique des Nigérians, le pays dès 2015 a pris des mesures avec les pays voisins pour limiter le commerce transfrontalier de riz. Selon Femi Adesina, conseillère spéciale des médias du président Buhari, le riz étuvé clandestin pénètre toujours au Nigéria, ce qui annule les efforts du gouvernement et décourage les agriculteurs. « Les activités des trafiquants entravent la quête d'autosuffisance du Nigéria, en particulier dans la production de riz », a-t-elle affirmé. C'est pourquoi, le gouvernement nigérian a menacé de fermer ses frontières avec le Bénin, si des mesures idoines n'étaient pas prises.
Face à cela, les deux chefs d'Etat se sont mis d'accord sur la création d'un comité mixte de lutte dont les modalités doivent être définies le plus tôt possible. Le président béninois a affirmé que la contrebande affecte négativement les économies du Bénin et du Nigeria, ce qui constitue une menace pour les relations bilatérales. « Nous sommes conscients de la manière dont la contrebande de riz affecte le développement des capacités locales dans la riziculture au Nigeria. Cela affecte négativement le commerce entre nous et le Nigeria, un partenaire important pour un pays comme le Bénin. Nous n'avons pas le pouvoir de bloquer les marchandises destinées à d'autres pays, et notre pays n'est pas la destination finale du riz de contrebande. Nous devons développer une volonté commune pour faire face au problème », a-t-il déclaré, selon les médias nigerians.
Pour Patrice Talon, il est nécessaire de mettre en place un comité conjoint pour combattre ce fléau.
Le président nigérian a aussi soulevé le risque d'insécurité dans son pays à cause de la contrebande d'armes de petit calibre et de munitions transitant par le Bénin à destination du Nigéria.
Par ailleurs, le chef d'Etat béninois a souhaité que le Nigéria se rallie au projet de la boucle ferroviaire Bénin - Niger. Muhammadu Buhari a apprécié cette opportunité qui pourrait être intéressante économiquement pour son pays. Il a suggéré la réalisation d'une étude en vue de connaître les tenants et aboutissants dudit projet.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Par Wahida BAHRI
Face à l’omniprésence des services de sécurité sur les lieux, le commerce informel à Annaba a, bel et bien, plié bagage, pour d’autres lieux et autres cieux.
Adoptant une politique de rigueur dans l’application des instructions du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, portant l’éradication du commerce informel, la wilaya de Annaba semble remporter la Palme d’or. En effet, les avenues, rues et artères, autrefois otages du commerce informel, sont aujourd’hui et depuis plus de trois ans, libérés de ce commerce de bazar. Au bonheur des populations, mais surtout au bienfait d’une image de marque, vivement retrouvée à la faveur d’une ville au statut touristique par excellence. La présence des éléments sécuritaires, déployés 24h/24 sur l’ensemble du territoire de la wilaya de Annaba, le centre-ville surtout, a été le moyen le plus efficace pour briser l’obstination démesurée des commerçants de l’informel et des marchands ambulants. Ces derniers qui, des années durant, ont engagé un bras de fer, défiant les lois de la République pour imposer leur diktat à coup de contestations et d’armes blanches.
Des méthodes auxquelles recouraient le plus souvent ces acteurs de l’informel, pour continuer à squatter les espaces piétonniers. Une situation qui, au fil du temps a fait plonger Annaba dans une anarchie indescriptible, nécessitant plus que jamais une solution radicale. Devenu phénomène de société, le commerce informel semblait s’inscrire dans un code, donnant à ces acteurs le droit d’activer dans l’illicite. Un état de fait qu’il fallait juguler avec des pincettes. Car ni la politique de l’état ni encore celle de la sûreté de wilaya de Annaba, n’avaient pour objectif de violenter ces parasites de l’économie nationale. L’application des lois de la République, notamment pour des couches aussi vulnérables que ces commerçants de l’informel, chômeurs de leur état, devait, a noté un élément des services de sécurité, se faire en toute délicatesse pour éviter tout dérapage. «Situation que nous étions appelés à éviter, sur instruction de notre hiérarchie», a fait savoir notre interlocuteur. Légitime mode opératoire, quand on considère les conséquences de la violence dans ce genre de situation.
Surtout, si l’on fait référence au suicide du Tunisien Laazizi, par immolation, devenu une référence, au sein de la frange des commerçants de l’informel. Si cet incident a été à l’origine d’une déstabilisation dans le pays voisin, il le serait probablement dans notre pays, avec des répercussions néfastes. Car les forces occultes n’attendent que la moindre étincelle pour, cracher le venin de la fitna au sein du peuple algérien. De ce fait et conscient de l’enjeu, la sagesse a eu le dernier mot, dans l’application des lois de la République, qui, loin de toute répression et usant de mécanismes socio-sécuritaires, le phénomène du commerce informel à Annaba, a, non seulement été contrecarré, mais éradiqué du paysage de l’une des plus importantes villes d’Algérie, Annaba en l’occurrence. Aujourd’hui, la ville, voire toute la wilaya de Annaba se distingue à tous les égards, par son statut de ville où, la rigueur sécuritaire est la maîtresse des lieux. Une wilaya où, chacun connaît ses limites dans le respect de la citoyenneté et la concitoyenneté. Ces derniers préceptes garantis par la Constitution ont été imposés par la force passive des services de sécurité de la wilaya de Annaba qui ont fait de la lutte contre toutes formes du commerce informel à Annaba, un challenge gagné haut la main. Aujourd’hui, César a repris ses droits, les territoires pour les piétons et la chaussée aux automobilistes. Même les commerçants des magasins qui avaient profité de cette anarchie, en opérant des extensions de leurs commerces avaient été rappelés à l’ordre.
Certains d’entre eux se sont donnés à l’embellissement des devantures de leurs commerces, ce qui a créé un semblant d’harmonie dans le centre-ville de Annaba. Par ailleurs, hormis quelques petits vendeurs à la sauvette, rencontrés çà et là, dans quelques coins de la ville, comme Laghzalla, à la Colonne, où l’informel pourrait encore avoir la peau dure, la ville a retrouvé sa nature d’antan. Le déploiement quasi quotidien des éléments de sécurité dans toute la ville, semble avoir fait oublier aux commerçants de l’informel le chemin de Annaba. Car, faut-il le noter, ces vendeurs illicites viennent, pour la plupart, des zones retirées de la wilaya, El Bouni, Sidi Salem, Hadjer Eddis et El Hadjar entre autres, mais aussi des wilayas limitrophes, Guelma et El Tarf surtout. En outre, bien que le positionnement des fourgons de police et des policiers dans toute la ville ferait penser à un état de siège, il demeure néanmoins, que la situation ne déplaît guerre aux populations. «Rana tarhamna ki nahaouna el fawda taâ el Biyaâ». «Pourvu que cela dure», se sont accordés à dire plusieurs citoyens. Le commerce informel a toujours été source de nuisance, de banditisme, d’anarchie entre autres désagréments, occasionnés tant aux habitants qu’au statut de Annaba.
Aujourd’hui, cet assainissement de la ville de toutes formes de désagréments, le commerce informel entre autres, semble avoir eu des répercussions positives sur la saison estivale, notamment en matière de sécurité. Car, bien que les aoûtiens n’aient pas encore pointé du nez, les chiffres font état de plus de 20 000 estivants enregistrés, rien que pour la première quinzaine du mois de juillet.
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Par El-Houari Dilmi
En jachère depuis de nombreuses années, l’aéroport «Abdehafidh Boussouf» de Aïn Bouchekif, dans la wilaya de Tiaret, est un pur gâchis et pour cause.Considéré comme le plus important en Oranie après celui d’Es Sénia à Oran, l’aéroport de Tiaret n’a jamais été véritablement exploité depuis sa création dans les années soixante-dix. A part quelques départs vers les Lieux Saints de l’islam ou quelques rares vols assurés par la défunte compagnie Khalifa Airways et Air Algérie, l’imposante infrastructure aéroportuaire et ses équipements jamais servis sont mangés par la poussière et la fiente des oiseaux. Pourtant, beaucoup d’argent a été dépensé pour la mise à niveau de l’aéroport dont le confortement de la piste sur une longueur de 3,2 km, la réalisation de voies secondaires et la modernisation de l’éclairage du tarmac.
L’argument servi et resservi par les autorités locales selon lequel «le clouage au sol» de cette importante infrastructure aéroportuaire est dû à des «raisons de rentabilité financière» invoquées par la compagnie nationale Air Algérie ne convainc plus la population locale. Le président de l’aéroclub de Tiaret et néanmoins pilote-instructeur et commissaire de vol, M. Benaouali Aoued, estime, de son côté, que la fermeture de l’aéroport est «elle-même un gâchis, surtout qu’il est mis au niveau des normes internationales (piste d’envoi de 3.000 mètres, équipements de navigation des plus modernes et une capacité de 300.000 passagers/an», explique-t-il, ajoutant que l’aéroport de Aïn Bouchekif «demeure le plus stratégique au niveau de toute la région de l’ouest du pays», exprimant son souhait de voir cette infrastructure inexploitée reprendre du service, «au plus grand bénéfice des opérateurs économiques de la région», a-t-il souligné.
Et pour attirer l’attention sur ce véritable gâchis, la population locale vient de lancer une pétition ouverte (dont le Quotidien d’Oran a obtenu une copie) pour appeler à la réouverture de l’aéroport de Tiaret.
En effet, dans une lettre adressée aux autorités locales et centrales, la population de Tiaret réclame notamment l’ouverture d’une ligne aérienne entre la capitale des Hauts-Plateaux de l’Ouest et des villes françaises comme Paris, Marseille ou encore Metz, comme c’est le vœu de nombreux Algériens originaires de l’ouest du pays et établis en France et en Europe. Les signataires de la pétition interpellent également les élus de la wilaya (députés et sénateurs) pour la situation de l’aéroport de Tiaret fermé de facto «alors qu’il est l’un des plus importants et des plus grand de tout le pays», écrivent-ils dans leur missive adressée au Premier ministre Ahmed Ouyahia et au ministre des Transports.
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Par R.N.
Trois personnes ont été tuées et deux autres grièvement blessées dans un accident de la circulation survenu dans la commune de Bab El Assa (wilaya de Tlemcen), a-t-on appris mercredi de la direction locale de la protection civile.L’accident s’est produit, dans la nuit du mardi à mercredi, sur la RN 07A, au niveau du village de Salam, à Bab El Assa, suite au dérapage d’un véhicule à bord duquel se trouvaient les victimes, membres d’une même famille résidant à Ghazaouet. Le conducteur du véhicule et ses deux filles ont trouvé la mort sur place alors que la mère et une autre fille ont été grièvement blessées et évacuées vers l’hôpital de Maghnia. Les dépouilles des trois victimes ont été déposées au service de la morgue du même hôpital.
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Par Saïd Mouas
La cérémonie de remise des prix aux élèves les plus méritants des trois paliers de l’enseignement, qui a eu pour cadre l’amphithéâtre de l’APW d’Ain Temouchent, s’est déroulée dans une chaude ambiance rehaussée par la présence du wali et des cadres locaux. Les lauréats primés ont eu droit à des cadeaux sous les vivats de l’assistance juvénile et les ’you you » des femmes venues partager la joie de leurs enfants.La wilaya d’Ain Temouchent, créditée d’un taux de réussite de 62,73 %, a obtenu la 7ème place à l’échelle nationale. Mieux que le cru de la saison scolaire écoulée où la moyenne entre les deux sessions a atteint 60,86 %. C’est le lycée Attar Mohamed situé à Ghar El Baroud, deuxième en 2017, qui, cette année, remporte la palme du meilleur établissement avec un taux de réussite de 83,74 % prenant ainsi sa revanche sur le lycée Hadj Bouziane de Oulhaça, champion en titre l’année dernière avec une moyenne de réussite au bac de 89,63 %. Trois lycées ont dépassé les 80 % tandis qu’à l’examen du BEM la wilaya est positionnée également à la 7ème place grâce à un taux de 64,66 % boosté par les performances de 05 CEM lesquels ont réussi à obtenir des taux variant entre 90 % et 99,99 %. Plusieurs élèves sont parvenus à approcher les seuils de 17 et 18/20 notamment ceux issues des lycées des daïras de Oulhaça et Béni Saf qui semblent, depuis plus d’une décennie, sous l’effet d’une bonne inspiration. Est-ce dû, comme le prétendent les faiseurs de mythes, au régime alimentaire des autochtones qui consomment régulièrement du poisson et particulièrement la sardine ? Ou à la dureté d’un environnement marqué par une cruelle absence de loisirs qui pousserait les élèves à se refugier dans les études ?
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Par K. Assia
Trois sessions d’enfants de douaniers au niveau national, soit un total de 900 petits colons séjourneront pendant le mois d’août, plus précisément jusqu’à la fête de l’Aïd El Adha, au centre de colonies de vacances de Terga-plage, dans la wilaya de Ain Témouchent, et relevant de la direction régionale des douanes d’Oran (DRO). Le coup d’envoi officiel de ce camp de colonies de vacances a été donné, hier, par la commission mise en place par la direction générale des douanes algériennes DGD et composée du sous-directeur des brigades centrales à la DGD, du président des œuvres sociales au niveau national y compris les cadres des douanes d’Oran. On saura qu’une première session de 300 enfants de douaniers séjourne depuis hier et pendant une semaine dans ce centre lequel a été doté de toutes les commodités pour une bonne prise en charge des estivants. La priorité a été accordée aux enfants de douaniers du Sud et des Hauts Plateaux. Le programme comporte des activités pédagogiques, des ateliers d’animation et des sorties en mer.Ce centre dispose de cinq chalets, un réfectoire, une infirmerie et un grand espace qui sera aménagé selon les prévisions en bungalows. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions socio-professionnelles initiée par la DGD au profit du corps douanier. Notons que le centre a déjà accueilli pendant 13 jours des enfants issus de familles hors du corps douanier et venus du Sud et des Hauts Plateaux.
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Par A. El Abci
En prévision du premier vol à partir de l’aéroport Mohamed Boudiaf, qui aura lieu demain vendredi 27 juillet, la wilaya a décidé de mettre la grande salle «Ahmed Bey», ex-Zénith, à la disposition des futurs hadjis et de leurs familles, et ce à l’effet d’éviter le phénomène de pression et surcharge à l’aéroport.Selon le secrétaire général de la wilaya, il a été décidé de réserver un couloir spécial pour les pèlerins, avec leur transport direct depuis la salle en question jusqu’à l’aéroport, sans accompagnateurs, qui n’y seront pas admis. Et des instructions fermes ont été données dans ce sens à la gendarmerie, pour une exécution stricte des consignes de sécurité, note-t-il. Le directeur de la Réglementation et des Affaires générales (DRAG) de Constantine, M. Belarbi, questionné sur les cas de retard de la part des hadjis, pour ce qui est des consultations médicales, les passeports, etc., fera savoir que tout est OK pour ce qui a trait au dossier dont son administration a la charge. Et d’expliquer que la DRAG s’occupe des pèlerins inscrits sur les listes de l’Office national du hadj, qui sont au nombre de 244, plus les 23 de la liste supplémentaire (quota des 1.000 passeports hadj accordés par le président de la République), sur un total de 730 hadjis de cette année 2018. Et dans l’ensemble, dira-t-il, à part quelques cas qui se comptent sur les doigts d’une seule main, tous les candidats ont accompli toutes les dispositions nécessaires et n’attendent que le jour «J» du départ.
Le reste des pèlerins, qui se sont inscrits auprès des agences de voyages agréées, sont dans une situation analogue avec quelques cas de retard qui seront réglés au niveau du regroupement de la salle Ahmed Bey, où les services des banques, Air Algérie, DRAG, etc., seront rassemblés en un guichet unique. Et d’indiquer, dans ce sillage, que les ultimes retouches aux préparatifs du vol de vendredi prochain ont été d’ailleurs passées en revue lors de la réunion de coordination de mardi dernier, qui a été supervisée par le wali. Ce dernier a saisi l’occasion pour parler, ajoute-t-il, de l’obligation aux pèlerins qui ont accompli plus d’un hadj auparavant, de se présenter auprès des banques pour payer l’impôt imposé à leur adresse par l’Arabie Saoudite et qui équivaut à 6.200 dinars.
Les douanes, pour leur part, ont rappelé que pour passer leurs services, les médicaments psychiatriques en grand nombre sont interdits, sauf autorisation spéciale, les jumelles et les petits avions drones sont également interdits. Concernant le port d’argent sur soi, toute somme de plus de 1.000 euros doit faire l’objet de déclaration par le hadj, qui a droit par contre à emporter jusqu’à 10.000 dinars en monnaie nationale.
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Le chef d’Etat major a réagit aujourd’hui suite à l’initiative de « consensus national » proposée par la partie islamique et son président Makri.
Gaid Salah trouve que « C’est étrange et illogique qu’à l’approche de chaque élection, certaines personnes et parties qui, au lieu d’œuvrer pour gagner la confiance du peuple algérien en s’occupant de leurs préoccupations, s’éloignent du bon sens politique ». Il ajoute : « Sur ce registre, j’ai déjà eu à m’exprimer et à préciser, avec grande insistance et à plusieurs occasions, que l’Armée nationale et populaire est une armée qui agit dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles et qui ne peut en aucun être entraînée dans des luttes partisanes et politiques et s’impliquer dans des conflits stériles ».
« Mais malgré tout, il y a des gens qui se permettent de se présenter en tutelle de l’ANP et comme son porte-parole parlant en son nom, oubliant ou faisant mine d’oublier que l’ANP est une armée du peuple algérien et une armée algérienne avec tout ce que ce bon qualité renferme comme sens historique profond et hautes et nobles valeurs (…). Tout le monde doit savoir qu’il n’y a aucune tutelle sur l’ANP digne héritière de l’ALN. Elle reçoit ses directives du moudjahid son Excellence le président de la République, le chef des forces armées et ministre de la Défense nationale », précise le chef de l’Etat Major.
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Les enfants devant rejoindre le Nord ont été abandonnés et ont passé la soirée à la belle étoile faute d’une prise en charge.
Les conducteurs de bus, engagés par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour transporter les enfants devant partir en colonie de vacances, ont commis, hier, mercredi, une grave dérive suscitant colère et indignation.
Après plus de 10 heures de route de Tamanrasset vers In Salah, les chauffeurs ont, pour des raisons inacceptables eu égard à la rudesse du climat dans cette région affublée de pandémonium en cette période des grandes chaleurs, fait descendre tous les enfants et leurs moniteurs avant de reprendre la route à vide. Plus de 500 personnes, dont 350 de Tamanrasset et 150 d’In Salah, en partance vers les côtes azurées des wilayas d’El-Taref, d’Alger et de Mostaganem, ont été ainsi “abandonnées” et livrées aux démons du désert.
L’absence d’une prise en charge appropriée, en raison, notamment, de la saturation des structures d’hébergement relevant du secteur du département de Hattab, a fait boire le calice jusqu’à la lie aux malheureux passagers qui ont vécu un cauchemar.
La gravité de la situation a ainsi donné libre cours à l’improvisation et poussé les moniteurs et animateurs à conduire leurs groupes jusqu’aux stades de proximité où ils y ont passé la nuit.
Les participants à cette session, qui s’étalera jusqu’au 10 août prochain, ne sont pas près d’oublier cette mésaventure, qui confortera, sans nul doute, la revendication de transporter par avion les enfants du Grand-Sud pour savourer leur séjour dans les wilayas touristiques du Nord en leur évitant le calvaire d’une route interminable et qui, de surcroît, est dans un piteux état.
En réaction à l’indignation de la population locale relayée par les réseaux sociaux et, particulièrement, pour tenter de rassurer les parents en colère, la Direction de la jeunesse et des sports a tenu à faire savoir que cet incident s’est produit sur instruction du ministère de la Jeunesse et des Sports qui a procédé à la résiliation du contrat avec le transporteur en question. “Certes, la capacité d’hébergement des auberges de jeunes de la wilaya déléguée d’In Salah est insuffisante pour prendre en charge tous les enfants et leurs encadreurs, mais toutes les mesures nécessaires ont été mises en place, notamment en matière de restauration. Les bus de la nouvelle société contractante, offrant plus de confort aux passagers, sont arrivés au lever du soleil pour prendre le relais et conduire les participants à destination”, a expliqué la DJS dans un communiqué.
Cette déclaration laconique reste, toutefois, loin de rassurer les parents qui ont tancé vertement “la démarche méprisable et irresponsable du ministère de la Jeunesse et des Sports à l’égard des enfants du Sud”.
RABAH KARECHE
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Nos députés affectionnent le qualificatif ‘'honorable''.Ce prédicat surtout utilisé dans le monde anglo-saxon…Comme de coutume, nous l'avions « importé ». Heureusement, le concept en soi, est facilement ‘'tropicalisable'' (sic) Disons donc qu'un honorable, c'est une personnalité qui mérite estime et considération. Et cerise sur… son honorabilité, une « immunité parlementaire » ! Car il est dit que l'immunité parlementaire, a d'abord pour objet, de « protéger les élus du peuple, dans le cadre de leurs fonctions, des mesures d'intimidation venant du pouvoir politique, ou des pouvoirs privés, et de garantir leur indépendance et celle du Parlement ».Pour faire simple, nos « honorables députés » d'ici, devraient d'abord être des « hommes d'honneur ». Et ceux d'entre eux, qui trahissent ce statut, devraient faire amende... honorable. L'immunité n'excluant pas l'humilité. De toute façon, le principe et les modalités de l'immunité parlementaire, dépendent entre autre, du contexte historique, et des maux dont souffrent les sociétés qui les adoptent. Sous nos tropiques, le diagnostic est connu de tous. Il est préoccupant. Ici, le pouvoir politique, rime avec pratiques maléfiques, pour ne pas dire mafieuse, en matière de gestion du bien public. Des ministres sortis de nulle part, deviennent milliardaires du jour au lendemain ; des députés font la Loi le jour, et des « affaires » la nuit…Face à ces maux, des traitements anti-immunitaires s'imposent .Même en France d'où nous copions tout, l'immunité parlementaire, fait de nos jours débat. C ‘est ainsi que sa suppression, figure dans la charte d'éthique, publiée à l'occasion des législatives de juin 2017, par l'association Anticor. Ceci au motif que l'immunité, « concourt à une justice à deux vitesses, qui protègent les élus et ministres, plus que les simples citoyens ».Chez nous, l'immunité parlementaire a servi de parapluie « anti- nucléaire », à nombre de pilleurs de notre économie nationale. Il a donc fallu 28 années de tentatives et d'échecs, pour en venir à bout. Confirmant l'adage selon lequel, il n'y a point « de citadelle imprenable ; il n'y a que de citadelle mal attaquée ».Une victoire donc à l'actif de la législature actuelle, et de son président Me Adrien Houngbédji. Mais il faudrait toutefois ajouter, que la levée d'une immunité parlementaire, ne transforme pas le député en coupable de facto. A charge pour lui, d'aller laver son honneur et son honorabilité, devant qui de droit. Cette première dans notre hémicycle, est une leçon, pour les députés d'aujourd'hui et de demain. Qu'ils soient du bloc dit majoritaire, ou de la coalition estimée minoritaire. Tant la roue de l'histoire ne cessera de tourner. Pour le bonheur du peuple, et l'honneur de ses élus. Et puisque Jean Racine prétend, « que sans argent, l'honneur n'est qu'une maladie », que dire alors de l'immunité parlementaire sans honorabilité ? Une tumeur cancéreuse ? Grave dans tous les cas, et à soigner au plus vite. Sinon…
Tafê
NEW YORK (Nations Unies) – Le Conseil de sécurité a appelé toutes les parties syriennes à « travailler de manière constructive » avec l’émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura, sur la création du Comité constitutionnel pour lequel l’opposition syrienne vient de remettre la liste de ses représentants.
L’ambassadeur suédois Olof Skoog, président en exercice du Conseil de sécurité, a indiqué ce mercredi à l’issue d’une réunion sur la Syrie que l’Assemblée générale annuelle de l’ONU se tiendra à New York fin septembre et devra aborder la question du Comité constitutionnel syrien.
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