ALGER – La prise en charge de la femme gestante et les conditions de travail des sages-femmes ont été au centre d’une rencontre organisée à Alger par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière avec des représentantes de cette corporation de différentes régions du pays, indique dimanche un communiqué du ministère.
Au cours de cette rencontre, animée par des cadres du ministère de la Santé, le fonctionnement du réseau de prise en charge des femmes gestantes au niveau des différentes wilayas a été passé en revue, ainsi que les contraintes enregistrées et les propositions pour son amélioration, précise-t-on de même source.
Les sages-femmes ont exprimé, à cet égard, leur « satisfaction » quant à leur implication dans la mise en place du guide de prise en charge de la femme gestante et à leur participation aux différentes réunions de travail en vue de son enrichissement, afin d’assurer « une prise en charge organisée, hiérarchisée et sécurisée des femmes gestantes« , et « définir les devoirs et les obligations des différents acteurs« . Il a été rappelé que ce guide a pour objectif d' »organiser la prise en charge de la femme à toutes les étapes de sa gestation afin de sécuriser l’accouchement et réduire le taux de mortalité maternelle et infantile« .
« Élaboré pour organiser ce qui existe, ce guide permet de protéger la sage-femme dans sa fonction puisqu’il responsabilise les différents acteurs et normalise les différentes structures en assurant les conditions de travail appropriées pour le personnel de santé« , note le communique. À cet effet, les sages-femmes ont exprimé leur « engagement entier pour la réussite de ce dispositif, et ont demandé à ce que la mise en œuvre de ce guide soit accompagnée également de formations pratiques pour les sages-femmes« .
Quant aux principales préoccupations des sages-femmes, elles ont porté sur « la progression de la carrière de la sage-femme, l’amélioration de sa couverture juridique dans l’exercice de ses fonctions et sa contribution active à la mise en place des réseaux intégrés de prise en charge de la femme enceinte, ainsi que les prestations qu’elle ne peut plus faire comme la pose du stérilet« . Les représentants du ministère ont informé les représentantes des sages-femmes que « toutes les mesures seront prises pour améliorer les conditions de travail des sages-femmes, qui constituent la cheville ouvrière de la prise en charge de la santé de la mère et du nouveau-né« .
À la fin de la rencontre, il a été convenu d’organiser, conjointement et prochainement, des rencontres d’information avec les sages-femmes autour de ce guide et de son importance en matière d’amélioration de la prise en charge de la femme enceinte, et de développer des journées de formation continue.
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Réso Atao est désormais dans la mouvance présidentielle. C'est ce qui ressort du congrès ordinaire du parti tenu, ce samedi 28 juillet 2018, à Porto-Novo, en présence de nombreux militants et autres personnalités.
Placé sous le thème « Nouvelle Métamorphose, Nouvelle ambition », ce congrès a été l'occasion pour Réso Atao d'affirmer son soutien au président Patrice Talon et son gouvernement.
« Le Réso Atao a la chance d'avoir à sa tête un président jeune, un président qui nous impulse son dynamisme, un président qui nous as permis de démontrer que nous sommes capables d'être une force de propositions et d'actions », a déclaré Ambroise Padonou, représentant des jeunes.
Félix Tohoyessou, représentant du président du Réso Atao s'est penché sur les forces de ce mouvement. « Notre parti Réso Atao est une formation politique qui milite pour un modèle socio-démocrate. Dire ce qui vrai, utile et juste, faire ce qui est attendu par notre peuple, même si les modes ou les rapports de forces conjoncturels appellent à d'autres slogans, d'autres illusions, ou d'autres chimères », a-t-il affirmé.
Les grandes décisions du congrès
De grandes résolutions ont été prises au cours du congrès. Il a été décidé le renouvellement de tous les organes sur la base du principe de la gestion axée sur les résultats. A ce titre, le nouveau bureau exécutif national est composé de 31 membres dont le président est l'honorable Mohamed Hinnouho Atao. Par cette adhésion à la mouvance présidentielle, le parti Reso Atao montre son soutien aux idéaux de développement du Président Patrice Talon. « Nous demeurons dans la mouvance présidentielle. Nous avons compris la leçon ; quand ce ne serait pas bon, on va discuter et proposer des voies de solutions au président Patrice Talon », ont déclaré les responsables du parti.
L'adhésion du Réso Atao vient agrandir la famille de la mouvance présidentielle.
Réso Atao, lors de la présidentielle de 2016, avait soutenu le candidat Patrice Talon. Après l'élection du Chef de l'Etat à la tête du Bénin, le parti est devenu un opposant du régime en place. De nouveau dans la mouvance présidentielle, les responsables du Réso Atao sont convaincus que les réformes qu'opèrent Patrice Talon s'inscrivent dans la dynamique de faire développer le pays.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Un terroriste s’est rendu dimanche matin aux autorités militaires de Tamanrasset. Il se trouvait en possession d’un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et de quatre chargeurs garnis de munitions indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
«Dans la dynamique des efforts fournis par les différentes unités de nos Forces armées dans le cadre de la lutte antiterroriste, le terroriste Abarzoulegh Aïssa dit « Abou Ibrahim » s’est rendu, ce matin du 29 juillet 2018, aux autorités militaires de Tamanrasset (6ème Région militaire), en possession d’un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et de quatre (4) chargeurs garnis munitions. Ledit terroriste avait rallié les groupes terroristes en 2014», précise le communiqué.
«Cette opération vient s’ajouter au bilan des résultats positifs réalisés dans le cadre de la lutte antiterroriste et confirmer l’efficience des différentes approches visant l’éradication du fléau du terrorisme dans notre pays», souligne la même source.
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Des tentatives de contrebande de dix (10) tonnes de denrées alimentaires et de 10.200 litres de carburant ont été déjouées par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP), à In-Guezzam et Bordj Badji Mokhtar, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), diffusé dimanche matin.
«Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire ont déjoué, le 28 juillet 2018 à In-Guezzam et Bordj Badji Mokhtar (6e Région militaire), des tentatives de contrebande de dix (10) tonnes de denrées alimentaires et de 10.200 litres de carburant, tandis que des Garde-côtes ont saisi, à Ghazouet (2e Région militaire), 32,15 kilogrammes de kif traité», précise le communiqué.
D’autre part, des Garde-côtes « ont déjoué, à Oran (2 RM), Annaba et El-kala (5 RM), des tentatives d’émigration clandestine de (43) personnes à bord d’embarcations de construction artisanale », ajoute la même source.
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Mieux connue sous le nom de «tennis elbow», cette lésion apparaît lorsque le coude est soumis à une intensité extrême. Généralement, cette inflammation concerne les sportifs. Toutefois, il n’y a pas qu’eux qui peuvent en souffrir. Toute activité qui sollicite le coude de façon continue peut entraîner une épicondylite latérale du coude. Bien que cette lésion exige de se rendre chez un spécialiste, il est tout de même possible d’avoir recours à des remèdes naturels en guise de premiers soins. Ces remèdes permettent de réduire l’inflammation et de soulager la douleur. Si l’inflammation est légère, ces remèdes peuvent même suffire à soigner complètement la lésion.
Des compresses au gingembre
Le gingembre (skendjbir) possède de nombreuses propriétés utilisées en médecine naturelle pour soigner différentes maladies. Cet ingrédient est utile pour soigner les rhumes et, grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, il diminue les inflammations au niveau des muscles et des tendons.
Les ingrédients :
• 4 cuillères de gingembre râpé (60 g).
• 1 tasse d’eau chaude (200 ml).
• des disques de coton.
L’application :
• râpez le gingembre jusqu’à obtenir 4 cuillères ;
• enveloppez le gingembre dans un disque de coton ;
• plongez la compresse dans un verre d’eau chaude pendant une minute ;
• retirez la compresse de l’eau, puis laissez refroidir ;
• appliquez la compresse sur la zone concernée pendant une quinzaine de minutes ;
• réitérez l’opération jusqu’à constater une amélioration.
Le curcuma
La curcumine, une substance présente dans le curcuma (korkom), possède des propriétés anti-inflammatoires. Ainsi, tout comme le gingembre, le curcuma a un pouvoir analgésique naturel. De plus, grâce à sa forte teneur en antioxydants, il accélère la guérison des lésions. Pour toutes ces raisons, cet ingrédient est idéal pour soulager les douleurs au niveau des articulations.
Les ingrédients :
• 1 cuillère de curcuma en poudre (15 g).
• 1 tasse de lait liquide (250 ml).
• 1 demi-cuillère de miel (12 g).
L’application :
• dans une tasse de lait, ajoutez une cuillère de curcuma, puis mélangez ;
• chauffez le mélange à feu doux, puis ajoutez le miel ;
• buvez une tasse le matin, puis une autre le soir, et ce, pendant au moins deux semaines.
Des compresses d’ail
L’ail est réputé pour activer la circulation du sang et soigner les maladies cardiovasculaires. De plus, grâce à sa forte teneur en oxydants, en composants anti-inflammatoires et en soufre, c’est un remède naturel idéal pour soulager une épicondylite latérale du coude.
Les ingrédients :
• 5 gousses d’ail.
• des serviettes.
L’application
• épluchez les gousses d’ail ;
• écrasez-les jusqu’à obtenir une pâte ;
• appliquez la préparation sur la zone affectée, puis placez une serviette sur la zone ;
• laissez agir pendant une vingtaine de minutes.
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Un professeur chinois vous suggère une méthode très avancée mais très simple pour sauver une personne d’un AVC. En fait, il vous propose de garder une aiguille dans votre maison. Cette aiguille vous servira comme outil principal de l’exécution de cette méthode non conventionnelle destinée à sauver des vies humaines au cours d’un accident vasculaire cérébral. Pour aider quelqu’un à survivre, vous devriez juste prendre le temps de le lire cet article car la vie de quelqu’un pourrait dépendre de vous et des gestes que vous pouvez entreprendre rapidement. Alors vaut mieux que vous sachiez cette information. Au cours de la survenue d’un accident vasculaire cérébral, les capillaires du cerveau deviennent progressivement étendus. Pour sauver la vie de quelqu’un, les conseils suivants vous seront certainement très utiles !
D’abord, vous devez rester calme ! La victime ne doit pas être déplacée, peu importe le lieu où elle est, car le déplacement aggrave les saignements dans le cerveau et accélère l’éclatement des capillaires cérébraux. Une aiguille de seringue le meilleur choix, mais vous pouvez vous servir d’une aiguille à coudre simple.
1. Tout d’abord, vous devez stériliser l’aiguille en la tenant sur un feu, un briquet ou une bougie car vous allez vous en servir pour piquer les dix bouts des doigts.
2. La piqure devrait être à quelques millimètres de l’ongle, de sorte que vous n’aurez pas besoin d’acupuncture spécifique.
3. Vous devez effectuer la piqure pour que le sang puisse s’écouler.
4. Vous devez ensuite exercer une légère pression pour favorise l’écoulement du sang.
5. Attendez quelques minutes, puisque tous les dix doigts ont commencé à saigner et vous verrez que la victime serait de retour à la vie.
6. Vous devez masser les oreilles jusqu’à ce qu’ils deviennent rouges pour que le sang puisse arriver à eux, notamment si la bouche de la victime a été déformée.
7. Vous devez ensuite piquer chaque oreille dans la partie molle avec l’aiguille, puis faites tomber deux gouttes de sang de chaque oreille. La bouche ne serait plus déformée quelques minutes plus tard.
Vous devriez attendre jusqu’à ce que la victime revienne à l’état normal, sans aucun symptôme inhabituel, puis l’envoyez à l’hôpital.
Grâce à cette méthode d’effusion de sang, les gens pourraient survivre à un accident vasculaire cérébral. Son application pratique a été efficace à 100% comme étant une méthode de médecine traditionnelle chinoise.
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La ministre de l’éducation Nouria Benghebrit a annoncé sur son compte Facebook, les dates de la rentrée scolaire 2018 – 2019.
En effet au niveau de l’administration centrale la reprise se fera le dimanche 19 Août.
La reprise de l’administration locale sera pour le 26 Août.
Les professeurs reprendront le dimanche 2 Septembre.
Et les élèves le mercredi 5 Septembre.
LDJ. Sarah
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Par Saïd Mouas
A l’instar des autres régions du pays, la wilaya d’Aïn Témouchent vient de prendre une série de mesures préventives en vue de lutter contre les risques de propagation du virus de la fièvre aphteuse qui touche particulièrement les mammifères et notamment l’espèce bovine. La question a été débattue au cours de la dernière réunion périodique du conseil exécutif présidé par le wali, Mme Ouinez Labiba. Pour l’instant, aucun cas de fièvre aphteuse n’a été enregistré au niveau de la wilaya qui abrite un cheptel bovin estimé entre 19.00 et 20.000 têtes. Le plan de contrôle et de veille sanitaire mis en place implique tous les services concernés et ciblera en priorité les marchés à bestiaux de Témouchent et d’Aïn El Arba où transite la majeure partie du cheptel. Deux équipes de vétérinaires sont mobilisées en permanence pour renforcer le système de notification et d’alerte zoosanitaire, sachant que la maladie est réputée extrêmement contagieuse et donc susceptible d’occasionner des dégâts au plan économique.Le wali a procédé à la signature d’un arrêté règlementant le transport et les mouvements de bêtes entrant et sortant de la wilaya. La présentation d’un certificat sanitaire est obligatoire et les éleveurs de bétail sont tenus de s’informer des détails du dispositif auprès de la chambre de l’agriculture et des services agricoles qui ont ouvert à cet effet deux lignes vertes en cas d’alerte soit le 043-77 98 01 ou le 043-77 97 96. Rappelons que la confirmation de la présence du virus de la fièvre aphteuse chez un animal n’est obtenue qu’à la suite d’examens effectués par le laboratoire de Tlemcen.
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Par El-Houari Dilmi
Du poisson frais exposé sous 42° Celsius à l’ombre sans vraiment attirer l’attention de personne, la situation paraît presque «normale» dans une ville complètement livrée à elle-même. En effet, depuis la fermeture de la poissonnerie située au marché couvert au centre-ville, le poisson se vend un peu partout en des températures caniculaires, sans que cela n’inquiète personne. Jeudi vers midi, au niveau du quartier «El Djaffaf», non loin du lycée «Med Dib», un vendeur à la sauvette crie à la cantonade pour proposer ses sardines sous une chaleur étouffante. Pis encore et comble de l’inconscience, des chalands aux yeux plus gros que l’estomac cèdent à leurs envies et achètent le «poison» sans mesurer le risque sur leur santé.Pourtant, du poisson avarié avait, à maintes reprises, défrayé la chronique à Tiaret comme ce fut dans les années deux mille où une personne est morte d’une intoxication après avoir consommé du poisson pourri. «Où sont les services de contrôle et les services de sécurité face à ce désastre avec ces vendeurs à la sauvette de poissons qui sillonnent les quartiers de la ville sous des températures impossibles sans que personne ne réagisse; une catastrophe est si vite arrivée», tempête un habitant du quartier de la «Cadat».
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Par Mohamed Belkecir
Les forces combinées avec quelque 160 éléments entre policiers et gendarmes ont mené, dans la nuit de jeudi, une opération de grande envergure à travers la ville de Mascara et les localités avoisinantes.Munis de chiens et dotés de matériels techniques, les éléments des services de sécurité ont procédé à l’examen d’identité de 97 individus. Trois personnes recherchées par la justice et 13 autres impliquées dans des affaires de stupéfiants, de port d’armes blanches, de boissons alcoolisées ont été arrêtées. De plus, 1.016 véhicules ont été contrôlés par le biais de la technique du lecteur automatique des plaques d’immatriculation, comme il a été procédé à l’immobilisation et la saisie de 3 motocycles dont les conducteurs se sont rendus auteurs d’infractions routières.
Des opérations similaires ont touché entre autres Aïn Fares, Tizi, Bouhanifia où des points chauds ont été ratissés comme la forêt de Zakour, le village Nouari Hamou, la commune de Selatna où il a été procédé à la vérification de l’identité de 51 individus et le contrôle de 20 véhicules avec la rédaction de contraventions et la saisie de motocycles.
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Par A. Mallem
Contacté, hier, par notre journal pour demander des explications sur le prix effarant du poulet qui a atteint cette semaine, 450 DA le kilo, sur les marchés de la ville, le président de l’Association des éleveurs de poulets de la wilaya de Constantine, M. Boukherissa, qui occupe, également, la fonction de président du Conseil de wilaya de la filière avicole au sein de la Chambre d’Agriculture de Constantine, a déclaré que la hausse du prix du poulet s’explique par le prix du poussin imposé par les gros éleveurs qui a atteint, aujourd’hui, la somme de 130 DA l’unité. «Si l’on ajoute le coût de son élevage pendant une cinquantaine de jours, les pertes inévitables variant entre 10 et 20 %, durant l’élevage, la période chaude que nous traversons, actuellement, qui pousse les éleveurs à stopper leur activité, nous trouvons que son prix de revient est trop cher, pour les petits producteurs.D’où la tendance de ces derniers à diminuer la production de poulet. Car, ce qu’on peut constater, maintenant, est que, par exemple, un éleveur qui d’habitude produisait jusqu’à 8.000 poulets a diminué sa production et il ne s’aventure plus qu’à produire une quantité minime ne dépassant pas les 2.500 unités. La loi implacable du marché a donc joué, a fait remarquer notre interlocuteur et la rareté du poulet a fait donc grimper son prix sur le marché qui atteint jusqu’à 440, voire 450 DA le kilo. «Cette situation a des conséquences fâcheuses notamment fait fuir le client et provoque la mévente, phénomène plus grave qui, par cette période de chaleur, risque de faire perdre de grosses quantités de poulet aux vendeurs de détail, dont la marchandise s’entasse sur les étals car ne trouvant pas preneur », a expliqué M. Boukherissa. Des commerçants de détail qui sont sur le marché depuis de nombreuses années et qui suivent, tout naturellement, l’évolution du phénomène, nous ont donné une explication légèrement différente, hier, quand nous les avons interrogés. Ils ont expliqué le phénomène en faisant reposer la diminution de la production sur les grandes chaleurs du moment et aussi sur l’approche de la fête du sacrifice de Aïd El-fitr. « D’une part, a argumenté un vendeur de poulet établi au marché Bettou’ de Constantine, ils font lélevage de poussins dans des hangars ne répondant pas aux normes, entre autres, dépourvus d’aération, faisant qu’avec la canicule, les poussins meurent en grand nombre. Vu le prix de ce poussin qui atteint aujourd’hui les 130 DAl’unité, cela occasionne de grosses pertes aux éleveurs et les dissuade d’investir sur de grandes quantités de poulet, à produire.
D’autre part, l’approche de l’Aid El-Adha, période au cours de laquelle les gens vont acheter le mouton et vont changer leur habitude de consommation, est propre à faire changer d’avis ces mêmes producteurs et les pousser à arrêter, momentanément de produire. Hier, dans la wilaya de Mila, par exemple, nous a affirmé le marchand, «des agriculteurs nous ont signalé qu’un grand nombre de ces hangars d’élevage de poussins sont vides. Les producteurs préfèrent, attendre la fin des chaleurs et la période de l’Aid pour revenir à la production».
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L’Algérie incite le monde à venir découvrir ses richesses. En effet après une absence assez marquante, le tourisme revient en Algérie, au programme l’exploration des contrées méconnues, et des richesses naturelles au passé culturel fascinant.
« Oran l’hospitalière
Oran, ville de Camus et d’Yves Saint-Laurent. Oran la coquette, chantée par le roi du raï, cheb Khaled, a retrouvé sa joie de vivre après la décennie noire qui a attristé l’ensemble du pays durant les années 90. Le fort de Santa-Cruz, érigé entre 1577 et 1604 par les Espagnols, domine la ville d’un côté et de l’autre, la baie de Mers el-Kébir qui abrite le plus grand port militaire de Méditerranée. »
« Tlemcen, l’Andalouse
Sur la route vers l’ouest, en passant par Sidi-Belabbes, on voit bien que l’Algérie est en construction. Des cités jaillissent et dévorent, chaque jour, des terres jadis agricoles. Tlemcen est proche de la frontière marocaine. Certains n’hésitent pas à trouver une ressemblance avec Fes ».
« Alger la Blanche
À une heure d’avion, Alger la Blanche. Elle est bordée de part et d’autre par de petites criques et de vastes plages. Pour s’offrir la meilleure vue, il faut arpenter les dédales de la Casbah. Toujours en restauration, mais la promenade vaut le détour. Des terrasses, on domine la baie d’Alger. Le port et la grande mosquée. Le dôme de l’ancienne synagogue. Les bâtisses blanches du front de mer avec ses arcades. Là, rien n’a changé. À la périphérie, la capitale bruisse de travaux et du ballet incessant de grues ».
https://www.letelegramme.fr/voyage/algerie-la-pepite-du-maghreb-29-07-2018-12031950.ph
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Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Mohamed Bahri revient sur le phénomène de l’explosion de la promotion immobilière de luxe.
L’Expression: Le secteur de la promotion immobilière a connu un boom durant la dernière décennie, peut-on connaître le nombre d’opérateurs?
Mohamed Bahri: Effectivement, il y a environ 10.000 promoteurs agréés par l’Etat mais seulement 1000 ou 12.000 promoteurs qui exercent réellement cette activité. Les autres sont des promoteurs qui dépendent des programmes de l’Etat qui, faut-il le rappeler, est le plus grand promoteur avec les différentes formules Addl, LSP, LPP et le LPA. Cette situation est due à la forte demande sur le logement induite par la croissance démographique et le mouvement de l’exode rural vers les grandes villes.
Des appartements de luxe sont proposés à des prix exorbitants? Comment jugez-vous ces tarifs?
Je dois d’abord clarifier que dans la logique des choses, c’est l’Etat qui doit être un aménageur de site et après il sollicite les promoteurs pour l’aménager. Or, cela n’existe pas en Algérie, ce qui pousse les promoteurs immobiliers à s’orienter vers le privé pour acheter le foncier. Vous savez, nous sommes l’un des pays où le mètre carré est le plus cher au monde, on est devenu presque comme Tokyo. Je vous cite un simple exemple, le mètre carré à Hydra n’est pas en dessous de 50 millions et à
El-Harrach à 30 millions, ce qui explique un peu la hausse des prix de ces appartements. Il ne faut pas oublier également que les matériaux de constructions sont pratiquement à 100% importés. Les promoteurs optent pour une marge de bénéfice élevée pour pouvoir supporter les charges et faire face aux risques. Ce qu’il faut savoir aussi, c’est qu’en raison des lenteurs bureaucratiques, entre un projet et un autre vous pouvez attendre au minimum deux ans.
L’affaire du principal inculpé dans l’importation de la cocaïne Kamel El Boucher a démontré que l’immobilier est un levier pour le blanchiment d’argent…
Non, c’est tout à fait faux. Dans la promotion immobilière, il y a de l’évasion fiscale certes, mais pas de blanchiment d’argent car on doit passer par les banques pour toute transaction. Les gens font la confusion entre le marché parallèle et le blanchiment d’argent.
Par Nadia BENAKLI
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Par Chaabane BENSACI
Il faudra au moins deux jours pour que se dessinent les résultats définitifs dont la proclamation officielle n’interviendra pas avant le 3 août prochain, à moins que n’intervienne un second tour qui aura lieu alors le 12 août.
Les électeurs maliens sont conviés aujourd’hui pour un scrutin présidentiel crucial tant il va déterminer la suite des évènements à l’heure d’une application difficile mais indispensable de l’accord d’Alger de 2015 qui fixe les conditions d’un retour à la paix et à la réconciliation sans lesquelles il ne saurait y avoir une politique de développement.
La situation qui prévaut dans ce pays conditionne d’ailleurs le devenir des pays voisins, compte tenu de la menace terroriste qui plane sur l’ensemble sahélien malgré de multiples interventions militaires étrangères depuis bientôt six ans. Pas plus tard que vendredi dernier, le chef de la principale faction extrémiste au Sahel, Iyad Ag Ghaly dont le groupe jihadiste s’était emparé de tout le nord du Mali en 2012, s’est invité dans la campagne électorale pour proclamer que «ces élections ne sont rien d’autre que la poursuite d’un mirage et nos peuples n’en récolteront que des illusions, comme ils en ont pris l’habitude», au nom du prétendu «Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans».
C’est dire combien ces élections sont extrêmement importantes pour les huit millions et quelques d’habitants de ce vaste pays enclavé, composé d’une vingtaine d’ethnies, et dont le corps électoral doit se prononcer pour reconduire le président Ibrahim Boubacar Keïta ou élire un de ses 23 concurrents, parmi lesquels se trouvent le chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, et une seule femme, Djeneba N’Diaye.
Il faudra au moins deux jours pour que se dessinent les résultats définitifs dont la proclamation officielle n’interviendra pas avant le 3 août prochain, à moins que n’intervienne un second tour qui aura lieu alors le 12 août. C’est dire que les candidats devront faire preuve de patience et que le pays tout entier sera tenu en haleine au fur et à mesure que vont se dessiner les contours de la prochaine mandature.
Tout comme le peuple malien, la communauté internationale dont la présence militaire est incarnée à la fois par la force française Barkhane, pendant de celle qui l’a précédée en 2013, ainsi que par la mission onusienne dont un contingent important de Casques bleus, espère que le vainqueur du scrutin conduira à terme l’accord de paix conclu à Alger entre la représentation gouvernementale et la délégation de la rébellion touaregue. Il se trouve que cette mise en oeuvre pâtit de retards considérables et de manoeuvres dilatoires qui portent préjudice à l’esprit même de l’accord, de sorte que non seulement les violences persistent dans le nord du Mali mais qu’elles ont tendance également à se propager dans les pays voisins comme le Niger et le Burkina Faso.
Il aura fallu des mises en garde sévères et des déclarations tonitruantes de certains diplomates pour que les initiatives se révèlent, comme ce fut le cas lors de la mise en place des autorités intermédiaires dont les initiatives peinent à se concrétiser dans les villes comme Gao ou Tombouctou. Or il n’existe aucune autre solution que celle de la réconciliation et de la paix pour que le Mali retrouve les conditions nécessaires à la prise en charge des besoins et des attentes de l’ensemble de la population, aujourd’hui encore divisée comme l’a montré ces jours derniers l’attaque de chasseurs dogons contre une petite communauté de Peuls faisant 17 victimes.
Afin que les élections se déroulent dans un climat de sérénité même relative, il aura fallu la mobilisation de plus de 30.000 membres des forces de sécurité, nationales et étrangères, selon des chiffres communiqués par le ministère de la Sécurité intérieure. Ce qui a fait dire au chef de la Mission d l’ONU (Minusma) Mahamat Saleh Annadif qu’on peut considérer «aujourd’hui que les conditions minimales sont probablement réunies» pour le bon déroulement du scrutin.
Dans le nord du Mali, les groupes armés signataires de l’accord d’Alger sont eux aussi partie prenante de la sécurisation des élections. Face au président sortant, on compte comme sérieux prétendants l’ancien chef du gouvernement de transition, Cheick Modibo Diarra (avril-décembre 2012), astrophysicien de métier, et l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo. Quant à la campagne électorale, elle a été marquée par une polémique autour des listes, l’opposition dénonçant un risque de fraude en raison de divergences autour de l’existence d’un double fichier, hypothèse balayée par le gouvernement qui argue d’un problème de serveur informatique.
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Une cour du Caire a prononcé hier la peine de mort contre 75 islamistes dont des dirigeants des Frères musulmans, le plus grand nombre de condamnations à la peine capitale dans une seule affaire. Les juges ont, comme la législation l’exige, demandé l’avis consultatif du grand mufti d’Egypte sur ces peines, prononcées dans une affaire liée à une manifestation violente en 2013. Après l’avis du mufti, les condamnés pourront faire appel. Après l’éviction le 3 juillet 2013 de Mohamed Morsi, le pays avait connu plusieurs mois de violence durant lesquels les forces de sécurité ont réprimé les rassemblements de ses partisans. Le 14 août 2013, policiers et soldats avaient ainsi tué par balles plus de 700 manifestants pro-Morsi en faisant évacuer la place Rabaa al-Adawiya et une autre du centre de la capitale. De hauts dirigeants des Frères musulmans, comme Mohammed al-Beltaji, Issam al-Aryane et Safwat Hijazi figurent parmi les personnes condamnées à mort hier, dont 31 ont été jugées par contumace. La cour a décidé de prononcer les jugements contre le reste des accusés dans cette l’affaire -où 713 personnes sont jugéées au total- après que le mufti aura rendu son avis, le 8 septembre prochain.
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Ahed Tamimi, l’adolescente Palestinienne qui a passé huit mois en prison pour avoir giflé deux soldats israéliens, devenant ainsi une icône de la lutte contre l’occupation israélienne de la Palestine, a été libérée dimanche.
Le porte-parole de la prison israélienne où elle était détenue a annoncé qu’Ahed Tamimi, 17 ans et sa mère, également incarcérée à la suite de cet incident, avait été transférées jusqu’à un point de contrôle menant à la Cisjordanie, où elles résident.
Ahed Tamimi, arrêtée le 19 décembre 2017, quelques jours après avoir été filmée dans une vidéo la montrant en train de s’approcher de deux soldats israéliens appuyés sur un muret de la cour de sa maison à Nabi Saleh, un village du territoire Palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans.
Condamnée à huit mois de prison le 21 mars à l’issue d’un accord de « plaider coupable », l’adolescente a fêté ses 17 ans en prison.
Issue d’une famille connue pour sa lutte contre l’occupation israélienne, elle avait déjà été impliquée dans une série d’incidents avec des soldats, dont les images avaient fait le tour du monde.
Le procès de l’adolescente devant un tribunal militaire a bénéficié d’une importante couverture médiatique.
A noter que qu’Ahed Tamimi s’est vu infliger une peine presque aussi lourde que celle appliquée au soldat israélien, Elor Azaria, condamné à une mesure symbolique de neuf mois de prison pour avoir abattu un assaillant Palestinien blessé ne présentant aucun danger.
Pour les défenseurs des droits de l’Homme, l’affaire Tamimi a permis de mettre en lumière les pratiques des tribunaux militaires israéliens et leur taux de condamnation très élevé (-99%) à l’encontre de Palestiniens dont de très nombreux enfants.
« Ahed Tamimi va être libérée, mais des centaines d’enfants Palestiniens restent derrière les barreaux et ne bénéficient d’aucune attention », avait observé le directeur de l’ONG Human Rights Watch en Israël, Omar Shakir, dénonçant les mauvais traitements endémiques infligés aux mineurs par le système carcéral des occupants de la Palestine.
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