Près de 14.000 stagiaires rejoindront, dimanche, les instituts et centres de formation professionnelle de la wilaya d’Alger dans le cadre de la rentrée professionnelle 2018-2019, a indiqué le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya d’Alger, Ahmed Zeghnoun.
Dans une déclaration samedi à l’APS, M. Zeghnoun a indiqué que la rentrée professionnelle session septembre 2018/2019 sera officiellement lancée au niveau du centre professionnel et l’apprentissage de Sidi Moussa, précisant que « 21.000 nouveaux postes de formation ont été ouverts cette année » et que « de nouvelles spécialités ont été créées, en réponse aux exigences du marché de l’emploi ».
Les nouvelles spécialités concernent certains métiers liés au traitement et à la gestion des déchets, à l’environnement, à la plasturgie, à la maintenance des appareils électroniques (nouvelles technologies), au froid, à la gestion et à la mécanique « pour répondre aux exigences du marché de l’emploi et permettre aux stagiaires d’obtenir un poste d’emploi au terme de leur formation ».
Les équipements et moyens techniques dont disposent ces centres permettent aux stagiaires de bénéficier d’une formation de qualité pour répondre aux exigences du marché, selon le responsable.
Pour permettre aux stagiaires d’accéder à des postes d’emploi aussitôt le diplôme en main, la wilaya d’Alger a signé une série de conventions avec de grandes entreprises industrielles et économiques où les diplômés effectueront des stages pratiques.
Dans le même contexte, il a cité le nouveau projet de loi en cours d’examen portant introduction du niveau six qui équivaut au diplôme d’ingénieur d’application aux stagiaires qui ont accédé ou ceux ayant obtenu le niveau de première année secondaire et reçoivent une formation dans diverses spécialités figurant dans la nomenclature de la formation professionnelle.
Par ailleurs, le responsable a indiqué que les différentes spécialités figurant dans la nomenclature nationale du secteur de la formation, au nombre de 485 cette année, sont disponibles au niveau des établissements et instituts de la wilaya d’Alger, à l’exception de celles propres aux régions sud du pays (chimiques et pétrolières).
Toutes les filières des services, de l’industrie ainsi que de l’agriculture, du bâtiment, de la pêche et de l’aquaculture sont disponibles pour ceux qui désirent les suivre, outre l’affectation de postes de formation au profit des détenus des établissements pénitentiaires.
Le directeur a rappelé que le mode de la « formation par l’apprentissage » vient en tête des demandes exprimées par les nouveaux stagiaires, car offrant de nombreuses débouchées dans le monde du travail, selon les statistiques de l’Office national des statistiques (ONS), qui ont souligné que 75% de ceux ayant décroché un poste d’emploi en 2017 à Alger sont diplômés du secteur de la formation et ont reçu en majorité « une formation par l’apprentissage ».
Les projets du secteur à Alger seront réceptionnés en 2019, a précisé le responsable, ajoutant que la capacité d’accueil des différentes structures du secteur peuvent prendre en charge le double du nombre des stagiaires inscrits actuellement, en cas de demande.
Les inscriptions à la nouvelle année de formation se sont déroulées du 15 juillet à la mi-septembre, tandis que la période de sélection et d’orientation s’est tenue les 16,17 et 18 septembre, sachant que l’annonce des résultats finaux était prévue le 20 septembre.
La rentrée de la formation professionnelle cette année intervient après l’adoption de la nouvelle loi sur l’apprentissage en avril dernier, portant plusieurs mesures incitatives au profit des stagiaires, en leur permettant de bénéficier d’un présalaire et des prestations de la sécurité sociale, outre la garantie des droits du brevet d’invention et la création d’une banque de données sur les activités d’apprentissage, en vue d’adapter le système de formation aux besoins de l’économie nationale et faciliter la création de nouveaux postes d’emplois aux jeunes dans le cadre des formules proposées.
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Les présumés auteurs du saccage, vendredi soir, de sièges du stade 1er novembre de Tizi-Ouzou, pendant le match JS Kabylie-CR Belouizdad, comptant pour la 7è journée du championnat national (Ligue 1 mobilis) ont été interpellés le soir même, a indiqué la Sûreté de wilaya dans un communiqué.
Il s’agit, de 23 supporters du CRB, arrêtés par des policiers qui sécurisaient la rencontre, et qui ont saccagé des sièges dans la partie qui leur a été réservée pour suivre le match qui opposait leur équipe aux Canaris et qui s’est achevé par la victoire de la JSK 2 à 0, a-t-on précisé.
Les mis en cause dans cette affaire ont été transférés vers la Sûreté de wilaya ou une procédure pour »destruction volontaire de biens d’autrui » a été engagée contre eux, a-t-on ajouté dans le même communiqué.
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Le département d’Etat américain a renouvelé vendredi son appui au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, réaffirmant son soutien aux efforts de l’émissaire Horst Kohler qui s’active pour lancer un nouveau round de négociations entre les Front Polisario et le Maroc.
« Nous soutenons le processus diplomatique de l’ONU et ses efforts déployés pour parvenir à une solution au conflit, mutuellement acceptable qui garantit l’autodétermination du peuple sahraoui », a déclaré à l’APS Pablo Rodrigues, responsable au département d’Etat.
Les précisions de Pablo Rodriguez interviennent au lendemain d’une déclaration qui lui a été attribuée par l’agence MAP, selon laquelle, les Etats-Unis soutenaient désormais le plan d’autonomie proposé par le Maroc Rodrigues a expliqué que sur ce dossier il était important de se référer au contexte (Background) qui a cadré jusque-là la » position des responsables du département d’Etat « .
Suivant ce background, le plan d’autonomie du Maroc ne représente qu’une approche. Les Etats Unis soutiennent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, principe consacré par le droit international.
Rodriguez a tenu à dissiper toute équivoque à ce sujet en réitérant sans ambages l’appui de Washington aux efforts de médiation menés par Horst Kohler ainsi qu’au mandat de la Minurso qui consiste à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental.
» Cela inclut le soutien au travail de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, ainsi qu’au mandat de la mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minusro) « , a ajouté le diplomate américain dans sa réponse écrite transmise à l’APS.
Les précisions du département d’Etat viennent en guise de rappel de la position américaine que le Maroc tente d’infléchir, alors que l’envoyé personnel s’apprête à envoyer des invitations aux deux parties au conflit pour reprendre les négociations.
La dernière fois où le Front Polisario et le Maroc se sont installés à la même table de négociations remonte à mars 2012 à Manhasset aux Etats-Unis.Les Etats Unis, agacés par le statut quo au Sahara Occidental, ont déclaré en avril à l’issue du vote prorogeant le mandat de la Minurso, qu’ils s’attendaient à une reprise des pourparlers d’ici à octobre.
La coordinatrice politique auprès de la mission américaine à l’ONU, Amy Tachco, avait alors expliqué, qu’en ramenant le mandat de la Minurso à six mois au lieu d’une année, les Etats Unis ont envoyé deux messages importants.
» Le premier est qu’il ne peut plus y avoir de statut quo concernant la Minurso et le Sahara Occidental. Le deuxième est qu’il est maintenant temps d’apporter notre appui, notre plein appui à l’Envoyé personnel Kohler dans ses efforts pour faciliter les négociations avec les parties au conflit » , a-t-elle déclaré. La nouvelle démarche met directement le Maroc devant ses responsabilités.
Ayant entravé le travail de deux émissaires américains, James Baker et Christopher Ross, le Maroc s’attèle à chercher des prétextes pour empêcher la tenue d’un cinquième round de négociations.
Pour ce faire, Rabat a misé sur son réseau de lobbyistes à Washington et des dépenses à coup de millions de dollars pour obtenir le soutien des Etats-Unis à son plan d’autonomie.
Au demeurant, la position américaine s’aligne sur celle des Nations Unies qui considèrent le Sahara occidental comme un territoire non autonome en attente de décolonisation.
Dans sa liste des dépendances et territoires à souveraineté spéciale, le département d’Etat, a souligné que la souveraineté du Sahara Occidental reste à déterminer, précisant qu’il ne reconnaissait aucune puissance administrante sur ce territoire.
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Deux tentatives d’immigration clandestine de 13 personnes ont été déjouées, ces dernières 24 heures dans la wilaya de Mostaganem, a-t-on appris, samedi du groupement territorial des gardes-côtes.
Une patrouille terrestre combinée composée d’éléments des gardes-côtes et de la BRI relevant de la sûreté de wilaya de Mostaganem, a intercepté, samedi aux environs de 2 heures du matin, six personnes sur la plage de Kharrouba, à l’est de Mostaganem.
Les candidats à l’immigration clandestine dont quatre ressortissants de nationalité africaine et deux mineurs ont été arrêtés en tentant de quitter le territoire national clandestinement.
Par ailleurs, les éléments des gardes-côtes ont déjoué, en collaboration avec les services de la gendarmerie nationale, dans la nuit du jeudi à vendredi, une autre tentative d’immigration clandestine de 7 personnes, prés du douar d’Aïzeb et l’embouchure de l’oued Cheliff (10 km à l’est de Mostaganem), a-t-on indiqué de même source.
Après achèvement de l’enquête, les mis en cause seront présentés devant la justice compétente pour tentative d’immigration clandestine.
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L’expert pétrolier international et président du Cabinet Energy, Mourad Preure, explique dans un entretien à l’APS les enjeux de la 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord OPEP-non OPEP (JMMC) qui aura lieu dimanche à Alger, ainsi que les perspectives du marché pétrolier.
-QUESTION: La 10ème réunion du JMMC se tiendra quelques jours avant l’application des sanctions américaines contre l’Iran. L’Arabie Saoudite et la Russie n’excluent plus l’éventualité d’une nouvelle hausse de la production après celle qui a été décidée en juin. Une option à laquelle l’Iran s’oppose. Quelle est votre lecture?
-MOURAD PREURE: La réunion qui se tiendra à Alger a pour objet l’examen de la mise en œuvre de l’accord issu de la réunion de Vienne en juin dernier.
En principe, elle ne dépassera pas ce cadre. Pour rappel, l’accord de Vienne entre producteurs OPEP et Non-OPEP, à leur tête la Russie, a décidé d’une augmentation de la production de pays membres de l’accord pour compenser le déficit d’offre qui serait occasionné par la baisse de production de l’Iran, due à l’embargo, du Venezuela en crise, et de la Libye soumise à de violents risques géopolitiques. Des ministres de pays producteurs ont évoqué une augmentation entre 500.000 bj et 1 million de barils jour (mbj). Mais aucune augmentation de la production n’a été actée dans cet accord.
La conférence d’Alger aura pour mission d’aller plus vers le concret, en considérant la hausse de la demande, estimée par l’OPEP à 1,65 mbj cette année, et le rééquilibrage du marché qui se confirme. L’entrée en vigueur le 4 novembre de l’embargo contre l’Iran laisse dès lors présager une contrainte d’offre qui peut emballer les prix et déséquilibrer le marché.
La réunion d’Alger répond au vœu de l’OPEP de voir le marché retrouver un équilibre, considérant la robustesse relative de la demande et des risques de rupture d’approvisionnement attendues particulièrement du fait de la disparition des exportations iraniennes.
Cependant, force est d’observer que le marché a beaucoup plus réagi à la baisse des stocks américains qu’à la perspective de la conférence d’Alger.
Les prix testent le seuil des 80 dollars le baril considéré déjà par l’Arabie Saoudite comme un optimum. La présence de l’Iran à cette réunion sera source de tensions assurément sans que cela n’altère significativement, à mon avis, les consensus en vigueur.
La tentation de relever de manière explicite le plafond de production existe forcément, mais le réalisme devrait prévaloir car les pays producteurs n’ont pas encore surmonté les effets néfastes sur leurs économies de la guerre des prix menée par l’OPEP, à l’instigation de l’Arabie Saoudite, et de la dépression qu’elle avait occasionnée dans le marché pétrolier.
-QUESTION: Cette réunion coïncidera avec le second anniversaire de l’accord historique d’Alger de septembre 2016, qui avait permis de jeter les bases d’une nouvelle cohésion au sein de l’OPEP et de relancer les prix du pétrole.
– MOURAD PREURE: Le Consensus d’Alger, issu de la conférence de septembre 2016, a consacré le retour de l’OPEP à une ligne de défense des prix et l’abandon de l’épisode malheureux de la défense des parts de marché.
Ce consensus, auquel ont adhéré des pays producteurs significatifs comme la Russie, a conduit à une réduction de la production de 1,8 mbj. Dans ce consensus, deux pays jouent un rôle clé: l’Arabie Saoudite et la Russie.
Ces deux pays ont beaucoup de convergences du point de vue de leurs intérêts pétroliers. La Russie, dont l’économie est peu diversifiée, est très dépendante de ses exportations d’hydrocarbures et a beaucoup souffert de la baisse des prix.
L’Arabie Saoudite, tout autant dépendante et peu diversifiée, connait un déficit budgétaire dépassant les 100 milliards de dollars et une crise économique qui compromet la réussite de son plan stratégique à long terme, alors même qu’elle vit une période de succession dynastique porteuse de fortes incertitudes.
De plus, son projet d’ouverture du capital de sa compagnie pétrolière nationale, Aramco (exagérément capitalisée à 2.000 milliards de dollars), sans cesse repoussé, risque de connaitre un échec si les prix du pétrole retrouvaient ses niveaux de 2014-2015.
Ces deux pays convergent sur un optimum de prix qui soutiendrait leur économie sans pour autant être trop élevé pour détruire de la demande.
Dans ce contexte, la réunion d’Alger devrait s’attacher à trouver les mécanismes pour stabiliser le marché, considérant les facteurs de crises iranien et vénézuélien ainsi que libyens anticipés.
Il n’est pas exclu qu’en fonction des prévisions d’évolution des fondamentaux (offre, demande et stocks) qui seraient faites par les acteurs participant à la réunion, particulièrement l’Arabie Saoudite et la Russie, les estimations d’augmentation de la production peuvent sensiblement diverger et induire de vives discussions. Cependant, il parait certain que le Consensus d’Alger autour d’une ligne de défense des prix me semble encore d’actualité et en mesure d’influer durablement sur le marché, cela même s’il nécessitera encore des ajustements en fonction des réalités du marché et des jeux d’acteurs.
-QUESTION: Quelles sont les perspectives du marché pétrolier à moyen terme?
-MOURAD PREURE: La demande pétrolière s’inscrit dans une trajectoire de croissance de 1,4 mbj par an. En 2018, elle aura crû de 1,65 mbj, comme évoqué plus haut. Le marché s’inscrit dans une dynamique d’équilibre qui m’apparait durable.
La production de pétrole de schiste américain avait, en 2014, pris à l’OPEP son rôle de swing producer, ajustant l’offre et déterminant les prix. Cependant, elle a, depuis, perdu de sa flexibilité, cela alors que les gains de coûts de production, dus au progrès technique et à la pression sur les sociétés de service, et qui ont été de 35%, tendent à s’essouffler.
On estime d’ailleurs que seulement 33% de ces gains de coûts sont irréversibles.
Faut-il aussi souligner que les Etats-Unis ne représentent que seulement 3% des réserves mondiales contre 90% pour les pays OPEP et Non-OPEP membres du Consensus d’Alger qui représentent aussi 50% de la production mondiale.
Ajoutons à cela que depuis le choc baissier de 2014, l’investissement pétrolier a baissé de 1.000 milliards de dollars. Les prix pétroliers sont portés sur le long terme par une tendance haussière qui est fondée sur une anticipation d’épuisement des réserves alors que la demande augmente exponentiellement, portée à 80% par les pays émergents.
Cette tendance lourde a été contrée (et peut encore l’être épisodiquement) par des tendances et facteurs de court terme, jeu des fondamentaux, crise économique etc…
Ce conflit de tendance, propre au marché pétrolier, amplifié par la spéculation et les risques géopolitiques, explique la volatilité, la forte incertitude ainsi que les difficultés de la prévision à court terme.
L’année 2019 devrait voir la poursuite du rééquilibrage du marché avec une orientation à la hausse des prix. Ce sera, cependant, une année de fortes incertitudes qui influeraient sur le marché nécessairement.
Le président Trump envoie des signaux contradictoires au marché, en même temps l’embargo contre l’Iran est un signal haussier fort, dans le même temps la guerre commerciale engagée avec la Chine et les frictions sur le plan commercial avec les alliés traditionnels que sont l’UE Et le Canada, portant de forts risques récessionnistes, envoient un signal baissier qui pourrait être très actif si les relations ne reprennent pas leur cours normal.
L’ouverture de discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine a ainsi été favorablement accueillie par le marché.
Sur le moyen-long terme, la situation du marché risque fort d’être tendue, vu l’augmentation attendue de la demande, en moyenne de 1,4 mbj l’an et le déficit d’offre qu’occasionnera la baisse des investissements induite par la baisse des prix.
Des corrections violentes sont à attendre à la prochaine décennie. Un choc haussier est fortement probable entre 2020 et 2025. Les gisements en activité vieillissent et nécessiteront de plus en plus de technologie et d’investissements. Ils déclinent, selon les estimations, de 5 à 7% chaque année. Les découvertes sont de plus en plus rares, petites, coûteuses et difficiles à produire. Selon Wood McKenzie, avec 2,7 milliards de barils découverts, nous avons le plus bas niveau depuis 1947.
Le retour vers le pétrole OPEP, et plus particulièrement moyen-oriental, est irréversible. Pour exemple, si l’augmentation de la demande se maintient à un rythme de 1,4 mbj, toutes choses égales par ailleurs, il faudra découvrir une Arabie Saoudite d’ici 2030 et deux Arabies Saoudites d’ici 2040.
Quels que soient les gains en rendements des moteurs à combustion et la diffusion de la mobilité électrique, les pays émergents, désormais centre de gravité et de l’économie mondiale et de l’industrie pétrolière, partent de très bas dans leur consommation pétrolière et rendront caducs tous les équilibres pétroliers actuels et futurs, alors que le pétrole ne cessera de représenter plus du tiers de la demande énergétique jusqu’à la mi- siècle tout au moins.
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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de félicitations à son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keita, à l’occasion du 58e anniversaire de la proclamation de la République du Mali, dans lequel il s’est félicité des « excellentes relations d’amitié, de solidarité et de bon voisinage » entre les deux pays.
« La célébration, le 22 septembre 2018, du 58e anniversaire de la proclamation de la République du Mali m’offre l’agréable opportunité de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens ainsi qu’en mon nom personnel, nos plus chaleureuses félicitations et mes vœux les meilleurs de santé et bonheur pour vous-même, et de progrès et de prospérité pour le peuple malien frère », écrit le président Bouteflika.
« Je voudrais saisir cette heureuse occasion pour me féliciter des excellentes relations d’amitié, de solidarité et de bon voisinage qui ont toujours existé entre nos deux pays frères, et vous réitérer ma ferme détermination à raffermir davantage nos relations bilatérales et à poursuivre, avec vous, l’approfondissement de notre concertation sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, au bénéfice mutuel de nos deux peuples frères », indique le chef de l’Etat.
« Il me plaît, également, Monsieur le Président et cher frère, alors que le peuple malien vient de vous renouveler sa confiance pour parachever votre noble mission à la tête du Mali, de vous réitérer mes sincères félicitations et me féliciter du dialogue constructif et substantiel que nos deux gouvernements ont toujours noué sur les questions ayant trait à la paix et à la sécurité dont les défis et les menaces nous commandent, plus que jamais, de conjuguer nos efforts contre le terrorisme et le crime organisé transnational qui mettent en péril la stabilité et la sécurité de notre région et de nos deux pays », conclut le président de la République.
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Le Professeur Ahmed Brahimi, fondateur et premier directeur de l’Ecole nationale supérieure de journalisme et des sciences de l’information (ENSJSI) est décédé samedi , apprend-t-on auprés de ses proches.
Plus connu sous le nom de Brahim Brahimi, le défunt est l’auteur de plusieurs ouvrages: « le Pouvoir, la presse et les intellectuels en Algérie », « le Pouvoir, la presse et les droits de l’homme en Algérie » parus aux Editions l’Harmattan ».
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Un crime odieux. La ville de Batna a été secouée par une horrible nouvelle mardi dernier.
Sur l’artère principale du centre-ville, à l’avenue de l’indépendance, un homme, la quarantaine, a égorgé sa femme âgée de 39 ans. Déception amoureuse ou trahison? On ne sait rien pour le moment sur ce crime. La victime travaillait comme femme de ménage à l’institut des langues de l’université Hadj Lakhdar.
Après seulement huit mois de mariage, elle aurait demandé elle-même le divorce (kholaâ). Blessé dans son amour-propre par une pareille demande, le présumé assassin se serait alors armé d’un couteau et s’est rendu au lieu de travail de son ex, avant de lui asséner plusieurs coups de couteau à la gorge.
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La société civile de la ville côtière de Tichy s’oppose à une volonté d’exploitation des fléaux sociaux, pour répandre une idéologie salafiste dans leur ville.
Ils ne veulent pas céder le terrain aux islamistes radicaux. Les animateurs du mouvement associatif de la commune de Tichy sont en colère.
La réunion tenue au début du mois par un groupe de «salafistes», présentés comme des étrangers à la commune, n’a pas été de leur goût. «Le samedi 8 septembre 2018, s’est tenu à Tichy et à la stupéfaction générale de ses habitants, un rassemblement d’islamistes salafistes étrangers à notre commune, dans la salle de sports de la ville (CSP), privant du même coup des jeunes sportifs de leurs séances d’entraînement du week-end, ceci avec l’aval des autorités locales et de la wilaya, qui leur ont délivré une autorisation.», écrivent les animateurs du mouvement associatif de Tichy dans une déclaration rendue publique récemment accusant ces salafistes de n’avoir pour seul objectif à travers cette conférence à Tichy que de «répandre leur propagande haineuse sous couvert d’un alibi noble, à savoir la lutte contre les fléaux sociaux qu’il faudra à coup sûr éradiquer de notre société».
En d’autres termes, les animateurs du mouvement associatif, qui sont très au fait de l’impératif de lutter contre les fléaux sociaux, qui ne sont pas au demeurant propres à la seule vieille ville balnéaire, ne veulent pas mélanger «les torchons et les serviettes».
Le combat contre les fléaux sociaux n’est pas l’adage des seuls religieux, qui n’ont comme seul souci que celui de propager les idées rétrogrades avec d’énormes conséquences sur l’économie locale dépendant principalement du tourisme». Une prise de conscience qu’on ne connaissait pas à cette ville il y a quelques années lorsque des établissements hôteliers ont été caillassés.
Le mouvement associatif de Tichy se dit déterminé à éradiquer les fléaux sociaux «sans pour autant faire appel à des individus qui s’érigent en gardiens de la morale en usant de la violence», jugent les rédacteurs, qui estiment qu’ «on peut éradiquer ces fléaux avec des moyens légaux et dans le cadre des lois de la République» et «les éradiquer au même titre que cette idéologie islamiste, intégriste, obscurantiste, que véhiculent ces gens-là et qui est à notre avis le pire des fléaux», une précision de taille qui n’a de valeur que d’illustrer la juste et saine vision de ce mouvement associatif assez pragmatique et soutenu largement par l’opinion locale.
Les habitants de la localité balnéaire de Tichy se montrent à travers les activistes du mouvement associatif assez conséquents, eux qui ont eu à subir les conséquences néfastes d’un précédent mouvement qui leur avait totalement échappé et dans lequel se sont infiltrés des manipulateurs islamistes allant jusqu’à provoquer une déchirure sociale locale sur fond de règlements de comptes entre habitants d’une même ville.
Le mouvement associatif ne veut plus de cela.
Il compte lui-même prendre le taureau par les cornes et s’en aller en guerre contre toute exploitation de l’idéologie islamiste salafiste et ce par une démarche pacifique et non violente à travers l’exigence de pas plus ni moins que l’application des lois de la République, qui protègent aussi bien le commerçant, que l’hôtelier et les citoyens dans le cadre de la vie de tous les jours.
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Nabil Bentaleb a livré une très bonne prestation lors de la dernière rencontre de Schalke 04 face au FC Porto en Ligue des champions. Une prestation qui n’est pas passée inaperçue aux yeux des superviseurs du FC Barcelone. En effet, et selon le média catalan Sport, Ramons Planes, l’un des scout du Barça, était présent au stade mardi dernier pour superviser le joueur de Schalke 04, Serdar, mais il aurait beaucoup apprécié la prestation de Bentaleb. Toujours d’après Sport, Ramons Planes aurait transmis des informations détaillées sur Bentaleb pendant ce match à la direction du Barça.
Sa mission sera très compliquée aujourd’hui devant le Bayern
C’est une mission extrêmement compliquée qui attend la formation de Schalke 04 ce samedi contre le Bayern Munich au Veltins Arena dans le cadre de la quatrième journée de la Bundesliga. Ce match s’annonce comme celui des deux extrêmes. D’un côté, l’ogre bavarois carbure à plein régime avec trois victoires de suite en autant de matchs, de l’autre, Schalke 04 n’a pas réussi encore à glaner le moindre point en ce début de championnat. Autant dire que la mission des coéquipiers de Bentaleb s’annonce très difficile face aux coéquipiers de Robert Lewandowki.
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Les consommateurs béninois ont désormais de quoi se rejouir. Le Chef de l'État Patrice Talon après sa rencontre avec les opérateurs GSM a décidé de l'annulation de la taxe sur les data. C'est ce qui ressort de l'information livrée sur la page Facebook de la Présidence de la République du Bénin.
C'est suite à la séance de travail de ce samedi 22 Septembre 2018, que le Chef de l'État a pris les responsabilités de revoir les coûts imposés aux populations. Il a été retenu que le décret 2018-341 du 25 juillet 2018 portant introduction d'une contribution sur la consommation de services de communication électronique fournis par les réseaux ouverts au public en République du Bénin soit rapporté. L'information fait état de ce qu'un « communiqué sera diffusé en fin de journée pour préciser les contours de la décision ». Une bonne nouvelle donc pour les abonnés GSM qui depuis quelques heures boudent déjà. Il faut dire que Patrice Talon vient de rendre justice au peuple béninois surtout aux abonnés qui voient déjà en cette mesure un salut. Les taxes imposées il y a quelques jours jugées illégales par la plupart des consommateurs viennent donc d'être annulées. Toute chose qui prouve que le chef de l'État est réellement à l'écoute du peuple et entend opter pour le bien être de chacun.
Paul TONON
La cérémonie de lancement du domaine < • bj >, à l'hotel Azalaï de Cotonou, ce vendredi 21 septembre 2018.
Occasion pour l'entreprise adjudicataire et les autorités d'inviter les Béninois à promouvoir la désinence pays pour plus de visibilité.
C'est dans l'optique de mettre en œuvre la vision politique du gouvernement afin de favoriser le développement de l'Internet que l'ARCEP s'est engagée dans le processus de la gestion administrative du domaine internet. Selon Jacob Akinocho, PCA de JENY Sas " C'est à l'issue d'un appel d'offres que JENY Sas a été retenu comme adjudicataire pour l'administration et la gestion du domaine internet <•bj>. Cela dira-t-il, traduit la volonté du chef de l'État " de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de service numérique pour l'Afrique de l'ouest". Il indique par ailleurs que " le point d'entrée du numérique au Bénin, passe aussi par le nom du domaine < • bj > que nous souhaitons être la référence incontournable ". Jacob Akinocho précise que le nom du domaine constitue la première étape de votre présence sur internet. Choisir le domaine < • bj > vise selon lui à donner de la visibilité à sa structure puisqu'il permet un meilleur référencement sur Google.
Il souligne que JENY Sas va automatiser et simplifier notablement les procédures d'enregistrement. " Le choix d'un nom de domaine en < • bj > est aussi une question de fierté nationale, un sursaut patriotique sur le plan numérique ", signale-t-il.
Il s'agit donc d'un puissant moyen de communication accessible 24/24 qui permet un meilleur référencement et impose la proximité confiante, qui est un moyen de renforcer la confiance des visiteurs.
La Vice-présidente de l'ARCEP Dr Carielle Acclassato, présente les raisons de la réticence des acteurs à utiliser la désinence pays. Il s'agit de la visibilité internationale, la méconnaissance et les contenus locaux. Elle souligne que le domaine < • bj > est un véritable moyen de notre communauté.
" Le nom du domaine < • bj > peut et doit devenir le socle de notre appartenance à cette communauté numérique pour peu que nous le portions véritablement et que nous nous engagions à le promouvoir en termes simples et attractifs ", souhaite la vice présidente de l'ARCEP. Représentante du ministre de la communication et de l'économie numérique, Sabi Bounty adamou Barkatou, invite simplement les entreprises et les société à revenir à la maison. Selon la Conseillère technique genre et entreuprenariat numérique, cela traduit la crédibilité non seulement sur le plan national que sur le plan international de notre pays.
"Allez sur le < • bj > pour donner plus de visibilité au domaine pays " lance-t-elle. Elle se dit confiante de la promotion du domaine < • bj > par les entreprises locales.
Giscard AMOUSSOU
Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération vient de relever que l'information faisant état du déplacement de la résidence de l'ambassadeur du Bénin à Libreville n'est pas fondé tout en précisant les règles en matière diplomatique.
Dans un communiqué signé du directeur adjoint de cabinet du ministère des Affaires étrangères, Alain Ayadokoun, il est relevé que certains sites internet notamment www.gabonactu.com, www.afritelegraph.com, www.lanouvelletribune.info et autres, ont publié une information relayée par les réseaux sociaux selon laquelle, " l'ambassadeur du Bénin près le Gabon ne résidera plus à Libreville ". Cette information est erronée selon le communiqué puisque cela ne répond à aucune réglementation en matière diplomatique. " Il est du ressort de chaque Etat de définir de façon souveraine, la politique étrangère, l'accréditation qui lui semble appropriée dans les relations diplomatiques avec les pays partenaires". C'est dans la perspective des réformes que l'ambassade du Bénin à Libreville a été muée en Consulat général.
Le communiqué précise que " Pour le suivi de l'action diplomatique entre les deux pays, le gouvernement béninois a placé la République Gabonaise sous la juridiction de l'ambassade du Bénin près la République fédérale du Nigeria, avec résidence à Abuja, au même titre que le Tchad, le Sao Tomé et principe, le Cameroun, la Centrafrique et la Guinée équatoriale ". Une décision qui selon le directeur adjoint de cabinet du ministère des affaires étrangères " est consacrée par un arrêté du 23 novembre 2017 portant définition des juridictions des postes diplomatiques et consulaires de la République du Bénin".
Le communiqué précise " qu'il n'appartient pas à un État accréditaire de décider du lieu de résidence d'un diplomate accrédité près de lui. Ceci est la seule prérogative de l'État accréditant ". Dans cette même logique, il est indiqué que " le gouvernement de la République du Bénin a introduit une demande d'agrément pour la nomination de Mme Marceline Paulette Adjovi en qualité d'ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire de la République du Bénin près le Gabon avec résidence à Abuja ". Une demande qui a reçu l'accord favorable du gouvernement gabonais le 20 septembre 2018. Le ministère des Affaires étrangères se dit prêt à donner toutes informations possibles dont auront besoin les médias pour mieux informer les populations. Le Dac précise que la République du Gabon dispose d'un consulat au Bénin dont l'ambassadeur réside à Lomé.
G.A
(Par Roger Gbégnonvi)
La rentrée des classes s'est faite sans grève installée ni annoncée. Il est vrai qu'avec les nouvelles dispositions, les grévistes professionnels doivent apprendre à répartir dix jours de grève autorisés sur neuf mois d'année scolaire. Mais cette mesure suffira-t-elle à enrayer la chute sans parachute de l'Ecole au Bénin, à redonner une âme à L'Ecole au Bénin ?
La cause de cette chute est la désaffection des enseignants pour leur métier. Les grèves à l'envi au mépris de l'avenir des apprenants, le chapardage du riz à eux destiné, la violence sur écolières aux charmes innocents, etc., ne sont que l'expression infiniment triste de notre Ecole sans honneur et en perte d'âme. La cause de la désaffection elle-même est la fonctionnarisation outrancière du métier d'enseignant. En 1948, Emmanuel Mounier avait mis le doigt sur la plaie : ‘‘Le Dahomey est le quartier latin de l'Afrique…'' On convient aujourd'hui qu'il faisait l'éloge de notre aptitude à servir ‘‘la mission civilisatrice'', à nous en faire, notamment comme enseignants, les bons commis chez nous et en Afrique Occidentale Française. Le fonctionnaire indigène de l'Etat colonial est docile, ne prend pas d'initiative, attend qu'on lui donne les ordres à exécuter, ce qui lui vaut son salaire mensuel avec une régularité de métronome et, de temps en temps, des primes estimables dans une économie où l'inflation est rare et la croissance constante. Il a même expérimenté qu'en feignant et en travaillant le moins possible, son patron blanc ne s'en aperçoit guère et continue de lui payer les mêmes salaires et les mêmes primes. Ô farniente ! Ô douceur d'une paresse bien payée !
L'indépendance en 1960 hérita de ce fonctionnaire-là. Douze ans ne l'ont pas éloigné de sa conception réductrice du travail. En 1972, le Gouvernement Militaire Révolutionnaire le trouva donc égal à lui-même, ou pire. Habitué à l'ordre des casernes et choqué par ‘'le bordel'' au sein de son administration, le chef du GMR baptisa ‘‘intellectuels tarés'' tous les grands et petits commis, prompts à hurler révolution juste pour les postes et les avantages. Malgré leurs diplômes acquis parfois dans les universités de France et de Navarre, les dahoméens devenus béninois seront demeurés consommateurs de tout, créateurs de rien, gens abandonnant à tout moment le travail pour revendiquer primes, avancements, et tutti quanti. Habitué à la dynamique des affaires et ayant souffert, comme ‘‘roi du coton'', de la léthargie de l'administration béninoise, un successeur du ci-devant chef du GMR était à Paris en 2016 pour plaider qu'on l'aide à sauver le Bénin devenu ‘‘un désert de compétences''. Car il est logique que le fonctionnaire qui fuit le travail et singe le Quartier-Latin se soit détérioré en ‘‘intellectuel taré'' pour générer le ‘‘désert de compétences''. L'échec éclatant de nos réformes scolaires (sauf Grossetête-Dossou-Yovo) parle de la noirceur de la tare et de l'aridité du désert. Aucune réforme scolaire ne portera les fruits escomptés sans un retournement de mentalité de l'enseignant béninois. Donner la science aux générations montantes du Bénin, voilà son métier qui ne s'apparente à aucun autre puisqu'il est le fondement de tous les autres. L'enseignant est toujours sur la brèche, il est le veilleur infatigable. Comment dois-je conduire mon enseignement pour que mes apprenants le comprennent ? Pourquoi ne l'ont-ils pas compris puisque sont mauvaises les notes du contrôle qui s'en est suivi ? Comment vais-je m'y reprendre pour qu'ils le comprennent ? Etc. La noblesse de cette inquiétude de tous les instants n'est commensurable à aucun Salaire.
Or ‘‘l'ouvrier a droit à son salaire''. Et l'enseignant béninois a droit au sien. Mais le sien n'est pas destiné à lui permettre d'enrichir la Suisse. Sa fortune, c'est la science qu'il a, qu'il partage, et qui est inépuisable. Sa fortune, c'est le ‘‘supplément d'âme'' qu'il insuffle à ses apprenants, à l'Ecole au Bénin, pour le progrès de l'homme au Bénin.
L'eau est source de vie dit-on. Mais dans le village de Tchicomey, situé dans la commune d'Athiémé, il est difficile d'avoir accès à l'eau potable, malgré le forage aménagé par la mairie. Certaines populations préfèrent toujours consommer l'eau du marigot. Les raisons sont diverses et variées.
Accroupie à côté d'un tonneau métallique servant de puits, enfoui dans le sol, dame Ayaba Sossou puise l'eau avec un bol pour remplir sa bassine. La scène se déroule dans le lit asséché du marigot, un affluent du fleuve Mono, situé à 200 m du village de Tchicomey-centre, dans la commune d'Athiémé. Le lieu qui ressemble plutôt à une carrière de sable.Retour ligne automatique