Les ruptures récurrentes de médicaments au niveau des officines, à l’origine des inquiétudes persistantes et légitimes de malades et de leurs proches, a amené le ministère de la Santé à instruire les intervenants dans cette filière à prendre dans l’urgence les dispositions propres à empêcher leur répétition.
S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, la directrice de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques au sein de ce ministère impute cette situation au retard de signature des programmes d’importation des molécules entrant dans la composition des traitements fabriqués localement.
Elle explique d’un autre coté qu’un examen approfondi de la liste des médicaments déclarés en situation de rupture, il est apparu que c’est certaines marques particulières qui manquaient sur les rayons des pharmacies et non pas celles dont les molécules étaient proposées sous une autre désignation.
A ce titre, elle met en cause des médecins qui auraient tendance à prescrire des traitements étrangers au lieu et place de ceux produits localement.
Si, d’autre part, elle note que les programmes d’importation de médicaments considérés « essentiels » ont été signés dans les temps, la doctoresse Ouafa Benayed Cherif reconnait toutefois qu’il n’en a pas été de même pour ceux produits localement, en raison de la vérification préalable des stocks encore existant et de l’examen des capacités de leur production.
Pour ce qui concerne la disponibilité des remèdes prévue pour l’année 2019, celle-ci signale que le ministre de la Santé a donné des « instructions fermes » pour que soit assurée une bonne exécution de leurs programmes d’importation.
A ce propos, elle annonce qu’un délai de deux mois a été accordé aux fabricants de produits pharmaceutiques pour faire part de leurs besoins.
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E. H. D.
Un nouveau directeur de la Protection civile sera installé aujourd’hui, mardi, lors d’une cérémonie officielle en présence d’un représentant de la direction générale de la Protection civile. L’installation du nouveau directeur, qui occupait le même poste dans la wilaya d’Illizi, intervient en remplacement de l’ancien directeur, M. Safia Abdelwahab, muté pour assurer la même fonction au niveau de la wilaya de Boumerdès. A noter qu’à raison d’une unité secondaire par daïra, la wilaya de Tiaret, avec ses 14 daïras, a atteint un taux de couverture de 100%, outre une brigade régionale cynotechnique avec ses chiens sauveteurs.The post Un nouveau directeur à la Protection civile appeared first on .
El-Houari Dilmi
Le corps sans vie d’un homme de 51 ans a été repêché, dimanche après-midi, du fond d’un puits au douar de «Sidi Abderrahmane» dans la commune de Ouled Bessam, wilaya de Tissemsilt, apprend-on du chargé de communication auprès de la direction de la Protection civile. Selon la même source, le quinquagénaire a été retrouvé sans vie flottant à la surface de l’eau par plusieurs mètres de profondeur, avant le repêchage du corps par les plongeurs de la Protection civile. Le cadavre de la victime a été déposé à la morgue de l’hôpital de Tissemsilt et une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes du drame.The post Tissemsilt: Un cadavre repêché du fond d’un puits appeared first on .
Belkecir Mohamed
La Sûreté de daïra de Tizi a saisi plus de 3 quintaux de viandes avariées et arrêté deux individus, suite à deux opérations de contrôle.La première a eu lieu au marché hebdomadaire de cette localité où 1,44 quintal de viandes blanches a été saisi après contrôle des services sanitaires. Un contrôle qui a révélé que ces produits étaient impropres à la consommation. Les quantités de viande saisies ont été détruites avec la rédaction d’un procès-verbal à l’encontre du contrevenant qui a été traduit devant la justice.
Dans une seconde opération, les mêmes services ont saisi plus de 15 kilos de viandes rouges et 1,41 quintal d’abats de mouton, à la suite d’une vérification effectuée dans une boucherie par un vétérinaire qui a établi que les viandes n’étaient pas consommables. La marchandise a été détruite. Le propriétaire du local a été conduit au siège de la Sûreté de daïra où une enquête a été ouverte.
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B. M.
En visite dans la wilaya, dimanche et lundi, la ministre de la Solidarité a débuté son périple par la station thermale de Bou-Hanifia en inspectant le pavillon médical réservé aux personnes âgées occupant trois paliers de 40 chambres de l’hôtel Beni Chougrane. Ces personnes, issues des daïras et d’autres wilayas sont reçues pour un séjour thermal d’une semaine. Sur les lieux, il a été procédé à la distribution de matériel pour handicapés. A Mascara, Mme Ghania Eddalia s’est enquise de l’état de santé et de la prise en charge des pensionnaires tout comme aux centres psychopédagogiques de la zone 10 et 8 où elle a constaté de visu les conditions de prise en charge des enfants handicapés. Tout au long de son périple, elle gardait un œil bien ouvert sur l’état des infrastructures qui accueillent les personnes âgées. Elle n’a cessé de rappeler que la mission de son département est qualifiée de stratégique et sensible, impliquant un travail sérieux et une conjugaison des efforts de tous les responsables de son secteur. Elle a indiqué qu’elle redoublerait d’initiatives dans le sens de la politique sociale de l’Etat pour sécuriser ces personnes vulnérables.Le gouvernement s’est tracé les lignes directrices qui lui ont permis de réaliser beaucoup de projets pour la prise en charge de ces personnes.
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Bencherki Otsmane
Le siège de la wilaya a abrité, dimanche, la cérémonie de passation de pouvoirs entre le nouveau wali, M. Saddek Mostefa, et son prédécesseur M. Abdallah Benmansour. Ce dernier, après avoir souhaité la bienvenue au nouveau chef de l’exécutif, a présenté à l’assistance un bref bilan des réalisations accomplies durant son mandat qui, d’ailleurs, était de courte durée, soit une année exactement. Dans son intervention, l’ex-wali a défendu son bilan en mettant en exergue les nombreux projets menés à terme et ceux qui le seront dans un proche avenir. Les questions de logement dans toutes ses composantes, du gaz de ville, de l’eau potable, des routes, des infrastructures de l’éducation, de la santé, de la jeunesse etc., ont été abordées par M. Abdallah Benmansour.Prenant la parole, le nouveau chef de l’exécutif a remercié le président de la République de la confiance qui a été placée en sa personne et a assuré les présents de sa «détermination de promouvoir le développement de la wilaya de Chlef».
D’autant plus, dira-t-il, que «la wilaya dispose de grands atouts, d’un riche patrimoine qu’il faut exploiter, une région d’histoire et de révolution, de ce fait, je demande le concours de tous pour le développement de cette wilaya, qui a besoin d’investissements et d’exploitation de ses richesses, notamment dans le tourisme, l’agriculture ».
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Tahar Mansour
Alors que la wilaya a déboursé des dizaines de milliards pour l’amélioration de l’alimentation en eau potable des citoyens, la fin de ce mois de septembre commence à être pénible pour les habitants de nombreuses villes de la wilaya de Blida. Tout le monde s’accorde à dire et à reconnaître que ce n’est nullement un manque de ressources en eau qui cause ces nouvelles perturbations mais plutôt une gestion cahoteuse qui en est la cause. Lorsque les habitants se rapprochent des services de l’ADE, on leur affirme toujours que les perturbations sont dues au vol de tableaux électriques, à la panne d’une pompe au niveau d’un forage, à l’électricité qui a été coupée pendant plusieurs heures ou à d’autres raisons pas toujours raisonnables. En outre, la plage horaire est des plus réduite, ne dépassant généralement pas une heure et demie, avec un débit des plus faibles, obligeant les citoyens à utiliser les suppresseurs même pour le premier étage.Durant tout l’été, l’alimentation a été d’un jour sur trois alors qu’actuellement elle est d’un jour sur quatre avec la réduction de la plage horaire et sans que les clients de l’ADE soient informés des coupures. Dans certaines cités, les citoyens se plaignent d’une alimentation sans horaire ni jour précis, les laissant dans l’incertitude et les obligeant à se rabattre sur les propriétaires de camions-citernes qui font la loi et font payer au prix fort le mètre cube d’eau qu’ils ramènent (entre 500 et 800 DA, voire 1.000 DA pour tout au plus 1.600 litres). C’est un appel pressant aux responsables concernés que veulent lancer les habitants de nombreuses cités de la wilaya afin d’éviter ces perturbations qui leur causent des désagréments très sérieux.
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Farid Haddouche
«L’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira a reçu cette année 3.532 nouveaux bacheliers inscrits dans 11 domaines et spécialités. Parmi ces derniers, 47 nouveaux étudiants ont été admis au niveau de l’institut de technologie (IT), après entretien», selon les précisions du rectorat. Les 3.532 nouveaux étudiants qui se sont inscrits à l’université Akli Mohand Oulhadj ont été orientés vers 11 filières disponibles. A savoir les sciences et les sciences appliquées, sciences de la nature et de la vie, sciences économiques et commerciales et sciences de la gestion, littérature et langues, droit et les sciences politiques, sciences humaines et sociales et autres. Selon les statistiques obtenues auprès de l’université, il s’agit de 610 étudiants inscrits dans la filière des sciences économique et commerciales et sciences de la gestion, 500 étudiants en sciences de la nature et de la vie, 452 étudiants dans la filière sciences et technologie, 256 en mathématiques et informatique, 351 en droit, 300 dans les sciences humaines, 250 en sciences sociales, 238 en langue et littérature arabe, 195 en lettres françaises, 103 en langue et culture amazighe, 90 à l’institut de technologique hydraulique, 12 en sciences de la matière et 99 étudiants inscrits en sciences islamiques.Ainsi, avec les 3.532 nouveaux étudiants inscrits venus remplir les rangs de l’université de Bouira qui s’élèveront à 22.923 étudiants, 16.975 en licence, 5.948 en master. Le même communiqué a relevé qu’«il est à noter que cette ultime opération des inscriptions a été perturbée par l’ingérence des membres de deux organisations estudiantines. Il s’agit en l’occurrence des organisations LNEA et UGEL, dont les étudiants membres ont essayé, par diverses manières, de perturber le bon déroulement de cette opération, notamment en installant des bureaux et des banderoles à l’entrée de la bibliothèque centrale».
Suite à une instruction du recteur de l’université, le professeur Noureddine Benali-Cherif qui a chapeauté l’opération des inscriptions, les concernés ont été sommés de libérer les lieux et de respecter le règlement intérieur de l’université, l’opération a repris normalement. Décidément, ces organisations estudiantines satellitaires de partis politiques, au lieu d’améliorer l’environnement universitaire, contribuent malheureusement à l’aggravation des clivages.
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Tahar Mansour
Les services de la BMPJ d’El-Affroun viennent de mettre fin aux agissements d’un individu qui a agressé un aveugle à l’intérieur de la salle d’eau d’une mosquée pour lui subtiliser l’argent qui se trouvait dans sa poche.Selon les déclarations de la victime qui a déposé une plainte auprès de la BMPJ, l’individu a profité du fait que sa victime soit âgée et aveugle pour s’approcher d’elle à l’intérieur de la salle d’eau de la mosquée pour lui voler son argent.
Devant la résistance de la victime, l’agresseur l’a poussée et lui a volé l’argent qui se trouvait dans sa poche. Une enquête a donc été initiée qui a permis aux enquêteurs de la BMPJ d’identifier le mis en cause et de l’arrêter pour le présenter à la justice qui statuera sur son cas.
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A. Mallem
Rencontré, hier, à la Maison de la Culture Malek Haddad’ où était célébrait la Journée internationale et arabe de l’Habitat, M. Benzerda Miloud, président du Conseil local de l’ordre des architectes (CLOA) de Constantine, a dénoncé avec force et sans ambages, les communes qui continuent toujours à autoriser les constructions sans permis, avec une simple autorisation. «Ces communes ont été identifiées, a-t-il dit, il s’agit de Ain Abid, Constantine et Hamma Bouziane, connues aujourd’hui, comme étant des paradis des constructions illicites ». Et notre interlocuteur d’exhiber l’article 55 de la loi 90/29 du 1/12/ 1990, relative à l’aménagement et à l’urbanisme, qui stipule que le dossier de demande de permis de construire, géré par la commune, doit être élaboré par un architecte agréé, avant qu’il ne soit approuvé par le service concerné de la commune qui délivre le permis de construire. « Malheureusement, s’est désolé M. Benzerda, cette loi est ignorée par la plupart des communes de la wilaya qui continuent à délivrer les permis de construire, sans l’avis de l’architecte agréé. Elles vont, même, jusqu’à utiliser de simples «autorisations de construire», document qui n’est pas du tout prévu par les textes de la loi. Or, on ne peut pas autoriser les gens à construire avec une simple autorisation parce que la responsabilité du cadre bâti incombe à l’architecte et à nul autre». Aussi, a-t-il exigé, «nous demandons instamment, l’application de la réglementation, en vigueur,pour les dossiers de constructions délivrés par les services de la commune ». Ce dernier a affirmé avoir remarqué que les communes de Ain Abid, Constantine et Hamma Bouziane délivrent des permis de construire qui ne s’appuient pas sur un ancrage juridique qu’est l’article 55 de la loi qu’il venait de citer. Et l’on a pu constater, dernièrement, les conséquences de cette ignorance de la loi, au cours des dernières inondations qui se sont produites à Hamma Bouziane, soutient-il. Si un aménagement ou une construction est engagé, sans études, sans la participation de l’architecte, les gens vont élever leurs constructions n’importe où, jusque dans les lits des oueds qu’ils vont obstruer et provoquer ainsi les inondations, souligne Benzerda. « Dans l’acte de construire, il y a la trilogie Entreprise- maître d’ouvrage- architecte. Ce dernier jouant le rôle de contrôleur de la qualité de la construction et le contrôle de l’utilisation des deniers publics. Mais les communes ne veulent pas de la présence de l’architecte agréé et font appel à des architectes du service qui sont appointés par l’Administration de la commune. Ils ne sont donc pas indépendants. Et cela est contraire à l’éthique, a considéré M. Benzerda, en faisant appel aux responsables communaux pour respecter les lois de la République, afin de protéger le citoyen, contre tous les risques, notamment les effondrements résultants des vices de constructions, les inondations et la mauvaise qualité du bâti.
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R.N.
Un double appel a été introduit par le parquet d’Oran et les deux accusés, à savoir le meurtrier et son complice, condamnés le 19 septembre dernier à la peine capitale à l’issue du procès du meurtre et de l’attentat à la pudeur commis contre la petite Salsabil, a-t-on appris hier auprès du parquet.Le tribunal criminel de première instance d’Oran avait prononcé la peine capitale à l’encontre de K.A (18 ans), reconnu coupable d’attentat à la pudeur, suivi du meurtre de la petite Z. Selsabil, âgée de 8 ans, commis le 18 août dernier, ainsi qu’à l’encontre de son complice, C.M.
Le représentant du ministère public avait, dans son réquisitoire, requis la peine capitale contre l’assassin présumé de la petite Salsabil, qui n’est autre que le voisin de la victime.
Ce dernier a été inculpé de meurtre avec préméditation et attentat à la pudeur sur mineure de moins de 16 ans et, lors de son arrestation, a reconnu les faits retenus contre lui, de même lors de son procès. La peine capitale a été également requise contre le second mis en cause, C.M, âgé de 31 ans, accusé de complicité de meurtre.
En effet, K.A est passé aux aveux lors de l’enquête, reconnaissant avoir attiré chez lui la petite Salsabil durant la matinée du samedi 18 août dernier alors qu’elle se dirigeait vers l’un des magasins du quartier et avoir abusé d’elle, avant de l’étrangler.
A la barre, K.A a déclaré qu’il ne voulait pas tuer la fillette qui s’était débattue et l’avait menacé d’en parler à ses parents. Il l’a alors étranglée, puis a essayé de la ranimer, mais la petite fille était déjà morte. Le prévenu a ajouté qu’il se trouvait, à ce moment là, sous l’effet de psychotropes et que son complice, C.M, l’a aidé à transporter le corps de la victime à bord de son véhicule utilitaire, emballé dans un sac en plastique, pour la déposer dans une décharge, à quelques centaines de mètres du lieu du crime, à Haï Chouhada, non loin de Haï El Yasmine 2 où réside la fillette. C.M a, pour sa part, nié les faits retenus contre lui durant l’enquête et lors de l’audience, indiquant qu’il était victime d’un complot mais s’est empêtré dans ses contradictions. Un témoin capital dans cette affaire, un gérant de café mitoyen au lieu du crime, a déclaré avoir aperçu le véhicule de C.M devant le lieu du crime et a même vu le prévenu déposer un grand sac en plastique à l’arrière du véhicule utilitaire. Les avocats des deux complices, commis d’office, avaient essayé de trouver quelques circonstances atténuantes, sans résultat, K.A et son complice C.M ont été condamnés à mort. La date du procès en appel n’a pas encore été déterminée.
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K. Assia
De jour en jour, le phénomène de l’émigration clandestine prend de plus en plus d’ampleur. Le pire a été évité, hier, au large d’Oran, à 4 miles marins au nord d’Aïn El-Turck. Pas moins de 14 candidats à l’émigration dont une femme et son bébé de quatre mois ont été ramenés, difficilement, sur la terre ferme par les gardes-côtes d’Oran. Les harraga avaient refusé d’obtempérer et sont allés même plus loin en s’aspergeant d’essence, menaçant de s’immoler par le feu. Face à cette situation dramatique, les gardes-côtes ont fait preuve d’une grande psychologie, pour éviter le drame et ramener les migrants clandestins à la raison. Ce n’est qu’après de longs pourparlers pour les convaincre, que les harraga ont fini par entendre raison. Ils ont été conduits au port d’Oran et une enquête a été ouverte par les services compétents. Ces migrants avaient embarqué à partir d’Aïn El-Turck, dans l’espoir de rallier les côtes espagnoles.D’ailleurs, cette journée n’a pas été de tout repos pour les forces navales de la façade maritime ouest puisque, entre la nuit de dimanche et lundi jusqu’à 12h, quelque 88 harraga ont été interceptés au large d’Oran, Arzew, Mostaganem et Ghazaouet. Parmi ces clandestins, on signale sept femmes, huit mineurs et trois ressortissants libyens. Devant cette recrudescence des tentatives d’émigration clandestine, et de plus en plus souvent impliquant des femmes et des enfants, plusieurs questions restent posées. Jusqu’où ces migrants, qui n’hésitent pas à risquer la vie de leurs propres enfants pour un eldorado fictif, sont près d’aller ?
Les forces navales de la façade maritime ouest avaient intercepté, du 1er septembre au 26 septembre, 235 harraga et secouru 77 autres au niveau des plages de l’ouest, soit un total de 312. Parmi les migrants, figuraient 11 femmes et 27 mineurs. D’importants moyens ont été mobilisés pour ramener sur la terre ferme les candidats à l’émigration clandestine.
Depuis le mois de juillet, des dizaines de tentatives d’émigration clandestine ont été avortées par les gardes-côtes au large d’Oran, de Mostaganem, d’Aïn Témouchent et de Ghazaouet. En début d’année, une commission, présidée par le wali d’Oran et composée des services des gardes-côtes, de la gendarmerie et de la sûreté de la wilaya d’Oran, avait été installée pour tenter de faire face au phénomène de l’émigration clandestine, étudier son évolution et dégager des solutions. Les éléments du groupement de la gendarmerie et la sûreté d’Oran ont, pour leur part, renforcé leur dispositif sur la terre ferme pour lutter contre l’émigration clandestine.
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M. M.
Le Conseil national des Enseignants du Supérieur (CNES) inscrit la hausse des salaires parmi les priorités de ses revendications socioprofessionnelles.Lors de la réunion de son Conseil national le 22 septembre dernier, le CNES «a exprimé son indignation par rapport à la situation socioprofessionnelle de l’enseignant universitaire», en particulier dans son aspect salarial.
Ainsi, selon le syndicat, «les salaires de 70% des enseignants ne dépasse pas 46.000 DA depuis 2008», revendiquant ainsi une rémunération «décente» de pas moins que «100.000 DA», selon un communiqué du CNES.
Autres revendications socioprofessionnelles, le CNES appelle à «relancer les programmes de logements gelés depuis quelques mois» et de «prévoir de nouveaux quotas pour les enseignants», mais également consacrer le «désistement des logements au profit des enseignants comme c’est le cas pour les autres secteurs».
Dans le volet «pédagogie et recherche scientifique», le CNES demande de «lever le gel concernant la création des laboratoires scientifiques et limiter le pouvoir de l’administratif sur le scientifique». Le communiqué dénonce le «dictat de l’administration» en matière «d’ouverture de certaines spécialités», et s’interroge sur les raisons ayant poussé à la fermeture de certaines d’entre-elles comme les «sciences politiques, la sociologie politique et l’interprétariat».
Le CNES interpelle aussi la tutelle concernant le manque d’enseignants et le recours qu’il considère abusif aux «heures supplémentaires». «Des milliers de détenteurs des diplômes de doctorat et magister, normalement considérés parmi l’élite, subissent une humiliation intolérable, plusieurs années après la fin de leurs études, ils peinent à trouver un poste décent, et cela malgré un besoin énorme dans l’enseignement supérieur, dont les responsables préfèrent gérer la pédagogie avec des heures supplémentaires au profit d’une catégorie d’enseignants qui ne font même pas leur charge normale, et aussi au profit de vacataires n’ayant même pas les diplômes requis», affirme le CNES. Le communiqué estime que des «sommes énormes sont utilisées de façon opaque avec ces heures supplémentaires», ce qui «nous pousse à interpeller la tutelle afin d’ouvrir une enquête concernant leur utilisation et d’ouvrir des postes pour les détenteurs des diplômes de magister et doctorat».
Concernant la «situation organique» du syndicat, le Conseil national «salue le rôle joué par les syndicalistes du CNES» «malgré le harcèlement et les blocages qu’ils subissent». «Nous rappelons qu’en dépit de la crise organique fabriquée de toutes pièces par des cercles que tout le monde connaît, le Conseil national ne ménagera aucun effort pour rassembler tous les honnêtes syndicalistes afin de renforcer notre syndicat. Une commission dont les prérogatives ont été définies par le Conseil national a été installée afin d’ouvrir des canaux de communication avec toutes les bonnes volontés qui militent pour un CNES autonome et fort», lit-on dans le communiqué signé par Abdelmalek Azzi, le coordinateur national du syndicat.
Sur les «libertés syndicales» en général, le CNES, qui «se considère partie prenante pour la création de la confédération des syndicats autonomes tout en insistant sur l’autonomie de notre syndicat», «dénonce le harcèlement subi par nos syndicalistes et tous les enseignants qui osent dénoncer la mauvaise gestion et la corruption dans leur université». Le document cite, à ce sujet, le cas du «membre du bureau de la section CNES de l’université Alger 3, Bengouia Mokhtar». «L’administration de l’université Alger 3 l’a traduit en conseil de discipline afin de le licencier, et la commission de recours nationale l’a rétabli dans ses droits, et jusqu’à ce jour, il n’a perçu aucun salaire». Le CNES «interpelle le premier responsable du secteur afin de mettre fin à toutes ces injustices et trouver des solutions aux différents problèmes vécus par le secteur».
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Le préfet Sedzro Comlan Zinsou a procédé, ce lundi 1er octobre 2018, au lancement officiel de l'opération de fermeture des cabinets de soins illégaux dans le Mono. La séance a eu lieu dans les locaux de la Préfecture de Lokossa, en présence du Directeur départemental de la Santé, du Procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa, du Maire de Lokossa, des fonctionnaires de la Police républicaine et des médecins.
« La présente activité sert de cadre au lancement officiel de l'opération d'identification des cabinets illégaux, leur fermeture systématique et la destruction automatique des matériels de travail », a déclaré le Préfet du Mono. Pour lui, cette pratique illégale en République du Bénin, met la vie de l'homme en danger. C'est pourquoi il faut y mettre fin.
Le Directeur Départemental de la Santé du Mono Etienne Hounkonnou, a félicité le préfet pour sa célérité dans la gestion de ce phénomène. « Loin de s'arrêter aux cabinets, il faut rechercher et mettre fin aux activités des piqueurs sauvages », a-t-il souligné.. Selon lui, des agents de santé illégaux se baladent avec des sacs et administrent des soins aux populations. Ce qui constitue un acte dangereux.
« Cette opération est une opportunité de libérer les populations des dangers publics, ces gens qui officient sans aucune norme », a affirmé Florent Gnassomon, procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa. Il s'engage à mener une répression sévère contre les résistances. « Cette alerte est une chance pour les personnes concernées de se repentir parce qu'ils mettent la Nation en difficulté », a-t-il ajouté.
L'opération reçoit le soutien de la police et les mairies
« La mission de la Police républicaine est claire et précise », a indiqué le Directeur Départemental adjoint de la Police républicaine. « Les forces de police travailleront sous l'autorité du Procureur de la République pour briser toutes résistances », a signalé le Commissaire Principal Constant Badet. Une décision qui a reçu aussi l'adhésion de Pierre Awadji, maire de la commune de Lokossa. Au nom des maires des 6 communes du département du Mono, il déclare que « l'heure a, enfin sonné pour la phase active de cette opération ». Il sollicite que la réforme en cours s'applique également à la qualité des agents qui exercent dans les cabinets autorisés.
Au terme de la séance, le préfet du Mono a invité l'assistance à veiller au respect strict des instructions reçues.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dénommé « Africa's Pulse », le 18ème Rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques de l'Afrique subsaharienne, sera lancé, ce mercredi 3 octobre 2018. Ledit rapport dont le thème est : « Le rôle du capital humain dans l'accroissement de la productivité », permettra à chacun d'avoir une idée sur l'importance du capital humain dans l'accroissement de la productivité. Cette cérémonie présidée par M. Albert Zeufack, Economiste en chef de la Banque mondiale, Région Afrique, permettra à onze pays, dont le Bénin, d'y participer à travers la vidéoconférence.
Le dernier rapport de janvier 2018 fait état de ce que la croissance de l'Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,1 % en 2018, et s'établir à 3,6 % en moyenne sur 2019 et 2020. Aussi, avait-il ressorti les prévisions de croissance qui tablent sur la stabilité des cours des hydrocarbures et des métaux, et sur la mise en œuvre, dans les pays de la région, de réformes visant à remédier aux déséquilibres macroéconomiques et à stimuler l'investissement.
G.A.