Xi’an, célèbre pour son armée de terre cuite et son passé impérial, s’est imposée comme un pivot logistique majeur de la Chine moderne grâce à […]
L’article Comment le port sec de Xi’an révolutionne le commerce eurasiatique est apparu en premier sur .
Abdelmadjid Tebboune a clôturé sa visite officielle en Italie par une visite au pape Léon XIV au Vatican. Le président de la République est de […]
L’article Tebboune reçu par le pape Léon XIV au Vatican est apparu en premier sur .
L’Algérie en été est synonyme de soleil, de mer et de paysages vibrants. C’est le décor idéal pour prendre des photos et capturer des moments […]
L’article Lieux photogéniques en Algérie : les spots incontournables pour un été 100 % instagrammable est apparu en premier sur .
Des artisans ont été distingués à l'issue de l'édition 2025 de la Journée de l'Artisan Béninois (JAB). La cérémonie a été présidée par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, Monsieur Modeste Tihounté Kérékou.
Organisée du 18 au 22 juillet, par la Chambre des Métiers de l'Artisanat, avec l'appui du Fonds de Développement de l'Artisanat, la JAB a permis de révéler le talent et le savoir-faire des artisans béninois. Quatre branches de métiers ont pris part à cette édition. Il s'agit des branches B2 (Mines, carrières, construction et bâtiment) ; B5 (Textile, habillement, cuirs et peaux) ; B6 (Audiovisuel et communication) et B7 (Hygiène et soins corporels).
Les meilleurs artisans des différentes branches ont été distingués. Les 1er, 2e et 3e ont reçu respectivement des chèques de 3 millions FCFA ; 1,5 million et 1 million. Ils ont aussi reçu chacun des équipements d'une valeur totale de 4 millions FCFA.
« L'artisanat béninois est plus que jamais un secteur stratégique au cœur de notre ambition de modernisation et de prospérité », a affirmé le ministre Modeste Tihounté Kérékou. Selon le ministre, l'ambition du Président Patrice Talon est de faire de l'Artisanat un véritable levier de développement local, un puissant relais pour notre politique de création de richesse et de lutte contre la pauvreté.
A.A.A
Le Chef de l'Etat, Patrice Talon a promulgué la Loi N° 2025-19 du 22 juillet 2025 relative aux associations et aux fondations en République du Bénin. Cette loi régit l'exercice de la liberté d'association et les conditions d'exercice des activités de certains organismes de générosité concourant aux œuvres d'intérêt général. Elle fait également part des conditions de création, d'organisation, de fonctionnement et de contrôle des associations et des fondations.
Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola a procédé, mercredi 23 juillet 2025, au lancement de la 7e édition du Mois de la Mode. La cérémonie d'ouverture s'est tenue au Dôme/Sofitel à Cotonou, en présence de membres du gouvernement, créateurs et acteurs à divers niveaux de la Mode.
Organisé du 23 au 26 juillet 2025 autour du thème « Racines & Futur », le mois de la Mode ambitionne de structurer la filière mode tout en mettant en lumière la richesse des talents béninois. L'événement est porté par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, et mis en œuvre par l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC). Selon le directeur général de l'ADAC, William Codjo, il s'agit d'offrir une vitrine aux créateurs béninois et leur permettre de s'exprimer. « Ces créateurs rivalisent de beaucoup de talents et ces talents sont mis au service du vêtement. (…) Au-delà juste du patrimoine culturel, c'est aujourd'hui la créativité. Comment est-ce que le patrimoine culturel nourrit la créativité de nos différents créateurs au niveau de notre pays ? », a relevé William Codjo.
Le Mois de la Mode s'est imposé comme un rendez-vous majeur au Bénin, réunissant stylistes, designers, mannequins, coiffeurs, maquilleurs, photographes, acheteurs et passionnés de mode venus de toute l'Afrique. À en croire le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, l'édition 2025 du Mois de la Mode 2025 prolonge le souffle des éditions précédentes, tout en s'enrichissant d'esthétiques nouvelles. « Nos créateurs y exposent leurs audaces, explorent des matières inédites, expérimentent des techniques novatrices et inventent des formes qui repoussent les frontières connues », a affirmé Jean-Michel Abimbola.
Conscient du potentiel économique de la mode, le gouvernement béninois à travers le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts multiplie les initiatives pour structurer cette filière porteuse. « Nous avons choisi d'accompagner cette dynamique, en soutenant la formation, en encourageant les partenariats avec des maisons et écoles internationales, en structurant l'écosystème entrepreneurial de la mode et en investissant dans la créativité comme moteur d'innovation, d'emploi et de rayonnement culturel », a déclaré le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts.
Dans sa Keynote « Former pour construire », Claude Borna, directrice générale de Sèmè City, a mis en lumière l'ambition du Bénin en matière de formation des talents créatifs. Le programme Fashion Led by Youth (FLY), développé en partenariat avec l'Institut Français de la Mode (IFM Paris) et lancé en 2024 permet de professionnaliser les jeunes talents africains de la mode et de renforcer les capacités entrepreneuriales dans le secteur de la mode. « Notre ambition ne s'arrête pas au programme FLY. Nous créons une école où nous rêvons de former ces talents créatifs de demain. Nous voulons que cette école soit le lieu où se forgent des créateurs visionnaires prêts à transformer les industries créatives et culturelles non seulement au Bénin, mais à travers l'Afrique et le monde », a confié Claude Borna.
Structurer la filière mode
La cérémonie de lancement a été marquée par un panel inaugural réunissant les directeurs de l'ADAC, de l'APIEX, de la SIPI et un représentant de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), autour du thème « Structurer la filière mode et textile au Bénin : enjeux et perspectives ». Les intervenants ont souligné la nécessité de renforcer la chaîne de valeur textile et de créer un environnement favorable à l'investissement dans le secteur.
Il est prévu tout au long de l'évènement des panels thématiques et États des lieux de la mode béninois ; des Masterclasses de haut niveau axées sur l'entrepreneuriat, la durabilité et le développement de marques responsables. Point d'orgue de l'événement le samedi 26 juillet :« La Nuit de la Mode », un grand défilé qui viendra sublimer le savoir-faire et la créativité des acteurs de la filière.
Akpédjé Ayosso
Quelques photos de l'évènement
Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola a procédé, mercredi 23 juillet 2025, au lancement de la 7e édition du Mois de la Mode. La cérémonie d'ouverture s'est tenue au Dôme/Sofitel à Cotonou, en présence de membres du gouvernement, créateurs et acteurs à divers niveaux de la Mode.
Organisé du 23 au 26 juillet 2025 autour du thème « Racines & Futur », le mois de la Mode ambitionne de structurer la filière mode tout en mettant en lumière la richesse des talents béninois. L'événement est porté par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, et mis en œuvre par l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC). Selon le directeur général de l'ADAC, William Codjo, il s'agit d'offrir une vitrine aux créateurs béninois et leur permettre de s'exprimer. « Ces créateurs rivalisent de beaucoup de talents et ces talents sont mis au service du vêtement. (…) Au-delà juste du patrimoine culturel, c'est aujourd'hui la créativité. Comment est-ce que le patrimoine culturel nourrit la créativité de nos différents créateurs au niveau de notre pays ? », a relevé William Codjo.
Le Mois de la Mode s'est imposé comme un rendez-vous majeur au Bénin, réunissant stylistes, designers, mannequins, coiffeurs, maquilleurs, photographes, acheteurs et passionnés de mode venus de toute l'Afrique. À en croire le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, l'édition 2025 du Mois de la Mode 2025 prolonge le souffle des éditions précédentes, tout en s'enrichissant d'esthétiques nouvelles. « Nos créateurs y exposent leurs audaces, explorent des matières inédites, expérimentent des techniques novatrices et inventent des formes qui repoussent les frontières connues », a affirmé Jean-Michel Abimbola.
Conscient du potentiel économique de la mode, le gouvernement béninois à travers le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts multiplie les initiatives pour structurer cette filière porteuse. « Nous avons choisi d'accompagner cette dynamique, en soutenant la formation, en encourageant les partenariats avec des maisons et écoles internationales, en structurant l'écosystème entrepreneurial de la mode et en investissant dans la créativité comme moteur d'innovation, d'emploi et de rayonnement culturel », a déclaré le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts.
Dans sa Keynote « Former pour construire », Claude Borna, directrice générale de Sèmè City, a mis en lumière l'ambition du Bénin en matière de formation des talents créatifs. Le programme Fashion Led by Youth (FLY), développé en partenariat avec l'Institut Français de la Mode (IFM Paris) et lancé en 2024 permet de professionnaliser les jeunes talents africains de la mode et de renforcer les capacités entrepreneuriales dans le secteur de la mode. « Notre ambition ne s'arrête pas au programme FLY. Nous créons une école où nous rêvons de former ces talents créatifs de demain. Nous voulons que cette école soit le lieu où se forgent des créateurs visionnaires prêts à transformer les industries créatives et culturelles non seulement au Bénin, mais à travers l'Afrique et le monde », a confié Claude Borna.
Structurer la filière mode
La cérémonie de lancement a été marquée par un panel inaugural réunissant les directeurs de l'ADAC, de l'APIEX, de la SIPI et un représentant de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), autour du thème « Structurer la filière mode et textile au Bénin : enjeux et perspectives ». Les intervenants ont souligné la nécessité de renforcer la chaîne de valeur textile et de créer un environnement favorable à l'investissement dans le secteur.
Il est prévu tout au long de l'évènement des panels thématiques et États des lieux de la mode béninois ; des Masterclasses de haut niveau axées sur l'entrepreneuriat, la durabilité et le développement de marques responsables. Point d'orgue de l'événement le samedi 26 juillet :« La Nuit de la Mode », un grand défilé qui viendra sublimer le savoir-faire et la créativité des acteurs de la filière.
Akpédjé Ayosso
Quelques photos de l'évènement
Le sang a de nouveau coulé sur les routes algériennes. Ce mercredi en fin de journée, un grave accident de la circulation survenu sur la […]
L’article Scènes de chaos à El Bayadh : 6 morts et 45 blessés dans une effroyable collision est apparu en premier sur .
La Banque d’Algérie s’apprête à lancer une application mobile destinée au paiement du droit au change. Cette solution numérique permettra aux voyageurs de régler directement […]
L’article Allocation touristique : une nouveauté se prépare à la Banque d’Algérie est apparu en premier sur .
Le Maroc a pris une part active au Oeiras Bluetech Ocean Forum 2025, organisé du 21 au 23 juillet 2025, au Portugal, consacré à l'innovation maritime, à la décarbonation portuaire et à la coopération transcontinentale. Au cours de la rencontre le Royaume a valorisé les atouts de ses provinces du Sud dont son Sahara.
Le Maroc a joué un rôle central au Oeiras Bluetech OceanForum 2025, organisé du 21 au 23 juillet à Oeiras, au Portugal, consacré à l'innovation maritime, à la décarbonation portuaire et à la coopération transcontinentale.
Cet événement a rassemblé des représentants institutionnels, des acteurs économiques, des experts internationaux et des partenaires issus d'Europe, d'Afrique et d'Asie, autour des nouveaux modèles technologiques de développement durable des océans et de la valorisation des ressources marines.
Le Royaume a été le Porte-parole du continent africain lors de ce forum, en mettant en avant les enjeux et les opportunités liés au développement de l'économie bleue en Afrique.
Cette participation s'inscrit dans une dynamique positive et évolutive renforcée par la récente annonce du Portugal exprimant son appui au Plan marocain d'autonomie pour le Sahara reconnu sur la scène internationale comme la base la plus sérieuse et crédible pour le règlement du différend autour du Sahara Marocain.
Au cours du forum le directeur du Centre Régional d'Investissement de Laâyoune, a présenté les opportunités offertes dans les provinces du Sud, notamment dans l'aquaculture, les biotechnologies marines et le développement portuaire.
Mohammed Jifer a rappelé que ces projets s'inscrivent dans le Nouveau Modèle de Développement lancé en 2016 sous l'impulsion royale, qui garantit une stabilité institutionnelle et un environnement propice aux investissements.
Sarra Sefrioui, Professeure de droit de la mer à l'Université Abdelmalek Essaâdi de Tanger, a présenté la vision stratégique du Royaume pour une économie bleue durable, reposant sur un cadre juridique sécurisé, aligné sur les conventions internationales et appuyé par des accords de coopération renforcés, notamment avec l'Union européenne.
Elle a mis l'accent sur le rôle des provinces du Sud comme hub géo‑économique reliant l'Afrique de l'Ouest, l'Europe et la Chine, facilitant les échanges commerciaux et les investissements à long terme.
Limam Bousif, directeur de Techla Frigo à Dakhla, a exposé le Port Atlantique de Dakhla, l'un des projets phares du Nouveau Modèle de Développement des provinces du Sud.
D'un investissement de plus de 12 milliards de dirhams, cette infrastructure de nouvelle génération intègre des solutions en énergies renouvelables, des corridors maritimes décarbonés et la production de carburants verts. Elle illustre la volonté du Maroc de doter ses régions atlantiques d'équipements modernes, durables et connectés, tout en contribuant à l'objectif national de neutralité carbone à l'horizon 2050 et en renforçant leur rôle de hub économique reliant l'Europe, l'Afrique et l'Atlantique.
La participation marocaine a été qualifiée de remarquable par les organisateurs du forum, qui ont souligné que le Maroc figure parmi les partenaires internationaux les plus dynamiques du Portugal, aux côtés de la Chine et des Pays-Bas.
Dans le sillage du sommet intergouvernemental algéro-italien, tenu ce mercredi 23 juillet, Fiat et Sigit ont officialisé un accord de sous-traitance qui ancre un peu […]
L’article Automobile en Algérie : Fiat s’allie à un partenaire italien de poids est apparu en premier sur .
L’ordre d’expulsion exigeant qu’Imad Ould Brahim, alias Imad Tintin, quitte la France, émis après son arrestation en janvier dernier, a été annulé par le tribunal […]
L’article L’influenceur algérien Imad Tintin reste en France : la justice annule son expulsion est apparu en premier sur .
Le dossier du Sahara marocain met à mal la diplomatie algérienne. Lors de sa visite en Italie du 23 au 24 juillet 2025, le chef de l'Etat s'est contredit sur la question devant la Présidente du Conseil des ministres d'Italie Giorgia Meloni. La diplomatie algérienne entre contradictions et soutiens imaginaires, c'est ce que revèlent les déclarations faites par cet homme d'Etat lors de cette visite officielle.
Dans sa déclaration lors de la conférence de presse avec la Première Ministre italienne, le président algérien affirme avoir obtenu d'elle un « soutien commun » au « peuple sahraoui » et à « l'exercice du droit inaliénable à l'autodétermination ». Or, Giorgia Melonia a clairement indiqué que le Sahara n'avait... tout simplement pas été discuté.
Le communiqué conjoint publié à l'issu de la rencontre ne reprend aucune des formulations du genre (« réaffirmé » ensemble un prétendu « soutien commun » « au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination ».)
Au contraire l'accent a été mis sur une solution « mutuellement acceptable » sous l'égide de l'ONU : ce qui rejoint la position minimale et consensuelle que le Maroc a toujours soutenue.
Un incident fâcheux de ce genre s'est déjà produit avec le Rwanda en juin 2025. A l'occasion de la visite du président Kagamé à Alger, les autorités lui avaient attribué une position favorable à leurs thèses sur le Sahara. Mais Kigali n'a pas tardé à faire un démenti formel.
Cette situation met en jeu la crédibilité de la diplomatie algérienne et son isolement sur le dossier du Sahara marocain.
Cet incident intervient à un moment où le plan marocain d'autonomie, soutenu par la majorité de la communauté internationale, semble placer l'Algérie dans une situation inconfortable.
Or la solution pour parvenir à un règlement définitif de ce différend est de revenir à la table des négociations pour assumer son rôle de partie prenante et à admettre que l'autonomie est la solution juste et durable que la communauté internationale appelle de tous ses vœux.
L'issue réaliste étant le processus politique onusien, basé sur le compromis et non sur les velléités séparatistes.
Ce qui montre que cette diplomatie fait économie de vérité et se contredit devant ses hôtes avec des soutiens imaginaires. Heureusement, la cheffe du gouvernement italien a tenu à clarifier la situation en soulignant que le Sahara n'avait pas du tout été évoqué.
Dans sa déclaration à la presse, Giorgia Meloni a précisé que l'entretien avec le président algérien a porté sur le Sahel, le Moyen-Orient, la Libye et le conflit russo-ukrainien. À aucun moment, le Sahara n'a été mentionné dans sa déclaration conjoint.
Le communiqué conjoint publié par la partie italienne n'a fait aucune mention d'un « peuple sahraoui », encore moins à un « droit inaliénable », ni à une quelconque « autodétermination ».
La position ambigüe de la diplomatie algérienne sur le dossier du Sahara marocain s'est aussi traduite dans une déclaration de son représentant à l'ONU : « Appelez-nous comme vous voulez, l'essentiel est que nous avons des intérêts. »
Des déclarations contradictoires qui sont loin de crédibiliser cette diplomatie sur la scène internationale. Aujourd'hui, Alger se trouve de plus en plus isolé au moment où bon nombre de pays soutiennent le Plan d'autonomie présenté par le Maroc à l'ONU, comme la solution politique à même de mettre un terme définitif à ce différend régional.
Un jeune qui voulait se marier s'est retrouvé en prison après s'être fait passer pour le comptable de son ex-tuteur. Le prévenu a réussi à recevoir par dépôt Mobile Money la somme d'un million trois-cents mille francs CFA grâce à son nom qui est similaire à celui du comptable de la victime. L'homme qui a comparu ce mardi 22 juillet 2025 devant la CRIET risque quatre ans de prison ferme et deux millions FCFA d'amendes.
Il voulait se marier et avait déjà doté sa future épouse mais le mariage n'aura pas lieu à cause d'une histoire d'escroquerie. C'est l'histoire d'un jeune homme, membre d'une église évangélique qui a été entendu par les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour des faits d'escroquerie via internet.
Selon les faits présentés par le ministère public, le jeune homme s'est fait passer pour le comptable de la mère du plaignant. Grâce à ses noms qui seraient identiques à celui du comptable, il va réussir à se faire remettre par Momo la coquette somme d'un million trois-cents francs CFA avant de cesser de répondre aux appels et insistances de sa victime pour se faire retourner l'argent.
Malgré les démarches menées par la victime qui serait également sa tutrice, le jeune homme n'a jamais remboursé l'argent jusqu'à son interpellation par la police républicaine. Présenté au parquet spécial de la CRIET, il a été déposé en prison. À la barre, il reconnaît que l'argent a été dépensé et l'aurait même aidé à faire la dot de sa fiancée. Les faits se sont déroulés en mai 2025 à Cotonou. Le présumé escroc aurait doté sa fiancée le 31 mai 2025 avec les fonds issus de cette escroquerie avant que la victime ne porte plainte début juin. Mis aux arrêts, le mariage qui était prévu dans quelques jours après la dot n'aura finalement pas lieu.
Le ministère public a demandé à la Cour de retenir le prévenu dans les liens de la prévention des faits d'escroquerie via internet. Il a requis contre le jeune homme quatre (4) ans de prison ferme et deux (2) millions FCFA d'amendes. Le représentant du procureur spécial près la CRIET a également demandé de condamner le prévenu à rembourser la somme d'un million trois-cents mille francs CFA à sa victime. Le délibéré du dossier est prévu pour le mardi 18 novembre 2025, rapporte l'envoyé spécial de Libre Express.
À moins d'un an des élections présidentielles 2026, le Bénin poursuit ses efforts en faveur de la lutte contre les fausses nouvelles. Face au risque croissant, de nombreuses initiatives se développent au pays, contre ce phénomène.
La lutte contre la désinformation est devenue une priorité pour les autorités béninoises, notamment à l'approche des élections générales de 2026. Le pays fait face à une montée inquiétante des fausses informations qui menacent non seulement la stabilité politique, mais aussi la cohésion sociale. Les campagnes de désinformation, souvent orchestrées par des acteurs étrangers ou des groupes d'intérêt locaux, visent à semer le chaos et à manipuler l'opinion publique.
En janvier 2025, une rumeur alarmante a circulé sur les réseaux sociaux, prétendant qu'un coup d'État était en cours au Bénin et que le président Patrice Talon s'était réfugié au Nigeria. Cette fausse information, bien que rapidement démentie, a suscité une vague de panique et mis en lumière la vulnérabilité du pays face à la désinformation. L'enquête a permis de s'apercevoir que des réseaux russes opérant en Afrique, par le biais d'activistes panafricanistes étaient à l'origine de cette fausse nouvelle. Ce type de fake news devient de plus en plus fréquente en Afrique de l'Ouest. Une étude de l'African Center Strategic Studies rapportait déjà en 2024 que les campagnes de désinformation en Afrique ont quadruplé depuis 2022.
Comment se prémunir des fausses nouvelles ?
Face à ce phénomène, la Centre National d'Investigations Numériques (CNIN) joue un rôle clé dans cette bataille. Il alerte régulièrement les administrateurs de forums WhatsApp sur leurs responsabilités légales et les sanctions encourues en cas de diffusion de fausses informations. Selon le CNIN, diffuser des fausses nouvelles en ligne peut entraîner jusqu'à six mois de prison et une amende d'un million de francs CFA, conformément à l'article 550 du Code du numérique. Cette législation stricte vise à dissuader les individus de propager des informations non vérifiées.
En outre, la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a intensifié ses efforts pour former les professionnels des médias au fact-checking. En mai dernier, la HAAC, en partenariat avec MTN Bénin, a organisé un séminaire de deux jours à Grand-Popo pour outiller les journalistes et promoteurs d'organes de presse. L'atelier visait à renforcer la confiance entre les médias et le public en fournissant des outils méthodologiques et techniques pour vérifier les sources et garantir une information fiable. Cette initiative est cruciale dans un contexte où les fausses informations peuvent rapidement se propager via les réseaux sociaux.
Parallèlement, des organisations non-gouvernementales comme Bénin Check mènent également des actions concrètes. Le projet « Liste Rouge » lancé par cette ONG vise à lutter contre la désinformation en établissant une base de données des sources d'informations disponibles en ligne. Cette initiative permet au public d'identifier et d'éviter les sources d'information trompeuses, contribuant ainsi à la transparence et à la fiabilité des informations circulant dans l'espace public béninois.
La lutte contre la désinformation au Bénin est un combat complexe qui nécessite une mobilisation collective. Les autorités, les organisations non-gouvernementales et les citoyens doivent travailler main dans la main pour protéger la démocratie et la stabilité du pays. La vigilance et l'éducation aux médias sont essentielles pour prévenir les tentatives de manipulation et garantir que les informations circulant dans l'espace public soient fiables et vérifiées.